Gestion Publique

Gestion Publique (456)

Ces dernières années, l'accélération du processus de numérisation a été placée au sommet des priorités de l’Etat algérien. Les premières retombées des projets mis en œuvre sont déjà perceptibles dans plusieurs secteurs clés du pays.

L’Algérie avance vers la dématérialisation totale des services publics destinés aux citoyens. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune (photo), l’a confirmé au cours de son discours prononcé le lundi 25 décembre devant les deux chambres du Parlement au Palais des nations.

S’exprimant pour la première fois dans un discours à la nation en quatre ans de présidence, Abdelmadjid Tebboune est revenu sur plusieurs projets phares en cours d’exécution dans le pays, parmi lesquels le projet de numérisation de l’administration. « La fin du premier semestre de 2024 verra le parachèvement du projet de numérisation. Ainsi, on aura tranché définitivement cette question », a affirmé le président de la République.

En Algérie, l’année 2023 a connu une accélération du processus de numérisation. Sous les ordres du chef de l’Etat, plusieurs secteurs clés ont été modernisés, notamment le domaine national, les impôts, les douanes, la santé, l’identité numérique. En ce qui concerne l’éducation, plus de 46 plateformes numériques destinées à la formation et à la recherche ont été lancées par le ministère chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Dans le secteur du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, de nombreuses plateformes ont également été lancées avec pour objectif de réduire les délais de prise en charge des préoccupations des citoyens et de leur éviter les déplacements vers ces structures.

Pour veiller à l’exécution de tous ces projets, le chef de l’Etat a mis sur pied, en septembre, un Haut-Commissariat à la numérisation dirigé par Mme Meriem Benmouloud. L’institution est chargée de concevoir la stratégie nationale de la numérisation et d'en assurer le suivi et la mise en œuvre.

Selon la haut-commissaire à la numérisation, ladite stratégie qui est en cours d’élaboration sera renforcée par une loi relative à la numérisation, qui devrait intervenir au cours du 1er trimestre de 2024.

Samira Njoya

Lire aussi :

Algérie : le gouvernement lance une plateforme numérique dédiée au financement participatif pour les start-up

Posted On vendredi, 29 décembre 2023 10:21 Written by

En octobre dernier, le Maroc a mis en place une nouvelle stratégie pour développer son écosystème technologique à l’horizon. Les autorités mènent déjà diverses actions pour atteindre leurs objectifs à l’horizon 2030.

Ghita Mezzour (photo, au centre), ministre déléguée auprès du chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Khalid Safir (photo, à droite), directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion, et Yassine Haddaoui (photo, à gauche), directeur général de CDG Invest, un investisseur et gestionnaire de fonds marocain de capital investissement, ont signé le mardi 26 décembre un accord-cadre à Rabat, au Maroc, pour lancer le programme « Startup Creation Grant ». L’objectif est d’accompagner et de financer les start-up marocaines pour stimuler le développement de l'écosystème technologique local.

« Le programme Startup Creation Grant apportera un soutien direct aux porteurs d'idées disposant d'une expérience professionnelle pour les aider à créer leur startup. Cet accord-cadre sera suivi d'autres accords avec des partenaires des secteurs public et privé, qui permettront d'en faire bénéficier le plus grand nombre de jeunes porteurs de projets », explique la ministre dans un post sur le réseau social X.

Comme de nombreux pays du continent, les autorités marocaines veulent dynamiser l’écosystème technologique local et permettre aux startupers de disposer des ressources nécessaires pour mener à bien leurs projets. Diverses structures, ayant des objectifs similaires, opèrent déjà dans le royaume, mais le nouveau programme est un partenariat public-privé qui, selon Ghita Mezzour, proposera des dispositifs de financement en vue de faciliter l’octroi de crédits bancaires, d’allouer des soutiens financiers destinés aux structures d’accompagnement national afin d’encourager leur évolution, ou encore de fournir les dispositifs nécessaires à l’attraction des plus importants acteurs internationaux dans ce domaine.

Le lancement du programme s’inscrit dans le cadre de la stratégie Maroc digital 2030, dont le second axe se rapporte à la dynamisation de l’économie numérique du royaume chérifien, avec le développement de l’écosystème technologique pour atteindre 3 000 start-up labellisées en 2030 contre 380 en 2022, l’émergence de deux licornes (start-up valant plus du milliard $) à l’horizon 2030 et la contribution au produit intérieur brut à hauteur de 170 milliards de dirhams (environ 17,4 milliards $).

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi:

Le Maroc s’allie à l’américain Oracle pour développer les compétences numériques dans l'enseignement supérieur

Posted On jeudi, 28 décembre 2023 13:58 Written by

A l'aube d'une ère d’innovation et de développement économique, l’Algérie multiplie les actions pour l’éclosion des start-up locales. Cette nouvelle initiative lancée dans le pays devrait se traduire par l’émergence prochaine de nombreux projets innovants et à fort impact social.

Le gouvernement algérien veut favoriser le développement des start-up dans le pays. En marge du premier forum annuel de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB), une plateforme numérique dédiée au financement participatif (crowdfunding) au profit des start-up locales a été lancée.

La plateforme, dénommée crowdfunding.dz, a pour objectif de faciliter le financement des start-up en mettant en relation des bailleurs de fonds et des entrepreneurs.

S’exprimant sur le bien-fondé de cette initiative, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid (photo) a fait savoir qu’elle « ouvrira de nouveaux horizons pour les start-up afin qu’elles puissent accéder au financement, ce qui leur permet de diversifier les moyens de financement pour en bénéficier ».

 Le lancement de la plateforme s’inscrit dans le cadre des actions menées par le gouvernement visant à offrir de nouvelles possibilités de financement pour renforcer les chances de succès des start-up et des projets innovants. En octobre, l’exécutif avait publié un arrêté autorisant l'activité de crowdfunding dans le pays.

En mettant en œuvre crowdfunding.dz, le gouvernement algérien veut permettre aux entreprises porteuses de projets innovants et à fort impact social de collecter des fonds auprès d’un large public et via une plateforme digitale.

L’Algérie s’inspire ainsi d’une tendance en plein essor dans le monde. Selon les chiffres officiels, les transactions mondiales liées à ce mode de financement sont passées de 1,5 milliard de dollars en 2011 à 140 milliards de dollars en 2022. La Chine se démarque avec une part de marché de 60 à 100 milliards de dollars. Selon la Banque mondiale, le marché du financement participatif pourrait atteindre 2,5 milliards de dollars en 2025 en Afrique.

Samira Njoya

Lire aussi:

Nigeria : le gouvernement fédéral financera 45 start-up locales opérant dans le secteur de l’IA 

Posted On mercredi, 27 décembre 2023 14:11 Written by

Le gouvernement éthiopien, dans son processus de transformation numérique, investit dans l’identification numérique. Il se lance à l’assaut du passeport électronique pour tous les citoyens.

Les services éthiopiens d’immigration et de la citoyenneté (ICS) et Toppan Gravity Ethiopia (une coentreprise formée par Ethiopian Investment Holdings, Toppan Group, Berhanena Selam Printing Enterprise et Educational Materials Production and Distribution Enterprise) ont officiellement signé, le mercredi 13 décembre, un accord de fourniture et de services pour commencer à travailler sur le nouveau passeport électronique éthiopien. L’objectif est de doter le pays d’un nouveau document de voyage plus sécurisé.

« Ce partenariat marque une étape importante dans la modernisation du système de passeports de l'Éthiopie, en offrant des caractéristiques de sécurité renforcées et en améliorant l'efficacité », peut-on lire dans un tweet publié par le compte officiel d’ICS.

Depuis quelques années, l’Ethiopie s’est lancée dans l’identification numérique de sa population et pour cela, le pays a mis en place le programme national d'identification Fayda avec le soutien de la Banque mondiale. L’objectif est d’enregistrer 90 millions d’inscriptions d’ici 2025. Un programme similaire a également été mis en place pour fournir l’identification numérique à 90 000 réfugiés et rapatriés présents sur le sol éthiopien.

Dans un pays immense par sa superficie et déchiré par les conflits internes entre divers groupes ethniques, l’instauration du passeport électronique devrait permettre de réduire de façon significative le risque de falsification et de fraude d'identité grâce aux niveaux de vérification de l'identité supplémentaires.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

L’Ethiopie et l’Inde collaboreront pour la mise en place d’une interface de paiement

Posted On lundi, 18 décembre 2023 16:01 Written by

Selon la Banque mondiale, l’économie numérique pourrait rapporter à la Côte d’Ivoire à l’horizon 2025 plus de 5,5 milliards $ et plus de 20 milliards $ d’ici 2050. L’investissement dans le secteur est donc primordial pour espérer ces futures retombées.

Ibrahim Kalil Konaté (photo, au centre), ministre ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation, a lancé le jeudi 14 décembre à Abidjan, en présence de Jessica Davis Ba (photo, à gauche), ambassadrice des Etats-Unis près la Côte d'Ivoire, la construction du prochain centre de données national. Certifiée Tier 3 et d’une capacité de 2 200 térabits, l’infrastructure sera bâtie sur une surface de 20 000 mètres carrés au siège de l’Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques à Marcory-Anoumabo. Le budget alloué à sa construction est de 60 millions $.

« Le Data Center national symbolise notre quête de souveraineté numérique. Il est conçu pour stimuler la dématérialisation des procédures administratives, servant ainsi à la modernisation de notre administration publique. En tant que catalyseur de l’innovation, ce Data Center servira, non seulement à héberger les données des entités administratives nationales, mais aussi à offrir des solutions de reprise après sinistre et de continuité des activités, renforçant ainsi la résilience et la sécurité de nos systèmes d’information », a indiqué le ministre.

La construction d’une telle infrastructure s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de développement du numérique adoptée en 2021. Elle a d’ailleurs été annoncée dès juin 2022 par Amadou Coulibaly, ministre chargé de l’Economie numérique d’alors, en plus du déploiement de 7 000 kilomètres de fibre optique à l’horizon 2025.

Jouant un rôle déterminant dans le processus de transformation numérique, les pays africains doivent investir dans la construction de ces infrastructures puisque le continent noir est en retrait par rapport au reste du monde, abritant moins de 2% des centres de données du monde, selon l’Union internationale des télécommunications.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

Huawei annonce un investissement de 200 millions $ pour bâtir le premier centre de cloud public d'Afrique

Posted On vendredi, 15 décembre 2023 17:35 Written by

Dans son plan de développement 2021-2025, le gouvernement ivoirien a dévoilé de grands chantiers destinés à relever la croissance économique et sociale. Mais leur réalisation requiert une capacité financière conséquente que les autorités d’Abidjan ont décidé d’acquérir en veillant sur le moindre centime dû à l’Etat.

Dès janvier 2024, les amendes des infractions à la circulation routière en Côte d’Ivoire seront versées via la plateforme du Trésor : TrésorPay-TrésorMoney. Ibrahima Koné, le directeur général de Quipux Afrique, la société chargée du projet l’a annoncé le mardi 12 décembre lors d’une visite d’imprégnation des membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) au Centre de gestion intégré (CGI) à Treichville.

La plateforme mise en œuvre par la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique vise à améliorer le niveau d’encaissement des recettes de l’Etat, assurer la traçabilité des opérations et la disponibilité instantanée des fonds publics pour faire face à l’amenuisement des appuis extérieurs.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté du gouvernement ivoirien de moderniser les services publics et d'améliorer les prestations offertes aux populations. Concrètement, il s’agit de numériser toutes les ressources recouvrées par le Trésor public et ses démembrements, notamment en encaissement, frais de scolarité, frais d’examens scolaires, taxes communales, amendes forfaitaires, contraventions, frais d’hospitalisation, redevances, actes de justice et autres frais payables dans les services du Trésor public.

Selon des chiffres publiés récemment par le Trésor public, TrésorPay-TrésorMoney a permis de mobiliser plus de 30 milliards de francs CFA (50,2 millions $) de janvier 2021 au 10 juin 2023 au niveau du recouvrement des recettes.

Samira NJOYA

Lire aussi :

Kenya : la numérisation des services publics a fait bondir les recettes mensuelles de l'Etat de 10 à 60 millions de $

Posted On vendredi, 15 décembre 2023 11:50 Written by

Avec le développement des technologies de l’information et de la communication, le commerce en ligne est en pleine croissance sur le continent. Les start-up opérant dans le secteur se multiplient et il urge de définir un cadre légal pour ce secteur.

Les autorités kényanes ont dévoilé le mercredi 13 novembre à Nairobi, en partenariat avec l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), leur stratégie nationale pour l’e-commerce. L’objectif est de dynamiser le commerce intérieur et transfrontalier, ce qui permettra aux producteurs locaux de répondre au marché international.

« Dans le paysage numérique contemporain, le commerce numérique apparaît comme une passerelle vers le commerce avec une barrière d'entrée considérablement réduite. Notamment, le Kenya prend la tête des nations africaines, avec son économie numérique contribuant de manière substantielle au PIB à hauteur de 7,7 %. La stratégie nationale de commerce électronique du Kenya, récemment lancée, s'aligne sur notre engagement à autonomiser les entreprises locales et à favoriser la croissance économique à partir de la base », a expliqué Rebecca Miano, ministre kényane des Investissements, du Commerce et de l’Industrie.

Ce lancement s’inscrit dans le cadre de la stratégie du gouvernement de faire du pays un hub technologique phare du continent, de la sous-région est-africaine en particulier. Des start-up opérant dans le secteur du e-commerce, telles que Wasoko ou encore Copia Global, ont pu émerger dans l’écosystème kényan et elles pourront continuer leur croissance avec les garde-fous mis en place par les autorités publiques pour stimuler le développement du secteur.

Développer des produits de financement spécifiques au commerce électronique ; sensibiliser les entreprises au besoin de documentation et de garantie pour le financement ; améliorer les liens entre les entreprises et les institutions financières ou encore développer des mesures d'incitation à l'investissement sont, entre autres, les objectifs que se sont fixés les autorités du pays lors du déploiement de la stratégie.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

Kenya : la start-up d’e-commerce Copia Global s’allie à Visa pour faciliter les opérations financières sur sa plateforme

Posted On vendredi, 15 décembre 2023 08:25 Written by

Après avoir signé un partenariat avec une start-up sud-africaine opérant dans les technologies de l’éducation en novembre dernier, les autorités tanzaniennes récidivent avec une firme ougandaise.

La firme technologique ougandaise HiPipo a annoncé le mardi 12 décembre la signature d’un partenariat avec les autorités tanzaniennes, en l’occurrence la Commission tanzanienne des technologies de l’information et de la communication. L’objectif est d’accélérer l’inclusion financière et numérique et d’accroître la sensibilisation aux solutions technologiques.

Pour cela, HiPipo a déployé le programme « Include EveryOne » dont le but est de contribuer à l'accélération de l'innovation fintech, à l'autonomisation des femmes dans la fintech et se veut un catalyseur pour l'investissement et le développement dans le secteur des technologies de l’information et de la communication.

« Nous sommes ravis d'annoncer qu'un accord pivot a été signé et scellé entre HiPipo et la Commission tanzanienne des technologies de l'information et de la communication. Cette collaboration prometteuse vise à accélérer l'inclusion financière en Tanzanie, dans le cadre du célèbre programme HiPipo Include Everyone, avec le soutien généreux de la Fondation Bill et Melinda Gates », a indiqué Innocent Kawooya (photo, à gauche), président-directeur général de HiPipo.

En retrait par rapport à certains pays de la sous-région est-africaine, en l’occurrence le Kenya et le Rwanda, la Tanzanie multiplie depuis peu les partenariats avec divers pays, organisations et start-up pour accélérer la transformation numérique en cours dans le pays. Plus tôt dans le mois, les autorités ont annoncé le lancement courant 2024 d’un cadre national pour l’économie numérique. Dans le secteur éducatif, le pays dirigé par Samia Suluhu s’est associé à la jeune pousse sud-africaine Snapplify pour améliorer la disponibilité et la qualité des ressources éducatives pour les étudiants en Tanzanie durant les trois prochaines années.

« Les activités du programme Include Everyone exploitées à l'échelle mondiale par HiPipo joueront un rôle crucial dans la promotion de l'inclusion financière, la stimulation de la croissance économique, l'encouragement des investissements dans les TIC, le conseil aux parties prenantes et la construction d'un groupe résilient et compétent d'innovateurs numériques et de professionnels des TIC en Tanzanie », a ajouté Innocent Kawooya.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

Tanzanie : le gouvernement s’apprête à lancer un cadre national de l'économie numérique

L’Institut tanzanien pour l’éducation s’allie à la start-up sud-africaine Snapplify pour fournir des services numériques

Posted On mercredi, 13 décembre 2023 13:51 Written by

Dans le but de faciliter la prise en charge des patients et d'accroître l’efficacité du système sanitaire, la numérisation du secteur est devenue indispensable. Les pays africains se tournent vers des partenaires stratégiques à cause des ressources que requièrent cette action.

Le Millennium Challenge Corporation (MCC), une agence américaine d’aide bilatérale créée par le Congrès en 2004, a annoncé le lundi 11 décembre qu’il aidera le Lesotho à se doter d’un système national de santé numérique. Il permettra de mieux suivre l’évolution de la santé des populations, en l’occurrence celle des personnes atteintes du syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA), du paludisme et de la tuberculose.

« Le MCC fera des investissements majeurs dans l'équipement des soins de santé primaires et l'infrastructure de santé numérique, à partir de début 2024. Nous prévoyons également un incubateur de données de santé et d'innovation afin de créer une demande publique pour des données de santé de qualité. [..] Le MCC prévoit de travailler avec le ministère de la Santé pour concevoir et mettre en œuvre un système de santé numérique pleinement opérationnel, dans tous les domaines de la maladie, en s'appuyant sur les bases établies par le Plan d’urgence du président des Etats-Unis pour la lutte contre le SIDA (Pepfar) », a indiqué un communiqué officiel.

La numérisation du système national de santé du Lesotho découle du succès enregistré par le pays avec la numérisation des données du projet Pepfar, lancé en 2003 et autorisé à nouveau en 2018, avec l'appui financier des Etats-Unis et du Fonds mondial pour mettre fin au SIDA, à la tuberculose et au paludisme. Uniquement destiné aux femmes enceintes atteintes de VIH, le Pepfar a permis un meilleur suivi clinique, avec des données actualisées en temps réel.

« L'élaboration d'un système national de santé numérique interopérable, durable et capable de fonctionner dans des environnements à faible connectivité et à faible consommation d'électricité ne manquera pas de poser des problèmes », peut-on lire dans le communiqué.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

Lesotho : le gouvernement numérise le système de paiement des impôts

Posted On mardi, 12 décembre 2023 15:57 Written by

L’intelligence artificielle s’impose de plus en plus comme un paramètre indispensable sur divers plans dont celui militaire. Les armées y auront recours pour améliorer leur efficacité.

Les Etats-Unis soutiendront le Nigeria dans l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour lutter contre le terrorisme sur son sol. C’est ce qui ressort de la conférence de presse donnée par Paul Dean (photo), secrétaire adjoint principal du Bureau américain de contrôle des armements, de la dissuasion et de la stabilité, le jeudi 7 décembre à Abuja au Nigeria.

« Nous voulons encourager les applications positives de l'intelligence artificielle dans l'armée. L'initiative que nous avons lancée le mois dernier avec nos partenaires vise précisément à maximiser la valeur extraordinaire de l'intelligence artificielle dans les applications militaires, tout en veillant à ce que la communauté internationale se rallie à une série de normes de comportement responsable afin de réduire le risque de conséquences involontaires ou d'applications négatives », a indiqué Paul Dean.

Ce soutien intervient alors que l’armée nigériane fait face à une vague de critiques suite à une erreur d’un de ses drones qui a fait une centaine de morts civils dans l’Etat de Kaduna. Les Etats-Unis, bien que décidés à mettre en place des garde-fous quant à l’utilisation des technologies de pointe telles que l’IA dans le secteur militaire, se veulent un allié de choix pour le Nigeria dans la lutte contre le terrorisme. Pour cela, il est indispensable de soutenir l’utilisation de l’IA qui aurait pu éviter cette erreur manifeste lors du drame survenu dans l’Etat de Kaduna. Soulignons qu’Abuja fait face dans le nord du pays à plusieurs groupes terroristes, en particulier Boko Haram depuis de nombreuses années.

« Nous sommes convaincus que lorsque les Etats s'engagent à utiliser cette technologie de manière prévisible, transparente, stable et responsable, la communauté internationale sera en mesure de maximiser les avantages tout en réduisant les risques d'approches irresponsables », a expliqué le responsable américain.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi :

Nigeria : la BAD investira un montant de 80 millions $ pour la promotion de l’innovation numérique

Posted On lundi, 11 décembre 2023 15:24 Written by
Page 11 sur 33

Please publish modules in offcanvas position.