En avril dernier, le gouvernement algérien a révélé son intention de fournir des tablettes à la moitié des écoles primaires avant la prochaine rentrée. Cette initiative s’inscrit dans le programme de numérisation du secteur éducatif.
En Algérie, l’Entreprise nationale des industries électroniques (ENIE)prévoit de produire deux millions de tablettes électroniques en 2025 pour équiper 8800 établissements éducatifs. C’est ce qu’a révélé Mohamed Abbes Bourassi, PDG de la société, le mercredi 7 mai, dans une déclaration à l’Algérie Presse Service (APS), en marge de la réouverture du showroom de l'entreprise à Alger.
Cette initiative devrait permettre de soutenir le gouvernement dans son ambition de généralisation de l’usage des technologies de l’information et de la communication dans l’éducation nationale. Par exemple, l’exécutif a prévu d’équiper la moitié des écoles primaires du pays en tablettes électroniques pour la prochaine rentrée scolaire. Ces appareils pourraient être utilisés dans la gestion des écoles. Ils pourraient également faciliter l’accès des élèves et des enseignants à des ressources éducatives en ligne, les recherches, l’apprentissage et la communication.
Dans des propos rapportés par l’APS, Mohammed Seghir Sadaoui, ministre de l'Éducation nationale, a déclaré que le projet vise à « alléger le cartable des élèves, mais surtout améliorer les conditions de scolarisation et la qualité de l'enseignement, et les adapter aux progrès numériques ». À terme, le gouvernement algérien veut faire de l’école algérienne un modèle de modernisation et d’innovation grâce aux outils numériques. Des plateformes numériques ont été déployées à cet effet, notamment pour les enseignants, les parents d’élèves, l’évaluation des acquis et la prise de rendez-vous pour l'authentification des diplômes.
L’ENIE n’a pas encore communiqué de calendrier précis pour le démarrage de la production des tablettes électroniques. Cela suscite des interrogations quant à la capacité de l’entreprise à livrer les appareils à temps pour la rentrée scolaire de septembre 2025, conformément aux engagements pris par le gouvernement.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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La transformation numérique s’accélère au Nigeria, ouvrant de nouvelles perspectives pour les prestataires de solutions technologiques. Galaxy Backbone entend tirer parti de cette dynamique pour s’imposer comme un acteur clé de la numérisation des administrations publiques et des entreprises.
Galaxy Backbone poursuit ses démarches pour élargir sa base de clients parmi les institutions fédérales nigérianes. L’entreprise publique nigériane a récemment effectué une visite au Service des douanes du Nigeria (NCS) à Abuja, afin d’explorer les possibilités de collaboration technologique dans le cadre de la transformation numérique engagée par la douane.
« Nous savons que les Douanes sont actuellement en pleine transformation dans le cadre du Projet de Modernisation du Commerce (TMP). En tant qu’agence qui fournit l’infrastructure TIC de base au gouvernement fédéral, nous sommes ici pour explorer comment nous pouvons apporter de la valeur à vos opérations. Du stockage cloud sécurisé à des mécanismes de protection des données robustes, Galaxy Backbone dispose des capacités nécessaires pour soutenir vos besoins numériques croissants », a déclaré Ifeatu Anafulu, responsable marketing et intelligence économique chez Galaxy Backbone.
Cette prospection s’inscrit dans le cadre de la mission de Galaxy Backbone d’être le fournisseur d'infrastructures, d'applications et de services TIC partagés pour tous les ministères et institutions du gouvernement fédéral dans un contexte de transformation numérique accélérée. L’entreprise a par exemple signé un accord en novembre 2024 pour renforcer l’infrastructure numérique de l’État de Bauchi. Elle s’était déjà engagée en juillet 2024 à soutenir la transformation numérique de l’État d’Enugu. La société s’est également vu confier la connexion des secrétariats des gouvernements locaux à Internet.
Si la collaboration se concrétise, l’appui de Galaxy Backbone pourrait accélérer la transformation numérique des Douanes nigérianes. Abdullahi Maiwada, assistant contrôleur des douanes, a reconnu que « des partenariats avec des organisations comme Galaxy Backbone sont essentiels pour garantir la fiabilité, la scalabilité et la sécurité de l’infrastructure numérique des Douanes ». Il s’est même dit optimiste quant aux opportunités de collaboration, notamment en matière de stockage sécurisé des données, d’hébergement de plateformes et de connectivité haut débit pour le Nigeria Customs Broadcasting Network (NCBN).
À ce stade, aucun accord n’a été signé ni annoncé entre les deux parties. Il faudra donc attendre des développements ultérieurs pour mieux cerner les perspectives et l’impact potentiel.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Les pays africains misent de plus en plus sur les données géospatiales pour planifier leur développement. Avec le lancement de son Géoportail national, le Togo rejoint cette dynamique en plaçant la donnée au cœur de sa stratégie territoriale.
Loin d’être un simple catalogue cartographique, le Géoportail national du Togo, lancé le mardi 6 mai, marque une étape décisive dans la construction d’un État fondé sur l’intelligence des données. En centralisant plus de 800 couches d’informations géospatiales, cette plateforme numérique redéfinit les outils de pilotage de l’action publique, la transparence de la gouvernance et l’implication citoyenne.
Développée sous l’impulsion du ministère de l’Économie numérique et de la Transformation digitale, cette plateforme est l’un des systèmes les plus complets d’Afrique de l’Ouest, fruit d’un travail collaboratif impliquant 23 ministères et 550 collectivités locales. Elle recense déjà 1,2 million d’actifs et plus de 75 000 kilomètres de réseaux cartographiés.
Selon Cina Lawson, ministre de l'Économie numérique et de la Transformation Digitale, la plateforme présente trois principaux atouts : « elle facilite la coordination des politiques publiques, améliore la redevabilité grâce à un meilleur accès à l’information, et stimule l’innovation en rendant les données accessibles à tous ».
Le dispositif repose sur deux portails distincts : geoportail.gouv.tg pour les institutions et geodata.gouv.tg pour le grand public. Ces interfaces permettent d’examiner les disparités régionales, d’orienter les choix d’investissement et d’instaurer une culture de gestion fondée sur l’analyse factuelle. Les données disponibles couvrent des secteurs clés tels que la santé, l’éducation, l’agriculture et l’énergie. Cette diversité offre un puissant outil d’aide à la décision pour cibler les besoins, prévenir les risques et mieux répartir les ressources.
Grâce à cette nouvelle plateforme, le Togo se positionne comme un pionnier régional des données ouvertes et de la modernisation de la gouvernance. Au-delà de l’amélioration de l’administration, cette initiative vise à renforcer l’attractivité du pays auprès des partenaires techniques et financiers.
À noter que le Sénégal a également lancé en avril dernier son propre géoportail national, GéoSénégal, dans le cadre de son Plan national de géomatique. Une dynamique se dessine ainsi en Afrique de l’Ouest, où la cartographie intelligente s’impose comme un pilier de l’action publique.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Les « maîtres FRAM » sont recrutés et rémunérés par les associations de parents d’élèves. Au vu de leur importance dans le système éducatif, le gouvernement multiplie les initiatives pour renforcer leurs capacités.
Le gouvernement malgache envisage une collaboration avec l’EdTech pakistanaise Beaj Education afin d’améliorer les compétences des « maîtres FRAM », des enseignants communautaires souvent dépourvus de formation professionnelle. Les bases de ce partenariat ont été posées la semaine dernière lors d’une rencontre entre des représentants des ministères du Développement numérique et de l’Éducation nationale, et Zainab Qureshi, fondatrice de Beaj. La rencontre a eu lieu à la Harvard Kennedy School, aux États-Unis.
Le projet prévoit un programme de formation innovant basé sur des modules de 20 minutes, accessibles via WhatsApp et soutenus par une intelligence artificielle multilingue comme ChatGPT et Gemini. Une phase pilote est prévue, avec des contenus contextualisés en malgache et en français. Le calendrier n’a toutefois pas encore été dévoilé.
Grâce à cette initiative, le gouvernement malgache souhaite exploiter la technologie numérique pour remédier au manque de formation adéquate des « maîtres FRAM », qui constituent un pilier du système éducatif national, notamment dans les zones rurales. Selon un rapport de l’UNICEF publié en novembre 2024, 64 % des enseignants dans les zones rurales du pays appartiennent à cette catégorie.
« Les enseignants FRAM ont tendance à disposer de qualifications académiques plus faibles […], ne détenant souvent qu’un brevet d’études du premier cycle de l’enseignement secondaire. Bien que la qualification officielle minimale requise pour devenir enseignant à Madagascar soit l’achèvement du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, ces candidats ne sont pas toujours disponibles, ce qui oblige les associations de parents d’élèves à embaucher des candidats insuffisamment qualifiés », explique l’agence onusienne.
Si l’IA peut contribuer à renforcer les compétences des « maîtres FRAM » et améliorer la qualité de l’éducation, l’accès à ces formations pourrait néanmoins être limité par le canal choisi. L’accès aux formations via WhatsApp nécessite un smartphone et une connexion Internet, des ressources encore loin d’être généralisées à Madagascar. D’après l’Union internationale des télécommunications, près de 80 % de la population malgache n’a pas accès à Internet.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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La cybercriminalité est un fléau qui touche de nombreux pays africains, notamment le Nigeria. Selon des sources officielles, ce dernier perd chaque année près d’un demi-milliard de dollars en raison de ce phénomène.
Le gouvernement nigérian cherche à renforcer sa coopération avec le Royaume-Uni pour lutter contre la cybercriminalité. Lateef Fagbemi, procureur général fédéral et ministre de la Justice du Nigeria, a signé à cet effet un protocole d’accord avec une délégation britannique le mardi 29 avril.
— Nigeria Police Force (@PoliceNG) May 1, 2025
Les deux parties s’engagent à améliorer l’efficacité du système judiciaire nigérian en réduisant les obstacles bureaucratiques. Cela passe par une coopération renforcée entre les différents acteurs : enquêteurs et procureurs travailleront désormais de concert dès les premières étapes d’une affaire, en alignant leurs stratégies, en mutualisant leurs ressources et en développant leurs compétences pour atteindre ensemble les résultats attendus. Le partenariat comprend également les crimes transfrontaliers. Une équipe conjointe a été mise en place à cet effet.
« La cybercriminalité est complexe et en constante évolution. Bien que nous disposions d’un cadre juridique national pour y faire face, il est important de souligner que les lois seules ne peuvent gagner les batailles. Ce sont les personnes qui interprètent, appliquent et font respecter ces lois qui doivent être formées, unies et habilitées à agir — rapidement, de manière cohérente et efficace », a déclaré M. Fagbemi.
Ce partenariat s’inscrit dans la volonté du gouvernement nigérian de freiner l’essor de la cybercriminalité, dont la progression s’intensifie avec la transformation numérique. En novembre 2024, une opération coordonnée par Interpol a permis l’arrestation de 306 cybercriminels dans plusieurs pays africains, dont 130 au Nigeria. Sur l’ensemble de l’année, la police nigériane rapporte avoir arrêté 751 individus impliqués dans des activités cybercriminelles. Ce fléau entraîne des pertes économiques considérables. D’après les données publiées par la Nigerian Communications Commission (NCC) en 2022, la cybercriminalité cause 500 millions de dollars de pertes au Nigeria chaque année.
Si ce partenariat aboutit, le gouvernement nigérian espère mettre en place un système robuste pour protéger les citoyens, défendre leurs droits et traduire les cybercriminels en justice. Cependant, il convient de rappeler que les deux parties n’ont pour l’instant signé qu’un protocole d’accord. Aucun calendrier n’a été communiqué pour la conclusion de l’accord définitif ni pour sa mise en œuvre. Il faudra donc attendre des avancées concrètes avant de tirer des conclusions sur ses perspectives et son impact réel.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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La Tanzanie et l’Estonie collaborent déjà dans le domaine numérique, notamment à travers le projet Digital4Tanzania (D4T). Lancé en octobre 2023, il est financé à hauteur de 2 millions d’euros par l’Union européenne.
Le gouvernement tanzanien veut renforcer son partenariat avec l’Estonie dans le domaine de la transformation numérique. La question était au cœur des discussions le lundi 28 avril lors de la visite d’une délégation estonienne au ministère tanzanien des Affaires étrangères et de la Coopération avec l’Afrique de l’Est.
Les discussions entre les deux parties ont notamment porté sur le renforcement de la gouvernance électronique, des technologies de l’information et de la communication, de la cybersécurité, de l’éducation et de la formation numériques, ainsi que de la technologie agricole. Il a également été question de stimuler l’innovation chez les entrepreneurs tanzaniens.
Ce rapprochement s’inscrit dans le cadre de l’ambition du gouvernement tanzanien d’accélérer la transformation numérique du pays afin d’en faire un des leviers du développement socioéconomique au cours des prochaines années. L’Estonie collabore déjà avec la Tanzanie dans le cadre du projet Digital4Tanzania (D4T), lancé en octobre 2023 et financé à hauteur de 2 millions d'euros (environ 22,3 millions de dollars) par l'Union européenne. Il vise à soutenir la transformation numérique de la Tanzanie en coopérant à la réforme de l'administration en ligne et à la connectivité.
Pour le moment, la Tanzanie est classée à la 153e place mondiale à l’indice de développement de l’e-gouvernement des Nations unies avec un score de 0,4327, en dessous de la moyenne mondiale. L’Union internationale des télécommunications considère la Tanzanie comme un modèle à suivre en matière de cybersécurité, mais le pays doit encore faire des efforts en ce qui concerne les mesures techniques et le développement des capacités. De son côté, l’Estonie est classée deuxième au monde en matière de développement de l’e-gouvernement, avec un score de 0,9727 sur 1. L’organisation considère également le pays balte comme l’un des modèles à suivre en matière de cybersécurité.
« L’Estonie, bien qu’étant un petit pays en développement, s’est forgée une réputation mondiale en matière d’innovation numérique, notamment dans la gouvernance électronique, les services numériques et la cybersécurité. Grâce à son partenariat avec la Tanzanie, elle a consolidé la gouvernance numérique et promu la diplomatie économique via les plateformes digitales, contribuant ainsi au développement de la société », a déclaré Krist Karelsohn, directrice du département Asie, Pacifique, Moyen-Orient et Afrique en Estonie.
Toutefois, il est important de souligner que les projets évoqués dans le cadre du renforcement de la coopération entre la Tanzanie et l’Estonie restent à l’état de discussions préliminaires. Aucun accord n’a encore été signé ni même officiellement annoncé. Par ailleurs, aucun calendrier de mise en œuvre n’a été communiqué. Il convient donc d’attendre une concrétisation du partenariat avant de se prononcer sur ses perspectives et son impact potentiel.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Le gouvernement algérien multiplie les initiatives en faveur de la numérisation de l’éducation. Pour l’année scolaire 2024-2025, l’exécutif avait prévu de doter 1700 écoles primaires de tablettes.
Le gouvernement algérien veut doter la moitié des écoles primaires du pays en tablettes électroniques avant le début de la prochaine rentrée scolaire de septembre 2025. Le projet a été révélé le samedi 26 avril par Amara Ghalem, directeur des systèmes d'information au ministère de l'Éducation nationale. C’était en marge de la conférence nationale sur l'évaluation de la transition numérique dans le secteur de l’éducation.
Ainsi, environ 10 000 établissements sont ciblés par cette initiative puisque l’Algérie compte environ 20 000 écoles primaires. À ce jour, 3270 écoles ont été équipées de tablettes électroniques à l'échelle nationale, selon M. Ghalem.
La distribution de tablettes numériques dans les écoles s’inscrit dans le cadre de la numérisation du secteur, qui fait partie de l’ambition du gouvernement de développer la « société de l’information » à travers les infrastructures, les moyens de télécommunications et l’utilisation généralisée des TIC dans tous les secteurs de l’économie. L’exécutif veut faire de l’école algérienne un modèle de modernisation et d’innovation grâce aux outils numériques. Des plateformes numériques ont été déployées, notamment pour les enseignants, les parents d’élèves, l’évaluation des acquis et la prise de rendez-vous pour l'authentification des diplômes.
Les tablettes pourraient être utilisées dans la gestion des écoles. Elles permettront également aux élèves et aux enseignants des écoles primaires d’accéder à des ressources éducatives en ligne, d’effectuer des recherches, d’apprendre et de communiquer. Cette initiative pourrait améliorer la qualité de l’éducation et les performances scolaires à l’échelle nationale.
Malgré les opportunités offertes par la numérisation, il faudrait que le gouvernement algérien soit en mesure de distribuer les tablettes dans le délai imparti. Par exemple, pour l’année scolaire 2024-2025 en cours, l’exécutif avait prévu de distribuer des tablettes à 1700 écoles primaires afin de porter le nombre d’établissements équipés à 5000. À ce jour, 3270 écoles ont été couvertes. Par ailleurs, certaines écoles restent encore exclues du programme. Une seule tablette par établissement peut s’avérer insuffisante pour répondre aux besoins pédagogiques. L’efficacité de cette initiative dépend également de la disponibilité d’une connexion Internet fiable dans les établissements, ainsi que des compétences numériques des enseignants et des élèves pour exploiter pleinement ces outils.
D’ailleurs, au cours de la conférence nationale sur l'évaluation de la transition numérique dans le secteur de l’éducation, plusieurs défis ont été soulignés. Les participants ont notamment souligné qu’il fallait sensibiliser « aux risques de cybersécurité pour garantir un environnement numérique sûr au sein des établissements éducatifs et développer une nouvelle version du système d'information du secteur en adéquation avec les exigences de la transformation numérique du pays et les aspirations de la communauté éducative », a relayé Algérie Presse Service (APS).
Isaac K. Kassouwi
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Le gouvernement congolais accorde une attention particulière à la cybersécurité dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique. À cet égard, un budget de 1,3 million de dollars a été attribué à l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information pour l’année 2025.
L’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo (ARPCE) a signé un protocole d’accord avec l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) le vendredi 25 avril. Les deux parties entendent conjuguer leurs efforts pour renforcer la sécurité des réseaux et du cyberespace national.
Ce protocole vise à optimiser la gestion des incidents de cybersécurité et à encourager le partage d’informations entre les deux institutions. Il inclut notamment l’échange sécurisé d’informations sur les incidents et menaces émergentes, la coordination des actions face aux incidents touchant les opérateurs télécoms, la création d’un comité paritaire pour une concertation continue, ainsi que le renforcement des capacités techniques et le développement de protocoles d’intervention conjoints.
« Ce partenariat s’est inscrit dans une vision plus large : celle d’un Congo numérique, résilient et souverain. Il a témoigné de notre engagement commun à construire un espace numérique de confiance, condition sine qua non du développement de notre économie numérique », a déclaré Louis-Marc Sakala (photo, à droite), directeur général de l’ARPCE. C’est d’ailleurs dans cette optique que le gouvernement a attribué un budget de 1,3 million de dollars aux activités de l’ANSSI en 2025. En octobre 2024, l’exécutif avait déjà organisé un séminaire de formation sur la cybersécurité à l’endroit des corps judiciaires et de répression.
Pour le moment, le Congo est classé comme un pays de quatrième zone en matière de cybersécurité par l’Union internationale des télécommunications (UIT) dans son « Global Cybersecurity Index 2024 ». La catégorie Tier 4 regroupe des « pays ayant obtenu un score global d’au moins 20/100, montrant un engagement de base en matière de cybersécurité ». Le pays se débrouille bien dans les volets de cadre législatif et de coopération. Toutefois, il doit redoubler d’efforts en ce qui concerne les mesures techniques, l’organisation et le développement des capacités, avec des scores respectifs de 0,3/20, 3,9/20 et 0,72/20.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Tout comme de nombreux pays africains, la Mauritanie multiplie les efforts de coopération pour sa transformation numérique. Le pays s’est récemment rapproché du Sénégal, de l’Algérie, d’Oman, du Japon et de l’Allemagne.
Le gouvernement mauritanien veut renforcer sa coopération avec l’Union européenne dans le domaine de la transformation numérique. La question était au cœur des discussions lors d’une rencontre, le jeudi 24 avril, entre Ahmed Salem Bede (photo, a droite), ministre de la Transformation numérique et de la Modernisation de l’administration, et une délégation de l’Union européenne menée par Joaquín Tasso Vilallonga, ambassadeur de l’Union européenne en Mauritanie.
Au cours des discussions, l’accent a été mis sur la transformation numérique dans le secteur de la santé et la modernisation de l’administration. Cette rencontre peut s’inscrire dans le cadre des efforts de coopération du gouvernement mauritanien pour accélérer la mise en œuvre de l’Agenda national de transformation numérique 2022-2025, qui vise à faire du numérique un véritable levier de développement socioéconomique. Au cours des derniers mois, le gouvernement s’est notamment rapproché de l’Union internationale des télécommunications, des Nations Unies, du Sénégal, de l’Algérie, d’Oman, du Japon et de l’Allemagne.
En janvier dernier, le gouvernement mauritanien a lancé un projet baptisé Digital-Y, financé à hauteur de 4 millions d’euros et réalisé en partenariat avec la coopération allemande. Ce projet a pour but d’intégrer les outils numériques dans la gestion publique afin de moderniser les services, renforcer la transparence administrative et stimuler le développement économique et social.
Si les discussions aboutissent, l’Union européenne pourrait soutenir la Mauritanie à travers sa stratégie d’investissement Global Gateway, qui ambitionne de favoriser la double transition numérique et écologique et d’offrir des connexions fiables et pérennes aux pays partenaires. L’Union européenne accompagne plusieurs initiatives, dont la construction d’un centre de données à Nouakchott et la liaison du pays à un nouveau câble sous-marin en fibre optique. La Banque européenne d’investissement finance ce dernier projet à hauteur de 25 millions d’euros, soit environ 16,4 millions de dollars.
À ce jour, la Mauritanie occupe la 165e position sur 193 à l’indice de développement de l’e-gouvernement établi par les Nations Unies en 2024. Son score de 0,3491 sur 1 reste inférieur aux moyennes continentale (0,4247) et mondiale (0,6382), traduisant des défis persistants en matière de numérisation des services publics.
Il convient toutefois de rappeler que le renforcement de la coopération entre l’Union européenne et la Mauritanie, notamment dans les domaines de la santé numérique et de la modernisation de l’administration, n’en est pour le moment qu’au stade des discussions. Aucun nouvel accord n’a été signé ni même annoncé entre les deux parties. Il faudra donc attendre de futurs développements pour pouvoir se prononcer sur les perspectives et l’impact potentiel.
Isaac K. Kassouwi
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Dans un contexte où la méconnaissance du droit freine souvent l’accès à la justice, cette solution numérique se veut un pont entre les citoyens et le système judiciaire, offrant des contenus fiables, accessibles et actualisés. Elle se positionne comme un outil d’inclusion juridique.
Les autorités béninoises ont lancé cette semaine une application mobile pour faciliter l’accès aux services de la Justice. Baptisé « Justice.bj », elle a été conçue pour simplifier les démarches administratives et renforcer l’accès à l’information juridique.
L’application est accessible sur iOS et sur Android où elle a déjà été téléchargée plus d’un millier de fois, selon Play Store. Elle embarque plusieurs fonctionnalités dont une base de données juridiques regroupant lois, décrets, codes et procédures en vigueur au Bénin, un annuaire des juridictions du pays ainsi que des informations pratiques sur diverses démarches administratives et judiciaires. L’application intègre aussi un outil de scannage qui permet de vérifier l’authenticité de documents administratifs grâce au code QR.
Justice.bj cible à la fois le grand public, les juristes, les étudiants en droit et les professionnels de la justice. Depuis son interface, il est possible de consulter un code de loi, s’informer sur ses droits ou connaître la juridiction compétente pour son litige, sans avoir besoin d’un accompagnement immédiat. Elle met également en avant un volet d’éducation juridique populaire, avec des articles explicatifs afin de rendre le langage du droit plus compréhensible pour tous.
Toutefois, si les textes juridiques ou les guides ne sont pas mis à jour régulièrement, cela peut entraîner la diffusion d’informations obsolètes ou inexactes. Par ailleurs, malgré les efforts de vulgarisation, le droit demeure un domaine technique. Certains contenus restent difficilement accessibles aux personnes non formées, ce qui restreint leur autonomie réelle dans la compréhension de leurs droits.
De plus, bien que l’application vise à démocratiser l’accès au droit, son utilisation reste conditionnée à la possession d’un smartphone et à une connexion Internet. Une partie de la population béninoise, notamment les habitants des zones rurales ou les personnes âgées, pourrait ainsi en être exclue. À titre d’exemple, au début de l’année 2025, le Bénin comptait 4,71 millions d’utilisateurs d’Internet, soit un taux de pénétration de 32,2%, selon les données de DataReportal.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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En Afrique, les partenariats bilatéraux dans le numérique sont essentiels pour soutenir l’innovation, moderniser les services publics et renforcer l’intégration régionale. Ils représentent une dynamique clé pour accélérer la transformation numérique du continent.
Le ministre congolais des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa Maliba, est en visite officielle à Tunis depuis le mardi 22 avril, dans le cadre d’un programme ambitieux visant à renforcer la coopération bilatérale numérique entre la République démocratique du Congo et la Tunisie.
Au programme de son séjour figurent plusieurs rencontres stratégiques : une réunion bilatérale ministérielle au siège du ministère tunisien des Technologies de la communication, une présentation de la plateforme Ecom@Africa et des services postaux, ainsi que des échanges avec la fédération tunisienne des TIC (UTICA) et le Tunisian African Business Council (TABC).
La visite inclut également une immersion dans l’écosystème Smart Tunisian Technoparks (S2T), reconnu pour ses programmes d’accompagnement à l’entrepreneuriat et à l’innovation, ses initiatives en matière de recherche et de formation, ainsi que ses dispositifs d’internationalisation et de mise en réseau des écosystèmes technologiques.
L’un des axes majeurs qui seront abordés concerne le projet de création d’un Technopark à Kinshasa, pour lequel les échanges avec les acteurs tunisiens du numérique pourraient jeter les bases d’une coopération technique renforcée. Cette mission s’inscrit dans une stratégie globale du gouvernement congolais visant à structurer un écosystème numérique efficace, soutenir l’entrepreneuriat technologique local et connecter la RDC aux hubs régionaux d’innovation.
Aujourd’hui, la Tunisie s’affirme comme un acteur technologique majeur en Afrique. Selon le rapport « Measuring Digital Development – Facts and Figures 2024 » publié par l’Union internationale des télécommunications (UIT), 92,8 % de la population tunisienne utilise Internet, un chiffre nettement supérieur à la moyenne mondiale estimée à 70,5 %. Le pays atteint un score de 77,2 sur 100 dans l’indice de développement des TIC (IDI), en constante progression.
Sur le volet de la gouvernance électronique, le rapport des Nations unies « UN E-Government Survey 2024: The Future of Digital Government » classe la Tunisie à la 87e place mondiale (score EGDI : 0,6935), la positionnant 3e en Afrique derrière l’Afrique du Sud (0,8616) et Maurice (0,7506).
Si ces partenariats venaient à se concrétiser, la RDC pourrait tirer profit de l’expérience tunisienne en matière de gouvernance numérique, de modernisation des services postaux, de développement d’écosystèmes technologiques et de soutien à l’innovation entrepreneuriale. Ce partenariat faciliterait le transfert de compétences dans des secteurs stratégiques et accélérerait la numérisation des services postaux. Il favoriserait également la mise en place de projets conjoints, le partage d’expertise sur l’intégration des services publics en ligne et l’amélioration de la connexion de l’écosystème congolais aux réseaux numériques et logistiques africains.
Samira Njoya
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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En février dernier, le Sénégal a officiellement lancé le « New Deal Technologique », sa nouvelle stratégie de transformation numérique pour les années à venir. Le renforcement du capital humain constitue l’un des piliers majeurs de cette feuille de route.
Le gouvernement sénégalais envisage de mettre en place une plateforme e-learning nationale pour la formation continue des fonctionnaires aux compétences numériques. L’exécutif estime que cela permettra d’accélérer et de mener à bien la transformation numérique, pilier du développement socioéconomique du pays dans les prochaines années.
Le développement de cette plateforme est l’un des projets phares discutés lors d’une séance de travail entre le ministère du Numérique et le ministère de la Fonction Publique et de la Réforme du Service public, le vendredi 18 avril. « Cette collaboration renforcée entre nos deux ministères marque une étape clé dans la réalisation du New Deal Technologique et de la vision 2050 du Chef de l'État, dont l’ambition est de bâtir une administration agile, inclusive et centrée sur l’usager – en parfaite synergie avec les priorités de réforme du ministère de la fonction publique », a déclaré le ministère du Numérique dans un communiqué.
Le renforcement des compétences numériques des agents publics constitue l’un des objectifs stratégiques de la politique de transformation numérique. L’exécutif vise à renforcer les compétences de base et intermédiaires afin de développer une conscience numérique et d’instaurer une culture digitale proactive et durable au sein de l’administration. Il prévoit également de moderniser les outils de travail grâce à l’adoption de solutions numériques performantes, d’intégrer l’intelligence artificielle dans les processus administratifs et de mettre en œuvre un dispositif structuré de suivi, d’évaluation et d’amélioration continue des compétences.
Cette approche est validée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui partage cette vision dans ses recommandations. Dans son rapport intitulé « Developing skills for digital government: A review of good practices across OECD governments », elle estime que pour soutenir le passage à l'administration numérique, les pays doivent absolument investir dans le développement des compétences des fonctionnaires. Cela intervient alors que la Banque mondiale estime que près de 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne nécessiteront des compétences numériques d’ici 2030. Aujourd’hui, le Sénégal recense environ 130 000 agents publics.
L’OCDE insiste toutefois sur le fait que la manière dont les opportunités d’apprentissage sont conçues, dispensées et mises en œuvre détermine l’impact qu’elles auront sur les agents. « Dans un premier temps, les gouvernements doivent identifier les compétences numériques et complémentaires requises, puis évaluer dans quelle mesure leurs agents les maîtrisent déjà. Cela permet de repérer les lacunes et d’organiser des formations et des opportunités d’apprentissage pour y remédier, tout en optimisant l’utilisation des ressources disponibles. Ils doivent ensuite évaluer l’impact de ces actions de formation afin d’en tirer des enseignements pour les initiatives futures », recommande donc l’organisation.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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Depuis les contraintes opérationnelles causées par la pandémie de Covid-19, la transformation numérique s’accélère en Afrique. Après le Bénin en matière de protection des données, le Mali se tourne vers la Mauritanie en vue d’une autre éventuelle coopération sud-sud.
Le ministre mauritanien de la Transformation numérique, Ahmed Salem Ould Bede, a accueilli une délégation officielle du ministère malien de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration. Cette visite qui s’est déroulée du mardi 15 au jeudi 17 avril, entre dans le cadre d’un échange d’expériences visant à renforcer la coopération entre les deux pays en matière de gouvernance numérique, de régulation des fintech et de numérisation des services publics.
Le programme a comporté des visites techniques au datacenter national, à la salle des serveurs du ministère, ainsi qu’à la direction de la stratégie et de la coopération. Des rencontres ont aussi eu lieu avec des acteurs clés de l’écosystème digital local, tels que la Banque centrale de Mauritanie, le Groupement interbancaire de monétique et des transactions électroniques (GIMTEL), le projet WARDIP, et plusieurs opérateurs spécialisés dans les technologies financières et l’inclusion numérique.
Pour le Mali, cette visite constitue une opportunité de s’inspirer d’un « modèle éprouvé » pour accélérer sa propre transition numérique et améliorer l’efficacité de ses services publics. Elle s’inscrit dans une dynamique plus large de coopération numérique ouest-africaine, où l’échange d’expertises et l’interopérabilité des systèmes publics sont appelés à jouer un rôle central dans la construction d’un avenir numérique intégré, souverain et durable sur le continent. Le Mali s’était déjà tourné vers le Bénin pour le segment protection des données.
Pour rappel, la Mauritanie et le Mali se positionnent respectivement au 21e et au 33e rang à l’indice d’adoption des TIC de l’Union internationale des télécommunications (UIT), avec des scores de 55,5 et 40,4 sur 100. En ce qui concerne l’indice des services en ligne (OSI), l’une des composantes de l’indice de développement de l’administration en ligne (EGDI) des Nations unies, le Mali affiche un score de 0,3334 sur 1 alors que la Mauritanie est en retard sur ce volet avec 0,1688 sur 1.
Cette mission devrait ouvrir la voie à des partenariats institutionnels et techniques entre les deux pays.
Adoni Conrad Quenum
Edité par : Feriol Bewa
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Les autorités marocaines considèrent le numérique comme un pilier du développement socioéconomique. Cette priorité touche tous les secteurs, y compris l’entrepreneuriat.
Le gouvernement marocain souhaite collaborer avec la société technologique suédoise Ericsson pour doter les entrepreneurs de compétences numériques. Cette vision s’est concrétisée par la signature d’un protocole d’accord en marge de la troisième édition du Gitex Africa, tenue à Marrakech du lundi 14 au mercredi 16 avril.
Les deux parties exploreront diverses pistes afin de permettre aux entrepreneurs et aux petites entreprises marocaines de tirer parti des initiatives éducatives mondiales proposées par Ericsson. Par exemple, la plateforme Ericsson Educate propose une vaste gamme de contenus éducatifs en ligne, abordant des thématiques essentielles comme la 5G, l’intelligence artificielle (IA), le machine learning (ML), l’Internet des objets (IoT), l’automatisation, le cloud computing et les télécommunications.
À terme, le gouvernement marocain aspire à équiper les entrepreneurs des « compétences recherchées pour l'économie numérique croissante du Maroc ». L’initiative pourrait s’intégrer à l’axe 2 de la stratégie de transformation numérique « Maroc Digital 2030 », qui vise à digitaliser le tissu économique pour gagner en productivité. L’exécutif prévoit notamment de poser les bases nécessaires à la digitalisation des entreprises, d’accompagner le passage à l’échelle des PME Tech marocaines et d’aider les très petites et moyennes entreprises dans leur transformation numérique. Grâce à la digitalisation, le gouvernement espère ajouter 100 milliards de dirhams (environ 10,8 milliards $) au PIB national à l’horizon 2030.
Cependant, au-delà des compétences, plusieurs obstacles peuvent freiner les entreprises marocaines dans leur transition numérique. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pointe des ressources internes limitées, des contraintes financières et un accès restreint à une infrastructure numérique fiable, rapide et abordable. « L'accès à une connexion haut débit rapide, essentiel pour permettre aux entreprises de tirer pleinement parti de la transformation numérique et d'exploiter le potentiel des applications les plus avancées, reste inégal entre les zones urbaines, rurales et isolées », souligne l’organisation.
Il est important de noter que les deux parties n’ont pour l’instant signé qu’un protocole d’accord. Ce document ne constitue pas un engagement ferme, mais une intention de collaborer, dont les modalités concrètes restent à définir lors de discussions futures. La signature d’un partenariat définitif et la mise en œuvre des actions prévues permettront d’évaluer concrètement les perspectives et l’impact de cette collaboration.
Isaac K. Kassouwi
Edité par Sèna D. B. de Sodji
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