Lancée en juin 2022 par Osita Oparaugo, l’edtech nigériane GetBundi aide à accéder à des contenus éducatifs dans le domaine des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques (STEM) et des compétences numériques.
GetBundi, une start-up nigériane opérant dans les technologies de l’éducation, a annoncé le jeudi 29 août la signature d’un protocole d’accord avec la Commission nationale des collèges d'enseignement (NCCE). Baptisé « Empowering Tomorrow’s Teachers », le programme vise à doter les élèves et les enseignants de compétences numériques.
Exciting news! GetBundi has partnered with the National Commission for Colleges of Education (NCCE) to boost digital skills in Nigeria's future teachers. This collaboration aims to integrate digital literacy into teacher training, setting the stage for a tech-savvy education pic.twitter.com/iilI3c2gT9
— GetBundi (@GetBundi) August 29, 2024
« Cette initiative ne vise pas seulement à combler les lacunes en matière d'effectifs, mais aussi à améliorer la qualité et l'attrait de la profession d'enseignant en dotant nos futurs professeurs de compétences numériques du XXIe siècle. Dans le paysage éducatif actuel, qui évolue rapidement, nos enseignants doivent maîtriser les outils et les technologies numériques qui améliorent les résultats de l'apprentissage », a indiqué Paulinus Chijioke Okwelle, secrétaire exécutif de la NCCE.
Ce programme intervient dans un contexte marqué par l’accélération de la transformation numérique sur le continent. Les autorités nigérianes multiplient les initiatives pour former les populations aux compétences numériques. En août 2023, elles se sont associées à la firme américaine Google qui compte investir 1,5 million $ pour former 20 000 jeunes et femmes au numérique. Quelques mois plus tard, ce sont l’American Business Council (ABC) et la firme américaine Microsoft qui se sont engagés dans cette direction.
Toutes ces actions s’inscrivent dans le cadre du programme numérique du gouvernement du président Bola Tinubu dévoilé en mai 2023. Le Nigeria est l’une des places fortes de la technologie en Afrique et son écosystème de start-up est l’un des plus attractifs du continent. Les start-up nigérianes ont capté 469 millions $ en 2023, soit 20,39 % des montants captés par les jeunes pousses du continent, selon les données de Partech Africa.
Par ailleurs, le pays fait encore face à des défis dans le secteur. Selon l’Union internationale des télécommunications, le Nigeria pointe au 26e rang continental avec un indice de développement des technologies de l'information et de la communication de 46,9 sur 100 en 2024, loin du trio de tête composé de la Libye (88,1), du Maroc (86,8) et des Seychelles (84,7).
Adoni Conrad Quenum
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Le phénomène des faux diplômes prend de l'ampleur en Afrique. Pour y remédier, les gouvernements se tournent vers des solutions numériques, qui promettent d'apporter des réponses à la fois efficaces et pérennes.
Le gouvernement congolais a décidé de s'attaquer au problème des faux diplômes et attestations dans le pays. A l'issue d'une séance de travail le jeudi 22 août, la ministre de l'Education nationale et de la Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, et son homologue de l'Enseignement supérieur et universitaire, Mukuna Marie Thérèse, se sont engagées à lancer une solution numérique pour y remédier. La solution, baptisée « Optsolution », vise à vérifier automatiquement et en temps réel les diplômes d'Etat et attestations de réussite délivrés en République démocratique du Congo (RDC).
« Si un finaliste veut s'inscrire à l'université, au lieu d'apporter ses documents physiques, il n'aura juste qu'à présenter son code à 14 chiffres et le système du ministère de l'enseignement supérieur et universitaire sera en mesure d'interroger la base des données du ministère de l'Education nationale et de la Nouvelle citoyenneté pour recueillir toutes les informations sur le candidat », a expliqué Rodrigue Iyembo, expert du ministère chargé de l'Education nationale.
La mise en place de cette plateforme s'inscrit dans le cadre du Plan national du numérique de la RDC, qui prévoit la numérisation des secteurs clés du pays d'ici 2025, avec une priorité donnée à l'éducation. Cette initiative intervient alors que l'Afrique est confrontée au phénomène croissant des faux diplômes, ce qui menace l'efficacité et la crédibilité des institutions. En Ethiopie par exemple, après la détection de près d’un millier de certificats contrefaits en 2023, sur un total de 18 000 diplômes passés au crible, le gouvernement a décidé de confier la certification des diplômes à la société suisse SICPA, qui utilise une technologie combinant blockchain et QR Code.
La solution que la RDC s'apprête à déployer promet également de révolutionner le processus de vérification des diplômes d'Etat en réduisant considérablement les délais, qui peuvent actuellement s'étendre sur 4 à 5 mois. Cette plateforme numérique permettra non seulement une vérification instantanée des diplômes d'Etat, mais prévoit également de s'étendre aux diplômes émis par le secteur privé à l'avenir.
Samira Njoya
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Malgré les défis existants, les pays africains s’investissent dans l’adoption des NTIC dans divers secteurs. En ce qui concerne l’éducation, l’Ouganda veut passer un cap.
Les autorités ougandaises ont inauguré, le vendredi 23 août à Kampala, le comité de pilotage du projet de réalité virtuelle augmentée (AVR) de l'Uganda Information Communication Technology (UICT), une université publique du pays. L’objectif est d’introduire la réalité virtuelle augmentée dans les salles de classe.
« 1 267 membres du personnel et étudiants de l'UICT ont été inscrits sur la plateforme AVR, avec un total de 1 370 connexions enregistrées. 5 000 licences éducatives, dont 1 267 ont déjà été délivrées au personnel et aux étudiants de l'UICT, et 750 licences d'entreprise doivent encore être distribuées », a déclaré Fredrick E. Kitoogo, directeur de l'UICT.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté des autorités ougandaises d’améliorer la qualité de l’éducation dans le pays. Elles se sont tournées vers les nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), en l’occurrence la réalité virtuelle (RV) et la réalité augmentée (RA), dans le but de mettre en place des environnements d'apprentissage immersifs et interactifs. L'objectif est de renforcer l'engagement, la motivation et les résultats d'apprentissage des étudiants.
L’Ouganda a d’ailleurs autorisé l’utilisation des smartphones, des tablettes et des ordinateurs dans les écoles. S’exprimant sur le sujet, Aminah Zawedde, secrétaire permanent du ministère des TIC, a indiqué : « nous sommes conscients du fait que les appareils informatiques sont coûteux. C'est pourquoi le gouvernement a mis en place des projets tels que l'aménagement de laboratoires informatiques dans les écoles. Avec le temps, le gouvernement propose des mesures visant à réduire le coût de ces appareils afin qu'ils soient aussi abordables que possible ».
Adoni Conrad Quenum
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En 2023, l’Ethiopie a mis en place sa politique d’intelligence artificielle. Pour tirer profit de cette technologie, le pays se tourne vers des partenaires stratégiques.
Une délégation d'experts russes en intelligence artificielle (IA), conduite par l'ambassadeur de Russie près de l’Ethiopie, Evgeny Terekhin, a visité l'Institut éthiopien d'intelligence artificielle. Ils ont été reçus le mercredi 21 août par Taye Girma, directeur général adjoint de l'Institut.
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la volonté des deux pays de coopérer dans le secteur technologique. Avec l’avènement de l’IA générative et l’émergence des grands modèles de langage, l’intelligence artificielle s’impose comme un des segments importants de cette coopération.
En juillet 2023, les autorités éthiopiennes ont d’ailleurs mis en place leur politique nationale d’intelligence artificielle. Elle prend en compte divers points tels que la gestion des données, le développement des ressources humaines, la recherche et le développement, l'assistance et l'encouragement, l'infrastructure, le droit et l'éthique ou encore la coopération et la coordination. A travers cette stratégie, l’Ethiopie compte utiliser l’intelligence artificielle comme un leviers de développement et de croissance.
Une coopération avec la Russie dans ce secteur pourrait permettre à Addis-Abeba de bénéficier de transferts de technologies et de compétences, de développer ses propres applications d'IA adaptées aux besoins locaux ou encore d’attirer des investissements russes dans le secteur technologique éthiopien stimulant l'innovation et la création d'emplois. Les entreprises russes pourraient également utiliser cette coopération pour étendre leur influence dans le domaine technologique dans cette partie du monde.
Adoni Conrad Quenum
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Avec l’accélération numérique en Afrique, la cybersécurité est devenue l’une des composantes essentielles pour les pays du continent. Ils font le nécessaire pour ne pas s’exposer et exposer leurs cadres.
L’entreprise technologique chinoise Huawei a lancé, le lundi 19 août, à Harare une formation en cybersécurité destinée aux fonctionnaires zimbabwéens. L’objectif est de renforcer leur défense contre les menaces cybernétiques.
La formation, d’une durée de quatre jours, regroupe 100 fonctionnaires de divers ministères. Les tendances mondiales en cybersécurité et la gouvernance de la sécurité des données feront partie des sujets à aborder au cours de la formation.
« Huawei prend la cybersécurité au sérieux et en a fait une priorité absolue dans toutes ses opérations et dans le développement de ses produits. Huawei investit massivement dans la recherche et le développement pour s'assurer que nos technologies sont sûres et résilientes face à l'évolution des cybermenaces », a indiqué Yang Shengwan, directeur général de Huawei Zimbabwe.
Cette initiative intervient dans un contexte marqué par l’accélération de la transformation numérique sur le continent. Selon l’indice de développement des technologies de l’information et de la communication de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Zimbabwe se classe à la 24e place avec un score de 47,7 sur 100 en 2024. Le pays a progressé de deux places en comparaison à 2023 où il affichait un score de 42,7. Par ailleurs, en ce qui concerne son indice global de cybersécurité, Harare s’est établi en 2020 à la 17e place avec un score de 36,49, d’après l’UIT.
Adoni Conrad Quenum
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Les autorités algériennes veulent doter la population de compétences numériques. Elles commencent par équiper les écoles primaires en outils dédiés.
Abdelhakim Belaabed (photo), ministre algérien de l’Education nationale, compte doter 1 700 écoles primaires supplémentaires du pays de tablettes numériques. L’annonce a été faite le jeudi 8 août lors de la conférence nationale de mise en œuvre du plan opérationnel de la prochaine rentrée scolaire 2024-2025 dans la ville de Mostaganem.
« Cette année verra la dotation de 1 700 écoles primaires en tablettes numériques et le nombre d’écoles équipées en ce genre de matériel au niveau national atteindra 5 000 écoles primaires », a déclaré Abdelhakim Belaabed.
Dès son investiture en 2019, le président Abdelmadjid Tebboune a fait du numérique l’un des leviers du développement du pays. Avec la crise de la Covid-19, l'Algérie a accéléré sa transformation numérique. D’après le rapport « Measuring digital development – ICT Development Index 2024 » de l’Union internationale des télécommunications publié en juin dernier, l’indice de développement des TIC de l’Algérie s’est établi à 80,9 sur 100. Le pays se classe ainsi à la 6e place en Afrique.
La dotation des populations, en l’occurrence les élèves du primaire, en compétences numériques s’inscrit dans ce cadre. Les tablettes numériques permettront, entre autres, de développer les compétences numériques des élèves, de favoriser l'éducation inclusive pour les élèves ayant des besoins spécifiques ou encore de suivre en temps réel les progrès des élèves, facilitant ainsi l’évaluation continue et l'adaptation de l'enseignement.
Adoni Conrad Quenum
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En 2023, les autorités ghanéennes ont recensé 11 694 accidents routiers. Elles utilisent désormais des technologies avancées pour réduire ce chiffre dans les prochains mois.
Le ministère ghanéen des Routes et des Autoroutes vient de lancer une application mobile. Annoncé le 30 juillet, « Maintain My Road » permettra aux citoyens de signaler les problèmes routiers et d'améliorer la sécurité et l'infrastructure routières.
La phase pilote s’étend sur cinq mois et cible les principales routes dans quatre grandes villes du pays : Accra-Tema, Kumasi, Takoradi et Tamale. « L'accessibilité offerte par un réseau routier bien entretenu favorise le tourisme en reliant les visiteurs aux principales attractions, en générant des revenus et en créant des emplois dans le secteur de l'hôtellerie et de la restauration », a indiqué Francis Asenso-Boakye, ministre ghanéen des Routes et des Autoroutes.
Entre janvier et octobre 2023, la National Road Safety Authority (NRSA), l’entité ghanéenne chargée de la sécurité routière, a recensé 11 694 cas d’accidents sur les routes du pays. Les autorités ont mis en place une technologie avancée utilisant des caméras et des capteurs pour détecter et sanctionner les infractions routières telles que l'excès de vitesse et le non-respect des feux de signalisation. Le lancement de « Maintain My Road » s’inscrit également dans ce cadre.
Par ailleurs, il faut signaler qu’un centre d’appels a été lancé dans le même but. Il est ouvert du lundi au vendredi de 8h à 17h, les téléconseillers qui y travaillent parlent plusieurs langues locales telles que le twi, le ga, et bientôt le haoussa.
Adoni Conrad Quenum
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Le Gabon se distingue comme l'un des leaders africains en matière de développement des technologies de l'information et de la communication (TIC). Grâce au soutien de partenaires stratégiques, le pays entreprend la numérisation de son secteur judiciaire.
Le Gabon a reçu un montant de 331 millions de yens (environ 2,2 millions $) du Japon pour financer la transformation numérique de son secteur judiciaire. Le projet sera exécuté en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’annonce a été faite via un communiqué de presse publié le lundi 29 juillet par le ministère de la Justice.
« C’est un processus que nous avons débuté avec la tenue du symposium de novembre dernier. La signature de cette aide va nous permettre de réaliser ce que nous voulons pour la justice de notre pays », a indiqué Paul-Marie Gondjout (photo, au centre), ministre de la Justice.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Gabon Digital », qui vise à positionner le pays comme une plaque tournante de l’économie numérique en Afrique centrale. En juin dernier, les autorités gabonaises ont approuvé un projet de loi pour contracter un emprunt de 56,2 millions d'euros (61 millions USD) auprès de la Banque mondiale afin de financer cette stratégie.
De plus, il est important de noter que le Gabon s'est classé à la 10e place des pays africains, avec un score de 74,7 sur 100, selon l’indice de développement des TIC en 2024 publié dans le rapport « Measuring Digital Development: The ICT Development Index 2023 » de l'Union internationale des télécommunications. Ce score était de 72,9 dans l'édition 2023 du rapport.
Adoni Conrad Quenum
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Ces dernières années, l'accélération du processus de numérisation est devenue une priorité pour l'Etat algérien. Dans ce cadre, le pays élabore une feuille de route pour guider cette transformation.
L'Algérie s'apprête à se doter d'une nouvelle stratégie de transformation numérique. La version finale de cette stratégie a été soumise en juin à la présidence de la République pour approbation. C'est ce qu'a annoncé Meriem Benmouloud, haut-commissaire à la numérisation, lors d’un entretien à la télévision algérienne le lundi 22 juillet.
Selon Meriem Benmouloud, cette stratégie, la première du genre depuis l’indépendance, vise à transformer la gestion classique basée sur le papier en une gestion numérique, à instaurer la transparence, à lutter contre la bureaucratie, à garantir un accès équitable à l’information et à améliorer la performance des entreprises économiques tout en assurant la qualité des services.
La Stratégie, qui s'étend jusqu’à 2029, répond aux exigences socio-économiques et culturelles actuelles et repose sur deux piliers essentiels : une loi sur la numérisation en cours d’élaboration et la sécurité informatique et cybernétique. La loi sur la numérisation encadrera et régulera le domaine numérique, levant les obstacles administratifs et remédiant aux failles technologiques. La sécurité informatique et cybernétique sera renforcée grâce à une collaboration avec le ministère de la Défense nationale.
Le projet de numérisation de l'Algérie, porté par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, vise à atteindre un développement durable local. Lancé dès son investiture en 2019, il a franchi des étapes significatives ces deux dernières années pour rattraper le retard accumulé en raison du manque de moyens, de la résistance bureaucratique et de la complexité de certains secteurs.
Les premiers résultats se sont fait ressentir dans le dernier rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT) publié en décembre 2023. L’Algérie a enregistré une avancée significative dans l’Indice de développement des TIC (IDI), passant de la 102ᵉ à la 88ᵉ position parmi les 169 pays membres de l’UIT, soit un bond de 14 places. Cette progression s’accompagne d’un score de 77,8 points, dépassant ainsi la moyenne africaine (47,4 points), la moyenne des pays arabes (74,5 points) et la moyenne des pays à revenu intermédiaire (62 points).
Samira Njoya
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A l’ère de la révolution technologique, disposer de compétences numériques est devenu indispensable. Les Etats africains multiplient les initiatives pour aider les populations, en l’occurrence les jeunes, à en acquérir.
Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed (photo, au centre), a lancé le mardi 23 juillet le programme « 5 millions de codeurs éthiopiens ». Mis en place avec l’appui des Emirats arabes unis, il a pour but de fournir une formation en numérique à 5 millions de jeunes Ethiopiens, dont 50% de femmes, d'ici 2026.
Le programme de formation se concentre sur des domaines tels que la programmation, le développement d'applications Android, la science des données et les compétences numériques fondamentales en intelligence artificielle. Il durera entre 6 et 7 semaines et sera sanctionné par des certificats de fin de formation.
Ethiopia has hope through a forward-thinking youth population. The 5 Million Ethiopian Coders Initiative we launch today is a great opportunity and I call upon everyone to encourage the youth to register for the program, gain skills, and acquire international certification.
— Abiy Ahmed Ali 🇪🇹 (@AbiyAhmedAli) July 23, 2024
My… pic.twitter.com/o1QjwYfKNt
« L'Ethiopie a de l'espoir grâce à une jeunesse tournée vers l'avenir. L'initiative "5 millions de codeurs éthiopiens" que nous lançons aujourd'hui est une grande opportunité et j'appelle tout le monde à encourager les jeunes à s'inscrire au programme, à acquérir des compétences et à obtenir une certification internationale », a indiqué Abiy Ahmed.
Cette initiative est une version adaptée du programme « Un million de codeurs arabes » mené à Dubai et initié lors du Forum économique mondial de 2017 par Cheikh Mohammed Bin Rashid Al Maktoum, vice-président, Premier ministre et dirigeant de l'Emirat. La version éthiopienne du programme s’inscrit dans le cadre du plan « Digital Ethiopia 2025 » dont le but est de tirer parti des opportunités numériques et de propulser le pays vers une économie fondée sur la connaissance et l'innovation.
Avec plus de 128 millions d’habitants dont une grande proportion de jeunes, la fracture numérique empêche cette population de bénéficier des avantages de la croissance numérique. A l’ère de la révolution technologique, le pays se doit donc de doter cette jeune génération des compétences nécessaires pour les emplois futurs.
Adoni Conrad Quenum
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L’Ethiopie s’allie à Digital Green pour numériser son secteur agricole
L’utilisation des technologies de l’information et de la communication est devenue indispensable dans le système éducatif. Une organisation internationale, basée en Tunisie, soutient les efforts des gouvernements.
Le vendredi 19 juillet, l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO) a annoncé l’octroi de 2 000 tablettes et de 20 ordinateurs à la Tunisie. L’objectif est de soutenir l'éducation en fournissant des appareils informatiques connectés à Internet aux étudiants et enseignants des communautés à faible et moyen revenu.
Selon l'ALECSO1 500 tablettes et 15 ordinateurs portables seront remis au ministère de l'Education nationale ; 500 tablettes et 5 ordinateurs portables au ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées.
Mohamed El Jemni, directeur du département des TIC de l'ALECSO et coordinateur du projet, souligne « l'engagement de l'organisation à promouvoir la solidarité numérique, à offrir des opportunités d'apprentissage égales et à aider les pays, notamment à la lumière des défis mondiaux actuels et des grandes transformations numériques ».
Cette initiative intervient dans un contexte marqué par l’influence des technologies de l’information et de la communication dans l’éducation. Tous les acteurs du système éducatif se tournent vers ces outils pour améliorer la qualité de l’éducation. Les autorités tunisiennes multiplient d’ailleurs des projets dans ce sens, avec la mise en place d’une stratégie numérique au niveau du ministère de l’Education nationale.
Adoni Conrad Quenum
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Les pays africains reconnaissent pleinement les avantages que la numérisation peut apporter à leurs économies. Ils s'engagent désormais avec détermination à exploiter ces opportunités pour en maximiser les bénéfices.
Au Mali, il est désormais possible d’utiliser son téléphone portable pour payer certains services publics tels que la carte d’identité, les contraventions de police et les actes d’état civil. Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta (photo), a présidé le vendredi 19 juillet à Koulouba le lancement de la première phase de la numérisation des services publics et des moyens de paiement. Ce projet marque un tournant décisif dans la modernisation des services administratifs du pays.
« Cette première phase, initialement déployée à Bamako, sera progressivement étendue à toutes les régions du Mali et aux représentations diplomatiques. Ce processus inclura progressivement tous les services publics, y compris les impôts et les marchés publics », informe le communiqué de la présidence de la République.
Le lancement de ce programme s’inscrit dans une vision plus large de développement et de modernisation du Mali, où l'innovation technologique joue un rôle central. L’initiative, portée par le président de la Transition, avait été annoncée dans son discours à Sikasso le 22 juin 2024. Elle prévoit, en seconde phase, la numérisation de l’administration générale.
L’objectif est de simplifier les démarches, de réduire les délais de traitement et d'optimiser la collecte des recettes publiques. En outre, cette transformation devrait contribuer à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions publiques, en garantissant une gestion plus transparente et plus efficace des affaires publiques.
Il faut noter que le Mali accuse un certain retard dans ce domaine. En 2022, le pays figurait au 178e rang mondial du classement de l’ONU e-Government Development Index sur le développement de l'administration électronique. Ce nouvel élan est donc crucial pour rattraper le retard et promouvoir une administration plus moderne.
Samira Njoya
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Avec la révolution technologique en cours, les pays africains ont mis en place un calendrier de numérisation de leurs secteurs d’activité. A Madagascar, la numérisation du secteur éducatif suit son cours.
Les autorités malgaches ont lancé, lors d’un atelier-formation tenu du lundi 15 au mercredi 17 juillet à Toamasina, le processus de numérisation des établissements scolaires. Le projet dotera les zones d’administration pédagogique et les établissements du pays, à partir de la région Atsinanana, d’outils et de ressources nécessaires pour tirer parti des technologies numériques.
L’objectif est de mettre en place un système qui permettra de suivre l’assiduité du personnel, de contrôler les transferts et les dépenses des caisses des écoles, d’assurer la collecte de données rapides, la formation à distance ou encore le registre des élèves.
« La mise à l’échelle des services numériques dans la région Atsinanana est une première étape importante dans le processus de transformation numérique du secteur de l’éducation à Madagascar. L’Unité de Gouvernance Digitale et le ministère de l’Éducation nationale envisagent d’étendre ce projet à d’autres régions du pays dans les années à venir », indique le ministère de l'Education nationale (MEN).
Le gouvernement malgache multiplie les partenariats pour assurer la transformation numérique de son système éducatif. Depuis 2014, le MEN s’est associé à Orange Solidarité Madagascar à travers le programme « Ecoles Numériques ». L’objectif est de faciliter l’accès à l’éducation grâce aux nouvelles technologies. En février 2024, le MEN s’est également allié au Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) pour connecter les écoles secondaires à sa bibliothèque numérique.
Adoni Conrad Quenum
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Les autorités éthiopiennes veulent tirer profit de leur secteur agricole en le modernisant. Pour cela, elles mettent en place des projets pour numériser le secteur.
L’Institut éthiopien de la transformation agricole (ATI) a annoncé le mardi 16 juillet le lancement, en collaboration avec l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), de deux projets relatifs à la numérisation du secteur agricole. L’objectif est d’améliorer les systèmes de commercialisation des intrants et des produits agricoles.
Le premier projet porte sur la mise en place d’une plateforme numérique qui connectera les petits exploitants agricoles aux acheteurs potentiels. « Cette initiative modernise le système des marchés agricoles en améliorant la détermination des prix, la gestion des risques et la transparence des transactions. Elle garantit un approvisionnement constant en produits de qualité, favorise la traçabilité, fait correspondre l'offre à la demande et stabilise les prix du marché », explique l’ATI.
Le second projet porte sur l’automatisation du système des bons d’intrants. L’ATI table sur des eVoucher 2.0 qui sont des bons électroniques disposant d’un code numérique qui permettent d’acheter des biens ou des services en ligne ou en magasin. L’adoption de ce système permettra d’améliorer la distribution des intrants agricoles et de lutter contre la fraude.
Le lancement de ces projets s’inscrit dans un contexte marqué par la volonté des autorités éthiopiennes de moderniser le secteur agricole. Elles ont signé divers partenariats à cette fin et elles confirment leurs intentions de tirer profit de la technologie. En juin dernier, l’ATI s’est allié avec Digital Green, une organisation américaine qui œuvre pour la numérisation de l’agriculture, pour la mise en place d’une plateforme de partage des connaissances.
Les deux projets lancés vont, entre autres, permettre de garantir un marché durable, d’assurer une meilleure fourniture des intrants aux agriculteurs, en plus de renforcer les liens entre les agriculteurs et les consommateurs de produits agricoles.
Adoni Conrad Quenum
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