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Avec l’essor mondial de géant comme Amazon, Facebook ou encore Netflix, les importations de services numériques ont considérablement augmenté en Afrique ces dernières années. Un accord fiscal mondial à cet effet devrait être mis en œuvre en janvier avec l’accord de certains pays.

Le gouvernement kényan veut adopter le cadre mondial de taxation des multinationales défendu par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le président de la République William Ruto (photo, au centre) l’a annoncé le jeudi 30 mars aux investisseurs lors du Sommet régional des entreprises de la Chambre de commerce américaine.

« Suite à des discussions avec les acteurs de ce secteur, nous nous sommes engagés à revoir ce régime fiscal et à l'aligner sur la solution à deux piliers actuellement développée par le cadre inclusif de l'OCDE. Ce cadre guidera l'imposition des transactions de commerce numérique », a déclaré le président de la République.

C’est en 2021 que l’OCDE a finalisé la réforme du système fiscal international visant à résoudre les problèmes d'érosion de la base d'imposition et de transfert de bénéfices par les multinationales. Le cadre repose sur deux piliers dont le premier consiste à aligner plus étroitement les droits d'imposition sur l'engagement du marché local. A ce jour, 138 juridictions membres l’ont acceptée.

Sous l'ancienne administration du président Uhuru Kenyatta, le Kenya avait suspendu son soutien au taux d'imposition minimum mondial, ce qui aurait vu le gouvernement suspendre la collecte de la taxe sur les services numériques auprès de géants de la technologie tels que Google, Facebook et Amazon.

Le pays avait alors exprimé son malaise quant aux clauses de l'accord qui auraient vu la fin de la taxe sur les services numériques qui est actuellement facturée au taux de 1,5% des ventes réalisées par des étrangers dans le pays. Après plusieurs négociations, le Kenya a finalement décidé de s’aligner et signer le pacte avant sa mise en œuvre au 1er janvier 2024.

Selon les estimations de l'OCDE, en cas d'adhésion, l'administration fiscale kényane pourrait percevoir entre 3,3 milliards de shillings (25 millions de dollars) et 5,3 milliards de shillings de taxes, plus de 10 fois les 400 à 500 millions de shillings que le fisc perçoit actuellement chaque année au titre de la taxe sur les services numériques.

Rappelons qu'en dehors du Kenya, trois autres pays à savoir le Nigeria, le Pakistan et le Sri Lanka n’ont pas encore adhéré à la Déclaration.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 05 avril 2023 08:25 Written by

La Poste a toujours joué un rôle dans le développement en Afrique. Dans plusieurs pays, cette administration publique a tout de même perdu de son caractère au fil du temps, à cause d’un manque de projection. Avec les TIC, plusieurs pays ont décidé de la réinventer.

Le gouvernement fédéral du Nigeria introduira un système de code postal numérique dans le pays d’ici juin. Le ministre des Postes de la Fédération et PDG du service postal nigérian (NIPOST), Adeyemi Sunday Adepoju, l’a récemment annoncé lors d’un atelier portant sur la question.

Il a expliqué que la numérisation du système de codes postaux facilitera la distribution efficace du courrier, améliorera la réponse des agences de sécurité aux situations d'urgence, réduisant ainsi le banditisme, les enlèvements et les escroqueries sur Internet, et fournira un système efficace de prestation de soins de santé, des recettes adéquates et des collectes d'impôts, ainsi qu'une distribution des factures de services publics.

« Dans le cadre de notre processus d'amélioration du code postal en tirant parti de la technologie, nous élaborons des entités pour garantir que chaque partie du pays est effectivement saisie, en utilisant un cadre systématique de caractères alphanumériques provenant de l'Etat, des zones de gouvernement local, des districts de code postal, des zones de code postal et des unités de code postal », a déclaré M. Adepoju

C’est en mai dernier que le code postal numérique a été annoncé dans le pays. A cet effet, l’opérateur public du service postal nigérian (Nipost) avait signé un protocole d’accord avec la Commission nationale de la population (NPC) pour la mise en place de ce projet, qui selon le gouvernement boosterait l’économie nationale et contribuerait à réduire l'insécurité dans le pays.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 04 avril 2023 16:05 Written by

Le Rwanda a amorcé une transition numérique de grande ampleur ces dernières années. Tous les secteurs sont en cours de numérisation, y compris la santé.

Le Rwanda Social Security Board (RSSB), l’institution rwandaise de sécurité sociale, a lancé le samedi 1 avril, un système numérique innovant d’assurance médicale baptisé RSSB KWIVUZA.

Sur Twitter, l’institution a déclaré que la plateforme permettra entre autres de rationaliser les opérations médicales, simplifier les processus de paiement. Selon Regis Rugemanshuro, PDG de RSSB KWIVUZA, le système a été testé de manière approfondie au cours de la phase pilote, avec des réactions positives de la part des 30 établissements de santé qui ont été intégrés.

Actuellement, le système couvre les services de la Mutuelle de santé, et il est prévu d'inclure, la Rwandaise d'assurance maladie, (RAMA) et les niveaux supérieurs de soins de santé tels que les hôpitaux de district et de province, les hôpitaux privés, les cliniques, les polycliniques et les pharmacies, d'ici la fin de l'année.

Il est prévu également que RSSB reçoive électroniquement 96 % des factures de la Mutuelle de santé d'ici mai 2023, car tous les établissements médicaux factureront via le système. Pour les prestataires de services de santé, le paiement des factures médicales sera effectué dans un délai maximum de 15 jours, contre 80 jours auparavant, ce qui améliorera considérablement leur trésorerie et leurs liquidités.

Notons que cette plateforme fait suite à une autre lancée au début du mois de février par le RSSB pour permettre aux affiliés d'avoir une meilleure visibilité sur leurs cotisations de retraite. Elle est l'une des nombreuses innovations prévues dans le plan stratégique RSSB 2020-2025 visant à transformer le RSSB en une organisation performante et axée sur les données d'ici 2025.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 04 avril 2023 14:34 Written by

La Société des postes et de l'épargne du Congo veut devenir un acteur dans la numérisation des services dans le pays. Pour y parvenir, la société s’allie à des partenaires technologiques spécialisés dans le domaine.

Le groupe indien ATDXT va accompagner la Société des postes et de l'épargne du Congo (Sopéco) dans la numérisation de ses activités. Une convention de partenariat a été signé le jeudi 29 mars à cet effet entre les deux entreprises visant à créer une plateforme de finance digitale favorisant l'épargne et le microcrédit.

« Notre ambition est la vulgarisation de ces produits inclusifs allant de l'épargne digitale, du wallet, au microcrédit, grâce à une plateforme numérique et au téléphone. Cette opportunité permet aux consommateurs, par exemple, de faire des achats sans toucher de la liquidité, de revendre tout en générant de nouveaux revenus afin de pérenniser leur affaire », a déclaré Ludovique Mbossa (photo, à droite), la directrice générale de la Sopéco.

En effet, La Poste du Congo tout comme La Poste du Sénégal et celle de Djibouti ont lancé des activités visant à numériser leurs activités. A travers cette nouvelle convention, la Sopéco mettra sur pied la « Nova digitale », une épargne numérique moderne. L’objectif est de participer à l'inclusion financière, en favorisant l'accès au financement pour les particuliers, les micro, petites et moyennes entreprises encore loin des produits financiers.

Rappelons que ce partenariat intervient quatre mois après l’accord signé entre le groupe indien ATDXT et le ministre congolais de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, visant à accompagner le pays dans la réalisation de plusieurs projets dont le plus important est la numérisation de la Sopéco.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 03 avril 2023 14:28 Written by

L’exécutif Kényan a entamé un vaste chantier numérique pour permettre à la population de mieux profiter des technologies de l'information. Afin de réaliser rapidement ses objectifs, le gouvernement a besoin d’un maximum de partenaires.

Le ministre de l'Information, de la Communication et de l'Economie numérique, Eliud Owalo, appelle les investisseurs du secteur privé à se joindre au gouvernement kenyan et à consacrer des ressources pour la modernisation des projets numériques.

Alors qu’il présidait une réunion consultative sectorielle avec la communauté des TIC du pays, le lundi 27 mars à Mombasa, Eliud Owalo a fait savoir que le gouvernement disposait de suffisamment de projets pilotes qui avaient besoin d'un financement pour être opérationnels.

« L'ordre du jour de cette réunion est de faciliter les discussions entre les deux niveaux de gouvernement et les principales parties prenantes sur les stratégies d'adoption des TIC et d'identification des opportunités dans le secteur », a-t-il déclaré.

A en croire Eliud Owalo, plusieurs projets numériques sont en cours dans le pays en partenariat avec le secteur privé, parmi lesquels la mise en vente prochaine de téléphones intelligents fabriqués localement et la construction d'une université intelligente qui produira des diplômés en technologie.

Ainsi, pour réaliser toutes les autres initiatives prévues dans le « projet d’autoroute numérique », l’Etat devra compter entre autres sur des partenariats avec le secteur privé et d'autres partenaires de développement.

Rappelons que le projet d'autoroute numérique lancé récemment prévoit la pose de plus de 100 000 kilomètres de câbles en fibre optique à travers le Kenya, la création de 25 000 points d’accès Wi-Fi publics et la mise en place de villages numériques et de studios dans chacun des 1 450 districts du pays. Il prévoit également de numériser 5 000 services gouvernementaux d’ici mi-2023.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 29 mars 2023 12:14 Written by

La transformation numérique est au cœur des ambitions d’efficacité administrative et financière de l'administration publique seychelloise. Plusieurs chantiers ont été engagés à cet effet dans plusieurs secteurs.

Le port de Victoria numérisera l'ensemble de ses services d'ici octobre prochain pour son 50e anniversaire. Antony Derjacques, le ministre des Transports, a lancé le lundi 27 mars, au New Port à Victoria, le projet de mise en place du système d'information de gestion du port de Victoria (PVMIS).

« Le système rationalisera les processus avant l'arrivée des navires, optimisera les flux de marchandises et améliorera l'efficacité des opérations en donnant à toutes les parties prenantes l'accès à des informations de qualité via une application web unique », a expliqué Egbert Moustache, le directeur général adjoint de la Seychelles Ports Authority (SPA), selon des propos rapportés par l’Agence de presse des Seychelles.

Le projet est le fruit d'une collaboration entre la SPA, InfoPort et 4SH, deux sociétés basées à la Réunion, un département français d'outre-mer, et l'Union européenne dans le cadre de son initiative Africa RISE.

Grâce au financement de l’Union européenne, des consultants réaliseront dans les prochains jours le processus de cartographie des activités grâce auquel ils obtiendront des informations auprès de toutes les parties prenantes de la SPA. Ils procéderont ensuite au développement du système qui sera utilisé. Le financement de cette étape est fourni par InfoPort. L’ achat de l'application sera effectué par la SPA à hauteur 400 000 €.

Le projet, dans sa phase opérationnelle, permettra également aux Seychelles de se conformer d'ici 2024 à la Convention de l'Organisation maritime internationale (OMI) pour la facilitation du trafic maritime international, connue sous le nom de Convention FAL.

Rappelons que le port de Victoria est le plus important des Seychelles et constitue la principale plateforme d’échange avec le reste du monde. Le port traite environ 95 % des importations du pays.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 28 mars 2023 10:54 Written by

A l'avant-garde de la jeune scène technologique africaine, le Kenya attire de plus en plus d'entreprises internationales cherchant à profiter du potentiel de son secteur informatique effervescent. Des moyens sont mis en place à cet effet pour faciliter la liaison entre les différentes parties.

L'Agence nationale pour l'innovation du Kenya (KeNIA) a procédé le vendredi 24 mars à Mombasa au lancement officiel de la « Kenya Innovation Bridge », une place de marché numérique visant à mettre en relation les innovateurs, les inventeurs, les chercheurs et start-up avec les bailleurs de fonds, clients et utilisateurs.

L'objectif est de permettre au plus grand nombre d'innovations de prendre de l'ampleur en attirant des financements et des partenariats appropriés.

S’exprimant sur le bien-fondé de cette nouvelle plateforme, George Masila (photo, à gauche), le responsable de la communication et des partenariats de la KeNIA, a fait savoir qu’il y avait un fossé entre les innovateurs et les personnes intéressées par leurs innovations.

« Ce que nous avons fait, c'est développer une plateforme pour leur permettre d'avoir une connexion directe avec les personnes intéressées par ce qu'ils font. La plateforme d'innovation est une interface simple avec laquelle les personnes de tous niveaux d'éducation peuvent facilement interagir. C'est presque comme une version de LinkedIn ou de Facebook », a-t-il déclaré.

Surnommé depuis peu la « Silicon Savannah » en raison de son écosystème technologique florissant, le Kenya est l'une des économies subsahariennes qui connaissent la plus forte croissance. Selon le Swiss Business Hub Southern Africa, cet écosystème technologique est estimé à 1 milliard d’USD et constitue un environnement attrayant pour les entreprises, les investisseurs et les professionnels du high-tech. Il accueille déjà des sociétés de premier plan comme Facebook, Microsoft, IBM ou encore Intel.

En lançant la « Kenya Innovation Bridge », l’exécutif kényan veut davantage favoriser l’innovation dans le pays. Ainsi la plateforme fournira des liens vers des investissements/partenariats et des opportunités de renforcement des capacités qui transformeront les innovations en produits et entreprises commercialement viables, contribuant ainsi à la création d'emplois et à la croissance économique globale du pays.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 27 mars 2023 10:38 Written by

Le monde en évolution rapide est alimenté par l’arrivée des technologies émergentes telles que l'IA, la connectivité 5G, le cloud. Il devient donc urgent de renforcer les capacités des dirigeants du secteur public afin qu’ils puissent participer efficacement à la transformation numérique.

Le secrétariat du Commonwealth et Intel, une entreprise américaine spécialisée dans la fabrication de microprocesseurs, ont lancé le vendredi 24 mars, une plateforme d'apprentissage numérique pour permettre aux fonctionnaires des 56 pays membres du Commonwealth dont 21 pays africains de comprendre et d'exploiter les technologies émergentes, notamment l’intelligence artificielle (IA).

Le programme intitulé « Digital Readiness for Public Sector Leaders » vise de ce fait à démystifier l'IA auprès des hauts fonctionnaires du Commonwealth et à les sensibiliser à ses applications potentielles dans divers secteurs, rapporte le communiqué publié par l’organisation.

En dévoilant la plateforme au siège du Commonwealth à Londres, la secrétaire générale du Commonwealth, la très honorable Patricia Scotland (photo), a déclaré que « c’est une nouvelle étape importante que le Commonwealth a développée pour ses pays membres en étroite collaboration avec Intel. Il offre une occasion unique aux travailleurs du secteur public et aux dirigeants des Etats membres d'être formés aux principes fondamentaux de l'intelligence artificielle et de l'apprentissage automatique ».

Ces dernières années, les gouvernements se sentent poussés à conduire une transformation numérique nationale pour améliorer les services aux citoyens et maintenir la compétitivité en concevant et en utilisant de manière appropriée des solutions technologiques. Cependant, toute transformation numérique nécessite une formation des dirigeants et selon le rapport de Gartner intitulé « Transition to Digital Government in 2022 », 80 % des dirigeants du secteur public déclarent être en retard par rapport au secteur privé.

Ainsi, le nouveau programme permettra aux gouvernements de développer des stratégies, des solutions évolutives et des plans d'action pour la transformation numérique dans leurs communautés. Il couvre des sujets tels que la gouvernance numérique, la technologie, l'infrastructure et l'inclusion.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 27 mars 2023 08:59 Written by

Le Gabon a intégré dans sa politique de transformation numérique la création de plusieurs entités et infrastructures numériques dans le but de développer les TIC. Pour réaliser cet objectif, le gouvernement reçoit depuis peu, des propositions de plusieurs acteurs du secteur.

Le ministre gabonais de l’Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a reçu le jeudi 23 mars une délégation américaine conduite par Dilawar Syed, Représentant Spécial au Bureau économique et des affaires commerciales des Etats-Unis d’Amérique.

Sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Economie numérique a indiqué que la délégation est venue « présenter aux membres du gouvernement l’ambition des USA d'accompagner le Gabon dans ses grands projets d’investissement dans le numérique ».

Les deux parties ont à cet effet passé en revue les axes de coopération liant le Gabon aux USA, mais aussi les questions liées à l'accompagnement des entreprises américaines dans le développement de l'écosystème numérique gabonais à travers la construction des infrastructures (backbone et datacenter), l'innovation (start-up et formation), ainsi que l'amélioration du cadre législatif et réglementaire précisément dans la lutte contre la cybercriminalité et cybersécurité.

L’intérêt des américains se manifeste dans un contexte où le Gabon travaille pour développer davantage son secteur numérique afin qu’il apporte une plus grande contribution à la transformation de son économie. Depuis 2009 à travers le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) l'exécutif travaille pour faire du Gabon un exemple dans le secteur numérique en Afrique d’ici 2025.

Pour cela, le pays reçoit depuis plusieurs mois la visite d'investisseurs étrangers spécialisés dans le numérique qui se proposent de l'accompagner pour la réalisation de cet objectif. Au début de ce mois, le ministre de l’Economie numérique a également reçu une délégation d’hommes d'affaires Indiens qui a proposé son expertise pour la construction de centres de données dans le pays.

Sur Twitter, Dilawar Syed a fait savoir que la visite des investisseurs américains intervient à la suite du sommet Etats-Unis — Afrique et répond à la volonté du président américain Joe Biden d’accompagner les pays africains dans leur transformation numérique.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 24 mars 2023 11:26 Written by

Pour préparer la jeunesse du pays à l'avenir numérique, le gouvernement de la République de Guinée a opté pour leur formation en mettant sur pied un projet innovant, inédit en Afrique.

Le gouvernement guinéen de la transition a initié et financé à hauteur de 10 millions de dollars la construction d’un village numérique dans le pays. Le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Alpha Bacar Barry (photo), l’a annoncé le lundi 20 mars à l’occasion de l’ouverture officielle d’un atelier portant sur le projet de « transformation de l’Ecole nationale des postes et télécommunications de Kipé, en Ecole nationale du numérique ».

 « Nous voulons construire un village pour prendre en charge la question du numérique, du jardin d’enfant à   l'université. Mais pas seulement des parcours de formation. Nous voulons également mettre en place des infrastructures pour l’accueil, l’encouragement, la formation continue, le renforcement des capacités, le laboratoire, le financement pour l’ensemble des parties prenantes du numérique en Guinée », a déclaré Alpha Bacar Barry.

Selon le ministre, la pose de la première pierre du futur village numérique de Guinée aura lieu au courant de la semaine prochaine. Ledit village comprendra des profils de formations, des incubateurs, des laboratoires, des salles de formation et des espaces de coworking pour développer le digital made in Guinée.

Le village numérique sera également un espace d’hébergement de l’ensemble des start-up et de toute la conversation liée au numérique en Guinée. L’objectif visé par l’exécutif guinéen est de développer l'économie numérique,  participer au dialogue mondial sur le numérique mais aussi valoriser les talents locaux et les mettre en contribution pour que le pays puisse attirer à la fois des investissements privés et exporter ses compétences dans le monde.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 21 mars 2023 14:14 Written by
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