Gestion Publique

Gestion Publique (358)

L’exécutif kényan a mis en place plusieurs projets pour accélérer la transformation numérique et en faire un pilier du développement socio-économique. L’un des projets phares est le déploiement de plusieurs kilomètres de fibre optique sur l’ensemble du territoire national.

 L’Autorité des communications du Kenya (CA) et l'Autorité des TIC (ICTA) déploieront le dernier km de fibre optique dans 19 Comtés non desservis ou mal desservis du pays. Un accord à cet effet a été signé le lundi 17 avril entre les deux parties.

Sur Twitter, la a fait savoir que cet accord de coopération technique (TCA) lui permettra de soutenir le déploiement de la fibre optique dans les comtés identifiés à hauteur de 5 milliards (environ 37 millions $) via le Universal Service Fund (USF).

Signalons que ledit projet soutient le programme gouvernemental de transformation numérique (GoDTA) initié par le président de la République du Kenya, William Ruto. Lors de son élection à la tête de l’Etat en septembre dernier, l’homme politique avait annoncé un ensemble de projets numériques, parmi lesquels la construction d’un réseau de fibre optique de 100 000 km à travers le territoire national d'ici 5 ans.

William Ruto avait également promis de porter à 80 % le taux de numérisation des services publics et d’automatisation des processus critiques du gouvernement. L’objectif est de faire du Kenya une référence en matière de transformation numérique sur le continent d’ici 2027. Une transformation qui garantira au pays un réel développement humain, économique et social.

A ce sujet, le directeur général de la CA, M. Ezra Chiloba (photo, à droite), a déclaré que le projet  phénoménal « transformera considérablement le pays dans les années à venir ».

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 20 avril 2023 15:37 Written by

Dans le but de faire de l’Angola un Etat numérique moderne avec des solutions TIC conviviales et sécurisées qui facilitent la vie des citoyens, le gouvernement est allé chercher l'expertise de l'Estonie, le champion européen toutes catégories de l'e-administration.

Adão de Almeida, le ministre d'Etat et chef de la Maison civile du président de la République d'Angola, et Kristjan Järvan, le ministre estonien des Entreprises et des Technologies de l'information, ont signé le vendredi 14 avril à Tallinn, en Estonie, un protocole d’accord visant à renforcer la coopération entre les deux Etats en matière de gouvernance numérique, de modernisation administrative et de renforcement des capacités.

« L'Estonie est l'une des sociétés numériques les plus avancées et les plus innovantes au monde, mais il lui a fallu des décennies de travail pour y parvenir. Nous sommes heureux de partager les connaissances, les compétences et l'expérience que nous avons accumulées, car la capacité numérique est essentielle au développement social et économique de tout pays », a déclaré Kristjan Järvan.

En effet, depuis plusieurs années, l’Estonie s’impose comme un modèle dans l’exploitation du numérique pour simplifier la vie des citoyens, améliorer l’efficacité politique ou encore doper l’économie. Le pays a réussi l'exploit de passer du « tout papier » au « tout numérique ». En 2022, l’Estonie était le 8e pays au monde avec l'un des meilleurs indices de développement de l'administration électronique. En 2020, le pays était classé 3e du même classement (E-Government Development Index) dévoilé par l'Organisation des Nations unies.

Ce statut de champion de l'e-administration lui a déjà valu par le passé la sollicitation d'autres pays africains tels que le Bénin, la République démocratique du Congo, l’île Maurice…

Ainsi, le protocole d'accord signé entre les deux pays permettra à l’Angola de tirer profit de l’expérience estonienne en matière de dématérialisation, de débureaucratisation et de numérisation de l'administration publique. Le protocole donnera également la possibilité aux entreprises estoniennes d'entrer sur le marché angolais et plus largement africain.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 17 avril 2023 10:46 Written by

La numérisation totale des services publics est devenue prioritaire dans plusieurs pays d'Afrique. Son impact sur le développement socioéconomique n'est plus à démontrer. Le gouvernement congolais est mobilisé pour cette transformation.

Au cours de l'année 2023, le Congo investira 13,995 milliards FCFA (23,3 millions $) pour renforcer l'accès des populations à Internet et aux services numériques. Divers projets ont été définis à cet effet, mardi 11 avril, au courant du premier comité de pilotage du Projet d’accélération de la transformation numérique (PATN) qui s'est tenu à Brazzaville.

Lors des travaux, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, a expliqué que les activités définies cette année permettront entre autres de créer « un intranet gouvernemental sécurisé ; un portail unique pour les services en ligne aux citoyens et de multiples systèmes d'information pour mieux gérer les services aux citoyens ».

Sur le budget annuel total de 13,995 milliards FCFA arrêté par le comité de pilotage, 5,720 milliards FCFA serviront entre autres au développement de la connectivité à haut débit, notamment dans les universités Marien Ngouabi et Denis Sassou Nguesso en plus de certains bâtiments administratifs et de zones enclavées comme le département de la Likouala. 3,737 milliards FCFA serviront à l’amélioration de l'offre de services numériques aux populations, notamment au niveau de l'état civil.

Cette session du comité de pilotage du PATN marque le démarrage effectif dudit projet qui durera cinq ans et qui bénéficie d'un soutien financier de 100 millions $ de la Banque mondiale, de 25 millions € (27,5 millions $) de la Banque européenne d'investissement (BEI) et d'un prêt de 15 millions € (16,5 millions $) de l'Union européenne.

A travers l'Internet et les services numériques accessibles par tous, le gouvernement du Congo mise sur l'économie numérique comme catalyseur de la bonne gouvernance, de la productivité et de la croissance socioéconomique.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 13 avril 2023 11:33 Written by

La science, la technologie et l’innovation (STI) sont des secteurs clés du progrès et du développement d’un pays. Une communication efficace sur ces secteurs est cruciale pour permettre d’avoir accès aux bonnes connaissances et informations pour une utilisation appropriée.

Le gouvernement fédéral a procédé le mardi 11 avril à l’inauguration officielle du studio de diffusion de la télévision de la science, de la technologie et de l'innovation du Nigeria baptisée « NSTI tv ».

Selon le ministre nigérian de la Science, de la Technologie et de l'Innovation, le Dr Adeleke Olorunnimbe Mamora (photo, au centre), la NSTI tv est une chaîne scientifique multilingue qui diffusera des contenus en anglais, yoruba, igbo et hausa et sera accessible sur n'importe quel appareil disposant d'une connexion Internet.

« Dans le cadre de nos projets visant à faciliter l'accès à l'information, nous avons développé une chaîne de télévision indélébile et robuste, terrestre, satellitaire et Internet, dédiée à la science, à la technologie et à la diffusion des connaissances, avec un engagement fort en faveur de la diffusion de la conscience scientifique, en particulier dans la perspective, l'éthique et le milieu culturel nigérians », a déclaré le ministre.

Depuis plusieurs années, le gouvernement fédéral accorde une place importante à la STI. Des actions sont menées par l’exécutif afin d’intégrer la STI dans la vie quotidienne des Nigérians. Selon Adeleke Mamora, si ces secteurs sont exploités dans le pays, le Nigeria pourra se classer parmi les 20 premières économies mondiales d'ici 2030.

Ainsi, la chaîne de télévision a été créée dans le cadre de la mise en œuvre de l'ordre exécutif présidentiel n° 5 pour le Développement économique national (NED), en particulier dans le domaine de la promotion des biens et services fabriqués au Nigeria (MNGS). Elle se concentrera  à cet effet sur les contributions du Nigeria aux STI en publiant les derniers résultats et produits de toutes les institutions de recherche et les derniers développements en matière de STI au Nigeria et dans le monde.

A en croire le directeur général de l'Agence nationale de recherche spatiale (NASRDA), le Dr Halilu Shabba, la NSTI tv est une étape importante pour l'agence car 25 % du contenu local a été utilisé pour la création de la chaîne.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 12 avril 2023 10:50 Written by

Le Sénégal, à travers sa stratégie numérique, ambitionne de devenir un leader innovant en Afrique en 2025. Cependant, plusieurs projets sont encore à la traîne à deux ans de l’échéance. Il devient donc important de multiplier les partenariats pour accélérer leurs réalisations.

Le ministre sénégalais en charge de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Moussa Bocar Thiam (photo, à gauche), a annoncé le samedi 8 avril, la signature d’un protocole d’entente avec l'émirati Presight ai LTD.

Sur Twitter, Moussa Bocar Thiam a fait savoir que le nouveau partenariat vise à accompagner le Sénégal dans l’implémentation de différents projets, à savoir la réalisation de l'identité numérique, de l'adressage numérique et de la digitalisation des taxes.

Le protocole d’entente nouvellement signé permettra d’appuyer financièrement le Sénégal dans ces différents projets déjà lancés dans le pays. Le projet d’adressage numérique initié en février 2021 au Sénégal vise à cartographier l’ensemble du territoire national et attribuer une adresse numérique à chaque emplacement géographique.

Le projet d’identité numérique lancé le 24 juin dernier vise quant à lui à fournir une identité numérique opérationnelle, fiable, sécurisée et accessible aux usagers sénégalais d’ici 2024. En ce qui concerne la digitalisation des taxes, le projet, lancé depuis plusieurs années, permet aux usagers de déclarer et de payer les taxes en ligne.

Il faut noter que Moussa Bocar Thiam a également signé à Dubaï, le lundi 10 avril, un protocole d’entente avec la société PANAMAX pour le financement du développement d'une solution de poste-digitale et pour la participation à la semaine du numérique « SENEGALCONNECT » organisée par le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l'Economie numérique du 16 au 20 mai à Dakar au Sénégal.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 11 avril 2023 11:04 Written by

A l’instar de plusieurs pays africains, le Cameroun a officiellement adopté l'émission du visa en ligne. Après plusieurs mois d'attente, les autorités du pays ont annoncé la date de l’effectivité de l’e-visa.

A partir du 30 avril, les demandes de visas à destination du Cameroun se feront exclusivement en ligne, a annoncé le ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella, à travers un communiqué publié le jeudi 6 avril.

Selon le communiqué, l’obtention du visa électronique requiert au préalable l'introduction d'une demande de visa à partir de la plateforme www.evisacam.cm, et ce, peu importe la zone géographique, du demandeur, selon les modalités administratives établies. La demande en ligne est suivie du paiement des frais du visa qui se fera en ligne via divers modes (Mastercard, Visa, Paypal, Mobile Money, Orange Money, Moov, Wave, Safaricom, Airtel, Vodacom, Africell).

Une autorisation de visa en ligne sera ensuite délivrée au demandeur qui pourra se rendre soit dans une mission diplomatique, soit à un poste frontière, pour obtenir véritablement le visa. Cette phase finale sera achevée par un enrôlement du demandeur consistant au prélèvement de ses empreintes digitales, de la photographie du visage et autres. Selon le communiqué, le visa est délivré dans un délai de trois jours à compter de la date de la demande en ligne.

Rappelons que c’est en juin dernier que le gouvernement camerounais avait réceptionné les équipements informatiques dédiés à ce projet confié à l’entreprise Impact Palmarès R&D SAS basé à Abidjan en Côte d’ivoire. Le projet de loi actualisant le cadre juridique avait quant à lui été déposé à l’Assemblée nationale le 2 juillet. Le décret qui actualise les conditions d’entrée, de séjour et de sortie des étrangers qui séjournent au Cameroun avait été signé le mois dernier par le président de la République, Paul Biya.

Cette réforme prescrite par le président de la République constitue la première étape vers la transformation numérique de l’appareil diplomatique du Cameroun. A en croire le ministre des Relations extérieures, « le système e-visa au Cameroun répond au souci de rendre la destination Cameroun plus attentive, de répondre aux doléances de la diaspora camerounaise d’arrimer notre système consulaire aux standards internationaux en la matière ».

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 07 avril 2023 13:38 Written by

Le Nigeria occupe une place centrale dans l'écosystème entrepreneurial africain. Pour consolider cette place, le pays met des moyens en jeu pour stimuler davantage l'innovation, créer des emplois et promouvoir la croissance économique.

Le président sortant de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari (photo, à gauche) a inauguré le mercredi 5 avril le Conseil national du Nigeria pour l'innovation numérique et l’entrepreneuriat (NCDIE).

Le NCDIE, présidé par le président de la République fédérale, compte 13 autres membres et sa mission est de promouvoir le développement de l'économie numérique du pays et de créer un environnement favorable à l'épanouissement des entrepreneurs.

Le Conseil devra également veiller à la mise en œuvre de la « Nigeria Startup Act 2022 », une loi promulguée en décembre dernier avec pour but de stimuler la croissance des start-up innovantes et des petites et moyennes entreprises (PME) dans le pays.

« La loi, qui a été élaborée dans le cadre d'une approche collaborative entre le bureau du président et le ministère des communications et de l'économie numérique, avec le soutien de l'écosystème technique, fournit des incitations et un soutien aux start-up, tels que des allègements fiscaux, l'accès au financement, la facilité de faire des affaires, la protection de la propriété intellectuelle et la participation aux marchés publics », a déclaré Muhammadu Buhari.

L'écosystème des start-up du Nigeria est toujours confronté à des défis importants tels que l'accès au financement et le coût élevé de création des produits originaux. Malgré ces obstacles, le Nigeria a été à l'avant-garde de la croissance des start-up en Afrique ces dernières années avec plus de 4 milliards de dollars levés entre 2019 et 2022, rapporte le président.

Ainsi, la mise en œuvre de la « Nigeria Startup Act » constituera une étape importante pour relever ces défis et promouvoir la croissance et l'écosystème inclusif des start-up dans le pays. A en croire le président Muhammadu Buhari, cela conduira à la consolidation et au développement des gains enregistrés dans l'économie numérique.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 06 avril 2023 15:50 Written by

Pour sa sixième académie sur le continent, Smart Africa Alliance a choisi la Sierra Leone. En partenariat avec le gouvernement local, le groupe de réflexion va contribuer à accroître les compétences numériques dans le pays.

La Sierra Leone vient de faire un pas de plus vers l'amélioration de l'espace numérique. Le gouvernement par l’intermédiaire du ministère de l'Information et de la Communication a signé le mardi 4 mars à Freetown, un protocole d’accord avec la Smart Africa Digital Academy (SADA) visant à mettre sur pied une académie numérique dans le pays et l’accompagner dans la transformation du ministère des affaires étrangères.

Comme toutes les académies numériques lancées par la Smart Africa, la SADA de la Sierra Leone proposera des formations avancées en TIC, en Intelligence artificielle et cybersécurité aux formateurs et cadres sierra-léonais. Cette approche aidera le pays à constituer des compétences numériques pour l'accompagner  dans son ambition de relever l'écosystème numérique nationale dans un environnement numérique en évolution rapide.

« Le président Julius Maada Bio a déclaré dans de nombreux cas que la Sierra Leone ne pouvait pas se permettre de passer à côté de la quatrième révolution industrielle. La Banque mondiale a soutenu le gouvernement avec un projet de transformation numérique de 50 millions de dollars pour améliorer la formation numérique et améliorer la connectivité à large bande » a déclaré Mohamed Rahman Swaray (photo, à droite), le ministre de l'Information et de la Communication.

La Sierra Leone est le sixième pays du continent à bénéficier d’une académie de ce genre, après le Rwanda, le Ghana et la République du Congo, le Bénin, la Côte d’ivoire. Le groupe panafricain prévoit d’en installer au Burkina Faso, en Tunisie, au Kenya, à Djibouti.

Ce déploiement continental s'inscrit dans le contexte d'un déficit de compétences numériques dans un monde numérique en constante évolution. Un déficit souligné par le rapport publié en novembre dernier par le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) qui pense que L’Afrique a besoin de former 650 millions de personnes aux compétences numériques d’ici 2030 pour que le continent puisse tirer pleinement profit de l’énorme potentiel de l’économie digitale.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 06 avril 2023 15:35 Written by

Le numérique prend une place de plus en plus importante sur la scène internationale. Il devient donc important pour les organisations internationales de s’unir pour offrir aux pays membres un accompagnement dans leur transformation numérique.

La secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo (photo, à gauche), et la secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin (photo, à droite), ont signé, le lundi 3 avril à Paris en France, une Déclaration conjointe de coopération en vue de renforcer le partenariat entre ces deux organisations.

Selon le communiqué de presse publié par l’OIF, « les actions envisagées à travers cette déclaration visent à contribuer à une connectivité pour tous et une transformation numérique durable. Les axes de collaboration pris en compte portent sur le plaidoyer en faveur du désenclavement numérique et du respect du multilinguisme dans le cadre des concertations et travaux sur le plan international dans ce domaine ».

Ils portent également sur l’accélération de la transformation numérique dans l’espace francophone, la valorisation de l’expertise francophone, ainsi que l’appropriation des enjeux du numérique, notamment par les jeunes et les femmes.

Depuis quelques mois, l'OIF multiplie des partenariats pour le développement du numérique dans les pays francophones dont plusieurs en Afrique. En décembre, l’organisation a signé un accord-cadre de coopération avec la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), pour soutenir la transformation numérique dans les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Notons que cette collaboration s’inscrit dans le cadre des décisions du dernier Sommet de la Francophonie tenu à Djerba en Tunisie, les 19 et 20 novembre derniers, sur le thème « Connectivité dans la diversité : le numérique, vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone », ainsi que du Plan stratégique pour l’UIT 2024-2027 adopté lors de la Conférence des plénipotentiaires tenue à Bucarest en Roumanie en octobre 2022.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 06 avril 2023 10:54 Written by

Puissance économique de l'Afrique de l'Est, le Kenya souffre de la pire sécheresse qu'il ait connue depuis des décennies. En lançant Taifa-1, le pays pourra prévoir les catastrophes provoquées par la sécheresse et accélérer l’intervention des programmes d’urgence.

L'Agence spatiale du Kenya (KSA) s'apprête à lancer la semaine prochaine son premier satellite opérationnel d'observation de la Terre, appelé Taifa-1, a annoncé le gouvernement le lundi 3 avril.

Selon une déclaration conjointe du ministère de la Défense et de l'Agence spatiale du Kenya, « Taifa-1 », ou Nation-1 en swahili, devrait être lancé le 10 avril à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX depuis la base spatiale de Vandenberg en Californie.

S’exprimant sur cette nouvelle étape, Hillary Kipkosgey (photo), le directeur général de la KSA, a déclaré que : « le lancement de Taifa-1 est un moment de fierté nationale, car il jouera un rôle essentiel dans l'aide à la décision dans un certain nombre d'activités socio-économiques, notamment la surveillance de l'environnement, la gestion des ressources naturelles et l'agriculture ».

Taifa-1 a été développé conjointement par l'université de Nairobi et l'université Sapienza de Rome, avec un soutien au lancement offert par l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale et le Bureau des affaires spatiales des Nations unies (UNOOSA).

Selon Hillary Kipkosgey, l’engin aura pour mission entre autres de faciliter le renforcement des capacités dans l'espace, l’ingénierie des systèmes, les opérations spatiales, le traitement et l'analyse des données, les services et les opérations des stations au sol.

En lançant Taifa-1, le Kenya entre dans un cercle très fermé de pays africains disposant d’un satellite au moins. Après le pionnier égyptien, une dizaine de pays africains sont également propriétaires de plus de 40 satellites au total, selon la plateforme Space In Africa.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 05 avril 2023 12:45 Written by
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