Le gouvernement égyptien a fait de la transformation numérique centrée sur le citoyen un facteur clé de son développement. Depuis, Le Caire multiplie les partenariats pour stimuler le secteur et atteindre les objectifs numériques escomptés.
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'Agence égyptienne de développement de l'industrie des technologies de l'information (ITIDA) ont procédé récemment à la signature d’un accord de projet dans le Smart Village du Caire.
Selon un communiqué publié le lundi 24 juillet par le ministère en charge des TIC, le projet de cinq ans vise à accélérer l'innovation numérique et la croissance de l'écosystème des start-up technologiques du pays.
« Notre objectif est de développer un environnement qui favorise l'innovation, responsabilise les entrepreneurs et stimule le progrès économique », a déclaré Ahmed Alzaher PDG de l’ITIDA. « Ce partenariat libérera sans aucun doute le plein potentiel de notre communauté de start-up en pleine croissance, créant des opportunités de développement durable et un avenir meilleur pour tous », a-t-il ajouté.
Le nouveau projet intitulé « Maturation de l'écosystème entrepreneurial axé sur l'innovation et basé sur les TIC » a été conçu pour stimuler la croissance et renforcer le succès des entrepreneurs des TIC en Egypte. Il s’inscrit dans le cadre de la Vision 2030 de l'Egypte et de sa stratégie de transformation numérique qui visent à renforcer le développement économique et social dans tous les secteurs et à faire du pays un pôle numérique d'excellence en Afrique.
Le projet s'appuie sur une collaboration précédente entre le PNUD, l'ITIDA et le TIEC (Technology Innovation & Entrepreneurship Center) qui a abouti à la création de 31 000 emplois, à la formation et au perfectionnement de 1 550 entrepreneurs et au soutien de 1 800 start-up en Egypte.
A terme, le projet contribuera à répondre à la demande et à l'ambition d'une transformation numérique rapide, qui a le potentiel d'avoir un effet multiplicateur sur les objectifs de développement tels que les améliorations économiques, l'atténuation du changement climatique et l'autonomisation économique des femmes.
Samira Njoya
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L’administration Publique congolaise veut profiter des opportunités et possibilités qu’offrent les TIC pour se développer. A cet effet, une plateforme a été mise en ligne afin de rendre les démarches administratives plus rapides, transparentes et accessibles.
Le ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, a procédé le mardi 18 juillet à Kinshasa au lancement du portail web et l’application mobile de la fonction publique en République démocratique du Congo.
Dénommée « Fonction publique na tshombo », la plateforme a pour but de faciliter les procédures administratives et de proposer un ensemble de services aux agents de l’Etat en RDC.
FONCTION PUBLIQUE NA TSHOMBO : Le Vice-Premier Ministre Jean-Pierre Lihau a procédé ce mardi 18 juillet 2023 dans la Salle Auditorium du Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa, au lancement officiel du Portail web et de l’Application mobile du Ministère de la Fonction Publique,… pic.twitter.com/NNpZmiPZF6
— FonctionPubliqueRdc (@FP_RDC) July 18, 2023
« Avec la mise en place et mise en service de ce portail, nous venons là de franchir un nouveau cap dans la concrétisation des objectifs de la modernisation de l’administration publique que nous a assignés le gouvernement », a déclaré Jean-Pierre Lihau (photo, à gauche). « Ce portail représente un jalon important dans notre quête constante d’améliorer la qualité des services publics et de simplifier l’accès à l’information pour tous les citoyens, agents et cadres de l’administration publique », a-t-il ajouté.
Le nouveau portail disponible via l’adresse fonctionpublique.gouv.cd offre un ensemble de services parmi lesquels le déblocage de salaire, la prise en charge médicale, la régularisation administrative, le changement d’adresse de paie... Il s’inscrit dans le cadre du Plan national du numérique « Horizon 2025 » qui vise à mettre en œuvre les projets numériques conformément à la vision du chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi de dématérialiser les procédures administratives et de rendre transparentes les actions de l’administration.
Ainsi, à long terme, le portail permettra l’accès simplifié aux informations générales destinées au grand public, mais aussi à celles sur la carrière des agents, les concours, l’identification biométrique, la promotion, la retraite, les conditions d’emploi et les perspectives de carrière au sein de l’administration publique congolaise.
Samira Njoya
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L’économie numérique africaine vaudrait 712 milliards $ d’ici 2050, soit 8,5 % du PIB continental. Un secteur porteur qui justifie la mise en œuvre d'initiatives pour la transformation numérique dans plusieurs pays d’Afrique.
Le ministère ivoirien de la Communication et de l'Economie numérique a récemment signé des accords de partenariats pour la mise en œuvre de projets numériques dans le pays. Le mardi 18 juillet, le ministre en charge des TIC, Amadou Coulibaly, le ministre des Transports, Amadou Koné, et le ministre du Commerce, de l'industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, se sont alliés à l’entreprise américaine Cybastion spécialisée dans la fourniture de solutions de cybersécurité.
Dans le cadre de ces accords, Cybastion collaborera étroitement avec les institutions ivoiriennes pour protéger l'infrastructure informatique du pays et anticiper les cybermenaces, en mettant en place des dispositifs de sécurité avancés. En outre, l'entreprise proposera des programmes éducatifs en vue du renforcement des compétences locales dans le domaine du numérique et de la formation de professionnels hautement qualifiés pour soutenir le processus de numéérisation à long terme.
Signature d'accords de partenariat entre trois ministères ivoiriens et l'entreprise américaine Cybastion.
— Minist. de la Communication et de l'économie Num. (@MICEN_CI) July 19, 2023
👉https://t.co/yUBQa9qe93#MICEN🇨🇮 pic.twitter.com/iUgHqqbpDw
Toujours dans le but de transformer l’administration ivoirienne, Amadou Coulibaly et son homologue de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto, ont signé le même jour, une convention de partenariat avec la Société nationale d'édition de documents administratifs et d'identification (SNEDAI) et le groupe SAH Analytics International. L'accord prévoit la numérisation et la modernisation des procédures administratives, notamment la mise en place de moyens d’identification biométrique dans les administrations publiques du pays.
Selon Anne Désirée Ouloto, le partenariat permettra de lutter contre l’absentéisme des agents de l'Etat, de suivre l’assiduité au travail, ce qui aidera à améliorer la politique de transparence et d’équité dans la gestion des carrières des fonctionnaires.
Cérémonie de signature de partenariats impliquant le @MICEN_CI et le Ministère de la Fonction Publique (MFP). L'objectif de ces partenariats était de collaborer avec des entreprises privées spécialisées dans la dématérialisation des procédures et actes administratifs. pic.twitter.com/AthramdgOZ
— Minist. de la Communication et de l'économie Num. (@MICEN_CI) July 19, 2023
Il faut signaler que ces différents partenariats s’inscrivent dans le cadre de la Stratégie nationale de développement du numérique 2021-2025. Elle vise à mettre en œuvre des projets de numérisation, conformément à la vision du président de la République ivoirienne, Alassane Ouattara, de moderniser et de renforcer les services publics du pays.
Samira Njoya
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Le gouvernement de la République de Guinée accorde une importance particulière au numérique. Si plusieurs projets numériques sont déjà en cours de réalisation, d’autres attendent encore un financement pour être lancés.
Le ministre guinéen des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Ousmane Gaoual Diallo, a rencontré le mardi 18 juillet une délégation de la Banque mondiale conduite par Franz Drees-Gross, directeur régional des infrastructures de l'institution.
Le ministre en charge du Numérique a sollicité l’appui de l’institution financière mondiale pour la mise en œuvre en Guinée de plusieurs projets numériques, à savoir le Projet régional d'intégration numérique en Afrique de l'Ouest (WARDIP), le E-procurement, la couverture des zones blanches, la stimulation de la concurrence dans les télécoms, le lancement de l’opérateur télécoms national Guinée Télécom et l’atterrissage d'un deuxième câble sous-marin.
Franz Dress-Gross a montré beaucoup d’intérêt pour l’ensemble de ces projets, et de nouvelles entrevues ont été programmés pour diligenter les projets en cours. Avant cette rencontre, Ousmane Diagana, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, avait déjà annoncé l’intention de la Banque mondiale d’accroître son financement dans l’économie numérique en Guinée.
« L’économie numérique est une donnée qui peut être un accélérateur de développement, mais également un élément pour contribuer à égaliser les chances d’accès de l’ensemble des citoyens à un certain nombre de services. Nous comptons accroître significativement nos financements dans ces domaines. Mieux, faire en sorte que les programmes existants qui sont nombreux dans ces secteurs-là puissent être exécutés de manière plus rapide », a t-il déclaré le lundi 17 juillet à l'issue d’une séance de travail avec le Premier ministre guinéen, Bernard Goumou (photo, au centre).
Notons que ces échanges surviennent dans le cadre d’une visite de deux jours d’une délégation de la Banque mondiale en Guinée conduite par Ousmane Diagana. Une visite au cours de laquelle plusieurs sujets ont été évoqués parmi lesquels la création d'emplois, le renforcement du capital humain et la consolidation de la résilience climatique.
Réunion fructueuse avec le Dr Bernard Gomou, @PM_Guinee @PrimatureGN, pour discuter des priorités de développement du pays.
— Ousmane Diagana (@ousmane_diagana) July 17, 2023
Notre discussion a porté sur la création d'emplois, le renforcement du capital humain et la consolidation de la résilience climatique. pic.twitter.com/Hq0ryF5IyB
Samira Njoya
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L'Afrique est à l'aube d'une révolution numérique qui a le potentiel de transformer les économies, d'autonomiser les communautés et d'améliorer la qualité de vie des populations. Il est donc important pour les Etats de multiplier les actions afin que chaque citoyen puisse en profiter.
Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a dévoilé le lundi 17 juillet son portefeuille d'infrastructures publiques numériques au Kenya. Par la même occasion, l’agence onusienne a procédé à la signature d’un protocole d’accord avec le gouvernement du pays visant à améliorer les compétences, la gouvernance des données, l'administration en ligne et la promotion des emplois et des entreprises numériques.
Inclusive digital transformation is at the forefront of Kenya's dev agenda.
— UNDP Kenya (@UNDPKenya) July 17, 2023
Today’s signing of digital transformation memorandums by @UNDPKenya & @MoICTKenya reflects a shared vision to harness the power of technology for all Kenyans.
Press release 🔗: https://t.co/feocjAXL8o pic.twitter.com/Je6wHFI0F7
Sur Twitter, l’agence onusienne a fait savoir que la signature du mémorandum de transformation numérique reflète une vision partagée du PNUD et du gouvernement kényan d'exploiter la puissance de la technologie pour le bien-être de tous les Kényans.
« Ce dévoilement et ce partenariat démontrent notre engagement à accélérer la transformation numérique inclusive au Kenya. En relevant les défis liés aux compétences numériques, à la gestion des données et à l'accès aux emplois numériques, nous pouvons libérer tout le potentiel de l'économie numérique du Kenya et combler la fracture numérique existante », a déclaré Anthony Ngororano, le représentant résident du PNUD au Kenya.
Le Kenya a en effet placé le numérique au cœur de ses projets de développement. Connu sous le nom de « Silicon Savannah », la scène technologique dynamique du Kenya a connu une croissance moyenne de 10,8 % par an depuis 2016 selon la Banque mondiale.
Selon les prévisions d'Accenture (Africa iGDP Forecast), d'ici 2025, le secteur numérique au Kenya devrait contribuer pour 9,24 % au PIB du pays. Cependant, malgré ces réalisations, le Kenya, comme de nombreuses nations africaines, est toujours confronté au défi de l'élargissement de la fracture numérique.
Grâce à la collaboration avec le PNUD, le Kenya ambitionne de réduire considérablement cette fracture numérique et de créer un environnement propice à la promotion des investissements, au soutien de la recherche et du développement et à l'épanouissement des talents locaux.
A en croire Eliud Owalo, le ministre de l'Information, des Communications et de l'Economie numérique, le partenariat permettra également de construire un écosystème qui soutiendra efficacement le plan directeur numérique national (2022-2032) et accélérera la transformation numérique inclusive du Kenya.
Samira Njoya
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Le gouvernement de l’Angola a entamé une multitudes d’initiatives visant à reformer son administration par le numérique. Pour accélérer la réalisation de cette ambition, le pays s’allie à dès partenaires clés spécialisés dans le secteur des nouvelles technologies.
L'Institut de modernisation administrative (IMA), un organe auxiliaire de la présidence de la République angolaise chargé de la modernisation de l'administration publique, et Dell Technologies (Dell), une entreprise américaine qui fournit des solutions technologiques, des services et du support, ont signé le vendredi 14 juillet à Dubaï un accord de coopération stratégique visant à promouvoir la gouvernance numérique en Angola.
O IMA e a DELL Technologies Firmam parceria Estratégica no Domínio da Governação Digital
— IMA (@IMA_GOV) July 14, 2023
Saiba mais em: https://t.co/ArcHY5RW7o pic.twitter.com/S3PnCbXx8l
« Le protocole d'accord entre l'IMA et Dell Technologies établit une coopération globale dans le domaine de la gouvernance numérique et prévoit l'échange d'expériences, de connaissances et de bonnes pratiques, en mettant l'accent sur la qualité des services publics, la numérisation de l'économie, l'amélioration de l'environnement des entreprises, le soutien à l'entrepreneuriat, la formation et la création de compétences en matière de capital humain », a expliqué l’IMA dans un communiqué.
La signature de cet accord intervient quelques mois après la participation de l’IMA en mai à la conférence « Dell Technologies World », un sommet organisé par l’entreprise pour accélérer la croissance numérique et le développement technologique. L’accord s’inscrit dans cadre de l’ambition du gouvernement angolais d’accélérer le développement du secteur numérique et de fournir aux citoyens un ensemble de services gouvernementaux en ligne.
En février dernier, le gouvernement avait annoncé à cet effet un investissement de 89 millions $ pour construire son infrastructure cloud national d'ici 2024. Ce cloud gouvernemental unifié construit sur des centres de données gouvernementaux devrait fournir plus de 80 services publics.
Ainsi, l’accord avec le géant nord-américain de la technologie Dell soutiendra le processus de numérisation de l'administration publique déjà entamé en Angola. Il permettra certainement au pays de relever son indice de développement d'e-gouvernement. Rappelons qu’en 2022, l’Angola a été classé parmi les pays avec un indice de développement de l'administration électronique moyen. Le pays occupe le 157e rang mondial sur 193 pays, selon le classement (E-Government Development Index) dévoilé par l'Organisation des Nations unies.
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A l’instar de plusieurs pays, le gouvernement de la République du Congo a pris la résolution de mettre en place un système d'adressage dans le pays. Le but est de faire du secteur postal l’un des piliers du processus de diversification de l’économie nationale.
La République du Congo se dotera dans les prochains mois d’un système de codification postale. Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), Louis-Marc Sakala, a procédé le jeudi 13 juillet à la restitution des travaux de mise en œuvre de ce projet innovant au ministre en charge des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Léon-Juste Ibombo, en vue de son adoption en Conseil de ministres.
https://twitter.com/LeonJuste/status/1679456499125329920
« Notre projet de codification postal entend contribuer non seulement à l’amélioration de l’efficacité de la qualité des services postaux, mais aussi à la facilitation des activités socioéconomiques, géostratégiques, sécuritaires, d’aménagement du territoire et au développement national », a déclaré Louis-Marc Sakala.
C’est le 6 avril 2022 que le ministre Léon-Juste Ibombo avait lancé les travaux de mise en œuvre du projet de codification postale en République du Congo. Le projet résulte de la nécessité de doter les services postaux du pays de procédures rationalisées, au travers des technologies numériques contextualisées du secteur postal afin d’améliorer l’offre des différents opérateurs pour le bien des usagers.
Le code postal dont il est question est, en effet, un ensemble court de chiffres et/ou de lettres inclus dans l’adresse postale, qui est utilisé par les entreprises postales pour simplifier et accélérer le tri des envois postaux. Sa forme varie selon les pays mais il représente le plus souvent une ou plusieurs zones géographiques plus ou moins vastes.
A en croire le ministre en charge des Postes, la mise en œuvre de ce système offrira des opportunités de géolocalisation, des applications mobiles et des outils de cartographie dans plusieurs domaines civils et militaires. Il permettra également de booster l’activité postale et d’attirer de grands groupes de vente en ligne tels Amazon et Alibaba, favorisant ainsi le développement du e-commerce.
Selon l’ARPCE, les opérateurs postaux ont généré un revenu global de plus de 2 milliards de francs CFA (3,4 millions $) pour l'année 2022. Un chiffre d’affaires annuel que l’Agence entend améliorer grâce à la codification postale.
Samira Njoya
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Dans le but de faciliter le quotidien des populations, la plupart des pays africains ont opté pour la dématérialisation des services administratifs. Des actions concrètes sont effectués par les autorités pour accélérer le processus.
Lors d’un atelier qui s’est déroulé le jeudi 13 juillet, les autorités sénégalaises ont validé le plan de numérisation du secteur judiciaire pour la période 2023-2027. Baptisé Schéma directeur numérique de la justice 2023-2027, il permettra de construire un service public numérique de la justice profitable à l’ensemble des acteurs et usagers du secteur. La mise en œuvre du projet est estimée à environ 8 milliards FCFA (13,7 millions $).
« L’appropriation et la mise en œuvre du schéma numérique de la justice par tous les acteurs va entraîner une révolution dans le fonctionnement de la justice en permettant des décisions plus rapides, en simplifiant les procédures et démarches avec une dimension plus transparente des procédures. En outre, elle permettra aux usagers de réduire les déplacements et aux magistrats et agents du ministère d’améliorer le travail au quotidien », affirme Ismaïla Madior Fall (photo), ministre sénégalais de la Justice.
Depuis 2016, le pays de la Teranga a adopté la stratégie Sénégal Numérique pour numériser environ 700 démarches administratives. De nombreux investissements ont été engagés pour assurer cette transformation numérique dans divers secteurs d’activité. En juin dernier, l’exécutif a débloqué 49,8 millions $ dans le cadre du Programme national de digitalisation du système de santé.
Pour le second semestre de cette année, Ismaïla Madior Fall a expliqué que le projet se concentrera entre autres « sur la numérisation du processus de délivrance des actes et casier judiciaire, le recouvrement des amendes, l’archivage électronique, la naturalisation, la gestion électronique du courrier ».
Par ailleurs, le projet vise à adapter les textes à la dématérialisation, à rendre l’environnement matériel de travail adéquat ; à donner au citoyen un accès distant aux services judiciaires en dématérialisant toutes les procédures judiciaires ; à rendre opérationnelle la justice alternative ; à protéger l’enfance ou encore à disposer d’outils de pilotage du secteur judiciaire.
Adoni Conrad Quenum
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Malgré les progrès significatifs réalisés jusqu'à présent par le gouvernement rwandais, de nombreux défis persistent tels que le chômage des jeunes. Des initiatives sont mises sur pied pour leur permettre de jouer un rôle actif et productif dans l'économie à travers le numérique.
L'Organisation internationale du travail (OIT) et le gouvernement rwandais se sont récemment associés pour lancer un projet de coopération au développement. L’OIT l’a annoncé le mardi 12 juillet dans un communiqué.
Le projet a pour but de permettre à davantage de jeunes femmes et hommes du Rwanda d'accéder à des emplois décents dans le pays grâce au numérique.
📢Good news for young Rwandans.@ILOAfrica and #Rwanda have announced a new development cooperation project designed to promote #youthemployment in the #digitaleconomy.
— ILO Africa (@ILOAfrica) July 12, 2023
More infos 👇👇https://t.co/0LD9jsA70f via @ILO pic.twitter.com/a8eRuj8s1T
« Ce projet marque une étape passionnante dans nos efforts continus pour accroître nos investissements dans l'économie numérique et élever la jeune main-d'œuvre africaine. Il servira de nouveau modèle pour générer des résultats pratiques et efficaces qui inspireront d'autres pays. Je suis ravi du potentiel de ce projet à servir de meilleure pratique mondiale », a déclaré Cynthia Samuel-Olonjuwon, sous-directrice générale de l'OIT et directrice régionale pour l'Afrique.
Selon le communiqué, le projet cible spécifiquement les jeunes âgés de 16 à 30 ans de Kigali et des villes secondaires. L’initiative soutiendra la création d'emplois et les opportunités d'entrepreneuriat dans l'économie numérique, l'amélioration des compétences numériques des jeunes hommes et femmes ainsi que l'amélioration des services d'emploi publics et privés fournis aux jeunes.
Le projet est doté d'un budget de 4 millions d'euros et s’inscrit en droite ligne de la Vision 2050 du Rwanda, la stratégie rwandaise de transformation 1, la stratégie nationale de développement des compétences et de promotion de l'emploi (NSDEPS) 2019-2024, et le programme par pays de promotion du travail décent pour le Rwanda.
Une fois mis en œuvre, le projet introduira de nouvelles interventions numériques sur le marché du travail pour créer de nouveaux emplois, il renforcera les programmes existants visant à promouvoir les compétences numériques et stimulera la demande de services numériques parmi les micro, petites et moyennes entreprises.
Samira Njoya
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Les TIC sont au cœur de la stratégie de développement socioéconomique du gouvernement kényan. Pour numériser tous les secteurs clés du pays, le gouvernement s’est lancé à la recherche des partenaires internationaux.
Le gouvernement kényan, par l'intermédiaire du ministre de l'Information, des Communications et à l'Economie numérique, Eliud Owalo (photo , à droite), a présenté à Genève les atouts dont regorge le pays dans les télécommunications et le numérique.
Alors qu’il s’exprimait à la réunion du Conseil de l’Union internationale des télécommunications (UIT) 2023, le mardi 11 juillet, Eliud Owalo a fait savoir que réseau numérique du Kenya est en avance sur la plupart des pays africains avant d’inviter les partenaires mondiaux du développement et les investisseurs à participer au programme de numérisation en cours dans le pays.
« Le Kenya est désireux de partenariats qui doteront ses jeunes de compétences numériques pour des emplois numériques et développeront également notre infrastructure TIC, en utilisant des appareils numériques abordables et en trouvant des emplois pour les jeunes Kényans dans le cyberespace », a déclaré le ministère en charge des TIC sur Twitter.
1/2 The Cabinet Secretary for Information, Communications and the Digital Economy, Mr Eliud Owalo today was hosted by the Secretary-General of the International Telecommunications Union (ITU), Ms. Doreen Bogdan-Martin, at the ITU Headquarters in Geneva, Switzerland. pic.twitter.com/kVs1HFJhQg
— Ministry of Info, Comms & The Digital Economy KE (@MoICTKenya) July 12, 2023
En effet, la transformation numérique engagée au Kenya depuis quelques années porte déjà ses fruits. A ce jour, plus de 5 000 services gouvernementaux sont déjà disponibles en ligne, la fibre optique est en déploiement sur l’ensemble du pays, des points d’accès Wi-Fi publics ont été déjà installés dans plusieurs localités.
Selon le ministre, beaucoup reste à faire. Si 98 % de la population a accès aux services cellulaires mobiles et à large bande, environ 1,7 millions de personnes ne sont pas encore couvertes et 45 % de la population n'a toujours pas accès aux appareils intelligents dans le pays.
Pour résoudre ce défi, le gouvernement Kényan compte sur les différents partenaires internationaux parmi lesquels les Etats-Unis avec qui la délégation kényane a entamé des pourparlers à Genève.
1/3 The Cabinet Secretary for Information, Communications and the Digital Economy, Mr Eliud Owalo today held consultations with the leader of the United States Delegation to the 2023 ITU Council Meeting in Geneva, Ambassador at Large, H. E. Nathaniel C Flick. pic.twitter.com/h5Mllmhbdr
— Ministry of Info, Comms & The Digital Economy KE (@MoICTKenya) July 12, 2023
Samira Njoya
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Les Kenyans peuvent désormais accéder à plus de 5 000 services gouvernementaux en ligne
Le numérique est au cœur du programme de développement des gouvernements africains. Pour atteindre les objectifs fixés pour 2032, le Kenya a accepté de collaborer avec l’Iran qui ambitionne également de se développer grâce à l'utilisation des technologies numériques.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a commencé sa tournée africaine par le Kenya. L’homme politique a été reçu le mercredi 12 juillet par son homologue le président kényan William Ruto. A l’issue de cette fructueuse rencontre, les deux pays ont signé cinq protocoles d’accords visant à renforcer leur coopération dans plusieurs domaines parmi lesquels les TIC.
We also witnessed the signing of new MoUs and agreements in the areas of agriculture, livestock, culture and heritage, information, ICT, fisheries, housing, urban and metropolitan development that will further deepen our bilateral relations for sustainable growth. pic.twitter.com/UdKuDnG8QX
— William Samoei Ruto, PhD (@WilliamsRuto) July 12, 2023
« Ces protocoles vont développer et approfondir encore plus nos relations bilatérales pour permettre une croissance et un développement plus soutenus entre nos deux pays », a déclaré William Ruto avant d’ajouter que le Kenya utilisera également la richesse de l’Iran en matière de technologie et d'innovation pour son développement.
Il est prévu à cet effet la création d'une Maison iranienne de l'innovation et de la technologie à Nairobi. L’objectif selon le président kényan est de permettre aux entreprises locales d'accéder aux technologies, aux compétences et aux informations iraniennes.
Tout comme au Kenya, le numérique occupe une place importante en Iran. Bien que le pays ait toujours été illustré comme l'un des systèmes de gouvernance de l'Internet les plus fermés au monde, le gouvernement travaille durement pour numériser entièrement les services publics offerts aux citoyens. Selon le rapport de l’enquête de l'ONU « E-Government Survey 2022 The Future of Digital Government », le pays occupe le 91e rang sur les 193 Etats membres dans le développement de l'e-gouvernement. Le Kenya qui nourrit les mêmes objectifs occupe le 113e rang du classement.
Ainsi, la nouvelle collaboration pourrait permettre aux deux pays d’échanger et de s’entraider dans le domaine de l'e-gouvernance. Ils pourraient également collaborer pour accélérer le développement de l’écosystème des start-up, un secteur qui tient à cœur aux deux pays.
Samira Njoya
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Pour atteindre sa vision qui est de créer un marché numérique unique en Afrique d'ici 2030, Smart Africa à besoin de la collaboration de plusieurs acteurs. Ce n’est qu’au travers d’actions concertées que les objectifs pourraient être escomptés.
Smart Africa, un organisme panafricain regroupant les pays qui ont à cœur le développement du continent à travers le numérique et les TIC, et Amazon Web Services (AWS), une société d’Amazon Inc., ont annoncé le vendredi 7 juillet une collaboration visant à former des jeunes Africains aux compétences numériques.
#SADA is excited to lead @RealSmartAfrica’s collaborative initiative with @awscloud aimed at developing #digitalskills across #Africa. Recently launched in #Ghana, this free, cohort-based program will initially span six countries. Read more: https://t.co/OwlvBYuSY9 pic.twitter.com/k8FB9TgkAT
— Smart Africa Digital Academy (@SADASmartAfrica) July 10, 2023
Dans le cadre de ce partenariat, AWS et Smart Africa déploieront le programme AWS re/Start par l’intermédiaire de Smart Africa Digital Academy (SADA), la branche de Smart Africa chargée du renforcement des capacités. Pour un début, ce sont le Ghana, la République du Congo, le Kenya, le Rwanda, la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo qui bénéficieront de ce programme entièrement gratuit.
Selon Lacina Koné, le directeur général de Smart Africa, « Cette initiative est conforme à l’objectif de SADA de créer un environnement propice à l’épanouissement de nos jeunes dans l’écosystème de la technologie numérique en Afrique, en particulier sur le module dédié aux experts numériques ».
En effet, depuis le début de ses opérations en août 2020, en se concentrant sur le module de renforcement des capacités des décideurs (CBDM), SADA a formé plus de 3 500 décideurs et responsables politiques dans plus de 30 pays dans des cours de transformation numérique. L’appui d’AWS lui sera donc utile pour en former davantage et progresser vers son objectif qui est d’atteindre plus de 22 000 bénéficiaires formés d’ici fin 2023.
Ainsi, le programme AWS re/Start offrira des opportunités de développement de compétences et d’emploi aux jeunes dans le domaine du cloud sur AWS. Le programme qui dure 12 semaines comprend un apprentissage basé sur des scénarios réels, des laboratoires pratiques et des cours. Il est soutenu par des mentors professionnels et des formateurs accrédités, ainsi que par un coaching d’entretien pour se préparer à une carrière dans l’informatique dématérialisée.
A terme, le programme permettra de créer un vivier inclusif et diversifié de nouveaux talents dans le domaine du cloud en Afrique subsaharienne en engageant des jeunes sans emploi ou sous-employé qui, autrement, n’auraient peut-être pas eu accès à cette voie professionnelle. L’objectif est de réhausser le profil international de l’Afrique subsaharienne en tant que plaque tournante pour les talents numériques et techniques spécialisés.
Samira Njoya
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La révolution numérique en cours sur le continent africain présente d’immenses opportunités. Afin d’en profiter pleinement les pays ont décidé de collaborer ensemble.
Le ministre tanzanien de l'Information, de la Communication et des TIC, Nape Moses Nnauye, et le ministre de l'Information et de la Numérisation du Malawi, Moses Kunkuyu, ont signé le vendredi 7 juillet, à Lilongwe la capitale du Malawi, un protocole d'accord sur la communication et la coopération numérique. L’accord vise entre autres à améliorer l'accessibilité des données dans le pays en connectant le Malawi à des câbles sous-marins via des voies non commerciales.
Malawi and Tanzania have signed MoU that will among others enhance data affordability in the country by connecting Malawi to undersea cables via non-commercial avenues.
— Malawi Government🇲🇼 (@MalawiGovt) July 7, 2023
The ceremony took place in Lilongwe today when the two countries held bilateral talks.https://t.co/1vhNtCzpPJ pic.twitter.com/wkwn7EdLnW
S'exprimant après la signature de l'accord, Moses Kunkuyu, a déclaré que la coopération avec la Tanzanie dans le secteur numérique aidera notamment le Malawi à disposer d'une connectivité de pays à pays qui réduira les frais de transmission de données au Malawi.
« Actuellement, nous sommes connectés à la Tanzanie et à d'autres pays via des câbles de fournisseurs, mais en nous connectant directement via une infrastructure d'Etat à Etat, dans ce cas, la Commission d'approvisionnement en électricité du Malawi (ESCOM) et la Tanzania Telecommunications Company Limited (TTCL), nous réduirons le coût de fonctionnement de la bande passante dans le pays, diminuant ainsi le coût global des données pour les consommateurs dans le pays », a-t-il déclaré.
La signature du protocole d’accord est l’un des résultats des pourparlers bilatéraux engagées en marge de la visite de travail de la présidente tanzanienne, Samia Suluhu Hassan, au Malawi. Pour le Malawi, le nouvel accord s’inscrit en droite ligne de sa stratégie de l'économie numérique 2021-2026 visant à étendre l'Internet abordable de 65 % dans le pays. Pour la Tanzanie, il s’ajoute à l’ensemble des partenariats signés récemment par le gouvernement tanzanien pour le développement de l’Internet dans le pays. L'objectif étant de connecter près de 80 % de la population à Internet et de faire passer l’utilisation de l’Internet à large bande de 45 à 80 % d’ici 2025.
A en croire Nape Moses Nnauye, l'accord permettra aux deux pays de transformer efficacement les espaces numériques, qui sont désormais un catalyseur de développement dans tous les secteurs à l'échelle mondiale.
Samira Njoya
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La République du Congo a lancé en début de cette année, un projet d'accélération de la transformation numérique. Dans le but de l’accompagner dans ce processus de numérisation, des partenaires ont lancé l’application « Mangwele » visant à améliorer le système d’information sanitaire.
Les autorités congolaises et japonaises ont procédé le mercredi 5 juillet, au Centre de santé intégré Tenrikyo de Makélékélé, au lancement de l’application « Mangwele », un système de rappel de vaccination par SMS.
Le nouveau système vise entre autres à rappeler aux parents, notamment les mères, les rendez-vous vaccinaux de leurs enfants selon le calendrier du Programme élargi de vaccination (PEV).
Lancement ce matin au CSI de Tenrikyo de MANGWELE. Grâce à ce projet financé par @JapanGov, votre bébé est enregistré dès la naissance et vous recevez un 📩 de rappel 3 jours avant chaque rdv de💉 #UNICEFTHXJAPAN @MofaJapan_en @ODA_mofa_japan @UNICEFinJapan pic.twitter.com/l7OFaArnn8
— UNICEF Congo Brazza (@UNICEFcongoBZV) July 5, 2023
« A travers ce projet, le personnel de santé pourra entre autres suivre l’état de l’enregistrement des naissances et suivre les vaccinations de chaque enfant en enregistrant ces informations dans une base de données nationale. Ce système permettra d’effectuer un suivi individualisé et de s’assurer que tous les enfants reçoivent tous les vaccins nécessaires, même s’ils changent de région », a expliqué Satoko Morito, la première secrétaire de l’ambassade du Japon au Congo, représentante de l’ambassadeur.
Le lancement de Mangwele s’inscrit dans le cadre du Projet d’appui au système numérique de la santé pour la lutte contre les maladies infectieuses en Afrique piloté par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). La mise en œuvre de l’application, quant à elle, a été financée par le gouvernement du Japon à hauteur de 3,3 millions de dollars.
La République démocratique du Congo et le Bénin sont les deux autres pays bénéficiaires du financement du Japon pour la mise en œuvre du projet relatif à l’introduction du numérique pour la lutte contre les maladies infectieuses en Afrique.
A terme, le projet contribuera sans doute à l’amélioration des performances de la vaccination. Il favorisera également l'analyse et l'utilisation des données en temps réel permettant de mieux estimer la couverture vaccinale, y compris la vaccination de routine et de la Covid-19.
Samira Njoya
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