Gestion Publique

Gestion Publique (548)

En 2009, l’Union postale universelle a adopté une résolution appelant tous les pays membres à mettre en place un système d'adressage dans leurs pays respectifs. Avec la migration numérique qui occupe le devant de la scène technologique, plusieurs pays profitent pour mettre la Poste à jour.

Le ministre libérien des Postes et Télécommunications M. Cooper Kruah a procédé, le mardi 25 avril à Monrovia, au lancement du système national d’adressage postal numérique.

Baptisé SnooCODE, le système est basé sur la cartographie complète du territoire national et peut être utilisé pour le courrier, les livraisons de colis, le suivi, y compris la signature numérique. Le système a été conçu par SnooCODE une société technologique enregistrée au Royaume-Uni et basée au Ghana.

« Aujourd'hui, l'ensemble du Liberia est couvert par une adresse numérique et des travaux sont en cours pour achever l'opérationnalisation des codes et intégrer tout le monde. Le système est conçu pour résoudre les problèmes de santé critiques grâce à la technologie », a déclaré M. Cooper Kruah.

Selon le ministre, le nouveau système est le résultat de deux phases pilotes lancées respectivement en 2013 et 2019 par le gouvernement du Liberia, par l'intermédiaire du ministère des Postes et Télécommunications. L’objectif étant de faire avancer le pays avec les services de technologie numérique.

A en croire le fondateur et PDG de SnooCODE Limited, Sesinam Dagadu, le nouveau système d'adresse est l'un des systèmes numériques les plus avancés au monde.  L’application déjà disponible sur Google Play Store et App Store peut être utilisée avec ou sans connexion Internet.

Une fois effectif dans tout le territoire, le projet d’adressage numérique contribuera à l’efficacité des interventions des services de secours et des forces de sécurité, accélèrera le développement de l’e-commerce et des activités postales, facilitera le travail des services des impôts.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 02 mai 2023 14:46 Written by

La direction générale de la sûreté nationale au Maroc a lancé depuis quelques années un ensemble de procédures visant à accompagner le pays dans sa transition vers le numérique. Pour atteindre les résultats escomptés, la DGSN coopère avec des entreprises publiques et privées du royaume.

La Cour des comptes et la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) se sont alliées pour renforcer l'usage du système national d'identité numérique par les tribunaux financiers au Maroc. Un protocole d'accord a été signé à cet effet le jeudi 27 avril à Rabat entre Zineb Adaoui (photo, à droite), présidente de la Cour des comptes, et Abdellatif Hammouchi (photos, à gauche), le directeur général de la sûreté nationale

« Cet accord entre les deux institutions permettra de mettre en place un dispositif sécurisé et fiable pour vérifier et compléter les données d’identification nationale en vue de faciliter l’action des juridictions financières et d’atteindre l’efficacité requise lors de l’exécution et la notification des procédures qui leur sont confiées », explique le communiqué de la Cour des comptes.

Développé en 2021 par la DGSN, le système national d’identité numérique a pour objectif de garantir aux citoyens une « identité numérique complète » hautement sécurisée et intégrant les technologies modernes dans les documents d’identité d’ici 2030.

Pour réussir ce pari, Abdellatif Hammouchi a classé parmi ses priorités, la nécessité d'élargir les partenariats institutionnels permettant l'exploitation des services d'identification et d'authentification des usagers des services numériques. L’objectif étant de sécuriser, simplifier et numériser les services rendus aux citoyens.

Ainsi, dans le cadre de ce nouvel accord avec la Cour des comptes, les tribunaux financiers du pays auront la possibilité de vérifier et de compléter les données des personnes soumises à la loi, de manière à préserver l’Etat de droit et son application, selon un mécanisme sécurisé qui tient compte des normes de la protection des données à caractère personnel.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 02 mai 2023 11:49 Written by

Pour réussir l’inclusion numérique de la population et la transformation 4.0 du continent, la Smart Africa Alliance a besoin de la collaboration de plusieurs acteurs. L’organisation publique-privée a récemment signé plusieurs partenariats à cet effet.

Dans le cadre de la 6e édition du Transform Africa summit, qui s'est ouvert le 26 avril au Zimbabwe et s'achève aujourd'hui 28 avril, la Smart Africa Alliance a signé plusieurs accords de partenariat. Ils permettront à l'organisation panafricaine qui promeut la transformation numérique du continent dans tous les secteurs clés de renforcer cette vision prioritaire.

Parmi les accords signés, figurent des partenariats avec Internet Society, Hitachi Systems Security, Estonian ICT, l'université de Zhejiang et Innovation for Policy foundation (i4Policy).

Avec Internet Society, Smart Africa a signé un protocole d’entente visant à collaborer sur divers aspects, notamment le développement de réseaux communautaires, la mesure de la résilience et de la fiabilité d'Internet et le renforcement des capacités.

Avec la société canadienne Hitachi Systems Security, Smart Africa ambitionne d'assister et de soutenir le cyberespace africain entre autres.

L’accord avec Estonian ICT, une association estonienne des technologies de l'information et des télécommunications, prévoit la conception, le développement, le déploiement et l'exploitation d'infrastructures publiques numériques sur le continent.

La collaboration avec l'Université de Zhejiang contribuera à la production et à la diffusion des connaissances à travers la Smart Africa Digital Academy (SADA).

Avec Innovation for Policy foundation, la Smart Africa envisage une collaboration sur divers sujets conformes à leur vision et mission respectives. I4Policy milite et fait du lobbying pour l'adoption de politiques favorables à l'innovation dans divers secteurs, notamment le numérique.

Signalons que ces nouvelles collaborations s'ajoutent à celle signée le mardi 25 avril avec le Fond africain de développement (FAD) pour le lancement du projet IDECT visant à booster le commerce électronique en Afrique 

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Posted On vendredi, 28 avril 2023 12:24 Written by

Recapitaliser la société nationale La Poste pour la sauver des difficultés est l’une des préoccupations du gouvernement sénégalais. L’une des solutions proposées pour la relance s’avère être la numérisation des services.

Le directeur général de La Poste du Sénégal, Mohamadou Diaite, et le directeur général d'Orange Finances Mobiles Sénégal, Cheikh Tidiane Sarr, ont signé le mardi 25 avril à Dakar une convention de partenariat visant à unir les deux entreprises pour la réalisation de projets innovants.

« Au-delà des retrouvailles de ces deux entités, sœurs, ce modèle de partenariat unique s’oriente vers la gestion du client et sa prise en charge par des services innovants et inclusifs tels que formulés dans le Plan Stratégique d’Expansion (PSE-La Poste) », a expliqué La Poste sur Twitter.

Depuis quelques mois, le gouvernement sénégalais s’est donné pour ambition de redresser La Poste et relancer ses activités. Pour ce faire, les acteurs du secteur ont mis sur pieds un Plan Stratégique d’Expansion visant à transformer l’opérateur public du service postal, moderniser le centre de tri et le centre de courrier hybride, mettre en place un centre de relation clientèle moderne, améliorer des process, produits et services existants et mettre en place des services innovants.

Pour réaliser ces objectifs, l’opérateur public du service postal s’est allié à des partenaires de choix, dont les plus récents sont Orange Finances Mobiles et Ecobank.

Le nouveau partenariat permettra ainsi à La Poste de profiter de l’expérience d’Orange dans la mise en place des services et des produits innovants. Orange quant à lui profitera des « différents atouts de La Poste, tels que sa proximité avec les populations, l’extension de son réseau lui permettant d’être un allié sûr au regard du contexte actuel qui prévaut dans un secteur aussi dynamique que celui du Mobile Money qui est en pleine mutation », a indiqué La Poste sur les réseaux sociaux.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 26 avril 2023 15:30 Written by

Le marché du jeu vidéo en l’Afrique prend actuellement de l'ampleur, avec l'essor du mobile et d'une communauté de joueurs de plus en plus nombreux. Il devient donc important de créer un cadre pour développer le secteur et former de futurs gamers professionnels en Afrique.

Le Comité national de promotion de l’eSport au Sénégal (CONAPES) et Sénégal Numérique (SENUM SA) collaborent désormais pour favoriser la pratique de l’eSport dans le pays.

Une convention de partenariat a été signée entre les deux organisations, le mercredi 19 avril à Dakar, visant à permettre aux gamers sénégalais de disposer du réseau des Espaces Sénégal Services (ESS) disponibles pour la promotion et le développement de l’eSport

Sur Twitter, le CONAPES a fait savoir que ce partenariat est « une occasion pour démocratiser la pratique de l'eSport, mais également une opportunité de formation autour des métiers associés au jeu vidéo, s’inscrivant en droite ligne de l’inclusion numérique tant souhaitée, par et pour la jeunesse sénégalaise ».

Dans le cadre de ce partenariat, SENUM SA et le CONAPES mettront à la disposition des gamers un réseau de 45 espaces dédiés exclusivement à l'eSport au sein des grands Espaces Sénégal Service actuellement présents dans les 14 régions du Sénégal, et disposant de la connectivité sur 6 000 km de fibre optique et de l’Internet à très haut débit. L’objectif principal est de créer 45 Clubs eSport (Pro Gamer), 45 eLigues, et une compétition nationale d’eSport, la Senum Esport Competition (SECO).

Le partenariat donnera également accès à un vaste programme de formation et de mentoring pour le personnel du CONAPES autour des métiers liés à la pratique des jeux électroniques, sports immersifs, les cybersports, la techsport, le phygital sport incluant des technologies innovantes, notamment l’intelligence artificielle, les drones et exosquelettes…

A en croire le CONAPES, grâce à cette signature, le Sénégal devient le premier pays en Afrique à lancer un réseau LAN dédié à la pratique compétitive du jeu vidéo.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 25 avril 2023 11:59 Written by

Face au manque de confiance des Zimbabwéens dans la monnaie nationale, le gouvernement s’est résolu à introduire une monnaie numérique adossée à l’or, qui permettrait aux citoyens de stocker de la valeur et de se protéger contre la forte volatilité des taux de change.

Le Zimbabwe lancera bientôt une monnaie numérique adossée à l'or pour tenter de stabiliser sa monnaie fiduciaire, dont la dépréciation continue par rapport au dollar américain, étrangle l’économie, a rapporté l’hebdomadaire local The Sunday Mail, dimanche 23 avril, citant le gouverneur de la Banque centrale, John Mangudya (photo).

« Cela permettra aux personnes détenant de petites quantités de dollars zimbabwéens de les échanger contre des jetons numériques, afin de stocker de la valeur et de se protéger contre la volatilité de la monnaie », a expliqué M. Mangudya.

Selon lui, la forte volatilité actuelle du taux de change est liée aux attentes d'une augmentation de l'offre de devises étrangères sur le marché, avec le démarrage de la saison de ventes aux enchères du tabac.

Le Conseil de l'industrie et de commercialisation du tabac (TIMB) avait annoncé, le 8 mars dernier, que la production nationale de tabac devrait augmenter de 8,5% en 2023, pour s’établir à 230 millions kg, grâce aux bonnes conditions météorologiques et à l’augmentation des surfaces emblavées. 

Le Zimbabwe traverse une grave crise économique depuis le début des années 2000, après la réforme agraire de l’ex-président Robert Mugabe, qui a brisé un secteur clé de l'économie du pays et l’a poussé à interrompre le remboursement de près de 13 milliards de dollars de dettes à la Banque mondiale, à la Banque africaine de développement (BAD), à la Banque européenne d’investissement (BEI) et aux pays membres de Club de Paris.

L’expropriation des fermiers blancs avait alors découragé les investissements étrangers et fait chuter lourdement les exportations, ce qui a incité M. Mugabe à faire tourner à plein régime la planche à billets, provoquant un long épisode d’hyperinflation. C’est dans ce contexte que le gouvernement a été contraint à abandonner, en 2009, le dollar zimbabwéen, au profit du dollar américain. Le dollar zimbabwéen a été ensuite réintroduit en 2019 pour tenter de relancer l'économie stagnante, mais il n’a pas cessé depuis de se déprécier par rapport au billet vert.

La confiance dans la monnaie zimbabwéenne est faible depuis que les gens ont vu leurs économies anéanties par une hyperinflation qui a atteint 5 milliards % en 2008, selon le FMI. La plupart des Zimbabwéens préfèrent obtenir des dollars américains sur le marché illégal pour les garder comme économies.

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Posted On lundi, 24 avril 2023 16:26 Written by

Les connexions entre les pays sont essentielles pour stimuler la croissance économique, créer des emplois et faire entrer entièrement l'Afrique dans l'ère numérique. C’est dans ce but que les pays africains se mettent ensemble pour développer le numérique dans le continent.

Le Rwanda et la République de Guinée vont coopérer ensemble en matière de numérique. Un protocole d’entente a été signé à cet effet, le mardi 18 avril, par les deux pays en marge de la visite du président rwandais, Paul Kagame, en Guinée du lundi 17 au mardi 18 avril.

Selon Mory Sanda Kouyaté (photo, à droite), le ministre guinéen des Affaires étrangères, le protocole permettra aux deux pays de collaborer « dans le domaine des postes et télécommunications et des technologies de l'information et de la communication, la digitalisation de l'Etat et du numérique en général ».

Depuis plusieurs années, le Rwanda a fait du numérique un pilier du développement. Pour parvenir à ses objectifs, le pays a lancé en 2017, une Stratégie nationale de transformation visant prioritairement à la fourniture de services de qualité et de services à la clientèle dans les secteurs public et privé d'ici 2024.

La Guinée de son côté, a également adopté le numérique pour faciliter la vie des citoyens. Le gouvernement de transition a récemment lancé un processus de refondation et de rectification institutionnelle. Les autorités ambitionnent de doter l’administration du pays de systèmes nouveaux et de politiques fiables adaptées aux nouveaux besoins des populations.

Ainsi, grâce à leurs expériences, les deux pays pourront, à travers cet accord bilatéral, développer davantage le secteur des TIC dans leurs pays respectifs et se positionner sur les marchés du numérique en Afrique de l’Ouest et de l’Est

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Posted On lundi, 24 avril 2023 14:30 Written by

En mettant sur pied un système d'identification numérique, le gouvernement rwandais envisage de relever le défi permanent que les citoyens endurent en raison du manque d’identité et de la privation d’accès aux services essentiels dans le pays.

L'Assemblée générale de la Chambre des députés au Rwanda a approuvé la révision d'un projet de loi régissant l'état civil dans le système national d'identité numérique unique, a annoncé le Parlement rwandais sur Twitter.

La proposition de révision dudit projet de loi présentée le jeudi 20 avril par la ministre des TIC et de l'Innovation, Paula Ingabire, vise à donner l'accord au gouvernement pour l'émission des cartes d'identité numériques pour les rwandais, les apatrides et les nouveaux-nés dans le pays.

« La promulgation de la nouvelle loi relative à l'inscription dans un système d'identité numérique unique permettra au pays de combler les lacunes existantes dans le système d'identification de la population actuel pour une prestation de services plus avancée, efficace et efficiente dans les secteurs privé et public », a déclaré Paula Ingabire.

Le projet vise à mettre sur pieds une nouvelle carte d'identité numérique pour tous les rwandais y compris ceux de la diaspora. Elle se présentera sous deux formes, une copie physique avec un code QR contenant les informations biométriques du citoyen et une autre face possédant un code d'identification biométrique permettant d’utiliser la carte via un smartphone ou un ordinateur.

Selon la ministre, le projet d'identification numérique sera mis en œuvre pendant trois ans par l'Agence nationale d'identification (NIDA) et sera financé à hauteur de 40 millions de dollars par la Banque mondiale (BM).

Si elle est adoptée, la nouvelle loi permettra de mettre fin aux problèmes des apatrides et autres personnes sans papiers dans le pays. Elle permettra également de résoudre le problème des données dispersées, contradictoires dans les différentes bases de données de diverses institutions, enregistrées sur papier.

Pour la ministre, ce projet sera un catalyseur du développement d'une économie numérique forte et d'un écosystème de prestation de services numériques fort qui améliorera la productivité, les revenus et le bien-être social.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 24 avril 2023 12:06 Written by

L’exécutif kényan a mis en place plusieurs projets pour accélérer la transformation numérique et en faire un pilier du développement socio-économique. L’un des projets phares est le déploiement de plusieurs kilomètres de fibre optique sur l’ensemble du territoire national.

 L’Autorité des communications du Kenya (CA) et l'Autorité des TIC (ICTA) déploieront le dernier km de fibre optique dans 19 Comtés non desservis ou mal desservis du pays. Un accord à cet effet a été signé le lundi 17 avril entre les deux parties.

Sur Twitter, la a fait savoir que cet accord de coopération technique (TCA) lui permettra de soutenir le déploiement de la fibre optique dans les comtés identifiés à hauteur de 5 milliards (environ 37 millions $) via le Universal Service Fund (USF).

Signalons que ledit projet soutient le programme gouvernemental de transformation numérique (GoDTA) initié par le président de la République du Kenya, William Ruto. Lors de son élection à la tête de l’Etat en septembre dernier, l’homme politique avait annoncé un ensemble de projets numériques, parmi lesquels la construction d’un réseau de fibre optique de 100 000 km à travers le territoire national d'ici 5 ans.

William Ruto avait également promis de porter à 80 % le taux de numérisation des services publics et d’automatisation des processus critiques du gouvernement. L’objectif est de faire du Kenya une référence en matière de transformation numérique sur le continent d’ici 2027. Une transformation qui garantira au pays un réel développement humain, économique et social.

A ce sujet, le directeur général de la CA, M. Ezra Chiloba (photo, à droite), a déclaré que le projet  phénoménal « transformera considérablement le pays dans les années à venir ».

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 20 avril 2023 15:37 Written by

Dans le but de faire de l’Angola un Etat numérique moderne avec des solutions TIC conviviales et sécurisées qui facilitent la vie des citoyens, le gouvernement est allé chercher l'expertise de l'Estonie, le champion européen toutes catégories de l'e-administration.

Adão de Almeida, le ministre d'Etat et chef de la Maison civile du président de la République d'Angola, et Kristjan Järvan, le ministre estonien des Entreprises et des Technologies de l'information, ont signé le vendredi 14 avril à Tallinn, en Estonie, un protocole d’accord visant à renforcer la coopération entre les deux Etats en matière de gouvernance numérique, de modernisation administrative et de renforcement des capacités.

« L'Estonie est l'une des sociétés numériques les plus avancées et les plus innovantes au monde, mais il lui a fallu des décennies de travail pour y parvenir. Nous sommes heureux de partager les connaissances, les compétences et l'expérience que nous avons accumulées, car la capacité numérique est essentielle au développement social et économique de tout pays », a déclaré Kristjan Järvan.

En effet, depuis plusieurs années, l’Estonie s’impose comme un modèle dans l’exploitation du numérique pour simplifier la vie des citoyens, améliorer l’efficacité politique ou encore doper l’économie. Le pays a réussi l'exploit de passer du « tout papier » au « tout numérique ». En 2022, l’Estonie était le 8e pays au monde avec l'un des meilleurs indices de développement de l'administration électronique. En 2020, le pays était classé 3e du même classement (E-Government Development Index) dévoilé par l'Organisation des Nations unies.

Ce statut de champion de l'e-administration lui a déjà valu par le passé la sollicitation d'autres pays africains tels que le Bénin, la République démocratique du Congo, l’île Maurice…

Ainsi, le protocole d'accord signé entre les deux pays permettra à l’Angola de tirer profit de l’expérience estonienne en matière de dématérialisation, de débureaucratisation et de numérisation de l'administration publique. Le protocole donnera également la possibilité aux entreprises estoniennes d'entrer sur le marché angolais et plus largement africain.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 17 avril 2023 10:46 Written by
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