Prévu initialement pour 2021, le lancement du tout premier satellite sénégalais a été finalement repoussé en 2023 à cause des aléas de la Covid-19. Le pays a bien l’intention de rattraper ce retard dans les prochains mois.
Le Sénégal avance vers la mise en orbite de son premier satellite. Le Centre de contrôle et de réception prévu pour la préparation dudit satellite devrait être opérationnel au cours de l’année. Le jeudi 11 mai, lors d’une visite sur le site à Diamniadio, le coordonnateur du projet au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI), le professeur Gayane Faye, a annoncé l’ouverture du centre d'ici fin juin.
« Nous sommes venus aujourd’hui avec la délégation du Centre Spatial Universitaire de Montpellier et nos partenaires de l’ARTP [le régulateur télécoms], qui seront en charge des questions de fréquence, pour voir la zone […] C’est un centre de contrôle et de réception du projet spatial Sensat avec un volet "renforcement de capacités et recherche", parce qu’outre le "volet fabrication de satellite et fournitures de services", il y a également un volet "recherche" », a-t-il expliqué.
Le centre de contrôle spatial, dont le Sénégal sera bientôt doté, est le fruit d’un protocole d’accord signé en janvier 2019 entre le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Centre national d’études spatiales de France et la société Ariane Group. Il prévoit, en plus de la mise sur pied du Centre, le développement du nano-satellite qui devait initialement être lancé en 2021, mais également la formation de huit ingénieurs et cinq techniciens qui font partie de l'équipe de fabrication du satellite.
Une fois lancée, le Satellite permettra à chaque passage de se connecter à l'ensemble des stations pour aspirer toutes les données qui sont enregistrées par ces stations et les transmettre directement. Les données quant à elles contribueront à prévenir et mieux combattre les feux de brousse, les inondations, l’érosion, et à développer l’agriculture, entre autres.
En gagnant ce pari, le Sénégal rejoindra un cercle fermé de pays africains qui sont partis à la conquête de l'espace. Après le pionnier égyptien, une dizaine de pays africains sont également propriétaires de plus de 40 satellites au total, selon la plateforme Space In Africa.
Samira Njoya
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l'Egypte a réalisé des avancées majeures dans la transformation numérique. Pour davantage satisfaire la population, le gouvernement est allé chercher l'expertise de l'Allemagne qui se classe parmi les pays les plus développés en matière d’informatique dans le monde.
Le ministre égyptien des Communications et des Technologies de l'information, Amr Talaat, a effectué, du mardi 9 mai au vendredi 12 mai, une visite de travail en Allemagne dans le cadre de la recherche d'alliances et de partenariats internationaux pour renforcer les capacités et accélérer les efforts de transformation numérique en Egypte.
Selon un communiqué publié vendredi par le ministère des TIC, plusieurs évènements ont meublé la visite du ministre, notamment une rencontre avec Niels Annen, le secrétaire d'Etat parlementaire auprès du ministre fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement, et plusieurs autres rencontres avec des responsables d'entreprises technologiques.
Le ministre a rencontré, entre autres, Ammar Alkassar, membre du conseil d'administration et cadre en résidence au GovTech Campus Deutschland, le lieu où les technologies numériques sont développées pour le secteur public en Allemagne.
Amr Talaat a également rencontré Johannes Bruder, chef de produit chez Delivery Hero, une multinationale allemande de commande et de livraison de nourriture en ligne basée à Berlin et présente dans plus de 70 pays. Les deux parties ont discuté des plans d’expansion de l’entreprise en Egypte.
En outre, le ministre des TIC a rencontré Dennis Walter, le vice-président EEMEA d'Ottobock, une entreprise spécialisée dans les prothèses et la technologie orthopédique. Ils ont discuté de la collaboration en matière de R&D et de technologies d'assistance.
Par ailleurs, une autre rencontre a eu lieu avec Steffen Kuhn, associé directeur du Digital Engineering Center (DEC) de Detecon International, pour discuter des possibilités de coopération dans les technologies de l'industrie 4.0.
Pour rappel, l’Egypte et l’Allemagne ont décidé en mars dernier d’intensifier leur coopération numérique pour un développement mutuel dans le domaine des TIC. L'Allemagne, déjà bien avancée dans le secteur, envisage accompagner l’Egypte dans de grands projets, notamment le Supporting e-Government and Innovation in the Public Administration (InnoPA) en partenariat avec l'Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ). Le pays envisage également dans un futur proche d'établir un laboratoire pour la création d'applications gouvernementales en Egypte.
Notons que l'Allemagne se classe parmi les pays les plus développés en matière d’informatique dans le monde. Selon le Digital Quality of Life Index (DQL Index), le classement mondial des pays en fonction de la qualité de vie numérique publié en octobre 2022, l'Allemagne occupe la 3e position juste derrière Israël, le Danemark.
Samira Njoya
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La République démocratique du Congo a intégré dans sa politique de transformation numérique la dématérialisation des services publics et la construction des infrastructures. Pour réaliser cet objectif, le gouvernement reçoit depuis peu, des propositions de plusieurs acteurs du secteur.
Guma, une entreprise sud-africaine œuvrant dans le domaine des TIC a manifesté son intérêt pour travailler avec le gouvernement congolais dans le cadre de la transformation numérique entamée dans le pays. A cet effet, le ministre du numérique Désiré-Cashmir Kolongele a reçu en audience, le jeudi 4 mai, une délégation de ladite entreprise conduite par son directeur exécutif, Maphum Nxumalo.
« Nos échanges avec le ministre ont essentiellement tourné autour de la digitalisation. Plus précisément sur le procédé qui entre en ligne de compte dans la suppression de l'usage du papier et comment basculer dans l'ère numérique », a déclaré Maphum Nxumalo. « Nous avons échangé sur la gouvernance numérique de l'écosystème congolais, sur comment rendre les informations publiques faciles d'accès à la population », a-t-il ajouté.
L’intérêt de l’entreprise sud-africaine se manifeste dans un contexte où la République démocratique du Congo travaille pour développer davantage son secteur numérique afin qu’il apporte une plus grande contribution à la transformation de son économie à l’horizon 2025.
Depuis 2019 à travers le plan national du numérique (PNN), l'exécutif œuvre pour la modernisation des infrastructures, l’extension de la couverture des télécoms, l’accès au numérique, la sécurisation des voies et accès des contenus numériques, etc.
Pour cela, le pays a ouvert ses portes aux investisseurs étrangers spécialisés dans le numérique qui se proposent de l'accompagner pour la réalisation de ces multiples objectifs.
La société sud-africaine Guma qui travaille depuis plus de 30 ans dans le domaine, se veut être un partenaire du gouvernement congolais et envisage apporter une expertise dans plusieurs domaines notamment dans la dématérialisation des procédés administratifs grâce au numérique.
Samira Njoya
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Au Nigeria, une grande partie de la population n’a toujours pas accès aux services de télécommunications mobiles malgré les investissements considérables du gouvernement à cet effet. Le Parlement veut savoir ce qui bloque jusqu'à présent.
La Chambre des représentants du Nigeria a entamé, le mardi 9 mai, une enquête visant à déterminer les raisons pour lesquelles la Commission des communications du Nigeria (NCC) n'a pas réussi à promouvoir la disponibilité et l'utilisation généralisée des services de télécommunications mobiles dans tout le pays en particulier dans les zones rurales.
L’enquête vise également à questionner l’utilisation du Fonds de fourniture du service universel (USPF, Universal Service Provision Fund), créé par le gouvernement fédéral pour faciliter la réalisation des objectifs de la politique nationale en matière d'accès universel et de service universel aux technologies de l'information et de la communication (TIC) dans les zones rurales, non desservies et mal desservies du Nigeria.
« Il est essentiel de noter que ce ne sont pas seulement les personnes résidant dans les zones urbaines qui ont le droit aux télécommunications, la considération devrait être étendue aux habitants des zones rurales. La NCC, en tant qu'autorité de régulation, doit faire preuve de proactivité en s'assurant que des services qualitatifs et efficaces sont offerts par les opérateurs de télécommunications », a déclaré Femi Gbajabiamila le président du Parlement lors de la première audience publique organisée par la commission ad hoc de la Chambres des représentants.
Selon les chiffres de la NCC, le Nigeria comptait 227,1 millions d’abonnés à la téléphonie mobile au mois de février 2023. Si ce chiffre représente un taux de pénétration de l’ordre de 110 %, les chiffres réels sont moins importants car certains abonnés possèdent plusieurs cartes SIM. La NCC estime qu’environ 27 millions de Nigérians n’ont pas accès aux télécommunications mobiles.
Ainsi, pendant trois jours, les responsables de la NCC seront interrogés sur les 1 014 contrats exécutés par l'USPF, y compris un projet de bibliothèque électronique qui a été réalisé pour un montant de plus de 2 milliards de Nairas (4,3 millions $).
Samira Njoya
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L’arrivée de la 5G est annoncée en Tunisie depuis 2020. Des investissements sur les réseaux ont été réalisés pour accueillir cette nouvelle technologie qui apportera potentiellement un vent de croissance au commerce et aux services basés sur des modèles reposant sur l’Internet haut débit.
Le lancement commercial de la technologie mobile de cinquième génération (5G) en Tunisie est prévu pour 2024. La feuille de route pour sa mise en œuvre est en cours d’élaboration et sera annoncée dans les semaines à venir. C’est ce qu’a révélé Nizar Ben Neji (photo), le ministre tunisien des Technologies de la communication, le lundi 8 mai à l’occasion du Sommet des TIC 2023 (ICT Summit 2023) organisé par Huawei Tunisie.
« Des expériences pilotes ont été menées dans ce sens avec les opérateurs de télécommunications. Le déploiement de cette technologie en Tunisie se fera progressivement et sera décliné selon les besoins des différents types d’usagers dont les entreprises et les administrations », a précisé Nizar Ben Neji.
Ces trois dernières années, les opérateurs de télécommunications ont largement investi dans la modernisation de leurs réseaux pour préparer le déploiement de l’ultra haut débit. Tunisie Telecom a confirmé en novembre 2022 sa capacité à offrir la 5G après un test grand public effectué en marge du 18e sommet international de la Francophonie. Ooredoo Tunisie et Orange Tunisie ont également effectué des tests satisfaisants, favorables à la commercialisation de la 5G.
Le déploiement de la 5G en Tunisie est un élément essentiel de la stratégie de numérisation de l’économie nationale pour favoriser la croissance de l’inclusion numérique. A en croire Nizar Ben Neji, la 5G garantira une montée en débit très significative, une connectivité ultra-rapide, une latence réduite et une capacité accrue, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles possibilités et applications surtout celles liées à l’Internet des Objets et aux objets connectés d’une manière générale.
Selon le rapport « 5G in Africa : Realising the potential » de la GSMA, les réseaux de téléphonie mobile 5G devraient représenter, sur l’ensemble de leur chaîne de valeur, une contribution économique de 26 milliards de dollars en Afrique d’ici 2030.
Samira Njoya
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La Côte d’ivoire nourrit l’ambition de passer du tout papier au tout numérique à l’horizon 2030. Pour y parvenir, le pays a besoin d’une expertise technique et technologique de pointe. Il attire à cet effet diverses marques d’intérêt.
Une délégation de 220 entreprises françaises spécialisées dans les infrastructures numériques séjournera 11 au 12 mai à Abidjan en Côte d’Ivoire. Selon le ministère de la Communication et de l’Economie numérique, qui a dévoilé l’information le lundi 8 mai, ces entreprises participeront aux « Rencontres internationales des infrastructures numériques ».
Ce séjour de deux jours leur donnera l’occasion de vanter leur savoir-faire dans divers domaines notamment les réseaux de télécommunication, les infrastructures cloud, la gestion des données, et de prospecter dans le pays où le gouvernement mène actuellement un vaste programme de transformation numérique.
✍️COMMUNIQUE DE PRESSE – ARRIVEE D’UNE DELEGATION D’ENTREPRISES FRANÇAISES POUR PARTICIPER AUX RENCONTRES INTERNATIONALES DES INFRASTRUCTURES NUMERIQUES#MICEN🇨🇮 pic.twitter.com/f6wdTYqMGX
— Minist. de la Communication et de l'économie Num. (@MICEN_CI) May 8, 2023
« Les Rencontres internationales des infrastructures Numériques sont un événement d’envergure internationale visant à favoriser les échanges, les partenariats et les opportunités d’affaires dans le domaine des infrastructures numériques. Cet événement réunira des experts, des acteurs du secteur public et privé, ainsi que des investisseurs intéressés par le développement des infrastructures numériques en Côte d’Ivoire », indique le communiqué du ministère de la Communication et de l’Economie numérique.
En octobre dernier, le ministre, Amadou Coulibaly (photo), révélait le besoin du pays en investissement de plus de 2 000 milliards FCFA (3 milliards USD) pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement du numérique pour la période 2021-2025 forte de 96 projets. Parmi ces projets, plusieurs sont destinés à améliorer l’offre de services numériques de qualité et sécurisés. L’investissement que le gouvernement entrevoit représente un gain potentiel financier important à saisir pour ces nombreuses entreprises technologiques qui participeront aux échanges d’Abidjan.
A travers les Rencontres internationales des infrastructures numériques, le gouvernement ivoirien voit l’opportunité de signer des partenariats stratégiques avec des acteurs à même de l’accompagner dans la réalisation de ses projets numériques, dont les plus urgents sont la construction du Centre national de données et l’achèvement du projet de développement du réseau national de fibre optique.
Samira Njoya
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Le Nigeria s’est engagé dans un grand plan de numérisation de son économie prévue sur 10 ans. Le pays mise notamment sur la blockchain pour amener croissance et prospérité dans les années à venir.
Le Conseil exécutif fédéral du Nigeria a approuvé, le mercredi 3 mai, la politique nationale de la blockchain, a rapporté le ministère fédéral des Communications et de l'Economie numérique dans un communiqué publié sur Twitter. Ladite approbation fait suite à un mémo présenté par Isa Ali Pantami, le ministre des Communications et de l’Economie numérique.
PRESS STATEMENT
— Fed Ministry of Communications & Digital Economy (@FMoCDENigeria) May 3, 2023
FEDERAL GOVERNMENT APPROVES NATIONAL BLOCKCHAIN POLICY FOR NIGERIA
The Federal Executive Council approved the National Blockchain Policy for Nigeria during its meeting today, the 3rd of May, 2023. This followed the presentation of a memo by the Honourable… pic.twitter.com/CE7UrAKfjI
« La vision de la politique est de créer une économie alimentée par la blockchain qui soutient les transactions sécurisées, le partage de données et l'échange de valeur entre les personnes, les entreprises et le gouvernement, renforçant ainsi l'innovation, la confiance, la croissance et la prospérité pour tous », indique le communiqué.
Alors que le Nigeria se dote d’une politique nationale sur la blockchain, les autorités restent convaincues qu’elle permettra d’accélérer le processus de développement de l’économie numérique dans le pays. Dans ce contexte, la première puissance économique continentale, en ce qui concerne le PIB, avait lancé une stratégie d’adoption de la blockchain en 2020 et espère générer des revenus de l’ordre de 10 milliards de dollars grâce à la technologie blockchain, d'ici 2030.
Un rapport récemment publié par PricewaterhouseCoopers, sur lequel se base le Nigeria, indique que la blockchain se trouve être l’une des « technologies qui se développent le plus rapidement au monde ». Elle pourrait générer 1,76 tillion de dollars dans le monde, d'ici 2030, ce qui représenterait alors 1,4 % du PIB mondial.
A en croire le gouvernement fédéral, la mise en œuvre de la politique nationale de la blockchain aura un effet positif sur les secteurs publics et privés au Nigeria. Elle permettra de révolutionner de nombreux secteurs, de la finance aux soins de santé en passant par les transports et la gestion de la chaîne d'approvisionnement.
Elle permettra également de réaliser des économies considérables et d'améliorer l'expérience des utilisateurs. Elle stimulera ainsi l'innovation, améliorera les services publics et créera des opportunités d'emploi.
Samira Njoya
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Démocratisé dans les années 2000, le QR code a récemment repris de l'ampleur avec la Covid-19, au cœur de l'économie sans contact. En mettant en œuvre des QR code, le Kenya rejoint la courte liste des marchés africains ayant normalisé leur utilisation pour faciliter les paiements.
Les Kényans pourront bientôt payer des biens et des services dans les magasins et supermarchés en scannant un code de réponse rapide (QR) à l'aide de leurs appareils mobiles. La Banque centrale du Kenya (CBK) a lancé à cet effet, le mercredi 3 mai, le « Kenya Quick Response (KE-QR) Code Standard 2023 » visant à stimuler les paiements numériques, qui sont proposés par les différents prestataires de services de paiement dans le pays.
Another milestone that will enable customers to make digital payments in an easy, fast, convenient, and secure manner using QR. pic.twitter.com/o9izgBASxW
— Central Bank of Kenya (@CBKKenya) May 3, 2023
« Le système de paiement fournira aux Kényans des méthodes de solution de paiement sécurisées supplémentaires, augmentant la convivialité et l'adoption par les consommateurs des canaux de paiement numériques », a déclaré le gouverneur de la CBK, le Dr Patrick Njoroge.
Le nouveau code QR qui est universel pourra être scanné par les applications développées à cet effet, y compris l'application de portefeuille mobile MPESA et les applications de banques telles que Equity Bank et CBK. Les commerçants auront un code QR qui fonctionne avec les applications respectives. Le code contiendra les informations du marchand telles que le nom de l'entreprise, les identifiants uniques des fournisseurs de services de paiement du marchand, la devise de la transaction et le montant.
Le lancement du KE-QR Code Standard 2023 est l'une des nombreuses initiatives de la CBK dans le cadre de sa stratégie nationale de paiement (2022-2025) pour soutenir l'adoption de normes clés et aligner le système national de paiement du Kenya sur les meilleures pratiques mondiales.
La mise en œuvre effective de la norme et l'utilisation des paiements standardisés par QR Code permettront aux clients d’effectuer des paiements numériques de manière simple, rapide, pratique et sécurisée en utilisant le code QR contrairement à la saisie manuelle utilisée autrefois. Elle favorisera également l'inclusion financière en permettant à des institutions de différentes tailles et axées sur la clientèle d'accroître l'adoption des paiements numériques.
Samira Njoya
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En 2009, l’Union postale universelle a adopté une résolution appelant tous les pays membres à mettre en place un système d'adressage dans leurs pays respectifs. Avec la migration numérique qui occupe le devant de la scène technologique, plusieurs pays profitent pour mettre la Poste à jour.
Le ministre libérien des Postes et Télécommunications M. Cooper Kruah a procédé, le mardi 25 avril à Monrovia, au lancement du système national d’adressage postal numérique.
Baptisé SnooCODE, le système est basé sur la cartographie complète du territoire national et peut être utilisé pour le courrier, les livraisons de colis, le suivi, y compris la signature numérique. Le système a été conçu par SnooCODE une société technologique enregistrée au Royaume-Uni et basée au Ghana.
Liberia's National Digital & Postal Addressing System has been successfully launched, powered by #SnooCODE! 🇱🇷🎉🎉 #NDPASLiberia #Innovation #EconomicGrowth #PublicHealth #Sustainability pic.twitter.com/n4B2iDjOiI
— SnooCODE (@SnooCODE) April 25, 2023
« Aujourd'hui, l'ensemble du Liberia est couvert par une adresse numérique et des travaux sont en cours pour achever l'opérationnalisation des codes et intégrer tout le monde. Le système est conçu pour résoudre les problèmes de santé critiques grâce à la technologie », a déclaré M. Cooper Kruah.
Selon le ministre, le nouveau système est le résultat de deux phases pilotes lancées respectivement en 2013 et 2019 par le gouvernement du Liberia, par l'intermédiaire du ministère des Postes et Télécommunications. L’objectif étant de faire avancer le pays avec les services de technologie numérique.
A en croire le fondateur et PDG de SnooCODE Limited, Sesinam Dagadu, le nouveau système d'adresse est l'un des systèmes numériques les plus avancés au monde. L’application déjà disponible sur Google Play Store et App Store peut être utilisée avec ou sans connexion Internet.
Une fois effectif dans tout le territoire, le projet d’adressage numérique contribuera à l’efficacité des interventions des services de secours et des forces de sécurité, accélèrera le développement de l’e-commerce et des activités postales, facilitera le travail des services des impôts.
Samira Njoya
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La direction générale de la sûreté nationale au Maroc a lancé depuis quelques années un ensemble de procédures visant à accompagner le pays dans sa transition vers le numérique. Pour atteindre les résultats escomptés, la DGSN coopère avec des entreprises publiques et privées du royaume.
La Cour des comptes et la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) se sont alliées pour renforcer l'usage du système national d'identité numérique par les tribunaux financiers au Maroc. Un protocole d'accord a été signé à cet effet le jeudi 27 avril à Rabat entre Zineb Adaoui (photo, à droite), présidente de la Cour des comptes, et Abdellatif Hammouchi (photos, à gauche), le directeur général de la sûreté nationale
#الشراكة_المؤسساتية
— DGSN MAROC (@DGSN_MAROC) April 27, 2023
المجلس الأعلى للحسابات والمديرية العامة للأمن الوطني يبرمان بروتوكول اتفاق، لتأطير التعاون المؤسساتي لتمكين المحاكم المالية من التحقق من المعطيات الشخصية الخاصة بالملزمين بالقانون وتتميمها. pic.twitter.com/ar7GajresU
« Cet accord entre les deux institutions permettra de mettre en place un dispositif sécurisé et fiable pour vérifier et compléter les données d’identification nationale en vue de faciliter l’action des juridictions financières et d’atteindre l’efficacité requise lors de l’exécution et la notification des procédures qui leur sont confiées », explique le communiqué de la Cour des comptes.
Développé en 2021 par la DGSN, le système national d’identité numérique a pour objectif de garantir aux citoyens une « identité numérique complète » hautement sécurisée et intégrant les technologies modernes dans les documents d’identité d’ici 2030.
Pour réussir ce pari, Abdellatif Hammouchi a classé parmi ses priorités, la nécessité d'élargir les partenariats institutionnels permettant l'exploitation des services d'identification et d'authentification des usagers des services numériques. L’objectif étant de sécuriser, simplifier et numériser les services rendus aux citoyens.
Ainsi, dans le cadre de ce nouvel accord avec la Cour des comptes, les tribunaux financiers du pays auront la possibilité de vérifier et de compléter les données des personnes soumises à la loi, de manière à préserver l’Etat de droit et son application, selon un mécanisme sécurisé qui tient compte des normes de la protection des données à caractère personnel.
Samira Njoya
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Pour réussir l’inclusion numérique de la population et la transformation 4.0 du continent, la Smart Africa Alliance a besoin de la collaboration de plusieurs acteurs. L’organisation publique-privée a récemment signé plusieurs partenariats à cet effet.
Dans le cadre de la 6e édition du Transform Africa summit, qui s'est ouvert le 26 avril au Zimbabwe et s'achève aujourd'hui 28 avril, la Smart Africa Alliance a signé plusieurs accords de partenariat. Ils permettront à l'organisation panafricaine qui promeut la transformation numérique du continent dans tous les secteurs clés de renforcer cette vision prioritaire.
Parmi les accords signés, figurent des partenariats avec Internet Society, Hitachi Systems Security, Estonian ICT, l'université de Zhejiang et Innovation for Policy foundation (i4Policy).
Avec Internet Society, Smart Africa a signé un protocole d’entente visant à collaborer sur divers aspects, notamment le développement de réseaux communautaires, la mesure de la résilience et de la fiabilité d'Internet et le renforcement des capacités.
Smart Africa and Internet Society signed #MoU to collaborate in various aspects, including community network development, measuring internet resilience and reliability, and capacity building. #TAS2023 #digitaltransformation pic.twitter.com/roiPvuMCPj
— Smart Africa Org (@RealSmartAfrica) April 27, 2023
Avec la société canadienne Hitachi Systems Security, Smart Africa ambitionne d'assister et de soutenir le cyberespace africain entre autres.
Smart Africa and @HitachiSysSec enter #MoU to assist and support Africa’s secure #digitaltransformation and to secure the African cyberspace to facilitate the realization of the African Continental Free Trade Area and Digital Single Market #TAS2023 pic.twitter.com/BtLgH6XXGa
— Smart Africa Org (@RealSmartAfrica) April 27, 2023
L’accord avec Estonian ICT, une association estonienne des technologies de l'information et des télécommunications, prévoit la conception, le développement, le déploiement et l'exploitation d'infrastructures publiques numériques sur le continent.
Estonian Association of Information Technology & Telecommunications @EstonianIct signed a #MoU with Smart Africa Alliance to collaborate on the design, development, deployment and operation of digital public infrastructure for the common good. #TAS2023 pic.twitter.com/tJKImaC6n5
— Smart Africa Org (@RealSmartAfrica) April 27, 2023
La collaboration avec l'Université de Zhejiang contribuera à la production et à la diffusion des connaissances à travers la Smart Africa Digital Academy (SADA).
Smart Africa has signed today an agreement with Zhejiang University to facilitate the production and dissemination of knowledge through our capacity-building vehicle @SADASmartAfrica pic.twitter.com/U7h555FHbj
— Smart Africa Org (@RealSmartAfrica) April 27, 2023
Avec Innovation for Policy foundation, la Smart Africa envisage une collaboration sur divers sujets conformes à leur vision et mission respectives. I4Policy milite et fait du lobbying pour l'adoption de politiques favorables à l'innovation dans divers secteurs, notamment le numérique.
Innovation for Policy Foundation @i4policy and Smart Africa Alliance entered into #MoU to collaborate on various topics consistent with their respective vision and mission. #TAS2023 #digitaltransformation pic.twitter.com/VkDYQYfGvj
— Smart Africa Org (@RealSmartAfrica) April 27, 2023
Signalons que ces nouvelles collaborations s'ajoutent à celle signée le mardi 25 avril avec le Fond africain de développement (FAD) pour le lancement du projet IDECT visant à booster le commerce électronique en Afrique
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Recapitaliser la société nationale La Poste pour la sauver des difficultés est l’une des préoccupations du gouvernement sénégalais. L’une des solutions proposées pour la relance s’avère être la numérisation des services.
Le directeur général de La Poste du Sénégal, Mohamadou Diaite, et le directeur général d'Orange Finances Mobiles Sénégal, Cheikh Tidiane Sarr, ont signé le mardi 25 avril à Dakar une convention de partenariat visant à unir les deux entreprises pour la réalisation de projets innovants.
Ce mardi 25 avril 2023, Monsieur Mahamadou DIAITE, Directeur Général du Groupe La Poste, a procédé à la signature d’une convention qui unit la SN La Poste au Groupe Orange Finances Mobiles Sénégal, représenté par son Directeur Général Monsieur Cheikh Tidiane Sarr. pic.twitter.com/nMiotYQO4O
— La Poste Sénégal (@LaPosteSn) April 26, 2023
« Au-delà des retrouvailles de ces deux entités, sœurs, ce modèle de partenariat unique s’oriente vers la gestion du client et sa prise en charge par des services innovants et inclusifs tels que formulés dans le Plan Stratégique d’Expansion (PSE-La Poste) », a expliqué La Poste sur Twitter.
Depuis quelques mois, le gouvernement sénégalais s’est donné pour ambition de redresser La Poste et relancer ses activités. Pour ce faire, les acteurs du secteur ont mis sur pieds un Plan Stratégique d’Expansion visant à transformer l’opérateur public du service postal, moderniser le centre de tri et le centre de courrier hybride, mettre en place un centre de relation clientèle moderne, améliorer des process, produits et services existants et mettre en place des services innovants.
Pour réaliser ces objectifs, l’opérateur public du service postal s’est allié à des partenaires de choix, dont les plus récents sont Orange Finances Mobiles et Ecobank.
Le nouveau partenariat permettra ainsi à La Poste de profiter de l’expérience d’Orange dans la mise en place des services et des produits innovants. Orange quant à lui profitera des « différents atouts de La Poste, tels que sa proximité avec les populations, l’extension de son réseau lui permettant d’être un allié sûr au regard du contexte actuel qui prévaut dans un secteur aussi dynamique que celui du Mobile Money qui est en pleine mutation », a indiqué La Poste sur les réseaux sociaux.
Samira Njoya
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Le marché du jeu vidéo en l’Afrique prend actuellement de l'ampleur, avec l'essor du mobile et d'une communauté de joueurs de plus en plus nombreux. Il devient donc important de créer un cadre pour développer le secteur et former de futurs gamers professionnels en Afrique.
Le Comité national de promotion de l’eSport au Sénégal (CONAPES) et Sénégal Numérique (SENUM SA) collaborent désormais pour favoriser la pratique de l’eSport dans le pays.
Une convention de partenariat a été signée entre les deux organisations, le mercredi 19 avril à Dakar, visant à permettre aux gamers sénégalais de disposer du réseau des Espaces Sénégal Services (ESS) disponibles pour la promotion et le développement de l’eSport
Le Sénégal devient le 1er Pays en Afrique à lancer un réseau LAN dédié à la pratique compétitive du jeu vidéo.,L’E-Sport, à la suite de la cérémonie de signature d'une convention, ce mercredi 19 Avril 2023, entre « CONAPES » et le Sénégal Numérique SA « SENUM SA » EX ADIE. pic.twitter.com/LmnktlqwdP
— Comité National de Promotion du E-SPORT (@eSport_SNG) April 21, 2023
Sur Twitter, le CONAPES a fait savoir que ce partenariat est « une occasion pour démocratiser la pratique de l'eSport, mais également une opportunité de formation autour des métiers associés au jeu vidéo, s’inscrivant en droite ligne de l’inclusion numérique tant souhaitée, par et pour la jeunesse sénégalaise ».
Dans le cadre de ce partenariat, SENUM SA et le CONAPES mettront à la disposition des gamers un réseau de 45 espaces dédiés exclusivement à l'eSport au sein des grands Espaces Sénégal Service actuellement présents dans les 14 régions du Sénégal, et disposant de la connectivité sur 6 000 km de fibre optique et de l’Internet à très haut débit. L’objectif principal est de créer 45 Clubs eSport (Pro Gamer), 45 eLigues, et une compétition nationale d’eSport, la Senum Esport Competition (SECO).
Le partenariat donnera également accès à un vaste programme de formation et de mentoring pour le personnel du CONAPES autour des métiers liés à la pratique des jeux électroniques, sports immersifs, les cybersports, la techsport, le phygital sport incluant des technologies innovantes, notamment l’intelligence artificielle, les drones et exosquelettes…
A en croire le CONAPES, grâce à cette signature, le Sénégal devient le premier pays en Afrique à lancer un réseau LAN dédié à la pratique compétitive du jeu vidéo.
Samira Njoya
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Face au manque de confiance des Zimbabwéens dans la monnaie nationale, le gouvernement s’est résolu à introduire une monnaie numérique adossée à l’or, qui permettrait aux citoyens de stocker de la valeur et de se protéger contre la forte volatilité des taux de change.
Le Zimbabwe lancera bientôt une monnaie numérique adossée à l'or pour tenter de stabiliser sa monnaie fiduciaire, dont la dépréciation continue par rapport au dollar américain, étrangle l’économie, a rapporté l’hebdomadaire local The Sunday Mail, dimanche 23 avril, citant le gouverneur de la Banque centrale, John Mangudya (photo).
« Cela permettra aux personnes détenant de petites quantités de dollars zimbabwéens de les échanger contre des jetons numériques, afin de stocker de la valeur et de se protéger contre la volatilité de la monnaie », a expliqué M. Mangudya.
Selon lui, la forte volatilité actuelle du taux de change est liée aux attentes d'une augmentation de l'offre de devises étrangères sur le marché, avec le démarrage de la saison de ventes aux enchères du tabac.
Le Conseil de l'industrie et de commercialisation du tabac (TIMB) avait annoncé, le 8 mars dernier, que la production nationale de tabac devrait augmenter de 8,5% en 2023, pour s’établir à 230 millions kg, grâce aux bonnes conditions météorologiques et à l’augmentation des surfaces emblavées.
Le Zimbabwe traverse une grave crise économique depuis le début des années 2000, après la réforme agraire de l’ex-président Robert Mugabe, qui a brisé un secteur clé de l'économie du pays et l’a poussé à interrompre le remboursement de près de 13 milliards de dollars de dettes à la Banque mondiale, à la Banque africaine de développement (BAD), à la Banque européenne d’investissement (BEI) et aux pays membres de Club de Paris.
L’expropriation des fermiers blancs avait alors découragé les investissements étrangers et fait chuter lourdement les exportations, ce qui a incité M. Mugabe à faire tourner à plein régime la planche à billets, provoquant un long épisode d’hyperinflation. C’est dans ce contexte que le gouvernement a été contraint à abandonner, en 2009, le dollar zimbabwéen, au profit du dollar américain. Le dollar zimbabwéen a été ensuite réintroduit en 2019 pour tenter de relancer l'économie stagnante, mais il n’a pas cessé depuis de se déprécier par rapport au billet vert.
La confiance dans la monnaie zimbabwéenne est faible depuis que les gens ont vu leurs économies anéanties par une hyperinflation qui a atteint 5 milliards % en 2008, selon le FMI. La plupart des Zimbabwéens préfèrent obtenir des dollars américains sur le marché illégal pour les garder comme économies.
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