Gestion Publique

Gestion Publique (548)

Le Nigeria occupe une place centrale dans l'écosystème entrepreneurial africain. Pour consolider cette place, le pays met des moyens en jeu pour stimuler davantage l'innovation, créer des emplois et promouvoir la croissance économique.

Le président sortant de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari (photo, à gauche) a inauguré le mercredi 5 avril le Conseil national du Nigeria pour l'innovation numérique et l’entrepreneuriat (NCDIE).

Le NCDIE, présidé par le président de la République fédérale, compte 13 autres membres et sa mission est de promouvoir le développement de l'économie numérique du pays et de créer un environnement favorable à l'épanouissement des entrepreneurs.

Le Conseil devra également veiller à la mise en œuvre de la « Nigeria Startup Act 2022 », une loi promulguée en décembre dernier avec pour but de stimuler la croissance des start-up innovantes et des petites et moyennes entreprises (PME) dans le pays.

« La loi, qui a été élaborée dans le cadre d'une approche collaborative entre le bureau du président et le ministère des communications et de l'économie numérique, avec le soutien de l'écosystème technique, fournit des incitations et un soutien aux start-up, tels que des allègements fiscaux, l'accès au financement, la facilité de faire des affaires, la protection de la propriété intellectuelle et la participation aux marchés publics », a déclaré Muhammadu Buhari.

L'écosystème des start-up du Nigeria est toujours confronté à des défis importants tels que l'accès au financement et le coût élevé de création des produits originaux. Malgré ces obstacles, le Nigeria a été à l'avant-garde de la croissance des start-up en Afrique ces dernières années avec plus de 4 milliards de dollars levés entre 2019 et 2022, rapporte le président.

Ainsi, la mise en œuvre de la « Nigeria Startup Act » constituera une étape importante pour relever ces défis et promouvoir la croissance et l'écosystème inclusif des start-up dans le pays. A en croire le président Muhammadu Buhari, cela conduira à la consolidation et au développement des gains enregistrés dans l'économie numérique.

Samira Njoya

Lire aussi :

Nigeria : Muhammadu Buhari a ratifié la loi sur les start-up qui entre immédiatement en application

Posted On jeudi, 06 avril 2023 15:50 Written by

Pour sa sixième académie sur le continent, Smart Africa Alliance a choisi la Sierra Leone. En partenariat avec le gouvernement local, le groupe de réflexion va contribuer à accroître les compétences numériques dans le pays.

La Sierra Leone vient de faire un pas de plus vers l'amélioration de l'espace numérique. Le gouvernement par l’intermédiaire du ministère de l'Information et de la Communication a signé le mardi 4 mars à Freetown, un protocole d’accord avec la Smart Africa Digital Academy (SADA) visant à mettre sur pied une académie numérique dans le pays et l’accompagner dans la transformation du ministère des affaires étrangères.

Comme toutes les académies numériques lancées par la Smart Africa, la SADA de la Sierra Leone proposera des formations avancées en TIC, en Intelligence artificielle et cybersécurité aux formateurs et cadres sierra-léonais. Cette approche aidera le pays à constituer des compétences numériques pour l'accompagner  dans son ambition de relever l'écosystème numérique nationale dans un environnement numérique en évolution rapide.

« Le président Julius Maada Bio a déclaré dans de nombreux cas que la Sierra Leone ne pouvait pas se permettre de passer à côté de la quatrième révolution industrielle. La Banque mondiale a soutenu le gouvernement avec un projet de transformation numérique de 50 millions de dollars pour améliorer la formation numérique et améliorer la connectivité à large bande » a déclaré Mohamed Rahman Swaray (photo, à droite), le ministre de l'Information et de la Communication.

La Sierra Leone est le sixième pays du continent à bénéficier d’une académie de ce genre, après le Rwanda, le Ghana et la République du Congo, le Bénin, la Côte d’ivoire. Le groupe panafricain prévoit d’en installer au Burkina Faso, en Tunisie, au Kenya, à Djibouti.

Ce déploiement continental s'inscrit dans le contexte d'un déficit de compétences numériques dans un monde numérique en constante évolution. Un déficit souligné par le rapport publié en novembre dernier par le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) qui pense que L’Afrique a besoin de former 650 millions de personnes aux compétences numériques d’ici 2030 pour que le continent puisse tirer pleinement profit de l’énorme potentiel de l’économie digitale.

Samira Njoya

Lire aussi :

Oxfam Novib et Goodwell lancent un fonds de 21 millions $ en faveur des start-up de l’Afrique de l’Est

Posted On jeudi, 06 avril 2023 15:35 Written by

Le numérique prend une place de plus en plus importante sur la scène internationale. Il devient donc important pour les organisations internationales de s’unir pour offrir aux pays membres un accompagnement dans leur transformation numérique.

La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo (photo, à gauche), et la secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin (photo, à droite), ont signé, le lundi 3 avril à Paris en France, une Déclaration conjointe de coopération en vue de renforcer le partenariat entre ces deux organisations.

Selon le communiqué de presse publié par l’OIF, « les actions envisagées à travers cette déclaration visent à contribuer à une connectivité pour tous et une transformation numérique durable. Les axes de collaboration pris en compte portent sur le plaidoyer en faveur du désenclavement numérique et du respect du multilinguisme dans le cadre des concertations et travaux sur le plan international dans ce domaine ».

Ils portent également sur l’accélération de la transformation numérique dans l’espace francophone, la valorisation de l’expertise francophone, ainsi que l’appropriation des enjeux du numérique, notamment par les jeunes et les femmes.

Depuis quelques mois, l'OIF multiplie des partenariats pour le développement du numérique dans les pays francophones dont plusieurs en Afrique. En décembre, l’organisation a signé un accord-cadre de coopération avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), pour soutenir la transformation numérique dans les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Notons que cette collaboration s’inscrit dans le cadre des décisions du dernier Sommet de la Francophonie tenu à Djerba en Tunisie, les 19 et 20 novembre derniers, sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone », ainsi que du Plan stratégique pour l’UIT 2024-2027 adopté lors de la Conférence des plénipotentiaires tenue à Bucarest en Roumanie en octobre 2022.

Samira Njoya

Lire aussi :

L’OIF et la BOAD s’associent pour soutenir la transformation numérique dans 8 pays d’Afrique de l’Ouest

Posted On jeudi, 06 avril 2023 10:54 Written by

Puissance économique de l'Afrique de l'Est, le Kenya souffre de la pire sécheresse qu'il ait connue depuis des décennies. En lançant Taifa-1, le pays pourra prévoir les catastrophes provoquées par la sécheresse et accélérer l’intervention des programmes d’urgence.

L'Agence spatiale du Kenya (KSA) s'apprête à lancer la semaine prochaine son premier satellite opérationnel d'observation de la Terre, appelé Taifa-1, a annoncé le gouvernement le lundi 3 avril.

Selon une déclaration conjointe du ministère de la Défense et de l'Agence spatiale du Kenya, « Taifa-1 », ou Nation-1 en swahili, devrait être lancé le 10 avril à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie.

S’exprimant sur cette nouvelle étape, Hillary Kipkosgey (photo), le directeur général de la KSA, a déclaré que : « le lancement de Taifa-1 est un moment de fierté nationale, car il jouera un rôle essentiel dans l'aide à la décision dans un certain nombre d'activités socio-économiques, notamment la surveillance de l'environnement, la gestion des ressources naturelles et l'agriculture ».

Taifa-1 a été développé conjointement par l'université de Nairobi et l'université Sapienza de Rome, avec un soutien au lancement offert par l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale et le Bureau des affaires spatiales des Nations unies (UNOOSA).

Selon Hillary Kipkosgey, l’engin aura pour mission entre autres de faciliter le renforcement des capacités dans l'espace, l’ingénierie des systèmes, les opérations spatiales, le traitement et l'analyse des données, les services et les opérations des stations au sol.

En lançant Taifa-1, le Kenya entre dans un cercle très fermé de pays africains disposant d’un satellite au moins. Après le pionnier égyptien, une dizaine de pays africains sont également propriétaires de plus de 40 satellites au total, selon la plateforme Space In Africa.

Samira Njoya

Lire aussi :

Le 10 juin, le Vatican enverra dans l'espace un nano-satellite qui diffusera un message du pape

Posted On mercredi, 05 avril 2023 12:45 Written by

Avec l’essor mondial de géant comme Amazon, Facebook ou encore Netflix, les importations de services numériques ont considérablement augmenté en Afrique ces dernières années. Un accord fiscal mondial à cet effet devrait être mis en œuvre en janvier avec l’accord de certains pays.

Le gouvernement kényan veut adopter le cadre mondial de taxation des multinationales défendu par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le président de la République William Ruto (photo, au centre) l’a annoncé le jeudi 30 mars aux investisseurs lors du Sommet régional des entreprises de la Chambre de commerce américaine.

« Suite à des discussions avec les acteurs de ce secteur, nous nous sommes engagés à revoir ce régime fiscal et à l'aligner sur la solution à deux piliers actuellement développée par le cadre inclusif de l'OCDE. Ce cadre guidera l'imposition des transactions de commerce numérique », a déclaré le président de la République.

C’est en 2021 que l’OCDE a finalisé la réforme du système fiscal international visant à résoudre les problèmes d'érosion de la base d'imposition et de transfert de bénéfices par les multinationales. Le cadre repose sur deux piliers dont le premier consiste à aligner plus étroitement les droits d'imposition sur l'engagement du marché local. A ce jour, 138 juridictions membres l’ont acceptée.

Sous l'ancienne administration du président Uhuru Kenyatta, le Kenya avait suspendu son soutien au taux d'imposition minimum mondial, ce qui aurait vu le gouvernement suspendre la collecte de la taxe sur les services numériques auprès de géants de la technologie tels que Google, Facebook et Amazon.

Le pays avait alors exprimé son malaise quant aux clauses de l'accord qui auraient vu la fin de la taxe sur les services numériques qui est actuellement facturée au taux de 1,5% des ventes réalisées par des étrangers dans le pays. Après plusieurs négociations, le Kenya a finalement décidé de s’aligner et signer le pacte avant sa mise en œuvre au 1er janvier 2024.

Selon les estimations de l'OCDE, en cas d'adhésion, l'administration fiscale kényane pourrait percevoir entre 3,3 milliards de shillings (25 millions de dollars) et 5,3 milliards de shillings de taxes, plus de 10 fois les 400 à 500 millions de shillings que le fisc perçoit actuellement chaque année au titre de la taxe sur les services numériques.

Rappelons qu'en dehors du Kenya, trois autres pays à savoir le Nigeria, le Pakistan et le Sri Lanka n’ont pas encore adhéré à la Déclaration.

Samira Njoya

Lire aussi :

Oxfam Novib et Goodwell lancent un fonds de 21 millions $ en faveur des start-up de l’Afrique de l’Est

Posted On mercredi, 05 avril 2023 08:25 Written by

La Poste a toujours joué un rôle dans le développement en Afrique. Dans plusieurs pays, cette administration publique a tout de même perdu de son caractère au fil du temps, à cause d’un manque de projection. Avec les TIC, plusieurs pays ont décidé de la réinventer.

Le gouvernement fédéral du Nigeria introduira un système de code postal numérique dans le pays d’ici juin. Le ministre des Postes de la Fédération et PDG du service postal nigérian (NIPOST), Adeyemi Sunday Adepoju, l’a récemment annoncé lors d’un atelier portant sur la question.

Il a expliqué que la numérisation du système de codes postaux facilitera la distribution efficace du courrier, améliorera la réponse des agences de sécurité aux situations d'urgence, réduisant ainsi le banditisme, les enlèvements et les escroqueries sur Internet, et fournira un système efficace de prestation de soins de santé, des recettes adéquates et des collectes d'impôts, ainsi qu'une distribution des factures de services publics.

« Dans le cadre de notre processus d'amélioration du code postal en tirant parti de la technologie, nous élaborons des entités pour garantir que chaque partie du pays est effectivement saisie, en utilisant un cadre systématique de caractères alphanumériques provenant de l'Etat, des zones de gouvernement local, des districts de code postal, des zones de code postal et des unités de code postal », a déclaré M. Adepoju

C’est en mai dernier que le code postal numérique a été annoncé dans le pays. A cet effet, l’opérateur public du service postal nigérian (Nipost) avait signé un protocole d’accord avec la Commission nationale de la population (NPC) pour la mise en place de ce projet, qui selon le gouvernement boosterait l’économie nationale et contribuerait à réduire l'insécurité dans le pays.

Samira Njoya

Lire aussi :

La Poste de Djibouti s’associe à Software Group pour développer des solutions numériques innovantes

Sénégal : le nouveau DG de La Poste fait de la numérisation une de ses grandes priorités

 Congo : la Sopéco s’associe à ATDXT pour la numérisation de ses activités

Posted On mardi, 04 avril 2023 16:05 Written by

Le Rwanda a amorcé une transition numérique de grande ampleur ces dernières années. Tous les secteurs sont en cours de numérisation, y compris la santé.

Le Rwanda Social Security Board (RSSB), l’institution rwandaise de sécurité sociale, a lancé le samedi 1 avril, un système numérique innovant d’assurance médicale baptisé RSSB KWIVUZA.

Sur Twitter, l’institution a déclaré que la plateforme permettra entre autres de rationaliser les opérations médicales, simplifier les processus de paiement. Selon Regis Rugemanshuro, PDG de RSSB KWIVUZA, le système a été testé de manière approfondie au cours de la phase pilote, avec des réactions positives de la part des 30 établissements de santé qui ont été intégrés.

Actuellement, le système couvre les services de la Mutuelle de santé, et il est prévu d'inclure, la Rwandaise d'assurance maladie, (RAMA) et les niveaux supérieurs de soins de santé tels que les hôpitaux de district et de province, les hôpitaux privés, les cliniques, les polycliniques et les pharmacies, d'ici la fin de l'année.

Il est prévu également que RSSB reçoive électroniquement 96 % des factures de la Mutuelle de santé d'ici mai 2023, car tous les établissements médicaux factureront via le système. Pour les prestataires de services de santé, le paiement des factures médicales sera effectué dans un délai maximum de 15 jours, contre 80 jours auparavant, ce qui améliorera considérablement leur trésorerie et leurs liquidités.

Notons que cette plateforme fait suite à une autre lancée au début du mois de février par le RSSB pour permettre aux affiliés d'avoir une meilleure visibilité sur leurs cotisations de retraite. Elle est l'une des nombreuses innovations prévues dans le plan stratégique RSSB 2020-2025 visant à transformer le RSSB en une organisation performante et axée sur les données d'ici 2025.

Samira Njoya

Lire aussi :

En Tunisie, Ahmini facilite aux femmes l’accès à la couverture sociale

Posted On mardi, 04 avril 2023 14:34 Written by

La Société des postes et de l'épargne du Congo veut devenir un acteur dans la numérisation des services dans le pays. Pour y parvenir, la société s’allie à des partenaires technologiques spécialisés dans le domaine.

Le groupe indien ATDXT va accompagner la Société des postes et de l'épargne du Congo (Sopéco) dans la numérisation de ses activités. Une convention de partenariat a été signé le jeudi 29 mars à cet effet entre les deux entreprises visant à créer une plateforme de finance digitale favorisant l'épargne et le microcrédit.

« Notre ambition est la vulgarisation de ces produits inclusifs allant de l'épargne digitale, du wallet, au microcrédit, grâce à une plateforme numérique et au téléphone. Cette opportunité permet aux consommateurs, par exemple, de faire des achats sans toucher de la liquidité, de revendre tout en générant de nouveaux revenus afin de pérenniser leur affaire », a déclaré Ludovique Mbossa (photo, à droite), la directrice générale de la Sopéco.

En effet, La Poste du Congo tout comme La Poste du Sénégal et celle de Djibouti ont lancé des activités visant à numériser leurs activités. A travers cette nouvelle convention, la Sopéco mettra sur pied la « Nova digitale », une épargne numérique moderne. L’objectif est de participer à l'inclusion financière, en favorisant l'accès au financement pour les particuliers, les micro, petites et moyennes entreprises encore loin des produits financiers.

Rappelons que ce partenariat intervient quatre mois après l’accord signé entre le groupe indien ATDXT et le ministre congolais de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, visant à accompagner le pays dans la réalisation de plusieurs projets dont le plus important est la numérisation de la Sopéco.

Samira Njoya

Lire aussi :

La Poste de Djibouti s’associe à Software Group pour développer des solutions numériques innovantes

Congo : le gouvernement et la société indienne ATDXT signent un mémorandum d’entente pour la numérisation du pays

Sénégal : le nouveau DG de La Poste fait de la numérisation une de ses grandes priorités

Posted On lundi, 03 avril 2023 14:28 Written by

L’exécutif Kényan a entamé un vaste chantier numérique pour permettre à la population de mieux profiter des technologies de l'information. Afin de réaliser rapidement ses objectifs, le gouvernement a besoin d’un maximum de partenaires.

Le ministre de l'Information, de la Communication et de l'Economie numérique, Eliud Owalo, appelle les investisseurs du secteur privé à se joindre au gouvernement kenyan et à consacrer des ressources pour la modernisation des projets numériques.

Alors qu’il présidait une réunion consultative sectorielle avec la communauté des TIC du pays, le lundi 27 mars à Mombasa, Eliud Owalo a fait savoir que le gouvernement disposait de suffisamment de projets pilotes qui avaient besoin d'un financement pour être opérationnels.

« L'ordre du jour de cette réunion est de faciliter les discussions entre les deux niveaux de gouvernement et les principales parties prenantes sur les stratégies d'adoption des TIC et d'identification des opportunités dans le secteur », a-t-il déclaré.

A en croire Eliud Owalo, plusieurs projets numériques sont en cours dans le pays en partenariat avec le secteur privé, parmi lesquels la mise en vente prochaine de téléphones intelligents fabriqués localement et la construction d'une université intelligente qui produira des diplômés en technologie.

Ainsi, pour réaliser toutes les autres initiatives prévues dans le « projet d’autoroute numérique », l’Etat devra compter entre autres sur des partenariats avec le secteur privé et d'autres partenaires de développement.

Rappelons que le projet d'autoroute numérique lancé récemment prévoit la pose de plus de 100 000 kilomètres de câbles en fibre optique à travers le Kenya, la création de 25 000 points d’accès Wi-Fi publics et la mise en place de villages numériques et de studios dans chacun des 1 450 districts du pays. Il prévoit également de numériser 5 000 services gouvernementaux d’ici mi-2023.

Samira Njoya

Lire aussi :

Le Kenya sollicite un financement de la Banque mondiale pour réaliser plusieurs projets numériques

Posted On mercredi, 29 mars 2023 12:14 Written by

La transformation numérique est au cœur des ambitions d’efficacité administrative et financière de l'administration publique seychelloise. Plusieurs chantiers ont été engagés à cet effet dans plusieurs secteurs.

Le port de Victoria numérisera l'ensemble de ses services d'ici octobre prochain pour son 50e anniversaire. Antony Derjacques, le ministre des Transports, a lancé le lundi 27 mars, au New Port à Victoria, le projet de mise en place du système d'information de gestion du port de Victoria (PVMIS).

« Le système rationalisera les processus avant l'arrivée des navires, optimisera les flux de marchandises et améliorera l'efficacité des opérations en donnant à toutes les parties prenantes l'accès à des informations de qualité via une application web unique », a expliqué Egbert Moustache, le directeur général adjoint de la Seychelles Ports Authority (SPA), selon des propos rapportés par l’Agence de presse des Seychelles.

Le projet est le fruit d'une collaboration entre la SPA, InfoPort et 4SH, deux sociétés basées à la Réunion, un département français d'outre-mer, et l'Union européenne dans le cadre de son initiative Africa RISE.

Grâce au financement de l’Union européenne, des consultants réaliseront dans les prochains jours le processus de cartographie des activités grâce auquel ils obtiendront des informations auprès de toutes les parties prenantes de la SPA. Ils procéderont ensuite au développement du système qui sera utilisé. Le financement de cette étape est fourni par InfoPort. L’ achat de l'application sera effectué par la SPA à hauteur 400 000 €.

Le projet, dans sa phase opérationnelle, permettra également aux Seychelles de se conformer d'ici 2024 à la Convention de l'Organisation maritime internationale (OMI) pour la facilitation du trafic maritime international, connue sous le nom de Convention FAL.

Rappelons que le port de Victoria est le plus important des Seychelles et constitue la principale plateforme d’échange avec le reste du monde. Le port traite environ 95 % des importations du pays.

Samira Njoya

Lire aussi :

Le Bénin adopte un nouveau système douanier basé sur l'intelligence artificielle

Posted On mardi, 28 mars 2023 10:54 Written by
Page 28 sur 40

Please publish modules in offcanvas position.