Avec l’essor mondial de géant comme Amazon, Facebook ou encore Netflix, les importations de services numériques ont considérablement augmenté en Afrique ces dernières années. Les gouvernements africains veulent tirer profit de la situation.
Le gouvernement ougandais a ramené sur la table le projet visant à imposer une taxe de 5% sur les revenus des entreprises numériques non résidentes offrant des services numériques en Ouganda. Le ministre des Finances, de la planification et du Développement, Henri Musasizi (photo, au centre), a défendu ledit projet le mardi 4 juillet devant la Commission parlementaire des finances.
« Je vous recommande d'approuver l'article 16 du projet de loi modifiant l'impôt sur le revenu, 2023, pour permettre l'imposition d'un impôt sur les revenus tirés par des particuliers non-résidents de la fourniture de services numériques en Ouganda », a demandé le ministre Musasizi aux députés.
« Nous proposons que 5% des revenus gagnés par ces entreprises en Ouganda soient alloués sous forme d'impôts. Cette taxe est distincte de celles prélevées sur les sociétés résidentes, et il ne s'agit pas d'une réintroduction de l'Over the Top Tax [taxe sur l'utilisation des plateformes de médias sociaux] qui a été supprimée par le gouvernement en 2021 », a-t-il ajouté.
En effet, cette initiative décrite dans l'article 16 du projet de loi sur l'impôt sur le revenu de 2023, a refait surface après que le président de la République Yoweri Museveni a décidé de renvoyer le projet de loi. Revenant sur cette décision, le président de la République a imposé que le Parlement reconsidère son précédent rejet de la même proposition.
Parmi les entreprises ciblées soumises à cette taxe figurent Facebook, Twitter, Google, Netflix, Amazon, ainsi que d'autres plateformes offrant des services payants en Ouganda.
Si l’Etat considère que cette loi sera bénéfique pour le pays, la Collaboration sur la politique internationale des TIC pour l'Afrique orientale et australe (CIPESA) ainsi que d’autres parties pensent que la loi une fois adoptée augmenterait les taxes numériques supportées par les consommateurs de services numériques déjà accablés d'impôts en Ouganda.
Notons que la future taxe fait partie d'un ensemble de lois fiscales visant à guider l’Autorité fiscale ougandaise (URA) dans la définition et la collecte des impôts au cours de l'exercice 2023/2024, qui a débuté au mois de juillet.
Samira Njoya
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Le gouvernement égyptien a massivement investi dans le numérique ces dernières années. Cet engagement solide envers le secteur souligne le rôle vital que l'externalisation a joué dans le renforcement des exportations numériques de l'Egypte et de sa croissance économique.
Le ministre égyptien des Télécommunications et des Technologies de l'information, Amr Talaat (photo) a déclaré le samedi 8 juillet que le secteur des exportations des services numériques en Egypte devrait rapporter 5,5 milliards de dollars cours de l'exercice 2022/2023, ce qui augmentera la contribution du secteur des télécommunications au PIB égyptien à plus 5 % .
S’exprimant dans une interview au Centre d'information et d'aide à la décision (IDSC) au Caire, Amr Talaat a fait savoir que les nouveaux chiffres résultent des récents investissements étrangers sur le sol égyptien, notamment l'ouverture des centres d'externalisation locaux par les géants technologiques américains et indiens. Au total, 29 accords ont été signés en décembre dernier avec des entreprises internationales, dont IBM, Amazon, Microsoft et Dell Technologie, Majid Al-Futtaim pour construire des centres d'externalisation dans le pays.
Ces nombreux investissements étrangers en Egypte rentrent dans le cadre de la stratégie numérique pour l'industrie de l'externalisation 2022-2026 lancée en février 2022 par le gouvernement. Elle s’articule autour de quatre axes principaux à savoir les services informatiques, les services de processus d'affaires, les services de connaissances et l'ingénierie et la recherche-développement.
A travers cette stratégie, le gouvernement a pour ambition de multiplier par trois les revenus de l'Egypte provenant des exportations numériques, ce qui devrait ajouter 1 milliard de dollars aux exportations numériques du pays d'ici 2025 et y créer plus de 34 000 emplois.
Rappelons qu’au cours de l'exercice 2021/2022, les exportations numériques avaient enregistré 4,9 milliards de dollars au contre 3,6 milliards de dollars enregistrés au cours de l'exercice 2018/2019.
Samira Njoya
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Afin d’assurer l’accès à Internet à tous les écoliers et élèves du Rwanda, le gouvernement a mis en place le « Programme de connectivité scolaire ». Lancée en mars, la phase pilote du projet prend en compte 500 écoles sur toute l’étendue du territoire.
Le ministère rwandais en charge des TIC et l'Innovation a annoncé le mercredi 5 juillet le déploiement d'Internet par l’opérateur Starlink dans 50 écoles situées dans des communautés rurales du pays.
Cette première phase constitue selon le ministère une étape importante vers la réduction de la fracture numérique et la réalisation de l'accès universel à l'Internet dans les écoles, en particulier dans les zones difficiles d'accès.
L’initiative annoncée quelques mois plus tôt s’inscrit dans le cadre du Programme de connectivité scolaire introduit par le gouvernement rwandais en mars 2023. Le projet est rendu possible notamment grâce à la collaboration entre le gouvernement rwandais, la société américaine Starlink et une contribution de Tony Blair, l’ancien premier ministre du Royaume-Uni qui à travers sa fondation s’engage pour la connexion de 10 % des 500 écoles de la phase pilote du projet.
Le déploiement d’Internet dans ces 50 écoles au Rwanda devrait garantir l'accès à des possibilités d'apprentissage en ligne et de meilleurs résultats scolaires à plus de 18 000 élèves. Le projet intervient alors que 44,4 % des écoles rwandaises n’ont pas encore accès à Internet.
En février, la ministre des TIC et de l'innovation, Paula Ingabire avait fait savoir qu’environ 3 000 écoles sur les 6 756 écoles que compte le Rwanda n’étaient pas encore connectées à Internet.
Samira Njoya
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Depuis son arrivée au pouvoir, le président kényan William Ruto a entamé plusieurs réformes visant à utiliser le numérique pour améliorer les services de l’Etat. La dernière mesure prise vise à unifier les salaires des fonctionnaires à travers un système.
Le chef de l’Etat kényan William Ruto (photo) a récemment ordonné la mise en place d'un système de numéro de paie unifié (UPN) dans toutes les agences de l'Etat, apprend-on de la presse locale.
Cette décision prise par le gouvernement vise à révolutionner les méthodes de paiement des fonctionnaires, à réduire la masse salariale du gouvernement, à rationaliser la gestion des salaires, et à débusquer les travailleurs fantômes.
« Le chef de la fonction publique [Felix Koskei] a communiqué la décision du gouvernement national à toutes les entités de la fonction publique d'adopter un système intégré de ressources humaines. Le système doit être une plateforme partagée pour les ressources humaines du secteur public, les données connexes, y compris les informations sur la paie », a récemment déclaré la PDG de la Commission du service des enseignants (TSC), Nancy Macharia, exhortant les enseignants à se mettre à jour.
Le communiqué intervient en réponse à une circulaire de Felix Koskei publiée en août dans lequel il informait les organisations de la fonction publique de la décision du gouvernement national d'adopter ledit système.
Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de l'UPN, les employés du gouvernement recevront un identifiant unique pendant leurs années de service dans la fonction publique. Le numéro sera introduit également sur la fiche de paie.
L’adoption du système dans toutes les agences gouvernementales permettra de surveiller les paiements statutaires, ce qui facilitera l'analyse, le rapprochement et l'élimination des non-conformités. Ce système vise à transformer la gestion de la paie des employés de l'Etat, en favorisant une efficacité accrue et une plus grande responsabilisation dans le secteur public.
Selon le chef de la fonction publique, le système UPN s'aligne sur les conclusions et les recommandations du rapport groupe de travail multisectoriel sur l'évaluation des capacités et la rationalisation de la fonction publique (CARPS) de 2015, qui vise à améliorer la prestation de services dans le secteur public kényan.
Samira Njoya
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Avec l’accélération de la transformation numérique sur le continent, les pays africains font face à la problématique de la sécurité numérique. Les gouvernements multiplient les efforts afin de protéger les différentes plateformes susceptibles de subir des attaques cybercriminelles.
Le département sud-africain de la Justice et du Développement constitutionnel (DOJCD) a été condamné à payer une amende de 5 millions de rands (268 000 $) par le régulateur de l'information (IR), a-t-on appris de l’Agence de presse officielle du gouvernement sud-africain.
La condamnation fait suite au non-respect de la loi sur la protection des informations personnelles (POPIA) et au non-respect d'un ordre de renouvellement de licence pour des logiciels antivirus adressé par le régulateur quelques mois plus tôt.
« L'avis d'exécution exigeait [du ministère] qu'il lui fournisse la preuve, dans les 31 jours suivant la réception de l'avis, que la licence de l'antivirus Trend, la licence SIEM [gestion des informations et des événements de sécurité] et la licence du système de détection d'intrusion avaient été renouvelées », a déclaré l'organisme de réglementation.
Ainsi, l'avis envoyé au ministère précisait que si le département ne se conformait pas à cette exigence avant le 9 juin, il risquait de se voir infliger une amende pouvant aller jusqu'à 10 millions de rands.
Le département de la Justice ne s'y étant pas conformé, « [...] l'organisme de réglementation a conclu qu'il n'avait pas respecté l'avis d'exécution qui lui avait été signifié en vertu de la loi POPIA. En conséquence, l'autorité de régulation a infligé au département une amende administrative de 5 millions de rands pour non-respect de l'avis d'exécution », ajoute le régulateur.
En effet, en septembre 2021, le département ministériel avait subi une attaque calamiteuse perpétuée par un logiciel malveillant de type ransomware. Au cours de l’attaque, des documents contenant des informations personnelles ont été compromis et de nombreux fichiers ont été perdus. Cette attaque avait perturbé pendant plusieurs mois le fonctionnement des tribunaux ainsi que tous les services électroniques offerts par le ministère.
Depuis lors, les autorités du pays ont entrepris de sécuriser l'infrastructure numérique du ministère.
Samira Njoya
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Annoncé depuis 2019, le lancement de la procédure dématérialisée d'obtention du titre de voyage en Guinée équatoriale a connu du retard. Après plusieurs années d'attente, le visa électronique est finalement entré en vigueur dans le pays.
A l’instar de plusieurs pays africains, la Guinée équatoriale a officiellement adopté l'émission du visa en ligne. Le vice-président du pays, Teodoro Nguema Obiang Mangue (photo), l’a annoncé le samedi 1er juillet, quelques jours après le lancement dudit visa par la Première ministre équato-guinéenne, Manuela Roka Botey.
Como lo prometimos, G.E. se ha abierto oficialmente al mundo a través de una nueva forma. El visado online ya está operativo. Con esta herramienta, invitamos a turistas y a hombres de negocios a aprovechar la oportunidad que hoy lanzamos para el mundo entero. pic.twitter.com/JM8iUmqz30
— teddy nguema (@teonguema) July 1, 2023
Selon le vice-président, l’obtention du visa électronique est conditionnée par l'introduction d'une demande de visa effectuée sur le site web equatorialguinea-evisa.com. La demande se fait peu importe la zone géographique, du demandeur, selon les modalités administratives et financières établies.
Pour obtenir le visa, le demandeur devra tout simplement s’inscrire sur la plateforme en utilisant son adresse de messagerie électronique, remplir le formulaire de demande de visa en ligne en répondant à toutes les questions posées lors du processus, télécharger les documents requis et effectuer le paiement en ligne du e-visa.
Le coût du e-visa d’entrée en Guinée équatoriale est fixé à 75 $ dont 50 $ pour les frais consulaires et 25 $ de frais de gestions appliqués par VFS Global, l’une des sociétés conceptrices de la plateforme. Les paiements des frais de visa qui font également en ligne peuvent être réglés via divers modes (Mastercard, Visa, ou Union Pay). Le visa est délivré dans un délai de trois jours à compter de la date de la demande en ligne.
— teddy nguema (@teonguema) July 1, 2023
Cette réforme lancée en Guinée équatoriale constitue la première étape vers la transformation numérique de l’appareil diplomatique dans le pays. Elle s’inscrit dans la volonté du gouvernement équato-guinéen visant à faire du pays un centre touristique et économique de la région, avec l'arrivée de touristes et d'hommes d'affaires.
Rappelons que le lancement du visa en ligne n’annule pas le visa traditionnel. Dans toutes les ambassades, les deux modalités coexisteront durant une période transitoire de trois mois afin que les utilisateurs s'adaptent au nouveau système d'obtention de visas.
Samira Njoya
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Le Gabon a lancé en 2021, un plan d’accélération triennal en vue de la transformation de son économie. Parmi les projets prioritaires de ce plan figure la construction d’un datacenter national devant stocker toutes les données administratives.
Le ministre gabonais de l'Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, et le PDG de la société indienne Shapoorji-Pallonji, Ransit Gajave, ont procédé le jeudi 29 juin à la signature d’un mémorandum d'entente en vue de la construction d’un datacenter national au Gabon.
Sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Economie numérique a indiqué que le projet de construction du datacenter est prioritaire. Ainsi, « il a instruit le directeur général de la Société de patrimoine et des infrastructures n deumériques (SPIN) à parapher ce mémorandum avec cette société, qui en Inde, est en pole position en termes de construction des centres de données ».
La signature de ce mémorandum est l’aboutissement d’un processus entamé en mars dernier, par la visite au Gabon d'une forte délégation de la société indienne Shapoorji-Pallonji. Ces derniers avaient exprimé leur volonté d’accompagner le Gabon dans la conception, la construction et la maintenance des infrastructures numériques dont celles des datacenters.
La construction d’un centre de données national étant l’un des projets phares du gouvernement, le ministère de l’Economie numérique n’a pas tardé à répondre favorablement à cette proposition compte tenu de l’expérience de société indienne Shapoorji-Pallonji dans le domaine et ses réalisations en Afrique. Rappelons que la société a déjà réalisé des projets similaires en Egypte, au Ghana et en République démocratique du Congo.
Selon le ministère de l’Economie numérique, la construction du datacenter s’inscrit dans la volonté des autorités gabonaises visant à faire du Gabon un hub du numérique dans la sous-région d'Afrique centrale.
Samira Njoya
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L’économie numérique africaine vaudrait 712 milliards $ d’ici 2050, soit 8,5 % du PIB continental. Un secteur porteur qui justifie la mise en œuvre des initiatives pour la transformation numérique dans plusieurs pays d’Afrique, parmi lesquels la Côte d’Ivoire qui accélère son processus.
Le ministre ivoirien de la Communication et de l'Economie numérique, Amadou Coulibaly, a procédé le mercredi 28 juin à la signature de deux mémorandums d’entente avec le consortium américain Cybastion Institute of Technology.
Lesdits accords signés en marge d'une visite d’Amadou Coulibaly aux Etats-Unis ont pour but d’accompagner la Côte d’ivoire dans la réalisation de deux projets numériques majeurs, notamment la création d’une cité administrative et la construction d’un centre de données.
A l’occasion de sa visite de travail aux États-Unis d’Amérique, le Ministre Amadou Coulibaly a procédé à la signature de 02 mémorandums entre l’Etat de Côte d’Ivoire et le consortium américain Cybastion Institute of Technology.
— Minist. de la Communication et de l'économie Num. (@MICEN_CI) June 29, 2023
👉https://t.co/t7XFEy0Ga7#MICEN🇨🇮 pic.twitter.com/EIQ8w4Kud9
A travers ces deux signatures, la Côte d'Ivoire vient de formaliser un partenariat qui vise, dans le cadre de la souveraineté numérique de la Côte d’Ivoire, à rassembler toutes les structures de l’Etat qui interviennent dans le domaine de l’Economie numérique sur un seul site et à sécuriser les données de l’administration dans un centre de données de secours.
Cette nouvelle initiative est l’aboutissement d’un processus entamé en 2022, par la visite en Côte d’Ivoire d'une forte délégation américaine de la Chambre de Commerce et par la signature d'un mémorandum d’entente entre le ministère de la Communication et de l’Economie numérique et Cybastion Institute of Technology, le 15 décembre 2022, lors du sommet Afrique-USA.
A en croire Thierry Wandji, le directeur général de Cybastion Institute of Technology, ces accords ouvrent la voie à une véritable révolution numérique pour la Côte d’ivoire. Ils surviennent au moment où le pays est à la recherche de financements pour réaliser son programme d'infrastructures numériques.
En octobre 2022, le gouvernement avait déclaré qu’il avait besoin de plus de 2 000 milliards FCFA (3 milliards $) à cet effet. Le consortium, membre du Conseil d’administration de la Chambre de commerce des Etats-Unis qui représente une coalition américaine soutenue par le gouvernement américain, pourra stimuler les investissements dans ce sens.
Soulignons qu’un contrat-cadre portant sur la mise en œuvre du contrat d’appui à la cybersécurité en Côte d’Ivoire a également été signé entre les deux parties.
Samira Njoya
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Alors que la transformation numérique s’accélère, la Tunisie veut accélérer le développement de son secteur télécoms. Le pays d’Afrique du Nord voit dans les Etats-Unis un allié de taille pour atteindre cet objectif.
Le ministre tunisien des Technologies de la communication, Nizar Ben Neji (photo à gauche) et son homologue chinois, Jin Zhuanglong (photo, à droite), ont signé, mardi 27 juin à Tianjin, un mémorandum d'entente dans le domaine technologies de l'information et de la communication (TIC), a annoncé l’agence Tunis Afrique Presse.
L’accord signé en marge d'une visite de Nizar Ben Neji en Chine vise à consolider la coopération des deux pays dans les TIC.
#Tunisia & #China signed Tuesday in #Tianjin an MoU in ICT, covering digital infrastructure, research & innovation, skills development & cybersecurity, as part of the official visit made to China by Minister of Communication Technolgies Nizar Ben Neji. https://t.co/2VFBUKCMYG pic.twitter.com/3x83KeTh0H
— TAP news agency (@TapNewsAgency) June 27, 2023
Le protocole prévoit la coopération dans un certain nombre de domaines, notamment les questions législatives et juridiques, l’infrastructure numérique, la recherche et l'innovation, le développement des compétences, le développement des technologies numériques, la cybersécurité, l'économie numérique, l'échange d'expertise.
La signature de ce protocole d’accord s’inscrit dans le cadre des actions engagées par le gouvernement tunisien en faveur de la transformation numérique. En janvier dernier, l’Instance nationale des télécommunications de Tunisie (INTT) avait signé un protocole d’accord similaire avec la Federal Communications Commission (FCC), le régulateur des télécoms des Etats-Unis d’Amérique, en vue de développer le secteur télécoms de leur pays respectif.
Le nouveau protocole permettra à la Tunisie de profiter de l’expertise chinoise et d’avancer considérablement vers la réalisation des objectifs de sa stratégie numérique dont l’échéance est prévue en 2025. Du côté de la Chine, le protocole donnera l'opportunité aux entreprises technologiques de l’empire du Milieu de s’implanter et multiplier leurs investissements en Tunisie.
Samira Njoya
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Les TIC sont au cœur de la transformation numérique qui fait partie des priorités de nombreux gouvernements à travers le monde. Pour accélérer la réalisation de leurs ambitions numériques, les Etats explorent des axes de collaboration.
Le gouvernement angolais a annoncé le mardi 27 juin le début des tests pour l'exploitation d'une connexion en fibre optique avec la Zambie. Le ministre des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale, Mário Oliveira (photo), l’a révélé récemment à la presse, en marge de la visite d’une délégation parlementaire de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC).
Angola com ligação por fibra óptica com a Zâmbia - Leia mais em: https://t.co/fbWlqhOf4y pic.twitter.com/jwVFvw6hA2
— Agência AngolaPress (@portalangop) June 28, 2023
Selon le ministre, les essais de connexion par fibre optique avec la Zambie s'alignent sur l'objectif de l'Angola de se transformer en un centre de télécommunications. Ils interviennent quelques jours après la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux pays visant à renforcer leur coopération dans le domaine de la fibre optique et de la technologie spatiale.
Dans ce contexte, il a indiqué que le pays fournira dans les prochains mois, des services par satellite à la Zambie et à l'Afrique du Sud, dans les domaines de l'agriculture, du contrôle des migrations, des infrastructures et de l'environnement.
Pour réaliser ces objectifs, le ministre a fait appel aux partenaires financiers qui pourraient accompagner pour le renforcement de la coopération. « Sans argent, rien ne peut être fait, mais avec le soutien de tous, nous pouvons créer des systèmes robustes pour le continent et le monde », a déclaré Mário Oliveira.
La nouvelle fibre optique permettra donc de favoriser l’inclusion numérique en améliorant le trafic dans la région mais également en réduisant les coûts de l’accès à l’Internet haut débit dans les deux pays. Ces efforts reflètent les progrès graduels du pays dans la réalisation de ses objectifs en matière de télécommunications et dans la promotion de la connectivité régionale.
Samira Njoya
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La numérisation en cours au Kenya touche tous les secteurs y compris la justice. En lançant un fichier numérique des délinquants sexuels, le gouvernement veut considérablement réduire les agressions sexuelles des femmes et des enfants et faciliter l'identification des coupables.
La présidente de la Cour suprême du Kenya, Martha Koome, a procédé le lundi 26 juin, au palais de justice de Kibera, à l’inauguration du premier registre numérique des délinquants sexuels du pays. Le registre comprend une base de données complète contenant des informations cruciales sur tous les délinquants sexuels condamnés.
11. The Register, established under the Sexual Offences Act, serves as a crucial database, holding the records of all convicted offenders. By automating this Register, we will ensure easy access to information on convicted sex offenders, facilitating expedited justice. pic.twitter.com/OW7FArbZvC
— Hon. Justice Martha K. Koome, EGH (@CJMarthaKoome) June 26, 2023
« La mise en œuvre du registre automatisé est un outil essentiel pour protéger le public contre les délinquants sexuels. En fournissant des informations accessibles, nous donnons aux individus les moyens de prendre les précautions nécessaires et de créer un environnement qui décourage de telles infractions », a déclaré M. Koome.
Ces dernières années, le Kenya a été confronté à une recrudescence de délits sexuels, qui ont posé des problèmes importants pour la sécurité et le bien-être de ses citoyens. Le registre numérique a été ainsi mis en place pour renforcer les actions du gouvernement contre ce fléau. En 2008, la note légale N°133 complétant la loi sur les infractions sexuelles sommait le directeur du département des enquêtes criminelles d'établir une banque de données ADN des délinquants sexuels dangereux.
Cet outil numérique permettra donc aux acteurs de la chaîne judiciaire du Kenya de suivre et de surveiller les délinquants sexuels après leur sortie de prison. Il permettra également au public d'accéder à des informations sur les délinquants sexuels présents dans leur quartier et de prendre des mesures de précaution pour se protéger et protéger leurs enfants.
Le Kenya rejoint ainsi d’autres pays ayant lancé un registre de délinquants sexuels. En 2007, l’Afrique du Sud avait établi un registre semblable qui n’est malheureusement pas ouvert au public et est tenu confidentiel.
Samira Njoya
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Depuis octobre 2021, le gouvernement nigérian s'est lancé dans la mise en place d’un cadre réglementaire propice à l’éclosion des entreprises tech innovantes. Un fonds a été lancé à cet effet dans le but d'accompagner ces jeunes pousses et stimuler la scène technologique locale.
Le gouvernement fédéral du Nigeria a débuté l’implémentation du fond d'amorçage de start-up à travers le prix de l'innovation de l'Autorité nigériane d'investissement souverain (NSIA) attribué le samedi 25 juin à trois start-up dans le pays.
Oluwatosin Olaseinde, le fondateur de la start-up MoneyAfrica, une plateforme d'éducation financière et d'investissement, a remporté le premier prix d'une valeur de 25 000 $ pour cette première édition.
The winners of the maiden edition of NSIA Prize for Innovation are:
— NSIA Prize for Innovation (@NSIAInnovationP) June 24, 2023
1st: Oluwatosin Olaseinde (Money Africa)
2nd: Tajudeen Yahaya (Extension Africa)
3rd: Vincent Okeke (Legitcar Africa)
Alongside them are the Executive Management, led by Managing Director Aminu Umar Sadiq. pic.twitter.com/9ID8R9QsC9
« La loi nigériane sur les start-up fournit un cadre juridique et institutionnel permettant d'exercer un effet de levier et de se développer, et elle a désigné la NSIA comme gestionnaire du fonds d'investissement de démarrage. La loi stipule également que le fonds doit être doté d'au moins 10 milliards de nairas [13 millions $] par an », a déclaré Inuwa Kashifu Abdullahi, le directeur général de la National Information Technology Development Agency (NITDA).
La Nigeria Startup Act qui est entrée en application en octobre dernier prévoit initialement la création d'un fonds disposant de 10 milliards de nairas par an pour financer les start-up labellisées et d'autres sous forme de fonds d'amorçage, de subventions ou de prêts en vertu de la section 27 de la loi.
Compte tenu des besoins de financements énormes, le fonds aura besoin d’un minimum de 100 milliards de nairas selon Kashifu Abdullahi. Ces capitaux devraient permettre de soutenir au moins 1 000 start-up en phase de démarrage et plus de 400 start-up en phase de finalisation, ce qui permettra de créer plus de 80 000 emplois au Nigeria.
Rappelons que la NSIA a lancé un prix de l'innovation d'une valeur totale de 255 000 dollars, qui sera décerné sous la forme d'une combinaison de liquidités et d'investissements en actions dans les entreprises sous-jacentes du lauréat.
Samira Njoya
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La République arabe d'Egypte et la République populaire de Chine jouissent de bonnes relations depuis plusieurs décennies. La conception et le lancement prochain du satellite MisrSat-2 vient renforcer les relations entre les deux pays ouvrant la voie à un ensemble de futurs projets.
Deux prototypes de satellites (mécanique et électrique) pour le projet de satellite MisrSat-2 financé par la Chine ont été livrés, dimanche 25 juin, au siège de l'Agence spatiale égyptienne (EgSA), faisant de l'Egypte le premier pays africain ayant la capacité d'assembler, d'intégrer et de tester des satellites.
Le MisrSat-2, conçu dans le cadre d’un partenariat entre l'A
gence spatiale égyptienne et son homologue chinoise, quittera le Caire le mercredi 28 juin en vue de la préparation de son rechargement et de son lancement depuis la Chine.
A handover ceremony was held at the Satellite Assembly, Integration and Test Center in New Cairo city in the Eastern Area of Cairo in Egypt on Sunday for two models of a remote-sensing satellite being jointly developed by Chinese and Egyptian scientists.
— China News 中国新闻网 (@Echinanews) June 27, 2023
The MisrSat-2 is a… pic.twitter.com/JXkDuRlRWT
Lors de la cérémonie de livraison, la ministre égyptienne de la Coopération internationale, Rania Al-Mashat, a fait savoir que le projet entrait dans le cadre d'un accord de partenariat stratégique signé en 2014, entre l'Administration nationale de l'espace de Chine et l'Autorité nationale égyptienne pour la télédétection et les sciences spatiales lors de la visite du président Abdel Fattah al-Sissi en Chine.
Le nouveau Satellite qui sera lancé en octobre prochain a été financé par la Chine à hauteur de 140 millions USD, versés en trois tranches depuis 2016. Avec une résolution d'image allant jusqu'à 2 m, le satellite MisrSat-2 apportera une contribution efficace à la vision égyptienne 2030 pour le développement durable.
Selon Sherif Sedky, le directeur général de l'Agence spatiale égyptienne, il aidera l’Egypte à réaliser ses plans de développement dans de nombreux domaines, notamment l'utilisation des ressources nationales en déterminant les types de cultures et leur répartition en Egypte en fonction de la nature, de l'atmosphère et du sol, l'exploration des ressources minérales, l'urbanisme et la surveillance des changements côtiers.
Samira Njoya
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En mai, l’Algérie a lancé 6 plateformes numériques destinées à améliorer les compétences des étudiants et enseignants, ainsi qu'à numériser les services universitaires. Dans le même sillage, 11 plateformes viennent d’être lancées.
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari (photo, à droite), a procédé le samedi 24 juin à Alger au lancement de onze nouvelles plateformes numériques dédiées à l'enseignement, à la recherche et aux œuvres universitaires portant ainsi à 46 le nombre total des plateformes numériques du secteur.
« Le plan principal du secteur, reposant sur 12 enjeux et 7 programmes stratégiques, connaît un progrès considérable, avec un taux de réalisation de plus de 80% », a indiqué, Kamel Baddari ajoutant que les plateformes créées continueront à être développées selon les besoins.
Avant ces nouvelles plateformes, le ministre avait en début mai lancé six plateformes respectivement pour le guichet unique électronique, la documentation, la certification des documents de scolarité de tous les diplômés, la publication des recherches scientifique dans le domaine médical, la gestion des incubateurs universitaires et le quitus.
Rappelons que ces plateformes sont lancées dans le cadre de la mise en œuvre du plan numérique principal du secteur de la recherche scientifique au titre du programme 42+4 plateformes électroniques. Il prévoit le lancement de 42 plateformes en lien avec le volet pédagogique et recherche, et 4 autres relatives à la gestion des œuvres universitaires à l’instar du transport, l’hébergement et la restauration. Le programme s’étale de novembre 2022 jusqu’à décembre 2024.
A en croire Kamel Baddari, les bacheliers de cette année seront les premiers à utiliser l'une des plateformes pour régler leurs frais d’inscriptions à l’université. La plateforme permettra ainsi de numériser tout le processus d'inscription et de mettre fin à l’utilisation du papier.
Samira Njoya
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