Gestion Publique

Gestion Publique (358)

La première édition du GITEX s’est tenue du 31 mai au 2 juin à Marrakech au Maroc.  Au cours du salon technologique qui a réuni des entreprises tech et start-up, délégations gouvernementales, investisseurs mondiaux, conférenciers internationaux et des dizaines de milliers de cadres technologiques de plus de 100 pays, We Are Tech Africa a échangé avec un conseiller du ministre congolais en charge du Numérique.

WAT : le président Félix Tshisekedi veut faire du numérique un levier d'intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social. Quels sont les principaux projets en cours pour y parvenir ?

Freddy Mpinda : effectivement, la RDC connaît un tournant numérique décisif depuis la venue du président Tshisekedi, c’est lui qui porte la vision de faire du numérique un levier d’intégration, de croissance économique et de bonne gouvernance. Cette vision est traduite dans le Plan National du Numérique (PNN) Horizon 2025 et exécutée dans un programme gouvernemental « le Programme de Transformation Numérique (PTNRDC) » mis en œuvre par le ministère du Numérique. Le PTNRDC porte un focus sur 8 projets prioritaires (Code du Numérique, e-Gouv (e-Citoyen, e-Cadastre), Data Center National, Intranet Gouvernemental, Agrégateur de paiements électroniques, Télé-expertise médicale, e-Education).

Aujourd’hui, nous sommes en plein chantier numérique et nous avons plusieurs projets en cours. Nous avons des projets d’infrastructure parce que nous sommes un grand pays et nous voulons connecter le maximum de Congolais. Nous avons exprimé le besoin d’avoir 50 000 km de fibre optique parce que les récentes études ont démontré que plus de 40 millions de Congolais sur les 100 millions ne sont connectés à rien, car les opérateurs mobiles s’installent dans des régions économiquement rentables et parfois, le monde rural est abandonné. Il faut donc la fibre optique pour connecter le maximum de Congolais. A côté de ça, nous avons des projets d’e-gouv, d’éducation aux métiers du numérique pour la jeunesse, d’accompagnement dans l’entrepreneuriat, de data centers, de déploiement de la plateforme nationale de création et de génération des code à barres au préfixe national 605, etc. Donc, nous sommes en plein chantier et nous essayons de le faire avec plusieurs partenaires.

WAT : le pays s’est doté d’un plan ayant pour horizon l’année 2025. Maintenant, dites-nous à l'heure actuelle, qu’est-ce que le gouvernement espère réaliser à cet horizon 2025 ?

FM : Bon, le plan a pour horizon 2025 car nous avons tiré les leçons des autres pays africains et nous avons voulu un plan limité dans le temps. Et quand vous lisez le PNN, il intègre le fait qu’en 2025, il va être évalué et amendé puis relancé. Nous sommes conscients que les chantiers, notamment l’infrastructure, ne sont pas des chantiers qui ont comme horizon 2025. Par contre, on s'était donné comme principe de lancer le maximum de choses et de faire le point en 2025. Donc, 2025 sera une étape qui va permettre d’évaluer. On va voir ce qui a marché puis, il y aura un nouveau plan qui sera déployé. Le ministère du Numérique a déjà réalisé de grandes choses en très peu de temps, notamment l’adoption du Code du numérique, les normes et standards du numérique en RDC, le Startup Act (loi dédiée aux start-up, riches d’incitation et de facilités, Ndlr), le recrutement des agents de carrière des services publics de l'Etat au secrétariat général au numérique.

WAT : votre pays a signé beaucoup de partenariats ces deux dernières années en l'occurrence avec l'Estonie et la Chine. Qu'est-ce que la RDC a obtenu de ces partenaires et qu'est-ce qu'elle a donné en retour ?

FM : Disons que c'est facile à dire. Qu'est-ce que la RDC a donné en retour ?

La RDC a tout donné en retour et fournit les principaux intrants de la révolution numérique. Nous détenons près de 60 % de cobalt ordinaire du monde ; le Coltan qui est utilisé dans les téléphones mobiles ; le Niobium ; nous avons tous ces métaux-là. La vraie question, c'est de savoir qu’est-ce que la RDC va recevoir en retour parce que ça fait de nombreuses années que nous contribuons par nos minerais à l’éclosion de cette quatrième révolution. Et c'est pour ça d'ailleurs que nous, notre politique est d’être ouvert. Nous discutons autant avec les Chinois, autant avec les Estoniens, qu'avec les Emiratis et aussi avec nos partenaires africains comme les Sud-Africains, les Zambiens, etc.  Ce dont nous avons besoin, c'est de transformer en local une partie de nos matières premières qui sont aujourd'hui juste un potentiel de richesse, mais pas une vraie richesse. Et cela passe par des projets communs avec des pays africains, des projets communs avec les pays du monde, mais des projets qui doivent être rentables pour la RDC parce que ça fait 60 ans que nous donnons nos matières premières et que nous recevons très peu. Pour ce qui est de la transformation numérique, le retour d’expérience est une chose capitale pour nous avec les partenaires. Il ne faut pas refaire la roue numérique !

WAT : Justement, principalement sur le numérique, que gagne la RDC ?

FM : le numérique, il faut le voir comme un outil. La preuve, c'est un ministère transversal c'est-à-dire au service de tous. Aujourd’hui, lors du panel du GITEX Africa, j’ai fait remarquer que la priorité est de résoudre les principaux problèmes de l’Afrique. Le numérique est un puissant outil pour résoudre nos problèmes. La priorité des priorités chez nous, d’ailleurs la crise de la Covid-19 l’a démontré, c'est qu'il faut produire notre nourriture au plus près des consommateurs. Donc pour nous, l’agriculture est une priorité. La deuxième priorité, c'est l’éducation. On s'est retrouvé aux mois de mars et avril 2020 avec 18 millions d'écoliers congolais qui étaient obligés de rester à la maison avec zéro possibilité de pouvoir apprendre à distance. Donc pour nous, le numérique doit permettre l’éducation à distance. Idem pour la santé. On s'est retrouvé du jour au lendemain avec une pandémie et il fallait trouver les respirateurs, les masques et autres. Le numérique doit aider à améliorer notre stratégie sanitaire, notamment la stratégie de vaccination. On doit savoir qui est vacciné, qui ne l’est pas. Nous sommes un pays, heureusement, qui avait déjà connu une pandémie avant, Ebola. Le numérique doit être au service de la santé et de la surveillance épidémiologique. Agriculture, Education et Santé sont nos priorités.

WAT : Pour résumer, vous dites que le numérique est un outil qui va permettre à la RDC d'atteindre les objectifs de développement durable et plus. Mais quelle place les compétences numériques, quelle place occupent-elles ?

FM : Les compétences numériques, lorsque vous lisez le plan, vous verrez aisément que nous avons un plan qui se repose sur quatre piliers. L'infrastructure, les contenus, les usages applicatifs et la gouvernance et la régulation. Mais en réalité, nous avons un cinquième pilier qui est l’éducation. Mais on s'est dit non, on ne peut pas faire de l’éducation un pilier parce que dans les infrastructures, on a besoin d'éducation. On a besoin des ingénieurs, on a besoin des techniciens, etc. Dans le volet contenu, ceux qui vont développer des applications, c'est-à-dire des codeurs et tout, on a besoin d'éducation. Dans les usages applicatifs, ceux qui vont travailler pour permettre à l'Etat d'être de plus en plus digital, ont besoin d'éducation. Les fonctionnaires, il faut les mettre à niveau. La régulation et la réglementation de la gouvernance a besoin d'éducation. Donc, l'éducation est partout. En réalité, notre plan, c'est quatre piliers debout et un pilier couché qui est l’éducation. Le ministre du Numérique fait du développement des compétences numériques un axe majeur de son action. Le développement des compétences numériques congolaises est un point qui revient dans le dernier mémorandum d'entente signé en Chine par les deux ministres du numérique.

Propos recueillis par Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 09 juin 2023 09:30 Written by

Après le rétablissement de l’Internet mobile le mardi 6 juin, les autorités sénégalaises ont pris une autre décision importante concernant les médias sociaux.

Les autorités sénégalaises ont rétabli l’accès aux plateformes de réseaux sociaux tels que Facebook, Youtube, WhatsApp ou encore TikTok. Les Sénégalais peuvent ainsi accéder à leurs comptes sur ces plateformes sans forcément passer par des réseaux privés virtuels comme c’est le cas depuis la nuit du jeudi 1er juin.

Cette restriction des réseaux sociaux, confirmée par l’organisation de surveillance de la gouvernance d’Internet NetBlocks, via son compte Twitter, est intervenu dans le cadre des manifestations qui ont suivi la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », alors qu’il était poursuivi depuis 2020 pour viols et menaces de mort à l’encontre d'Adji Sarr, une jeune femme sénagalaise travaillant dans un salon de massage dakarois.

Les réseaux sociaux ont pris une importance capitale ces dernières années dans les pays africains. De nombreux commerçants utilisent ces canaux à des fins publicitaires ; ils facilitent la prospection, la prise de contact et les échanges avec les clients potentiels. Ces plateformes permettent en effet d’optimiser la visibilité des commerces. Elles se sont imposées au fil des années comme des outils indispensables dans l’appareil commercial de nombreux acteurs du secteur informel. Selon DataReportal, le Sénégal comptait 3,05 millions d'utilisateurs de médias sociaux en janvier 2023, soit 17,4 % de la population totale.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 08 juin 2023 14:34 Written by

Depuis la mise en place d’un ministère en charge du Numérique en 2021, les autorités mauritaniennes mènent des actions pour développer l'infrastructure numérique ou encore les services d'administration en ligne.

Moctar Ahmed Yedaly, ministre mauritanien de la Transformation numérique, de l'Innovation et de la Modernisation de l'administration, et Thomas Pramotedham, président-directeur général de Presight, une filiale de la holding émiratie G42, ont signé le 31 mai un protocole d’accord à Marrakech, au Maroc lors du Gitex Africa, apprend-on d’un communiqué de presse publié le mercredi 7 juin.

L’objectif de cet accord est de développer les infrastructures numériques en misant sur le cloud et de favoriser l’éclosion des talents locaux. « La construction d'un cloud national renforcera certainement notre souveraineté nationale », affirme Moctar Ahmed Yedaly.

Comme la plupart des pays africains, la Mauritanie s’est engagée sur la voie de la transformation numérique. Elle multiplie les accords pour la mise en place d’un écosystème technologique idoine dans le but de favoriser la prolifération des start-up et de dynamiser le secteur technologique local. Les services publics sont également en cours de numérisation avec divers protocoles d’accords signés avec la France et les Emirats arabes unis en 2022.

Ce partenariat avec G42 et ses filiales G42 Cloud et Presight sera axé sur des domaines tels que le centre de données national, le cloud souverain national ou encore les initiatives globales de transformation numérique. Elle vise aussi à former des professionnels qualifiés sur le plan technologique au sein de l'écosystème numérique mauritanien et à responsabiliser les citoyens.

Rappelons que, d’après le Digital Report 2022 de Hootsuite et We Are Social, le taux de pénétration d’Internet en Mauritanie est encore de 35,8 % et l’Union internationale des télécommunications (UIT) classe la Mauritanie à la 38e place sur 54 pays africains dans son dernier rapport sur le développement de l’e-gouvernement (EGDI).

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 08 juin 2023 12:48 Written by

La numérisation constitue un enjeu majeur de développement des pays de l’UEMOA. Malgré les ambitions des stratégies nationales, suscitant d’indéniables progrès, la transformation numérique des pays de la zone enregistre encore des faiblesses et des retards, en comparaison des performances mondiales.

Le président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Serge Ekue (photo, à droite), et le directeur général de l’Alliance Smart Africa, Lacina Koné (photo, à gauche), ont signé le mercredi 7 juin à Lomé au Togo un accord-cadre dans le but d'accélérer la transformation numérique des Etats de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

Le nouvel accord vise à appuyer le développement du commerce électronique dans l’espace UEMOA et soutenir la mise en œuvre des projets d’inclusion financière dans le cadre de l’intégration sous régionale, conformément aux orientations de l’axe 1 de Djoliba, un plan stratégique de la BOAD sur la période 2021-2025, indique l’Agence togolaise de presse.

« La vision est de transformer notre Afrique, de faire en sorte que l’ensemble de nos populations puissent se projeter dans l’avenir de manière très concrète en utilisant la technologie numérique dans les divers domaines, notamment l’agriculture et l’énergie », a déclaré M. Ekue.

Depuis sa création en 2014 jusqu’à ce jour, Alliance Smart Africa, qui regroupe actuellement 35 pays sur les 54 d'Afrique, s'est fixée plusieurs objectifs, notamment de mettre la transformation numérique au cœur du développement économique du continent, en faisant travailler le secteur privé et les Etats membres autour d’initiatives concrètes.

A travers ce partenariat, la BOAD adhère à une alliance dont la vision est le développement de l’Afrique à travers la technologie numérique. Ainsi plusieurs projets seront mis à œuvre pour soutenir l'écosystème de l'innovation à travers la vulgarisation du « toolkit startups » au profit des Etats membres, et renforcer les capacités et le développement des compétences des acteurs de la zone dans le cadre de la mise à l’échelle de la Smart Africa Digital Academy (SADA).

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 08 juin 2023 10:37 Written by

Le Rwanda a mis en place de nombreuses réformes ces dernières années en vue d’améliorer sa compétitivité économique. La fourniture de services de qualité et de services à la clientèle dans les secteurs public et privé est l’une des priorités de cette stratégie.

Le gouvernement rwandais va procéder à la numérisation de plus de 400 démarches administratives supplémentaires d’ici juin 2024 dans le cadre de la dématérialisation des services publics de l’Etat. La ministre des Technologies de l’information et de la communication et de l’Innovation, Paula Ingabire, l’a annoncé au cours d'une session sur le développement des TIC avec le Sénat le jeudi 1er juin.

Les nouvelles démarches administratives seront ajoutées aux 103 services déjà numérisés et disponibles sur le portail Irembo mis en place par le gouvernement à cet effet. Selon la ministre, la prochaine étape de la numérisation sera transformationnelle. Elle constituera à numériser tous les services restants, « ce qui permettra d’optimiser le temps, d’éliminer les coûts et les processus inutiles associés aux documents papier ou aux déplacements des citoyens vers les différents bureaux du gouvernement », a-t-elle déclaré.

Pour réaliser cet objectif, le Rwanda sera accompagné par un ensemble de partenaires dont l’Agence française de développement (AFD) qui a accordé en début d'année, un prêt de 37 millions d’euros au gouvernement du pays pour numériser les services publics et soutenir l’innovation.

 A en croire Israel Bimpe, le PDG d’Irembo, le lancement de la plateforme de services publics Irembo, en décembre 2015, a permis de traiter plus de 25 millions de demandes de services jusqu’ici. Ce qui a permis d'économiser plus de 100 millions d'heures de travail, tant pour les fonctionnaires que pour les résidents rwandais.

Le portail emploie 7 700 agents dans différentes régions du pays et plus de 1 500 fonctionnaires du gouvernement l'utilisent pour approuver et offrir les services nécessaires. Le gouvernement a ainsi pu collecter 300 milliards RWF (265 millions de dollars) pour divers services offerts par la plateforme.

Notons que cette nouvelle initiative entre dans le cadre d'un projet de 13 milliards de rwandais) débuté en mars de cette année par l’identification des services concernés. Le projet est une des priorités de la Stratégie nationale de transformation du Rwanda (2017-2024). 

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 07 juin 2023 11:22 Written by

Le gouvernement sénégalais ambitionne de matérialiser 700 procédures administratives d’ici 2025. Pour atteindre cet objectif ambitieux, il a confié la mission à la société Sénégal Numérique SA qui travaille avec des partenaires de choix spécialisés dans le domaine.

Sénégal Numérique SA (SENUM SA), la société publique en charge de la gestion des infrastructures numériques de l'Etat du Sénégal, et Elm, une société spécialisée dans les solutions numériques, ont signé le jeudi 1er juin un protocole d’accord à Marrakech au Maroc en marge du Gitex Africa.

L’accord signé entre les deux parties vise à accompagner SENUM SA dans l'utilisation de la technologie pour stimuler la croissance économique, améliorer les services publics, autonomiser les citoyens du Sénégal et par conséquent favoriser l'inclusion numérique.

« Nous avons hâte de développer les services numériques en Afrique ; cela permettra d'ouvrir des opportunités d'expansion, de fournir des services et des solutions innovantes pour renforcer l'infrastructure numérique et répondre aux besoins des parties prenantes », a déclaré Majed bin Saad Al-Arifi (photo, à gauche), porte-parole et vice-président exécutif du département marketing à Elm.

Dans le cadre du partenariat, Elm créera des plateformes numériques avancées offrant une gamme variée de services de conseil. Les parties concernées, en vertu de l’accord, élaboreront des plans stratégiques à court et long terme pour exploiter les opportunités disponibles sur le marché. Elles définiront également les initiatives et les projets communs visant à renforcer leur coopération pendant la période spécifiée.

Cet accord s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par Sénégal numérique SA visant à multiplier les partenariats pour développer davantage la plateforme de services publics. Pour Elm, le protocole est une aubaine pour la réalisation de ses objectifs, notamment la création d’opportunités d'affaires en Afrique et l'élargissement de sa présence régionale et internationale.

Rappelons que depuis le début de l’année, SENUM SA a signé plusieurs partenariats, dont l'un avec le Comité national de promotion de l’eSport au Sénégal (CONAPES), un autre avec l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) et encore deux autres avec Transnumerik - Sénégal et Microsoft Africa Transformation Office.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 06 juin 2023 15:38 Written by

Le Maroc est en quête de nouveaux partenaires internationaux à travers lesquels il pourra créer davantage de valeur pour son économie. A l’occasion du Gitex Africa, le salon technologique organisé dans le pays, plusieurs partenariats ont été signés.

Le ministère marocain de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, l'Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) et le cabinet français d'audit, de conseil et de fiscalité Mazars ont signé le vendredi 2 juin un mémorandum d'entente.

L'accord signé en marge du Gitex Africa est centré sur un projet d’investissement de 7,5 millions $ (76 millions de dirhams) visant à établir un centre d’expertise spécialisé dans la data analytics, la cybersécurité, l’audit IT, les partenariats public-privé, l’intelligence artificielle et la RSE (responsabilité sociale des entreprises).

« Cet investissement conforte non seulement la volonté de Mazars de contribuer au développement d’activités à forte valeur ajoutée, mais constitue aussi un levier important d’accélération de l’insertion des jeunes diplômés émanant des universités ou des écoles de commerce et d’ingénieurs », a déclaré Abdou Diop, Managing Partner de Mazars au Maroc.

La mise en œuvre du centre entre dans le cadre de la stratégie d’expansion mondiale du groupe Mazars. A ce jour, le groupe est présent dans plus de 95 pays et territoires.

Selon le communiqué de l’entreprise, le centre permettra d’employer plus de 200 personnes qualifiées d’ici 5 ans et renforcera ainsi l’écosystème du Buisness Process Outsourcing (BPO) au Maroc. L’objectif est de répondre aux besoins des bureaux de Mazars en particulier en Europe.

A en croire les responsables du groupe, le choix du Maroc s’explique par son large potentiel en matière de ressources humaines qualifiées, du climat favorable des affaires et des mécanismes proposés dans sa nouvelle charte d’investissement.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 06 juin 2023 14:43 Written by

La nouvelle loi permet aux investisseurs d’acquérir des actifs tels que les terrains et les concessions minières en utilisant des cryptomonnaies. Elle représente la suite logique de l’adoption du bitcoin comme monnaie légale et du lancement d’une cryptomonnaie nationale baptisée Sango coin.

En Centrafrique, l’Assemblée nationale a adopté par acclamation, lundi 29 mai, un projet de loi sur la « tokenisation » des ressources naturelles, qui permet aux investisseurs d’acquérir des actifs tels que les terrains et les concessions minières en utilisant des cryptomonnaies.

L’approbation de cette loi fait suite à l’adoption, en avril 2022, du bitcoin comme monnaie légale dans le pays, et au lancement d’une cryptomonnaie nationale baptisée Sango coin, quelques mois plus tard.

La nouvelle loi régissant la tokenisation des ressources naturelles « fixe le cadre de l’utilisation des monnaies virtuelles bitcoin et Sango dans le processus d’investissement, y compris par les ressortissants étrangers désireux d’investir dans les titres miniers, agraires, forestiers », précise ce texte adopté par le Parlement.

Le texte souligne également que les investisseurs qui achètent ces titres « ont le droit de transférer à l’étranger l’intégralité des bénéfices annuels qui leur reviennent après paiement des impôts, droits et autres obligations ».

« La loi vient compléter celle relative aux cryptomonnaies et faciliter, en la rendant plus fluide, la mobilisation des ressources financières au profit […] de l’Etat […] et des communautés locales », a expliqué Guy Samuel Nganatoua, président de la Commission économie et finances de l’Assemblée nationale.

Le président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, avait annoncé, en juillet 2022, que le Sango coin deviendrait « le catalyseur de la tokenisation des vastes ressources naturelles » du pays.

Les députés d’opposition membres de la commission mixte ont cependant boycotté la plénière consacrée à l’examen de la loi sur la tokenisation des ressources naturelles. Ils ont accusé le gouvernement « d’organiser le bradage des ressources naturelles à toute la pègre de la planète », alors que la priorité devrait être « d’améliorer les moyens de contrôle pour permettre une meilleure captation des ressources tirées de ces secteurs économiques ». 

Pour rappel, la Cour constitutionnelle de la Centrafrique avait déclaré, en août 2022, « inconstitutionnel » l’achat de la citoyenneté, de la « e-résidence », de terrains et des ressources naturelles du pays au moyen de la cryptomonnaie Sango.

La présidente de cette Cour, qui a également invalidé les décrets présidentiels mettant en place un comité chargé de rédiger une nouvelle Constitution, a été cependant mise à la retraite en octobre 2022 par un arrêté du ministre de la Fonction publique.

Le Sango coin, dont le lancement a coïncidé avec l’effondrement du marché mondial des cryptomonnaies, n’a pas jusqu’ici suscité un grand engouement auprès des investisseurs. De plus, l’adoption de la finance numérique par ce pays déchiré depuis 2013 par une guerre civile a suscité de fortes appréhensions de la part de plusieurs institutions financières internationales et régionales, dont le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

Par ailleurs, les détracteurs du projet le jugent « irréaliste » dans un pays où le taux de pénétration d’Internet est d’environ 11 %, et le taux d’électrification se limite à 14,3 %.

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Posted On mardi, 06 juin 2023 09:37 Written by

Pour réussir l’inclusion numérique de sa population et sa transformation 4.0, l’Afrique a besoin de la collaboration de tous. Ce n’est qu’au travers d’actions concertées que le continent pourra surmonter les défis nationaux et régionaux qui plombent encore son développement. 

L’Agence marocaine de développement du digital (ADD), une entité publique stratégique qui dirige l’agenda de transformation numérique du gouvernement marocain, et l’Alliance Smart Africa ont signé le jeudi 1er juin à Marrakech une convention de partenariat en marge du Gitex Africa, un grand événement technologique global du continent.

La convention de partenariat prévoit la coopération dans un certain nombre de domaines, notamment le développement des programmes d’administration numérique et d’encouragement des actions visant à assurer l’interopérabilité et l’interconnexion entre les pays membres de la Smart Africa, le renforcement des infrastructures numériques, le développement des compétences et du capital humain, la promotion de l’entreprenariat innovant, le renforcement de l’inclusion numérique en faveur des populations africaines et la promotion du développement des technologies émergentes.

Depuis sa création en 2014 jusqu’à ce jour, Alliance Smart Africa, qui regroupe actuellement 35 pays sur les 54 d'Afrique, s'est fixée plusieurs objectifs, notamment de mettre la transformation numérique au cœur du développement économique du continent, en faisant travailler le secteur privé et les Etats membres autour d’initiatives concrètes.

L’appui de l’ADD lui sera utile pour avancer dans ces différents projets. Rappelons que, le Royaume du Maroc a adhéré, en décembre 2019, au nom de l’ADD, à l’Alliance Smart Africa en vue de contribuer à la mise en œuvre des projets initiés par l’Alliance et de renforcer la collaboration en matière de développement du digital au profit des Etats membres.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 05 juin 2023 15:15 Written by

L’économie numérique reste un défi à relever en République centrafricaine. Des actions sont mises en œuvre par le gouvernement dans ce sens pour satisfaire les citoyens dans les cinq prochaines années.

Le ministère centrafricain de l'Economie numérique, des Postes et des Télécommunications a signé, le jeudi 1er juin, un protocole d’accord avec la société Elm, un fournisseur de solutions numériques de premier plan basé à Riyad en Arabie saoudite.

L’accord paraphé en marge du salon technologique Gitex Africa qui s’est tenu du 31 mai au 2 juin à Marrakech, au Maroc, vise à stimuler la transformation numérique en République centrafricaine (RCA) en dotant les ministères et les agences publiques d’une présence numérique.

« Cette association aura un impact positif sur nos efforts visant à promouvoir l'infrastructure numérique, à favoriser le développement économique et l'entrepreneuriat, ainsi qu'à stimuler la transformation numérique en faisant progresser les secteurs de l'économie numérique », a déclaré Majid bin Saad Al-Arifi, porte-parole et vice-président du marketing chez Elm.

Dans le cadre du nouvel accord, Elm fournira ses services et son expertise en RCA pour répondre aux besoins des différentes entreprises dans le déploiement de plateformes numériques de pointe destinées aux institutions gouvernementales. L’entreprise fournira également des services de conseil, de Business Process Management (BPM) et de gestion de projet.

Par ailleurs Elm pourra collaborer avec d'autres organisations pour stimuler des initiatives et organiser des événements dans le but de sensibiliser le public à l'importance de l'adoption des technologies modernes et de la transformation numérique.

Le partenariat signé entre la RDC et Elm rentre dans le cadre du plan national stratégique « Centrafrique digital 2028 », élaboré l’année dernière et validé par les autorités du pays. Ce plan prévoit entre autres la numérisation des ministères et des services qu'ils offrent, la formation des collectivités sur la numérisation des données, la mise en œuvre d’une connexion stable dans les établissements scolaires et universitaires, mais aussi la numérisation totale de la monnaie.

Rappelons que la RCA a réceptionné en février les infrastructures du projet Dorsale à fibre optique d'Afrique centrale (CAB) qui fournit depuis lors une connexion Internet à haut débit dans l’ensemble du pays.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 05 juin 2023 11:38 Written by
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