Gestion Publique

Gestion Publique (437)

La numérisation des services est l’une des priorités de la politique nationale du gouvernement tunisien. En 2022, l’exécutif avait déjà dématérialisé l’acte de naissance.

Le gouvernement tunisien recherche une entreprise pour la mise en place de la plateforme de visa électronique (e-visa). La semaine dernière, le ministère des Technologies de la communication a lancé un appel d’offres international à cet effet. Les soumissions sont ouvertes jusqu’au 15 octobre.

La plateforme d’e-visa devra être développée en l’espace de douze mois. Pour financer le projet, le gouvernement tunisien utilisera une partie d’un prêt que lui a octroyé par la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du projet d'appui à la mise en œuvre du plan national stratégique « Tunisie Digitale 2020 » (PNS TD2020).

Cette initiative s’inscrit dans les objectifs du plan stratégique « Tunisie numérique 2025 », dont la numérisation des services administratifs constitue un axe majeur. Il est également prévu la mise en place de l'annuaire national des adresses, la mise en œuvre de l'e-justice, la création du cloud privé du ministère de l'Intérieur, la mise en place d'infrastructures pour l’e-gouvernement, le développement d’un système interne de gestion des ressources humaines de la fonction publique, ainsi que la création d’une plateforme de renseignement sur les menaces cybernétiques.

Le gouvernement tunisien estime que la mise en place de l’e-visa facilitera l'obtention de visas et écourtera les délais de délivrance de ce document. L’exécutif pense également que cette initiative contribuera à dynamiser la coopération économique et à favoriser l'ouverture de nouveaux marchés touristiques.

Selon les statistiques officielles, la Tunisie a accueilli 9,37 millions de touristes en 2023, soit une hausse de 45,5 % par rapport à 2022. Dans son « Bulletin de conjoncture économique » publié au printemps 2024, la Banque mondiale indique que les recettes touristiques ont augmenté de 28,1 % en 2023, atteignant 6,9 milliards de dinars tunisiens (2,27 milliards $). Cela représente 4,4 % du PIB, contre 3,8 % en 2022.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On lundi, 16 septembre 2024 17:18 Written by

En juin dernier, les autorités gabonaises ont approuvé un prêt de 56,2 millions d’euros pour investir dans le numérique. Depuis lors, le gouvernement lance divers projets et scelle des partenariats stratégiques pour accélérer la transformation numérique.

Bonjean Rodrigue Mbanza, ministre gabonais de l’Economie numérique et des Nouvelles technologies de l’information, a accueilli le vendredi 13 septembre à Libreville des représentants de Swiss Authentis, une firme technologique suisse. L’objectif est d’évaluer les options qu’offre cette entreprise pour faciliter la numérisation des services publics gabonais.

« J'ai demandé à mes collaborateurs d'examiner attentivement les différentes solutions proposées afin de déterminer leur adéquation avec nos besoins. Le Gabon demeure résolument ouvert à toutes les propositions technologiques innovantes et s'engage pleinement dans sa stratégie pour devenir un hub technologique en Afrique centrale », a indiqué le ministre.

Cette initiative intervient quelques mois après l’adoption par le Conseil des ministres d’un projet de loi autorisant le Gabon à contracter un emprunt de 56,2 millions d’euros auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), une entité de la Banque mondiale. Elle s’inscrit dans le cadre du projet Digital Gabon qui vise la modernisation par la dématérialisation des procédures de l’administration publique.

Par ailleurs, il faut signaler que le Gabon fait partie des meilleurs élèves en Afrique centrale en matière des technologies de l’information et de la communication. Selon l’Union internationale des télécommunications, le pays affiche un indice de développement des TIC de 74,7 sur 100 en 2024 et pointe au 10e rang continental. Le classement est dominé par la Libye (88,1), le Maroc (86,8) et les Seychelles (84,7).

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 16 septembre 2024 13:01 Written by

Dans le cadre de la mise en œuvre de la numérisation de ses services publics, les autorités congolaises se sont tournées vers la Banque mondiale d’une part et un cabinet spécialisé d’autre part.

Le vendredi 13 septembre s’est déroulé à Brazzaville une réunion de travail entre les parties prenantes de la numérisation des services publics congolais. L’objectif est de définir une feuille de route et d’identifier les services prioritaires à numériser.

En plus de l’équipe du cabinet ADDINN, l’entreprise chargée de la réalisation de la plateforme, les ministères sectoriels et les administrations de tutelle ont également participé à cette réunion stratégique. Pour Francis Seck Mangouani, coordonnateur national du projet d’accélération de la transformation numérique (PATN), la version bêta de l’interface du portail devrait être disponible dans les quatre prochains mois.

« Il s'agit d'un atelier relatif à la mise en œuvre du portail des services publics du gouvernement. Au cours de cet atelier, nous avons vu comment prioriser certains services qui pourront être mis en ligne […] Nous avons aussi planché sur cette question et avons pu ressortir les six secteurs prioritaires retenus par le Plan national de développement 2022-2026, qui vont faire partie d'un traitement », a déclaré Guy Parfait Sosthène Itoumou, chef de service des études et de la prospective à l’Agence de développement de l’économie numérique.

Cette initiative intervient quelques mois après la mission d’appui à la mise en œuvre du PATN de la Banque mondiale. L’institution finance le projet à hauteur de 100 millions $ et il s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Congo Digital 2025 ». L’un de ses objectifs est de moderniser les usages et les pratiques des services publics et, à travers sa vision stratégique, l’e-gouvernement et l’e-citoyen s’imposent comme des piliers essentiels.

La mise en place d’un portail national de services publics facilitera l’accès aux démarches administratives pour les populations, en particulier celles vivant dans les zones reculées ; le suivi en temps réel de la procédure ; ce qui améliore entre autres la transparence et la confiance dans les services publics. Pour l’administration, elle permet, entre autres, de réduire les coûts liés à la gestion des documents et l’accueil physique des populations.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 16 septembre 2024 07:56 Written by

Le gouvernement kényan prévoit de mettre le numérique au cœur du développement socioéconomique du pays. Des investissements dans les infrastructures, entre autres, sont nécessaires pour concrétiser cette ambition.

L’Autorité des TIC du Kenya (ICTA) a exprimé un besoin de 304,37 milliards de shillings kényans (2,35 milliards $) pour la mise en œuvre de son plan stratégique 2024-2027. La feuille de route a été officiellement lancée le vendredi 13 septembre. Elle prévoit des programmes et initiatives pour soutenir la transformation numérique du pays.

Le plan prévoit que 235 milliards de shillings seront investis en cinq ans pour garantir un accès universel, sécurisé et fiable à Internet. Une enveloppe de 9,5 milliards de shillings est prévue pour élargir l’accès aux produits numériques. 32,5 milliards de shillings seront consacrés à la culture numérique durable. 23,8 milliards seront alloués à la mise en place d’un environnement numérique optimisé et homogène. Enfin, 3,7 milliards seront investis pour renforcer la capacité organisationnelle et améliorer l’efficacité opérationnelle.

« Ce plan jette les bases de projets de transformation tels que des programmes nationaux d’alphabétisation numérique, l’extension de l’infrastructure à large bande sécurisée et la mise en œuvre de services d’administration en ligne, rendant les services publics accessibles à tous les citoyens », a déclaré Margaret Ndung'u, ministre de l’Information, de la Communication et de l’Economie numérique.

Les initiatives annoncées s’inscrivent dans le cadre plus vaste du Plan directeur de numérisation du Kenya. Ce plan prévoit des investissements de l’ordre de 484,241 milliards de shillings pour la période 2022-2032 afin de soutenir l’ambition du gouvernement de mettre la technologie numérique au service du développement socioéconomique du pays.

Pour rappel, le Kenya a rejoint la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB) plus tôt ce mois. Le pays a également obtenu 238 millions $ de la Korea Eximbank pour investir dans la ville intelligente de Konza Technopolis. En avril 2023, le pays s’est assuré un financement de 390 millions $ de la Banque mondiale pour soutenir le projet d’accélération de l’économie numérique. Le Kenya a également sollicité le soutien de pays comme la Chine, l’Indonésie, l’Inde et la Malaisie.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On vendredi, 13 septembre 2024 16:19 Written by

La numérisation de l’administration suit son cours au Congo. Les autorités confirment le projet se rapportant à la numérisation des documents de deux ministères et des services qui y sont rattachés.

Séraphin Ondélé, directeur de cabinet du ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, a rencontré le mercredi 11 septembre Jean Luc Magré, manager Afrique de la société « FamilySearch ». L’objectif est de discuter de la mise en œuvre du projet de numérisation des archives d’état civil.

Le projet concerne les ministères de l’Intérieur et de la Culture. Il faudra numériser les documents, toutes les pièces d’état civil produites au sein des mairies et autres administrations déconcentrées et décentralisées, les archives à caractère culturel, etc.

« Avec le ministère de l’Intérieur, le projet porte sur la numérisation des archives d’état civil. Des documents qui vont aider les chercheurs à mener à bien leurs recherches et aux familles de connaitre leurs ancêtres, mais aussi de comprendre leurs cultures respectives. La réunion de ce jour nous a permis de mieux comprendre les termes du projet, mais aussi de définir le cadre de travail dans lequel nous allons évoluer », a indiqué Jean Luc Magré.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de développement de l’économie numérique « Congo Digital 2025 ». L’objectif est de faire du numérique un levier majeur pour la compétitivité des entreprises, l'attractivité du Congo en matière d'investissements directs étrangers et la diversification de l'économie. Selon l’Indice de développement de l’administration en ligne des Nations unies, le pays a affiché en 2022 un score de 0,3675, se plaçant au 161e rang sur 193 pays.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 13 septembre 2024 14:54 Written by

Internet à haut débit, services e-gouvernement, stockage et sécurisation des données sont autant de domaines dans lesquels le gouvernement togolais investit. Il s’entoure à cet effet de divers partenaires internationaux à l’expertise avérée.

Les autorités togolaises ont signé le mercredi 4 septembre à Pékin, en Chine, un protocole d’accord avec la firme technologique chinoise Huawei. Le but est de renforcer les infrastructures numériques du pays. Dans le cadre de la transformation numérique engagée par le pays depuis quelques années, le besoin en réseau Internet de qualité, en centre de données, en systèmes de cybersécurité, en services publics en ligne reste inassouvi complètement.

Ce partenariat intervient en marge de la 9e édition du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC). Les autorités togolaises ont rencontré plusieurs entreprises chinoises dans le but de sceller des contrats stratégiques pour soutenir, entre autres, leur transformation numérique.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Togo Digital 2025 ». Le document, publié en juin 2022, se structure autour de 9 programmes avec pour principal objectif d’accélérer l’inclusion sociale et le développement économique par le numérique. La création d’un écosystème d’innovation et de talents digitaux, l’accès au très haut débit et à l’équipement pour tous ou encore la digitalisation des secteurs phares de l’économie sont autant de programmes inclus dans ledit document.

Outre Huawei, le Togo s’est déjà allié à d’autres entreprises technologiques telles que les français Atos et Idemia pour la construction du système national d’identification électronique. Plus tôt dans l’année, le pays s’est tourné vers le Kazakhstan pour bénéficier des ressources et des compétences de la National Information Technologies pour ses projets digitaux et la numérisation de l'administration et des services destinés aux citoyens.

Adoni Conrad Quenum

Posted On jeudi, 12 septembre 2024 13:15 Written by

Dans le but de soutenir la transformation numérique, les autorités ont mis en place la stratégie « Congo Digital 2025 ». Elle comprend plusieurs programmes et projets soutenus par divers partenaires techniques et financiers.

Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, s'engage à dynamiser le secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC) au Congo. Le mercredi 11 septembre, il a présenté plusieurs initiatives lors d'une cérémonie de don de matériel informatique à l'université Marien Ngouabi de Brazzaville.

« Il y a quelques mois, nous avons initié la connectivité des deux grandes universités de notre pays, à savoir l'université Marien Ngouabi et l'université Denis Sassou Nguesso. Les travaux sont actuellement en cours et la livraison est normalement prévue d'ici la fin de cette année », a indiqué Léon Juste Ibombo.

En plus du projet de connectivité des universités Marien Ngouabi et Denis Sassou Nguesso, il a mentionné la formation de 1200 jeunes aux compétences numériques grâce à un financement de 1 million $ de la Banque mondiale, ainsi que l'installation d'un réseau Wi-Fi gratuit à haut débit sur le campus de l'université Marien Ngouabi.

Ces initiatives s'inscrivent dans le cadre du Projet d'accélération de la transformation numérique (PATN), qui fait partie de la stratégie nationale de transformation numérique « Congo Digital 2025 ». Soutenu par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions $, ce projet, lancé en janvier 2023, vise à fournir un accès Internet à haut débit aux administrations publiques, aux universités, aux établissements du secondaire et aux régions rurales.

L’amélioration de la connectivité des institutions académiques contribuera, entre autres, à moderniser les infrastructures du pays et facilitera l'accès aux services en ligne et à l'e-learning. En ce qui concerne la formation des jeunes aux compétences numériques, elle prépare la future main-d'œuvre aux besoins du marché de l'emploi, renforçant ainsi la compétitivité du Congo dans le secteur des TIC.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 12 septembre 2024 12:33 Written by

Le gouvernement kényan recherche des partenaires internationaux pour accélérer la transformation numérique du pays. En juin dernier, l’exécutif s’était déjà rapproché de la Malaisie à cet effet.

Le Kenya et la Belgique explorent des opportunités de coopération dans le domaine du numérique. Margaret Ndung’u (photo, à droite), ministre de l’Information, des Communications et de l’Economie numérique du Kenya, et Peter Maddens (photo, à gauche), ambassadeur de Belgique au Kenya, ont discuté à propos le mercredi 11 septembre.

Les axes de la potentielle collaboration n’ont pas été précisés. Toutefois, le ministère a déclaré que les deux parties ont discuté de la connectivité du dernier kilomètre, entre autres projets numériques.

Les discussions interviennent dans un contexte où le gouvernement kényan recherche des partenariats internationaux pour soutenir la transformation numérique du pays. En juin dernier, l’exécutif a engagé des discussions avec la Malaisie sur des questions comme la cybersécurité, la production de semi-conducteurs. En janvier, le gouvernement indien a approuvé un protocole d’accord signé avec le pays d’Afrique de l’Est un mois plus tôt sur le numérique.

Le soutien des partenaires internationaux devrait faciliter la réalisation du programme d’accélération de l’économie numérique du Kenya. A son accession au pouvoir en septembre 2022, le président William Ruto a affiché son ambition de mettre la technologie numérique au service du développement socio-économique d’ici 2027. A cet effet, il a prévu divers investissements, notamment le déploiement de 100 000 km de fibre optique, l’installation de 25 000 points d’accès Wi-Fi et la numérisation de 5 000 services administratifs.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On jeudi, 12 septembre 2024 03:49 Written by

En septembre 2023, les autorités burkinabè ont lancé une plateforme pour le retrait du casier judiciaire en ligne. Elle était initialement accessible à Ouagadougou, avec un déploiement prévu dans toutes les régions du pays.

Le ministre de la Justice et des Droits humains, Edasso Rodrigue Bayala (photo, au centre), a annoncé le vendredi 6 septembre à Ouagadougou l'extension de l'e-casier judiciaire sur l’ensemble du territoire national. L’objectif de l'initiative est de simplifier l’obtention de ce document administratif pour les populations.

Cette mesure fait suite au lancement de l'e-casier judiciaire le 15 septembre 2023 dans les tribunaux de grande instance de Ouaga I et II. Le succès de cette phase pilote a conduit à l’élargissement du projet à l’ensemble des régions du pays. A ce sujet, Edasso Rodrigue Bayala a précisé : « les demandes globales en ligne s'élèvent à environ 105 000 depuis le lancement de la plateforme. Cela montre un réel engouement, car ce système réduit les coûts, rend la justice plus accessible et diminue la corruption dans le secteur judiciaire ».

La promotion de l'administration électronique fait partie des axes prioritaires du document de la Stratégie nationale de modernisation de l'administration publique (SNMAP) 2021-2025. A travers son troisième objectif stratégique, les autorités visent à rendre les services publics accessibles aux usagers grâce aux technologies de l’information et de la communication.

Selon l’E-Government Development Index des Nations unies, qui mesure la fourniture de services en ligne, la connectivité des télécommunications et les capacités humaines, le Burkina Faso s’est classé 166e sur 193 pays en 2022, avec un score de 0,3476.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 10 septembre 2024 08:58 Written by

Le gouvernement égyptien veut accélérer les investissements dans le secteur technologique dans le cadre de sa transformation numérique. Le 2 septembre, l’exécutif a invité les entreprises indonésiennes à investir notamment les centres de données et la numérisation.

L’Agence égyptienne de développement de l’industrie des technologies de l’information (ITIDA) a signé un protocole d’accord avec la société publique chinoise Tsinghua Unigroup le vendredi 6 septembre. La collaboration portera notamment sur la création d’un fonds de 300 millions $ pour faciliter les investissements chinois dans le secteur technologique égyptien.

Selon les termes du mémorandum d’entente, Tsinghua Unigroup et ses filiales financeront le capital du fonds d’investissement technologique en fournissant 60 à 70 %. Les domaines spécifiques du fonds n’ont pas été précisés, toutefois le protocole d’accord prévoit également la construction d’un centre de données, la création d’un centre de recherche et développement pour la conception de puces électroniques et de systèmes, ainsi que le développement d’un modèle de langue arabe basé sur l’intelligence artificielle.

Cette initiative s’inscrit dans la volonté du gouvernement égyptien d’attirer les investissements étrangers dans le secteur technologique. En décembre 2023, le pays a signé un mémorandum d’entente avec les Emirats arabes unis pour construire des centres de données d’une capacité totale pouvant atteindre 1000 mégawatts. Telecom Egypt a également conclu un accord avec 4iG Group pour un investissement de 600 millions $ dans la fibre optique. Le 2 septembre, lors du 2e Forum Indonésie - Afrique, le gouvernement égyptien a invité les entreprises indonésiennes à investir notamment les centres de données et la numérisation en Egypte.

Ces différents investissements devraient permettre de soutenir la réalisation de la stratégie nationale de transformation numérique dénommée « Digital Egypt 2030 ». Le gouvernement cherche à développer le secteur des TIC et moderniser l’infrastructure télécoms nationale afin de faire du numérique le moteur du développement socioéconomique du pays.

Isaac K. Kassouwi

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Posted On lundi, 09 septembre 2024 15:22 Written by
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