Gestion Publique

Gestion Publique (420)

L'année 2023 a connu une accélération du processus de numérisation en Algérie. Pour la nouvelle année, le gouvernement a placé à nouveau la gouvernance électronique au sommet de ses priorités.

Le Haut-Commissariat à la numérisation, un organe étatique chargé de concevoir et de mettre en œuvre la stratégie nationale de la numérisation en Algérie, et la filiale algérienne de Huawei télécommunications ont signé le mercredi 10 janvier un mémorandum d’entente à Alger.

Le mémorandum paraphé par Meriem Benmouloud, haut-commissaire à la numérisation, et Eason Yi le président-directeur général de Huawei Télécommunications Algérie, vise à renforcer la coopération, l’échange d’expériences, la formation et le développement des compétences dans le domaine de la transformation numérique.

Le nouveau partenariat s’inscrit dans le cadre du plan d’actions du Haut-Commissariat de la numérisation en vue de la préparation de la stratégie nationale de transformation numérique 2024-2029, avec une vision prospective de la numérisation de l'Algérie. Il intervient quelques mois après la création de cette institution ayant pour mission d’encadrer, d’organiser et de piloter les projets stratégiques liés à la transition numérique dans le pays.

Avec Huawei, il sera donc question d'échanger les compétences et les expériences en vue de la mise en œuvre prochaine des projets du Haut-commissariat de la numérisation dont l’élaboration d’un projet de loi sur la numérisation qui doit être finalisé au cours du premier trimestre de 2024.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 15 janvier 2024 15:26 Written by

La 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations se déroule du samedi 13 janvier au dimanche 11 février. Les autorités ivoiriennes prennent diverses mesures pour s’assurer du bon déroulement de la plus grande fête du football africain sur la terre d’Eburnie.

L’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), en partenariat avec Côte d'Ivoire Computer Emergency Response Team (CI-CERT), a annoncé la semaine dernière la mise en place d’un dispositif de cybersécurité dans le cadre de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN). Baptisé « CyberCan 2023 », il a pour but de contribuer à la protection des données des citoyens, à la sécurisation des réseaux et systèmes d’information sensibles, à l’occasion de la CAN.

« Ce dispositif permettra non seulement de protéger les infrastructures associées à la CAN, mais également de sécuriser les données personnelles des participants, des supporters et de tous ceux qui contribuent au succès de cet événement », a indiqué Narcisse Ekissi, directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation.

Réunissant 24 pays africains, la CAN est un événement majeur du continent africain qui attire plusieurs millions de personnes d'Afrique et du monde. A l’ère de la révolution technologique, il est important pour les autorités ivoiriennes de prendre les dispositions idoines pour aider à assurer, un tant soit peu, la sécurité des données personnelles et réduire les risques de cybermenaces et de cyberattaques. Selon l’indice mondial de cybersécurité 2020 publié par l’Union internationale des télécommunications, la Côte d’Ivoire occupe le 11e rang sur le plan continental avec une note globale de 67,82 sur 100.

« L’organisation d’événements populaires telle que la CAN pose d’énormes défis au nombre desquels la cybersécurité tient une place de choix. En effet, organiser la CAN n’est pas sans risques pour la sécurité du cyberespace national dans un contexte de digitalisation grandissante et de développement de l’infrastructure Internet », a expliqué Namahoua Touré, directrice générale de l’ARTCI.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 15 janvier 2024 11:43 Written by

Depuis quelques années, le gouvernement du Ghana a lancé des actions de numérisation pour terrasser la corruption, sécuriser les recettes fiscales et améliorer les conditions de vies des populations. Les premières retombées de ces opérations sont de plus en plus visibles.

Le vice-président ghanéen, Mahamudu Bawumia (photo), milite pour que le gouvernement poursuive les investissements dans le numérique. S'exprimant lors de l'ouverture de la 75e école annuelle du nouvel an de l'université du Ghana, placée sous le thème « Nourrir la résilience : adopter la technologie et adopter l'humanisme pour le développement durable », Mahamudu Bawumia a dévoilé l’énorme impact de la numérisation sur le développement du pays, après sept ans d'investissement dans le secteur par le gouvernement.

Selon le vice-président, depuis 2017, la campagne de numérisation du Ghana a vu la mise en œuvre réussie d'un système national d'identification biométrique, d'un système d'adresse de propriété, l'interopérabilité de l'argent mobile entre tous les réseaux téléphoniques et les institutions financières, la numérisation des services gouvernementaux et des bureaux de passeports, des services NHIS (Régime national d'assurance maladie), des opérations portuaires et la livraison de médicaments essentiels par drones, entre autres.

« L'objectif, dès notre entrée en fonction, était de transformer rapidement notre économie en tirant parti de l'innovation technologique pour accélérer le processus de développement, surmonter les problèmes hérités du passé et améliorer la gouvernance de l'économie et du secteur public. C'est pourquoi la numérisation a été l'un des principaux domaines d'action de notre gouvernement ; il s'agit de construire un nouveau système grâce à la transformation numérique », a-t-il déclaré.

Au Ghana, la décision de numériser les services vise, selon Mahamudu Bawumia, à minimiser autant que possible les contacts humains, à lutter contre la corruption et à augmenter les recettes publiques. Par exemple, le bureau des passeports a traité un total de 16 232 demandes, avec un chiffre d'affaires de 1,1 million de cedis (91 865 $) en 2017 ; avec la numérisation, le même bureau des passeports a traité 498 963 demandes en ligne en 2021, avec un chiffre d'affaires total de 56,7 millions de cedis.

De même, la numérisation du service des permis de conduire en 2019 a entraîné une augmentation de plus de 100 % en 2020. L'impact positif de la numérisation est également perceptible à travers la mise en œuvre de la base de données de l'assurance automobile, qui montre que le secteur de l'assurance est passé de 19 % en 2019 à 37 % en 2020 et 26 % en 2021 respectivement.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 15 janvier 2024 11:10 Written by

Disposer des compétences et de l'alphabétisation numériques nécessaires s'avère crucial pour réussir dans divers domaines. Il devient donc urgent pour les gouvernements de mettre en place des formations utiles aux citoyens.

231Data, une société libérienne qui fournit des solutions numériques aux entreprises, a lancé le mardi 2 janvier un programme de formation gratuit sur la transformation numérique à Paynesville. Le programme d’un mois soutenu par la Liberia Telecommunications Authority (LTA), vise à doter les citoyens âgés de 11 à 35 ans de compétences numériques de base.

« Notre objectif est de réduire la fracture numérique au Liberia en fournissant des compétences numériques fondamentales à une partie importante de la population, en mettant particulièrement l’accent sur les jeunes, les femmes », a déclaré Niahson Porte, PDG de 231Data.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la réalisation des objectifs du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI), une initiative mondiale visant à relever les défis et à exploiter les possibilités de l'ère numérique. 

Ainsi, le programme prévoit initialement de former 60 personnes dans la ville de Paynesville et à terme, d'atteindre 10 000 personnes à travers le pays au cours des deux prochaines années. Le programme comprend deux sessions de deux heures par jour sur deux semaines, chaque session accueillant 15 stagiaires.

A terme, le programme permettra de réduire le fossé numérique au Liberia afin d’assurer un accès équitable à l'éducation, réduire les inégalités, renforcer le développement économique et donner aux individus et aux communautés les moyens de prospérer dans le monde numérique d'aujourd'hui.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 09 janvier 2024 10:58 Written by

Le Gabon a lancé en 2021, un plan d’accélération triennal en vue de la transformation de son économie. Pour réaliser ses projets, le pays reçoit l’accompagnement de partenaires clés tels que la Banque mondiale.

Le gouvernement du Gabon et la Banque mondiale ont récemment signé un accord de prêt de 68,5 millions de dollars destiné au projet de transformation numérique du pays baptisé « Gabon numérique ». L’institution financière l’a annoncé dans un communiqué le mardi 2 janvier.

Selon ledit communiqué, le financement permettra entre autres d'accélérer l'adoption de services publics numérisés, augmenter le nombre de personnes disposant d'un identifiant unique, renforcer la protection des données, la cybersécurité et la sécurisation des échanges de données au sein du secteur public.

« La transformation numérique est au centre de la transformation économique et sociale du pays depuis une dizaine d'années. Cela est essentiel afin de promouvoir les opportunités pour tous les citoyens et résidents gabonais. L’opération bénéficiera aux individus et aux entreprises en améliorant l'accessibilité financière et la qualité des services publics », a déclaré Cheick Kante, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Gabon.

La signature de cet accord de prêt intervient alors que le pays accélère ses projets de transformation numérique. En juillet, un accord a été signé à cet effet avec le groupe indien Shapporji-Pallonji pour la construction d’un centre de données national. D’autres projets tels que la numérisation des systèmes de santé, de l’enseignement, de l’état civil et de nombreux services destinés aux citoyens sont en cours dans le pays.

Le soutien de la Banque mondiale devrait ainsi accompagner la réalisation de ces projets, remédier aux inégalités persistantes dans l'accès aux services publics et contribuer à la fourniture d'une identité unique pour tous les citoyens en vue de leurs faciliter l'accès aux services publics, notamment la protection sociale, l'assurance maladie, les marchés publics...

Samira Njoya

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Posted On lundi, 08 janvier 2024 11:59 Written by

Depuis la pandémie de Covid-19, la transition des écoles vers l’enseignement numérique est devenue une urgence. Celle-ci doit s’accompagner de l’adoption de technologies numériques et de nouvelles pédagogies pour garantir aux élèves des compétences et qualifications actuelles.

Le ministère tunisien de l’Education nationale a lancé le mercredi 3 janvier une plateforme numérique éducative baptisée « L’école de la Tunisie du futur ». Elle permet aux élèves et à leurs parents de bénéficier d’un suivi numérique continu afin d’assurer la transparence et la qualité de l’enseignement.

La plateforme est accessible à l’adresse http://www.tarbia.tn./fr. Elle offre des espaces dédiés aux enseignants, aux élèves et aux parents notamment pour l’inscription, les services administratifs, la formation à distance, et le suivi des élèves en matière d’effectifs, d’absences, de sanctions, de devoirs à domicile, ainsi que divers services liés à la restauration, aux bourses et à l’orientation scolaires.

L’initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie numérique du ministère de l’Education, mais également dans le cadre de réalisation du projet « une école moderne au-dessus de chaque colline ». Le projet vise à connecter 3 300 écoles à l’Internet haut débit au cours de l’année scolaire 2023-2024. 

Selon Mohamed Ali Boughdiri, le ministre chargé de l’Education, tous ces projets soulignent l’importance cruciale de la transition numérique pour améliorer la qualité du processus éducatif. La plateforme permettra ainsi de renforcer la transparence et l’efficacité de l’enseignement, tout en offrant des services liés à la restauration, aux bourses et à l’orientation scolaire.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 04 janvier 2024 12:34 Written by

Ces dernières années, l'accélération du processus de numérisation a été placée au sommet des priorités de l’Etat algérien. Les premières retombées des projets mis en œuvre sont déjà perceptibles dans plusieurs secteurs clés du pays.

L’Algérie avance vers la dématérialisation totale des services publics destinés aux citoyens. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune (photo), l’a confirmé au cours de son discours prononcé le lundi 25 décembre devant les deux chambres du Parlement au Palais des nations.

S’exprimant pour la première fois dans un discours à la nation en quatre ans de présidence, Abdelmadjid Tebboune est revenu sur plusieurs projets phares en cours d’exécution dans le pays, parmi lesquels le projet de numérisation de l’administration. « La fin du premier semestre de 2024 verra le parachèvement du projet de numérisation. Ainsi, on aura tranché définitivement cette question », a affirmé le président de la République.

En Algérie, l’année 2023 a connu une accélération du processus de numérisation. Sous les ordres du chef de l’Etat, plusieurs secteurs clés ont été modernisés, notamment le domaine national, les impôts, les douanes, la santé, l’identité numérique. En ce qui concerne l’éducation, plus de 46 plateformes numériques destinées à la formation et à la recherche ont été lancées par le ministère chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Dans le secteur du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, de nombreuses plateformes ont également été lancées avec pour objectif de réduire les délais de prise en charge des préoccupations des citoyens et de leur éviter les déplacements vers ces structures.

Pour veiller à l’exécution de tous ces projets, le chef de l’Etat a mis sur pied, en septembre, un Haut-Commissariat à la numérisation dirigé par Mme Meriem Benmouloud. L’institution est chargée de concevoir la stratégie nationale de la numérisation et d'en assurer le suivi et la mise en œuvre.

Selon la haut-commissaire à la numérisation, ladite stratégie qui est en cours d’élaboration sera renforcée par une loi relative à la numérisation, qui devrait intervenir au cours du 1er trimestre de 2024.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 29 décembre 2023 10:21 Written by

En octobre dernier, le Maroc a mis en place une nouvelle stratégie pour développer son écosystème technologique à l’horizon. Les autorités mènent déjà diverses actions pour atteindre leurs objectifs à l’horizon 2030.

Ghita Mezzour (photo, au centre), ministre déléguée auprès du chef du gouvernement chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Khalid Safir (photo, à droite), directeur général de la Caisse de dépôt et de gestion, et Yassine Haddaoui (photo, à gauche), directeur général de CDG Invest, un investisseur et gestionnaire de fonds marocain de capital investissement, ont signé le mardi 26 décembre un accord-cadre à Rabat, au Maroc, pour lancer le programme « Startup Creation Grant ». L’objectif est d’accompagner et de financer les start-up marocaines pour stimuler le développement de l'écosystème technologique local.

« Le programme Startup Creation Grant apportera un soutien direct aux porteurs d'idées disposant d'une expérience professionnelle pour les aider à créer leur startup. Cet accord-cadre sera suivi d'autres accords avec des partenaires des secteurs public et privé, qui permettront d'en faire bénéficier le plus grand nombre de jeunes porteurs de projets », explique la ministre dans un post sur le réseau social X.

Comme de nombreux pays du continent, les autorités marocaines veulent dynamiser l’écosystème technologique local et permettre aux startupers de disposer des ressources nécessaires pour mener à bien leurs projets. Diverses structures, ayant des objectifs similaires, opèrent déjà dans le royaume, mais le nouveau programme est un partenariat public-privé qui, selon Ghita Mezzour, proposera des dispositifs de financement en vue de faciliter l’octroi de crédits bancaires, d’allouer des soutiens financiers destinés aux structures d’accompagnement national afin d’encourager leur évolution, ou encore de fournir les dispositifs nécessaires à l’attraction des plus importants acteurs internationaux dans ce domaine.

Le lancement du programme s’inscrit dans le cadre de la stratégie Maroc digital 2030, dont le second axe se rapporte à la dynamisation de l’économie numérique du royaume chérifien, avec le développement de l’écosystème technologique pour atteindre 3 000 start-up labellisées en 2030 contre 380 en 2022, l’émergence de deux licornes (start-up valant plus du milliard $) à l’horizon 2030 et la contribution au produit intérieur brut à hauteur de 170 milliards de dirhams (environ 17,4 milliards $).

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 28 décembre 2023 13:58 Written by

A l'aube d'une ère d’innovation et de développement économique, l’Algérie multiplie les actions pour l’éclosion des start-up locales. Cette nouvelle initiative lancée dans le pays devrait se traduire par l’émergence prochaine de nombreux projets innovants et à fort impact social.

Le gouvernement algérien veut favoriser le développement des start-up dans le pays. En marge du premier forum annuel de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (COSOB), une plateforme numérique dédiée au financement participatif (crowdfunding) au profit des start-up locales a été lancée.

La plateforme, dénommée crowdfunding.dz, a pour objectif de faciliter le financement des start-up en mettant en relation des bailleurs de fonds et des entrepreneurs.

S’exprimant sur le bien-fondé de cette initiative, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid (photo) a fait savoir qu’elle « ouvrira de nouveaux horizons pour les start-up afin qu’elles puissent accéder au financement, ce qui leur permet de diversifier les moyens de financement pour en bénéficier ».

 Le lancement de la plateforme s’inscrit dans le cadre des actions menées par le gouvernement visant à offrir de nouvelles possibilités de financement pour renforcer les chances de succès des start-up et des projets innovants. En octobre, l’exécutif avait publié un arrêté autorisant l'activité de crowdfunding dans le pays.

En mettant en œuvre crowdfunding.dz, le gouvernement algérien veut permettre aux entreprises porteuses de projets innovants et à fort impact social de collecter des fonds auprès d’un large public et via une plateforme digitale.

L’Algérie s’inspire ainsi d’une tendance en plein essor dans le monde. Selon les chiffres officiels, les transactions mondiales liées à ce mode de financement sont passées de 1,5 milliard de dollars en 2011 à 140 milliards de dollars en 2022. La Chine se démarque avec une part de marché de 60 à 100 milliards de dollars. Selon la Banque mondiale, le marché du financement participatif pourrait atteindre 2,5 milliards de dollars en 2025 en Afrique.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 27 décembre 2023 14:11 Written by

Le gouvernement éthiopien, dans son processus de transformation numérique, investit dans l’identification numérique. Il se lance à l’assaut du passeport électronique pour tous les citoyens.

Les services éthiopiens d’immigration et de la citoyenneté (ICS) et Toppan Gravity Ethiopia (une coentreprise formée par Ethiopian Investment Holdings, Toppan Group, Berhanena Selam Printing Enterprise et Educational Materials Production and Distribution Enterprise) ont officiellement signé, le mercredi 13 décembre, un accord de fourniture et de services pour commencer à travailler sur le nouveau passeport électronique éthiopien. L’objectif est de doter le pays d’un nouveau document de voyage plus sécurisé.

« Ce partenariat marque une étape importante dans la modernisation du système de passeports de l'Éthiopie, en offrant des caractéristiques de sécurité renforcées et en améliorant l'efficacité », peut-on lire dans un tweet publié par le compte officiel d’ICS.

Depuis quelques années, l’Ethiopie s’est lancée dans l’identification numérique de sa population et pour cela, le pays a mis en place le programme national d'identification Fayda avec le soutien de la Banque mondiale. L’objectif est d’enregistrer 90 millions d’inscriptions d’ici 2025. Un programme similaire a également été mis en place pour fournir l’identification numérique à 90 000 réfugiés et rapatriés présents sur le sol éthiopien.

Dans un pays immense par sa superficie et déchiré par les conflits internes entre divers groupes ethniques, l’instauration du passeport électronique devrait permettre de réduire de façon significative le risque de falsification et de fraude d'identité grâce aux niveaux de vérification de l'identité supplémentaires.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 18 décembre 2023 16:01 Written by
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