Gestion Publique

Gestion Publique (356)

Avec l’essor mondial de géant comme Amazon, Facebook ou encore Netflix, les importations de services numériques ont considérablement augmenté en Afrique ces dernières années. Les gouvernements africains veulent tirer profit de la situation.

Le gouvernement ougandais a ramené sur la table le projet visant à imposer une taxe de 5% sur les revenus des entreprises numériques non résidentes offrant des services numériques en Ouganda. Le ministre des Finances, de la planification et du Développement, Henri Musasizi (photo, au centre), a défendu ledit projet le mardi 4 juillet devant la Commission parlementaire des finances.

« Je vous recommande d'approuver l'article 16 du projet de loi modifiant l'impôt sur le revenu, 2023, pour permettre l'imposition d'un impôt sur les revenus tirés par des particuliers non-résidents de la fourniture de services numériques en Ouganda », a demandé le ministre Musasizi aux députés.

« Nous proposons que 5% des revenus gagnés par ces entreprises en Ouganda soient alloués sous forme d'impôts. Cette taxe est distincte de celles prélevées sur les sociétés résidentes, et il ne s'agit pas d'une réintroduction de l'Over the Top Tax [taxe sur l'utilisation des plateformes de médias sociaux] qui a été supprimée par le gouvernement en 2021 », a-t-il ajouté.

En effet, cette initiative décrite dans l'article 16 du projet de loi sur l'impôt sur le revenu de 2023, a refait surface après que le président de la République Yoweri Museveni a décidé de renvoyer le projet de loi. Revenant sur cette décision, le président de la République a imposé que le Parlement reconsidère son précédent rejet de la même proposition.

Parmi les entreprises ciblées soumises à cette taxe figurent Facebook, Twitter, Google, Netflix, Amazon, ainsi que d'autres plateformes offrant des services payants en Ouganda.

Si l’Etat considère que cette loi sera bénéfique pour le pays, la Collaboration sur la politique internationale des TIC pour l'Afrique orientale et australe (CIPESA) ainsi que d’autres parties pensent que la loi une fois adoptée augmenterait les taxes numériques supportées par les consommateurs de services numériques déjà accablés d'impôts en Ouganda.

Notons que la future taxe fait partie d'un ensemble de lois fiscales visant à guider l’Autorité fiscale ougandaise (URA) dans la définition et la collecte des impôts au cours de l'exercice 2023/2024, qui a débuté au mois de juillet.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 10 juillet 2023 15:40 Written by

Le gouvernement égyptien a massivement investi dans le numérique ces dernières années. Cet engagement solide envers le secteur souligne le rôle vital que l'externalisation a joué dans le renforcement des exportations numériques de l'Egypte et de sa croissance économique.

Le ministre égyptien des Télécommunications et des Technologies de l'information, Amr Talaat (photo) a déclaré le samedi 8 juillet que le secteur des exportations des services numériques en Egypte devrait rapporter 5,5 milliards de dollars cours de l'exercice 2022/2023, ce qui augmentera la contribution du secteur des télécommunications au PIB égyptien à plus 5 % .

S’exprimant dans une interview au Centre d'information et d'aide à la décision (IDSC) au Caire, Amr Talaat a fait savoir que les nouveaux chiffres résultent des récents investissements étrangers sur le sol égyptien, notamment l'ouverture des centres d'externalisation locaux par les géants technologiques américains et indiens. Au total, 29 accords ont été signés en décembre dernier avec des entreprises internationales, dont IBM, Amazon, Microsoft et Dell Technologie, Majid Al-Futtaim pour construire des centres d'externalisation dans le pays.

Ces nombreux investissements étrangers en Egypte rentrent dans le cadre de la stratégie numérique pour l'industrie de l'externalisation 2022-2026 lancée en février 2022 par le gouvernement. Elle s’articule autour de quatre axes principaux à savoir les services informatiques, les services de processus d'affaires, les services de connaissances et l'ingénierie et la recherche-développement.

A travers cette stratégie, le gouvernement a pour ambition de multiplier par trois les revenus de l'Egypte provenant des exportations numériques, ce qui devrait ajouter 1 milliard de dollars aux exportations numériques du pays d'ici 2025 et y créer plus de 34 000 emplois.

Rappelons qu’au cours de l'exercice 2021/2022, les exportations numériques avaient enregistré 4,9 milliards de dollars au contre 3,6 milliards de dollars enregistrés au cours de l'exercice 2018/2019.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 10 juillet 2023 12:51 Written by

Afin d’assurer l’accès à Internet à tous les écoliers et élèves du Rwanda, le gouvernement a mis en place le « Programme de connectivité scolaire ». Lancée en mars, la phase pilote du projet prend en compte 500 écoles sur toute l’étendue du territoire.

Le ministère rwandais en charge des TIC et l'Innovation a annoncé le mercredi 5 juillet le déploiement d'Internet par l’opérateur Starlink dans 50 écoles situées dans des communautés rurales du pays.

Cette première phase constitue selon le ministère une étape importante vers la réduction de la fracture numérique et la réalisation de l'accès universel à l'Internet dans les écoles, en particulier dans les zones difficiles d'accès.

L’initiative annoncée quelques mois plus tôt s’inscrit dans le cadre du Programme de connectivité scolaire introduit par le gouvernement rwandais en mars 2023. Le projet est rendu possible notamment grâce à la collaboration entre le gouvernement rwandais, la société américaine Starlink et une contribution de Tony Blair, l’ancien premier ministre du Royaume-Uni qui à travers sa fondation s’engage pour la connexion de 10 % des 500 écoles de la phase pilote du projet. 

Le déploiement d’Internet dans ces 50 écoles au Rwanda devrait garantir l'accès à des possibilités d'apprentissage en ligne et de meilleurs résultats scolaires à plus de 18 000 élèves. Le projet intervient alors que 44,4 % des écoles rwandaises n’ont pas encore accès à Internet.

En février, la ministre des TIC et de l'innovation, Paula Ingabire avait fait savoir qu’environ 3 000 écoles sur les 6 756 écoles que compte le Rwanda n’étaient pas encore connectées à Internet.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 07 juillet 2023 15:29 Written by

Depuis son arrivée au pouvoir, le président kényan William Ruto a entamé plusieurs réformes visant à utiliser le numérique pour améliorer les services de l’Etat. La dernière mesure prise vise à unifier les salaires des fonctionnaires à travers un système.

Le chef de l’Etat kényan William Ruto (photo) a récemment ordonné la mise en place d'un système de numéro de paie unifié (UPN) dans toutes les agences de l'Etat, apprend-on de la presse locale.

Cette décision prise par le gouvernement vise à révolutionner les méthodes de paiement des fonctionnaires, à réduire la masse salariale du gouvernement, à rationaliser la gestion des salaires, et à débusquer les travailleurs fantômes.

« Le chef de la fonction publique [Felix Koskei] a communiqué la décision du gouvernement national à toutes les entités de la fonction publique d'adopter un système intégré de ressources humaines. Le système doit être une plateforme partagée pour les ressources humaines du secteur public, les données connexes, y compris les informations sur la paie », a récemment déclaré la PDG de la Commission du service des enseignants (TSC), Nancy Macharia, exhortant les enseignants à se mettre à jour.

Le communiqué intervient en réponse à une circulaire de Felix Koskei publiée en août dans lequel il informait les organisations de la fonction publique de la décision du gouvernement national d'adopter ledit système.

Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre de l'UPN, les employés du gouvernement recevront un identifiant unique pendant leurs années de service dans la fonction publique. Le numéro sera introduit également sur la fiche de paie.

L’adoption du système dans toutes les agences gouvernementales permettra de surveiller les paiements statutaires, ce qui facilitera l'analyse, le rapprochement et l'élimination des non-conformités. Ce système vise à transformer la gestion de la paie des employés de l'Etat, en favorisant une efficacité accrue et une plus grande responsabilisation dans le secteur public.

Selon le chef de la fonction publique, le système UPN s'aligne sur les conclusions et les recommandations du rapport groupe de travail multisectoriel sur l'évaluation des capacités et la rationalisation de la fonction publique (CARPS) de 2015, qui vise à améliorer la prestation de services dans le secteur public kényan.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 07 juillet 2023 13:24 Written by

Avec l’accélération de la transformation numérique sur le continent, les pays africains font face à la problématique de la sécurité numérique. Les gouvernements multiplient les efforts afin de protéger les différentes plateformes susceptibles de subir des attaques cybercriminelles.

Le département sud-africain de la Justice et du Développement constitutionnel (DOJCD) a été condamné à payer une amende de 5 millions de rands (268 000 $) par le régulateur de l'information (IR), a-t-on appris de l’Agence de presse officielle du gouvernement sud-africain.

La condamnation fait suite au non-respect de la loi sur la protection des informations personnelles (POPIA) et au non-respect d'un ordre de renouvellement de licence pour des logiciels antivirus adressé par le régulateur quelques mois plus tôt.

« L'avis d'exécution exigeait [du ministère] qu'il lui fournisse la preuve, dans les 31 jours suivant la réception de l'avis, que la licence de l'antivirus Trend, la licence SIEM [gestion des informations et des événements de sécurité] et la licence du système de détection d'intrusion avaient été renouvelées », a déclaré l'organisme de réglementation.

Ainsi, l'avis envoyé au ministère précisait que si le département ne se conformait pas à cette exigence avant le 9 juin, il risquait de se voir infliger une amende pouvant aller jusqu'à 10 millions de rands.

Le département de la Justice ne s'y étant pas conformé, « [...] l'organisme de réglementation a conclu qu'il n'avait pas respecté l'avis d'exécution qui lui avait été signifié en vertu de la loi POPIA. En conséquence, l'autorité de régulation a infligé au département une amende administrative de 5 millions de rands pour non-respect de l'avis d'exécution », ajoute le régulateur.

En effet, en septembre 2021, le département ministériel avait subi une attaque calamiteuse perpétuée par un logiciel malveillant de type ransomware. Au cours de l’attaque, des documents contenant des informations personnelles ont été compromis et de nombreux fichiers ont été perdus. Cette attaque avait perturbé pendant plusieurs mois le fonctionnement des tribunaux ainsi que tous les services électroniques offerts par le ministère.

Depuis lors, les autorités du pays ont entrepris de sécuriser l'infrastructure numérique du ministère.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 06 juillet 2023 13:50 Written by

Annoncé depuis 2019, le lancement de la procédure dématérialisée d'obtention du titre de voyage en Guinée équatoriale a connu du retard. Après plusieurs années d'attente, le visa électronique est finalement entré en vigueur dans le pays.

A l’instar de plusieurs pays africains, la Guinée équatoriale a officiellement adopté l'émission du visa en ligne. Le vice-président du pays, Teodoro Nguema Obiang Mangue (photo), l’a annoncé le samedi 1er juillet, quelques jours après le lancement dudit visa par la Première ministre équato-guinéenne, Manuela Roka Botey.

Selon le vice-président, l’obtention du visa électronique est conditionnée par l'introduction d'une demande de visa effectuée sur le site web equatorialguinea-evisa.com. La demande se fait peu importe la zone géographique, du demandeur, selon les modalités administratives et financières établies.

Pour obtenir le visa, le demandeur devra tout simplement s’inscrire sur la plateforme en utilisant son adresse de messagerie électronique, remplir le formulaire de demande de visa en ligne en répondant à toutes les questions posées lors du processus, télécharger les documents requis et effectuer le paiement en ligne du e-visa.

Le coût du e-visa d’entrée en Guinée équatoriale est fixé à 75 $ dont 50 $ pour les frais consulaires et 25 $ de frais de gestions appliqués par VFS Global, l’une des sociétés conceptrices de la plateforme. Les paiements des frais de visa qui font également en ligne peuvent être réglés via divers modes (Mastercard, Visa, ou Union Pay). Le visa est délivré dans un délai de trois jours à compter de la date de la demande en ligne.

Cette réforme lancée en Guinée équatoriale constitue la première étape vers la transformation numérique de l’appareil diplomatique dans le pays. Elle s’inscrit dans la volonté du gouvernement équato-guinéen visant à faire du pays un centre touristique et économique de la région, avec l'arrivée de touristes et d'hommes d'affaires.

Rappelons que le lancement du visa en ligne n’annule pas le visa traditionnel. Dans toutes les ambassades, les deux modalités coexisteront durant une période transitoire de trois mois afin que les utilisateurs s'adaptent au nouveau système d'obtention de visas.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 04 juillet 2023 13:14 Written by

Le Gabon a lancé en 2021, un plan d’accélération triennal en vue de la transformation de son économie. Parmi les projets prioritaires de ce plan figure la construction d’un datacenter national devant stocker toutes les données administratives.

Le ministre gabonais de l'Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, et le PDG de la société indienne Shapoorji-Pallonji, Ransit Gajave, ont procédé le jeudi 29 juin à la signature d’un mémorandum d'entente en vue de la construction d’un datacenter national au Gabon. 

Sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Economie numérique a indiqué que le projet de construction du datacenter est prioritaire. Ainsi, « il a instruit le directeur général de la Société de patrimoine et des infrastructures n deumériques (SPIN) à parapher ce mémorandum avec cette société, qui en Inde, est en pole position en termes de construction des centres de données ».

La signature de ce mémorandum est l’aboutissement d’un processus entamé en mars dernier, par la visite au Gabon d'une forte délégation de la société indienne Shapoorji-Pallonji. Ces derniers avaient exprimé leur volonté d’accompagner le Gabon dans la conception, la construction et la maintenance des infrastructures numériques dont celles des datacenters.

La construction d’un centre de données national étant l’un des projets phares du gouvernement, le ministère de l’Economie numérique n’a pas tardé à répondre favorablement à cette proposition compte tenu de l’expérience de société indienne Shapoorji-Pallonji dans le domaine et ses réalisations en Afrique. Rappelons que la société a déjà réalisé des projets similaires en Egypte, au Ghana et en République démocratique du Congo.

Selon le ministère de l’Economie numérique, la construction du datacenter s’inscrit dans la volonté des autorités gabonaises visant à faire du Gabon un hub du numérique dans la sous-région d'Afrique centrale.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 03 juillet 2023 09:43 Written by

L’économie numérique africaine vaudrait 712 milliards $ d’ici 2050, soit 8,5 % du PIB continental. Un secteur porteur qui justifie la mise en œuvre des initiatives pour la transformation numérique dans plusieurs pays d’Afrique, parmi lesquels la Côte d’Ivoire qui accélère son processus.

Le ministre ivoirien de la Communication et de l'Economie numérique, Amadou Coulibaly, a procédé le mercredi 28 juin à la signature de deux mémorandums d’entente avec le consortium américain Cybastion Institute of Technology.

Lesdits accords signés en marge d'une visite d’Amadou Coulibaly aux Etats-Unis ont pour but d’accompagner la Côte d’ivoire dans la réalisation de deux projets numériques majeurs, notamment la création d’une cité administrative et la construction d’un centre de données.

A travers ces deux signatures, la Côte d'Ivoire vient de formaliser un partenariat qui vise, dans le cadre de la souveraineté numérique de la Côte d’Ivoire, à rassembler toutes les structures de l’Etat qui interviennent dans le domaine de l’Economie numérique sur un seul site et à sécuriser les données de l’administration dans un centre de données de secours.

Cette nouvelle initiative est l’aboutissement d’un processus entamé en 2022, par la visite en Côte d’Ivoire d'une forte délégation américaine de la Chambre de Commerce et par la signature d'un mémorandum d’entente entre le ministère de la Communication et de l’Economie numérique et Cybastion Institute of Technology, le 15 décembre 2022, lors du sommet Afrique-USA.

A en croire Thierry Wandji, le directeur général de Cybastion Institute of Technology, ces accords ouvrent la voie à une véritable révolution numérique pour la Côte d’ivoire. Ils surviennent au moment où le pays est à la recherche de financements pour réaliser son programme d'infrastructures numériques.

En octobre 2022, le gouvernement avait déclaré qu’il avait besoin de plus de 2 000 milliards FCFA (3 milliards $) à cet effet. Le consortium, membre du Conseil d’administration de la Chambre de commerce des Etats-Unis qui représente une coalition américaine soutenue par le gouvernement américain, pourra stimuler les investissements dans ce sens.

Soulignons qu’un contrat-cadre portant sur la mise en œuvre du contrat d’appui à la cybersécurité en Côte d’Ivoire a également été signé entre les deux parties.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 30 juin 2023 16:16 Written by

Alors que la transformation numérique s’accélère, la Tunisie veut accélérer le développement de son secteur télécoms. Le pays d’Afrique du Nord voit dans les Etats-Unis un allié de taille pour atteindre cet objectif. 

Le ministre tunisien des Technologies de la communication, Nizar Ben Neji (photo à gauche) et son homologue chinois, Jin Zhuanglong (photo, à droite), ont signé, mardi 27 juin à Tianjin, un mémorandum d'entente dans le domaine technologies de l'information et de la communication (TIC), a annoncé l’agence Tunis Afrique Presse.

L’accord signé en marge d'une visite de Nizar Ben Neji en Chine vise à consolider la coopération des deux pays dans les TIC.

Le protocole prévoit la coopération dans un certain nombre de domaines, notamment les questions législatives et juridiques, l’infrastructure numérique, la recherche et l'innovation, le développement des compétences, le développement des technologies numériques, la cybersécurité, l'économie numérique, l'échange d'expertise.

La signature de ce protocole d’accord s’inscrit dans le cadre des actions engagées par le gouvernement tunisien en faveur de la transformation numérique. En janvier dernier, l’Instance nationale des télécommunications de Tunisie (INTT) avait signé un protocole d’accord similaire avec la Federal Communications Commission (FCC), le régulateur des télécoms des Etats-Unis d’Amérique, en vue de développer le secteur télécoms de leur pays respectif.

Le nouveau protocole permettra à la Tunisie de profiter de l’expertise chinoise et d’avancer considérablement vers la réalisation des objectifs de sa stratégie numérique dont l’échéance est prévue en 2025. Du côté de la Chine, le protocole donnera l'opportunité aux entreprises technologiques de l’empire du Milieu de s’implanter et multiplier leurs investissements en Tunisie.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 30 juin 2023 15:20 Written by

Les TIC sont au cœur de la transformation numérique qui fait partie des priorités de nombreux gouvernements à travers le monde. Pour accélérer la réalisation de leurs ambitions numériques, les Etats explorent des axes de collaboration.

Le gouvernement angolais a annoncé le mardi 27 juin le début des tests pour l'exploitation d'une connexion en fibre optique avec la Zambie. Le ministre des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale, Mário Oliveira (photo), l’a révélé récemment à la presse, en marge de la visite d’une délégation parlementaire de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC).

Selon le ministre, les essais de connexion par fibre optique avec la Zambie s'alignent sur l'objectif de l'Angola de se transformer en un centre de télécommunications. Ils interviennent quelques jours après la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux pays visant à renforcer leur coopération dans le domaine de la fibre optique et de la technologie spatiale.

Dans ce contexte, il a indiqué que le pays fournira dans les prochains mois, des services par satellite à la Zambie et à l'Afrique du Sud, dans les domaines de l'agriculture, du contrôle des migrations, des infrastructures et de l'environnement.

Pour réaliser ces objectifs, le ministre a fait appel aux partenaires financiers qui pourraient accompagner pour le renforcement de la coopération. « Sans argent, rien ne peut être fait, mais avec le soutien de tous, nous pouvons créer des systèmes robustes pour le continent et le monde », a déclaré Mário Oliveira.

La nouvelle fibre optique permettra donc de favoriser l’inclusion numérique en améliorant le trafic dans la région mais également en réduisant les coûts de l’accès à l’Internet haut débit dans les deux pays. Ces efforts reflètent les progrès graduels du pays dans la réalisation de ses objectifs en matière de télécommunications et dans la promotion de la connectivité régionale.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 30 juin 2023 09:43 Written by
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