Gestion Publique

Gestion Publique (387)

Le gouvernement sénégalais ambitionne de répondre aux priorités du pays en matière de développement durable, d’innovation, et de création de valeur, tout en garantissant sa souveraineté numérique.

Le Sénégal se dotera très bientôt d’une Stratégie nationale des données. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, a procédé le mardi 25 juillet à la restitution des travaux d’élaboration de ladite stratégie en vue de sa mise en œuvre prochaine.

« Nous savons tous qu’aujourd’hui les données sont essentielles dans l’économie numérique. Et il est important que le Sénégal qui fait parti des pays pionniers en la matière puisse mettre en place une stratégie de gouvernance des données de stratégie de valorisation des données, voir comment ces données peuvent être traitées dans le pays, comment l’usage doit être réglementé », a déclaré M.Thiam.

C’est le 23 mars dernier que le ministre Moussa Bocar Thiam a lancé les travaux d’élaboration de la Stratégie nationale des données avec l'appui du gouvernement allemand, l’Union européenne (UE) et la Smart Africa. Le projet résulte de la nécessité de doter les usagers d’un document régissant la sécurité et l’intégrité des données lors de leur utilisation. L’objectif étant de faire de la donnée un moteur de croissance socio-économique, d’inclusivité, d’innovation et d’ouverture vers l’international, à l’horizon 2028 au Sénégal.

Ainsi, la stratégie restituée s’appuie sur les principes fondamentaux, tels que la protection de la vie privée, la transparence et l’équité. Elle prend également en compte le cadre réglementaire, les infrastructures de collecte de données, les data centers par exemple, la conservation et l’exploitation des données.

A en croire le ministre en charge de l’Economie numérique, sa mise en place prochaine permettra une utilisation responsable des données, une meilleure protection de la vie privée, la promotion de l'innovation, ce qui mènera à la construction d’un un avenir numérique florissant au Sénégal.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 27 juillet 2023 13:49 Written by

Cela fait déjà sept ans que le Cap-Vert a lancé la construction d’un espace technologique qui rassemblera des activités de recherches, des centres de formation de haut niveau et des industries de pointe. Le pays qui y place de grands espoirs espère le voir achevé l’année prochaine.

La Banque africaine de développement (BAD) a accordé un deuxième prêt d’une valeur de 14 millions d'euros au Cap-Vert pour l’aménagement de son parc technologique, le TechPark. L’institution financière et le gouvernement ont signé un accord à Praia, la capitale du pays, selon un communiqué publié par la BAD le mercredi 26 juillet.

Selon Carlos Monteiro, le président du conseil d'administration du TechPark, le financement servira à équiper les deux centres de données et d’autres espaces du parc technologique. Il servira également à acquérir du mobilier, à installer des parcs pour les énergies renouvelables, à aménager des espaces verts et à former des ressources humaines pour travailler sur les infrastructures.

« La prochaine génération de talents africains n'a pas besoin de chercher des opportunités à l'étranger ; le Cap-Vert possède l'infrastructure nécessaire et un système politique favorable pour cultiver leurs rêves et leurs ambitions dans leur pays », a déclaré Abdu Mukhtar, le directeur de la BAD pour le développement industriel et commercial.

Le financement octroyé au Cap-Vert rentre dans le cadre de stratégie de la BAD visant à soutenir de grands projets numériques en Afrique. Il intervient à la suite d’un premier prêt de 31,59 millions d'euros qui avait servi à financer la construction du TechPark et le démarrage de ses opérations. Pour le Cap-Vert, le financement épouse les ambitions du gouvernement de transformer le pays en une nation numérique, avec une économie dynamique.

Ce financement devrait permettre d’accélérer les travaux dans le parc qui sera inauguré d’ici le début de l’année 2024. Une fois qu’il sera opérationnel et aura atteint sa pleine capacité fonctionnelle, le parc technologique permettra de créer 1 014 nouveaux emplois directement liés à ses activités. 1 217 emplois indirects seront aussi créés. Il générera en moyenne 7,5 millions d’euros de recettes par an au cours de ses cinq premières années de fonctionnement. 

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 27 juillet 2023 10:37 Written by

Le président ghannéen Nana Akufo-Addo fait de la numérisation des services une des priorités de son administration. Plusieurs projets sont en cours dans le pays afin de fournir le cadre nécessaire pour assurer la fourniture des services numériques aux citoyens.

Le Ghana commencera à délivrer des identifiants nationaux aux nouveau-nés à partir du mois d’août prochain. Le vice-président du pays, Mahamudu Bawumia (photo), l’a annoncé le samedi 22 juillet à Cape Coast lors des célébrations du 75e anniversaire du Collège national du Ghana, l'une des écoles les plus importantes du pays.

« A partir du mois prochain, tous les bébés nés au Ghana, une fois qu'ils les auront emmenés à la pesée, recevront le numéro de carte du Ghana et obtiendront également leur numéro d'identification de certificat de naissance en même temps, car les deux bases de données se parlent. La nationalité des parents sera établie dans le cadre de la procédure », a déclaré le Dr Bawumia.

A en croire le vice-président, la délivrance des numéros d'identification aux nouveau-nés dans le pays s’inscrit dans le cadre d'un vaste programme de numérisation entamé par le gouvernement afin d'améliorer la prestation des services publics et de préparer la nation à participer pleinement à la quatrième ère industrielle.

Selon les responsables de l’Autorité nationale de l’identification (NIA), les numéros d’identification qui seront attribués aux nouveau-nés seront utilisés au cours de leur vie. Les cartes physiques contenant leurs données biométriques ne seront délivrées que lorsqu'ils seront plus âgés et leurs caractéristiques physiques complètement formées.

La délivrance des numéros d’identification aux bébés devrait permettre de rationaliser les services gouvernementaux, d'améliorer le processus d’identification et de donner aux citoyens une identité numérique robuste, propulsant le Ghana plus loin dans l’ère du numérique.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 26 juillet 2023 15:21 Written by

Le gouvernement égyptien a fait de la transformation numérique centrée sur le citoyen un facteur clé de son développement. Depuis, Le Caire multiplie les partenariats pour stimuler le secteur et atteindre les objectifs numériques escomptés.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l'Agence égyptienne de développement de l'industrie des technologies de l'information (ITIDA) ont procédé récemment à la signature d’un accord de projet dans le Smart Village du Caire. 

Selon un communiqué publié le lundi 24 juillet par le ministère en charge des TIC, le projet de cinq ans vise à accélérer l'innovation numérique et la croissance de l'écosystème des start-up technologiques du pays.

« Notre objectif est de développer un environnement qui favorise l'innovation, responsabilise les entrepreneurs et stimule le progrès économique », a déclaré Ahmed Alzaher PDG de l’ITIDA. « Ce partenariat libérera sans aucun doute le plein potentiel de notre communauté de start-up en pleine croissance, créant des opportunités de développement durable et un avenir meilleur pour tous », a-t-il ajouté.

Le nouveau projet intitulé « Maturation de l'écosystème entrepreneurial axé sur l'innovation et basé sur les TIC » a été conçu pour stimuler la croissance et renforcer le succès des entrepreneurs des TIC en Egypte. Il s’inscrit dans le cadre de la Vision 2030 de l'Egypte et de sa stratégie de transformation numérique qui visent à renforcer le développement économique et social dans tous les secteurs et à faire du pays un pôle numérique d'excellence en Afrique.

Le projet s'appuie sur une collaboration précédente entre le PNUD, l'ITIDA et le TIEC (Technology Innovation & Entrepreneurship Center) qui a abouti à la création de 31 000 emplois, à la formation et au perfectionnement de 1 550 entrepreneurs et au soutien de 1 800 start-up en Egypte. 

A terme, le projet contribuera à répondre à la demande et à l'ambition d'une transformation numérique rapide, qui a le potentiel d'avoir un effet multiplicateur sur les objectifs de développement tels que les améliorations économiques, l'atténuation du changement climatique et l'autonomisation économique des femmes.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 25 juillet 2023 16:57 Written by

L’administration Publique congolaise veut profiter des opportunités et possibilités qu’offrent les TIC pour se développer. A cet effet, une plateforme a été mise en ligne afin de rendre les démarches administratives plus rapides, transparentes et accessibles.

Le ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, a procédé le mardi 18 juillet à Kinshasa au lancement du portail web et l’application mobile de la fonction publique en République démocratique du Congo.

Dénommée « Fonction publique na tshombo », la plateforme a pour but de faciliter les procédures administratives et de proposer un ensemble de services aux agents de l’Etat en RDC.

« Avec la mise en place et mise en service de ce portail, nous venons là de franchir un nouveau cap dans la concrétisation des objectifs de la modernisation de l’administration publique que nous a assignés le gouvernement », a déclaré Jean-Pierre Lihau (photo, à gauche). « Ce portail représente un jalon important dans notre quête constante d’améliorer la qualité des services publics et de simplifier l’accès à l’information pour tous les citoyens, agents et cadres de l’administration publique », a-t-il ajouté.

Le nouveau portail disponible via l’adresse fonctionpublique.gouv.cd offre un ensemble de services parmi lesquels le déblocage de salaire, la prise en charge médicale, la régularisation administrative, le changement d’adresse de paie... Il s’inscrit dans le cadre du Plan national du numérique « Horizon 2025 » qui vise à mettre en œuvre les projets numériques conformément à la vision du chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi de dématérialiser les procédures administratives et de rendre transparentes les actions de l’administration.

Ainsi, à long terme, le portail permettra l’accès simplifié aux informations générales destinées au grand public, mais aussi à celles sur la carrière des agents, les concours, l’identification biométrique, la promotion, la retraite, les conditions d’emploi et les perspectives de carrière au sein de l’administration publique congolaise.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 21 juillet 2023 12:59 Written by

L’économie numérique africaine vaudrait 712 milliards $ d’ici 2050, soit 8,5 % du PIB continental. Un secteur porteur qui justifie la mise en œuvre d'initiatives pour la transformation numérique dans plusieurs pays d’Afrique.                 

Le ministère ivoirien de la Communication et de l'Economie numérique a récemment signé des accords de partenariats pour la mise en œuvre de projets numériques dans le pays. Le mardi 18 juillet, le ministre en charge des TIC, Amadou Coulibaly, le ministre des Transports, Amadou Koné, et le ministre du Commerce, de l'industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, se sont alliés à l’entreprise américaine Cybastion spécialisée dans la fourniture de solutions de cybersécurité.

Dans le cadre de ces accords, Cybastion collaborera étroitement avec les institutions ivoiriennes pour protéger l'infrastructure informatique du pays et anticiper les cybermenaces, en mettant en place des dispositifs de sécurité avancés. En outre, l'entreprise proposera des programmes éducatifs en vue du renforcement des compétences locales dans le domaine du numérique et de la formation de professionnels hautement qualifiés pour soutenir le processus de numéérisation à long terme.

Toujours dans le but de transformer l’administration ivoirienne, Amadou Coulibaly et son homologue de la Fonction publique, Anne Désirée Ouloto, ont signé le même jour, une convention de partenariat avec la Société nationale d'édition de documents administratifs et d'identification (SNEDAI) et le groupe SAH Analytics International. L'accord prévoit la numérisation et la modernisation des procédures administratives, notamment la mise en place de moyens d’identification biométrique dans les administrations publiques du pays.

Selon Anne Désirée Ouloto, le partenariat permettra de lutter contre l’absentéisme des agents de l'Etat, de suivre l’assiduité au travail, ce qui aidera à améliorer la politique de transparence et d’équité dans la gestion des carrières des fonctionnaires.

Il faut signaler que ces différents partenariats s’inscrivent dans le cadre de la Stratégie nationale de développement du numérique 2021-2025. Elle vise à mettre en œuvre des projets de numérisation, conformément à la vision du président de la République ivoirienne, Alassane Ouattara, de moderniser et de renforcer les services publics du pays.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 20 juillet 2023 12:02 Written by

Le gouvernement de la République de Guinée accorde une importance particulière au numérique. Si plusieurs projets numériques sont déjà en cours de réalisation, d’autres attendent encore un financement pour être lancés.

Le ministre guinéen des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Ousmane Gaoual Diallo, a rencontré le mardi 18 juillet une délégation de la Banque mondiale conduite par Franz Drees-Gross, directeur régional des infrastructures de l'institution.

Le ministre en charge du Numérique a sollicité l’appui de l’institution financière mondiale pour la mise en œuvre en Guinée de plusieurs projets numériques, à savoir le Projet régional d'intégration numérique en Afrique de l'Ouest (WARDIP), le E-procurement, la couverture des zones blanches, la stimulation de la concurrence dans les télécoms, le lancement de l’opérateur télécoms national Guinée Télécom et l’atterrissage d'un deuxième câble sous-marin.

Franz Dress-Gross a montré beaucoup d’intérêt pour l’ensemble de ces projets, et de nouvelles entrevues ont été programmés pour diligenter les projets en cours. Avant cette rencontre, Ousmane Diagana, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, avait déjà annoncé l’intention de la Banque mondiale d’accroître son financement dans l’économie numérique en Guinée.

« L’économie numérique est une donnée qui peut être un accélérateur de développement, mais également un élément pour contribuer à égaliser les chances d’accès de l’ensemble des citoyens à un certain nombre de services. Nous comptons accroître significativement nos financements dans ces domaines. Mieux, faire en sorte que les programmes existants qui sont nombreux dans ces secteurs-là puissent être exécutés de manière plus rapide », a t-il déclaré le lundi 17 juillet à l'issue d’une séance de travail avec le Premier ministre guinéen, Bernard Goumou (photo, au centre).

Notons que ces échanges surviennent dans le cadre d’une visite de deux jours d’une délégation de la Banque mondiale en Guinée conduite par Ousmane Diagana. Une visite au cours de laquelle plusieurs sujets ont été évoqués parmi lesquels la création d'emplois, le renforcement du capital humain et la consolidation de la résilience climatique.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 19 juillet 2023 11:43 Written by

L'Afrique est à l'aube d'une révolution numérique qui a le potentiel de transformer les économies, d'autonomiser les communautés et d'améliorer la qualité de vie des populations. Il est donc important pour les Etats de multiplier les actions afin que chaque citoyen puisse en profiter.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a dévoilé le lundi 17 juillet son portefeuille d'infrastructures publiques numériques au Kenya. Par la même occasion, l’agence onusienne a procédé à la signature d’un protocole d’accord avec le gouvernement du pays visant à améliorer les compétences, la gouvernance des données, l'administration en ligne et la promotion des emplois et des entreprises numériques.

Sur Twitter, l’agence onusienne a fait savoir que la signature du mémorandum de transformation numérique reflète une vision partagée du PNUD et du gouvernement kényan d'exploiter la puissance de la technologie pour le bien-être de tous les Kényans.

« Ce dévoilement et ce partenariat démontrent notre engagement à accélérer la transformation numérique inclusive au Kenya. En relevant les défis liés aux compétences numériques, à la gestion des données et à l'accès aux emplois numériques, nous pouvons libérer tout le potentiel de l'économie numérique du Kenya et combler la fracture numérique existante », a déclaré Anthony Ngororano, le représentant résident du PNUD au Kenya.

Le Kenya a en effet placé le numérique au cœur de ses projets de développement. Connu sous le nom de « Silicon Savannah », la scène technologique dynamique du Kenya a connu une croissance moyenne de 10,8 % par an depuis 2016 selon la Banque mondiale.

Selon les prévisions d'Accenture (Africa iGDP Forecast), d'ici 2025, le secteur numérique au Kenya devrait contribuer pour 9,24 % au PIB du pays. Cependant, malgré ces réalisations, le Kenya, comme de nombreuses nations africaines, est toujours confronté au défi de l'élargissement de la fracture numérique.

Grâce à la collaboration avec le PNUD, le Kenya ambitionne de réduire considérablement cette fracture numérique et de créer un environnement propice à la promotion des investissements, au soutien de la recherche et du développement et à l'épanouissement des talents locaux.

A en croire Eliud Owalo, le ministre de l'Information, des Communications et de l'Economie numérique, le partenariat permettra également de construire un écosystème qui soutiendra efficacement le plan directeur numérique national (2022-2032) et accélérera la transformation numérique inclusive du Kenya.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 18 juillet 2023 11:08 Written by

Le gouvernement de l’Angola a entamé une multitudes d’initiatives visant à reformer son administration par le numérique. Pour accélérer la réalisation de cette ambition, le pays s’allie à dès partenaires clés spécialisés dans le secteur des nouvelles technologies.

L'Institut de modernisation administrative (IMA), un organe auxiliaire de la présidence de la République angolaise chargé de la modernisation de l'administration publique, et Dell Technologies (Dell), une entreprise américaine qui fournit des solutions technologiques, des services et du support, ont signé le vendredi 14 juillet à Dubaï un accord de coopération stratégique visant à promouvoir la gouvernance numérique en Angola.

« Le protocole d'accord entre l'IMA et Dell Technologies établit une coopération globale dans le domaine de la gouvernance numérique et prévoit l'échange d'expériences, de connaissances et de bonnes pratiques, en mettant l'accent sur la qualité des services publics, la numérisation de l'économie, l'amélioration de l'environnement des entreprises, le soutien à l'entrepreneuriat, la formation et la création de compétences en matière de capital humain », a expliqué l’IMA dans un communiqué.

La signature de cet accord intervient quelques mois après la participation de l’IMA en mai à la conférence « Dell Technologies World », un sommet organisé par l’entreprise pour accélérer la croissance numérique et le développement technologique. L’accord s’inscrit dans cadre de l’ambition du gouvernement angolais d’accélérer le développement du secteur numérique et de fournir aux citoyens un ensemble de services gouvernementaux en ligne.

En février dernier, le gouvernement avait annoncé à cet effet un investissement de 89 millions $ pour construire son infrastructure cloud national d'ici 2024. Ce cloud gouvernemental unifié construit sur des centres de données gouvernementaux devrait fournir plus de 80 services publics.

Ainsi, l’accord avec le géant nord-américain de la technologie Dell soutiendra le processus de numérisation de l'administration publique déjà entamé en Angola. Il permettra certainement au pays de relever son indice de développement d'e-gouvernement. Rappelons qu’en 2022, l’Angola a été classé parmi les pays avec un indice de développement de l'administration électronique moyen. Le pays occupe le 157e rang mondial sur 193 pays, selon le classement (E-Government Development Index) dévoilé par l'Organisation des Nations unies.

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Posted On lundi, 17 juillet 2023 14:07 Written by

A l’instar de plusieurs pays, le gouvernement de la République du Congo a pris la résolution de mettre en place un système d'adressage dans le pays.  Le but est de faire du secteur postal l’un des piliers du processus de diversification de l’économie nationale.

La République du Congo se dotera dans les prochains mois d’un système de codification postale. Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), Louis-Marc Sakala, a procédé le jeudi 13 juillet à la restitution des travaux de mise en œuvre de ce projet innovant au ministre en charge des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Léon-Juste Ibombo, en vue de son adoption en Conseil de ministres.

https://twitter.com/LeonJuste/status/1679456499125329920

« Notre projet de codification postal entend contribuer non seulement à l’amélioration de l’efficacité de la qualité des services postaux, mais aussi à la facilitation des activités socioéconomiques, géostratégiques, sécuritaires, d’aménagement du territoire et au développement national », a déclaré Louis-Marc Sakala.

C’est le 6 avril 2022 que le ministre Léon-Juste Ibombo avait lancé les travaux de mise en œuvre du projet de codification postale en République du Congo. Le projet résulte de la nécessité de doter les services postaux du pays de procédures rationalisées, au travers des technologies numériques contextualisées du secteur postal afin d’améliorer l’offre des différents opérateurs pour le bien des usagers.

Le code postal dont il est question est, en effet, un ensemble court de chiffres et/ou de lettres inclus dans l’adresse postale, qui est utilisé par les entreprises postales pour simplifier et accélérer le tri des envois postaux. Sa forme varie selon les pays mais il représente le plus souvent une ou plusieurs zones géographiques plus ou moins vastes.

A en croire le ministre en charge des Postes, la mise en œuvre de ce système offrira des opportunités de géolocalisation, des applications mobiles et des outils de cartographie dans plusieurs domaines civils et militaires. Il permettra également de booster l’activité postale et d’attirer de grands groupes de vente en ligne tels Amazon et Alibaba, favorisant ainsi le développement du e-commerce.

Selon l’ARPCE, les opérateurs postaux ont généré un revenu global de plus de 2 milliards de francs CFA (3,4 millions $) pour l'année 2022. Un chiffre d’affaires annuel que l’Agence entend améliorer grâce à la codification postale.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 17 juillet 2023 13:22 Written by
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