Gestion Publique

Gestion Publique (358)

Le gouvernement Kenyan à travers son plan national de digitalisation (2022-2032) envisage de réaliser un ensemble de projets numériques dans le pays. L’objectif est d’autonomiser la population, leur fournir l’accès aux services publics et réduire le chômage.

Le Cabinet de la République du Kenya a examiné et approuvé, le lundi 30 janvier, la mise en œuvre du projet « Kenya Digital Superhighway » qui vise à augmenter la couverture du réseau de fibres optiques dans tout le pays, réduire le coût de la connectivité Internet et améliorer la prestation des services d'administration en ligne.

Le projet dit « révolutionnaire » prévoit la pose de plus de 100 000 kilomètres de câbles à fibres optiques à travers le Kenya, la création de 25 000 points d'accès Wi-Fi publics et la mise en place de hubs et studios numériques dans chacun des 1 450 districts du pays.

S’exprimant sur cette information, le secrétaire aux TIC, Eliud Owalo, a déclaré que les hotspots ciblent principalement les entreprises locales et les communautés mal desservies, et que leur nombre augmentera considérablement d'ici la fin de l'année. A ce jour, 17 hotspots ont été mis en place dans la capitale Nairobi et dans d'autres villes du pays.

Toujours dans le même sillage, le gouvernement a examiné et apprécié les progrès réalisés dans le cadre de la numérisation des services publics. Plus de 1 200 services ont été intégrés au cours du mois dernier à la plateforme eCitizen, un portail officiel du gouvernement visant à fournir des services publics via Internet. L’objectif est la fourniture de plus de 5 000 services publics d'ici six mois.

A en croire le secrétaire aux TIC, l’initiative d'infrastructure numérique du Kenya devrait créer au moins 1,5 à 2 millions d'emplois ce qui permettra aux Kényans de participer au développement économique du pays. Le projet devrait être achevé d'ici 2027 et s'inscrit dans le cadre du Kenya National Digital Plan (2022-2032).

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 03 février 2023 15:25 Written by

L'Afrique croît dans le cyberespace mais doit faire face aux cybermenaces qui mettent en péril ce développement. Au Cap-Vert où la population est de plus en plus connectée, des moyens sont mis en œuvre pour assainir l’espace cybernétique. 

Le Cap-vert envisage de mettre sur pied son centre national de cybersécurité. Le vice-Premier ministre Olavo Correia (photo, à gauche) l’a annoncé, le lundi 30 janvier à Praia, à  l’ouverture du Séminaire stratégique international TAIEX INTPA sur la cybersécurité organisé par l’Union européenne en partenariat avec le gouvernement du pays.   

S’exprimant sur la question, Olavo Correia a lancé un appel à l’Union européenne pour solliciter son appui pour la réalisation de ce projet fastidieux. « Nous voulons, avec l'Union européenne, travailler pour que nous ayons un centre national de cybersécurité efficace, pour que nous ayons un cadre réglementaire plus robuste, pour que nous puissions nous aligner sur les meilleures pratiques en matière de sécurité », a-t-il déclaré.

Ainsi, selon le vice-Premier ministre, le futur centre de cybersécurité permettra de faire face à toutes les attaques du cyberespace. Il servira également au pays à investir dans la formation de ressources humaines en cybersécurité ce qui profitera aussi à d’autres pays notamment ceux des pays voisins d’Afrique de l'Ouest.

Pour sa part, l’Union européenne s’est dite disponible à accompagner le Cap-Vert dans ce projet compte tenu des intérêts communs des deux parties pour la protection de leurs données. « C'est un domaine auquel le Cabo Verde attache une grande importance et c'est également un domaine auquel nous, l'Union européenne, attachons de l'importance, notamment en raison du passage dans le pays du câble sous-marin EllaLink, par lequel circulent les données européennes, et il est également intéressant pour nous d'assurer la sécurité de ces données », a déclaré Carla Grijó (photo, à droite), l'ambassadrice de l'UE auprès de l'archipel.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 03 février 2023 10:50 Written by

En mettant sur pieds les cartes multifonctions, le gouvernement envisage relever le défi permanent que les citoyens endurent en raison du manque d’identité et de la privation d’accès aux services essentiels dans le pays.

Lundi 30 janvier, le président de la République de Sierra Leone, le Dr Julius  Maada Bio (photo, à gauche), a procédé au lancement officiel du système de production et de vérification des cartes d'identité biométriques sécurisées et polyvalentes dans tout le pays.  

Les nouvelles cartes à puce à usages multiples sont le fruit d’un partenariat public-privé entre le gouvernement sierra-léonais et la Constrat Systems (SL) Ltd. Elles ont été conçues entre autres pour faciliter les contrôles des citoyens à distance, réduire le coût des transactions financières et accroître l'inclusion financière.

 « Grâce à la carte d'identité biométrique à puce, les banques, les bureaux de change, les institutions de micro-finance, les fournisseurs d'argent mobile et d'autres fournisseurs de services financiers, entre autres, peuvent maintenant facilement et efficacement effectuer le processus électronique de connaissance du client (eKYC) pour authentifier et vérifier leurs clients à des coûts bien inférieurs pour des transactions financières fiables à travers la Sierra Leone », a déclaré le président de la République.

La nouvelle carte biométrique sera délivrée aux citoyens du pays, aux ressortissants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), mais également aux résidents étrangers. Elle offrira à ses titulaires la possibilité d'effectuer des transactions n'importe où et à tout moment, tout en bénéficiant du double avantage de vérifier leur identité et de pouvoir accéder facilement aux divers équipements sociaux fournis par le gouvernement.

Signalons que cette innovation fait partie d’un ensemble de réformes civiles instituées par le chef de l’Etat Sierra-léonais. En janvier, l’Autorité d'enregistrement civil sierra-léonaise (NCRA) et la plateforme d'identité modulaire open source (MOSIP) ont signé un protocole d'accord pour la mise en place d’un système national d'identification numérique.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 02 février 2023 11:21 Written by

Depuis quelques années, le Ghana peine à collecter les recettes intérieures. Pour régler le problème, le gouvernement a décidé d’élaborer un système numérisé pour faciliter la collecte auprès des commerçants et chauffeurs du district métropolitain d’Accra.

L'Assemblée métropolitaine d'Accra (AMA) lancera en mars un nouveau système numérisé de collecte des recettes. La maire d'Accra, Elizabeth Kwatsoe Tawiah Sackey (photo, au centre), l’a révélé le jeudi 26 janvier lors d'une mission de terrain visant à sensibiliser les commerçants sur le déploiement de nouveaux reçus pour le paiement des marchés et des péages des parcs à camions dans la métropole.

La nouvelle plateforme, qui devrait rendre les paiements plus pratiques, permettra également de contrôler les fuites de revenus et à réduire la corruption présumée, tout en favorisant la conformité volontaire et un environnement propice au paiement des taxes.

Selon la maire, environ 23 banques ont été intégrées dans la nouvelle plateforme de collecte des recettes afin de donner aux utilisateurs la flexibilité des options de paiement. « Outre l'utilisation des banques, les contribuables peuvent également payer leurs factures via l'argent mobile sur tous les réseaux, les codes QR et un code USSD », a-t-elle déclaré.

Ainsi, avant l'introduction du nouveau système de collecte des recettes en mars, tous les commerçants et les femmes de marché de la métropole seront enregistrés et recevront des codes spéciaux de réponse rapide (QR) à utiliser pour le paiement des factures de l'AMA.

A en croire le directeur du budget de Metro (Metropolitan Transit Authority), Atsu Ahadzie, avec le nouveau système, les factures et les reçus seront envoyés électroniquement aux contribuables sans aucune intervention humaine.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 27 janvier 2023 16:14 Written by

La République démocratique du Congo a la conviction que les TIC sont un levier d’émergence et de développement structurant. Elles sont donc positionnées au centre de l’action du gouvernement afin de bâtir un écosystème numérique unique dans la sous-région.

Le gouvernement congolais prépare le lancement prochain de son projet intranet conforme à la vision de numériser et de moderniser davantage les services publics. Le ministère du Numérique a présenté le futur projet le jeudi 26 janvier à Kinshasa, à l'issue d'une réunion avec les différents représentants des institutions et services de l’Etat.

Ce réseau intranet du gouvernement, utile à plusieurs titres, permettra entre autres d’interconnecter les institutions publiques dans un même réseau, faciliter l'accès et l'échange d'informations entre les services publics et les citoyens par le canal des services d'e-Gouvernement, faciliter la délivrance des services par les institutions publiques aux niveaux central et local, faciliter les communications (messagerie électronique, téléphonique IP, etc.), favoriser le bon fonctionnement des sites web des ministères et administrations publiques, et augmenter l'efficience et l'efficacité de l'administration par la mutualisation des services.

Selon Venceslas Katimba, conseiller en charge des infrastructures et équipements numériques, beaucoup reste à faire avant la mise en place de cette infrastructure d’envergure. « Plus particulièrement en ce qui concerne les sites web gouvernementaux, il en découle que près de la moitié de ces sites, soit 21 sur 46, possèdent des adresses web et que seuls 15 d'entre eux utilisent le domaine exigé par le gouvernement à savoir : "gouv.cd" », lit-on dans le communiqué du ministère en charge du Numérique.

Il faut dire que ce projet et l’ensemble des autres projets numériques en cours en RDC s’inscrivent dans le cadre du le Plan national du numérique - Horizon 2025 qui vise à faire du numérique congolais un levier d'intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 27 janvier 2023 11:02 Written by

A l’instar de plusieurs pays africains, le Sénégal fait face à la lancinante question des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). La situation s’est  récemment aggravée avec l’importation massives des appareils électroniques depuis d'autres continents.

Le gouvernement sénégalais envisage, depuis plusieurs années, de mettre en place un centre de collecte et de démantèlement régional des déchets électriques et électroniques (CRGD3E). Le projet qui avait déjà été annoncé sera bientôt effectif d’après Cheikh Bakhoum le directeur général de la Société Sénégal Numérique SA (SENUM).

« SENUM a décidé de créer une entité à part entière qui sera exclusivement dédiée à cette question extrêmement importante pour notre Environnement, pour nos concitoyens, et qui démantèle [...]  les appareils électroniques et électriques », a déclaré Cheikh Bakhoum.

« Déjà au niveau de Sénégal Numérique, une direction de la gestion des déchets électroniques et électriques est exclusivement dédiée à cette question pour le tri en déchets verts pour les valoriser et en déchets rouges pour les acheminer dans des lieux sûrs pour être détruits », a t-il ajouté.

La question des e-déchets (ordinateurs, téléphones, téléviseurs, câbles, batteries, etc.) préoccupe fortement le gouvernement sénégalais. En 2019, le Sénégal a produit plus de 4 millions de tonnes de déchets assimilés selon l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides (UCG). Un chiffre qui a certainement évolué en raison de la croissance démographique dans le pays. De 16,3 millions en 2019, la population sénégalaise est estimée à 17,3 millions d’habitants en 2022.

Le futur centre permettra ainsi de réduire considérablement l'impact des déchets électroniques sur l'environnement et la santé, il améliorera les revenus pour les collectionneurs du secteur informel et favorisera la création d'emplois écologiques pour la jeunesse entre autres.

Le Sénégal ambitionne de recycler 90 % de ses déchets électroniques et électriques d’ici à 2025. Le gouvernement veut atteindre cet objectif à travers un nouveau cadre réglementaire en préparation.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 24 janvier 2023 10:27 Written by

Dans sa stratégie numérique, la Tunisie ambitionne entre autres d'assurer son passage dans le numérique via la mise en place d’un cadre réglementaire, d’une gouvernance et d’un environnement sécuritaire adaptés. Pour y parvenir, le gouvernement multiplie des coopérations nationales.

Le ministère de la Défense nationale bénéficiera de l’appui technique du ministère des Technologies de la communication pour l'achèvement de la deuxième phase de l'infrastructure à clés publiques (ICP). Un accord de coopération dans ce sens a été signé entre les deux ministères le mercredi 18 janvier à Tunis.

Dans le communiqué rendant publique cette information,  Imed Memmich (photo, à gauche), le ministre tunisien de la Défense, a déclaré que cet accord s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique national du secteur des technologies de l’information et de la communication « Tunisie Digitale 2020 », qui vise à développer l’administration à travers l’adoption de la technologie numérique et la promotion de ses usages, de manière à garantir efficacité, transparence et aide dans la prise de décision.

Ainsi, les ministères tunisiens reçoivent un appui technique conjoint du ministère en charges des Technologies et de l’Agence nationale de certification électronique (Tuntrust) pour le développement de leurs infrastructures à clés publiques.

Pour rappel, une infrastructure à clé publique assure la sécurité des réseaux numériques d'une administration ou entreprise en garantissant la confidentialité des communications ainsi que leur intégrité, leur authentification et leur non-répudiation.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 20 janvier 2023 10:07 Written by

La Côte d’Ivoire investit depuis plusieurs années dans l'e-learning ou enseignement à distance. En mettant sur pied cette nouvelle innovation, le pays se considère désormais comme le leader au niveau sous régional en matière de numérisation du système éducatif.

Mardi 17 janvier, la ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a procédé à Abidjan au lancement officiel de « Mon école à la maison », une plateforme numérique destinée à l’éducation à distance.

Accessible via l'adresse www.ecole-ci.online, la nouvelle plateforme a pour but d’accompagner les élèves scolarisés et non scolarisés dans leur apprentissage au quotidien. Le lancement de la nouvelle plateforme a plusieurs significations.

« La première c’est que la Côte d’Ivoire est impliquée dans les initiatives d’enseignement à distance depuis plusieurs années et le gouvernement entend maintenir le cap pour développer cette offre éducative numérique et innovante. Deuxièmement, le gouvernement ivoirien met à titre gratuit à la disposition des élèves, des parents et des enseignants, les leçons, des exercices, des films et même des manuels. Et ce, en consultant régulièrement la plateforme. Celle-ci est essentiellement pédagogique et constitue un outil de dialogue interactif », a déclaré Mariatou Koné.

La Côte d’Ivoire est, en effet, engagée depuis plusieurs années dans la numérisation de son secteur de l'éducation. Après la crise politico-militaire, qui a secoué le pays en 2004 et a conduit à la fermeture des écoles, le gouvernement ivoirien a pensé à dématérialiser les enseignements. Plusieurs projets dans ce sens ont vu le jour dans le pays. En 2020, la pandémie de Covid-19 est venue accélérer le travail commencé en amont par les autorités en charge de l'éducation.

La plateforme « Mon école à la maison » est l'une de ces initiatives nées de la Covid-19. Elle est un répertoire de l’ensemble des ressources de l’éducation nationale. Elle dispose de près de 4 000 fiches de leçons, 5 000 exercices, des manuels du primaire, 624 capsules pédagogiques de 15 min au maximum scénarisant des cours entiers, 2 000 exercices interactifs (Quiz) et au moins 150 fiches de travaux pratiques.

Selon Marc Vincent, le représentant de l’Unicef en Côte d’Ivoire cette plateforme bénéficiera à plus de 6 millions d’enfants du préscolaire, du scolaire et du secondaire général. « Cette initiative est la première sur le continent africain. La Côte d’Ivoire se présente désormais comme le leader en Afrique en matière d’utilisation de la technologie » a-t-il ajouté.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 18 janvier 2023 14:57 Written by

Le Congo, dans le volet numérique de son Plan national de développement 2022-2026, ambitionne de construire un ensemble d’infrastructures technologiques. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement multiplie des stratégies et contacts avec différents partenaires clés.

Le ministre congolais en charge des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, a reçu vendredi 13 janvier à Brazzaville une délégation du consortium Presight ai Limited-G42, établi à Dubaï aux Emirats arabes unis. La délégation était conduite par Sheik Muhammad Shameen Hosenbocus, directeur du développement des affaires zone Afrique du consortium.

Les échanges ont porté sur le processus de finalisation d’un récent partenariat signé entre les trois parties visant à accompagner le Congo dans l’implémentation des différents projets, en vue d’améliorer la numérisation du pays et la mise en place des technologies et des infrastructures de haut niveau au profit de la population.

« Nos partenaires sont venus avec des documents qui nous permettront maintenant d'aller vers le ministère des Finances pour l’accord de financement, avant la phase d’opérationnalisation. La phase de négociations étant achevée, nous irons vers la finalisation du projet », a déclaré Léon Juste Ibombo.

La visite de la délégation émiratie est l’une des étapes du processus de collaboration qui a débuté il y a plusieurs mois. En effet, le 28 mars 2022, le gouvernement congolais a signé aux Emirats arabes unis un accord de partenariat avec le consortium afin de combiner leurs efforts, leurs compétences et leurs connaissances dans le domaine de la transformation numérique.

Signalons que cet accord s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation du Plan national de développement (PND) 2022-2026, pour une économie forte, diversifiée. Le gouvernement congolais, au cours de ces derniers mois, a signé plusieurs partenariats dans le même ordre avec des sociétés internationales, parmi lesquelles la société indienne ATDXT et la société canadienne Casimir Network pour la formation des talents locaux sur les technologies innovantes, la construction et l’opérationnalisation d’un datacenter qui hébergera les serveurs des services de blockchain du pays.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 16 janvier 2023 10:59 Written by

L’Afrique est en pleine transformation numérique. Il devient urgent d’avoir une main-d'œuvre hautement qualifiée, prête pour l'industrie et ayant une expérience des projets réels, pour poursuivre cette transformation et favoriser la 4e révolution industrielle tant attendue sur le continent.

Mardi 10 janvier, la fondation Africa to Silicon Valley (A2SV) a annoncé, à travers un communiqué, l’obtention d’un financement de Google dans le cadre de ses initiatives visant à soutenir la diversité des talents technologiques en Afrique.

Le communiqué renseigne que ce financement, dont le montant n’a pas été dévoilé, permettra à la fondation d'établir un bureau permanent en Ethiopie, d'embaucher d'autres responsables de l'éducation et un chef de produit. L'objectif visé est d'étendre la présence d'A2SV au Ghana et de former 330 étudiants supplémentaires en Ethiopie et au Ghana au cours des deux prochaines années.

Soulignant le rôle clé de la fondation chez les jeunes apprenants, Emre Varol, le fondateur et responsable de l'exécution chez A2SV, a déclaré que « l'enseignement académique ne parvient pas à les doter des compétences dont ils ont besoin dans des contextes réels. Nous comblons cette lacune grâce à notre programme de formation rigoureux comprenant des cours quotidiens, des bootcamps et des projets réels ».

A en croire un rapport du cabinet international de conseil en gestion des talents et des organisations Korn Ferry, le monde pourrait connaître une pénurie de plus de 85 millions de travailleurs dans le secteur des technologies d'ici 2030. L’Afrique ayant la population la plus jeune au monde, avec plus de 400 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans, pourrait combler ce déficit si les talents technologiques sont formés à temps.

Fondée en 2019, la fondation Africa to Silicon Valley a fait du développement des meilleurs talents une priorité. La fondation offre un programme de formation rigoureux qui prépare les candidats à réussir les entretiens avec les principales entreprises technologiques. La formation couvre différents aspects tels que les algorithmes et les structures de données, les compétences générales et l'expérience de projets réels.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 12 janvier 2023 13:30 Written by
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