En Afrique, le phénomène de disparition d’enfants ne recule pas malgré les mesures mises en place par les autorités. Avec les nouveaux systèmes nés de l’avènement des réseaux sociaux, des outils d'alerte enlèvement à grande échelle sont testés sur le continent.

La direction générale de la sûreté nationale (DGSN) au Maroc a procédé le mardi 7 mars à Kénitra au lancement officiel de « Tifli Moukhtafi » (Mon enfant a disparu), un mécanisme d’alerte et de recherche des enfants déclarés disparus dans des conditions suspectes.

Le système est mis sur pied par la DGSN en partenariat avec la société Meta, propriétaire de Facebook, Instagram et WhatsApp. Selon Ouafae Zouidi, la présidente du pôle de la coopération judiciaire internationale et des droits de l’homme à la présidence du ministère public, il est fondé sur la disponibilité des bases de données et des mécanismes du système d’alerte, ainsi que les opportunités offertes par la technologie et l’intelligence artificielle dans ce domaine.

En Afrique, la disparition des enfants demeure un problème humanitaire à la fois tragique et souvent négligé selon Patrick Youssef, directeur régional du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour l’Afrique. En Août dernier, à l'occasion de la journée internationale des personnes disparues, un rapport publié par le CICR alerte que plus de 25 000 mineurs sont portés disparus sur la totalité du continent. Ce chiffre représente 40 % des 64 000 cas de personnes disparues en Afrique, d'après ledit rapport. 

En lançant, « Tifli Moukhtafi », le gouvernement marocain veut mettre fin au phénomène d’enlèvement d’enfants dans le royaume. Le programme comporte dans certains de ses piliers le mécanisme américain « Amber Alert » qui permettra la circulation d’alertes en temps réel sur Facebook des cas de disparition en couvrant initialement l’ensemble des comptes ouverts au sein de la zone géographique où la disparition a été signalée, avant d’être progressivement généralisée à des zones géographiques plus larges.

A en croire Ahmed Zaâri, le directeur de l'Institut royal de police, ce dispositif « s'inscrit dans le cadre de la haute sollicitude royale dont SM le roi Mohammed VI ne cesse d'entourer l'enfance »

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Le gouvernement du Zimbabwe a introduit des permis de circulation numériques pour les autobus de service public afin d'aider les agents chargés de l'application de la loi à vérifier leurs permis d'exploitation et à valider la couverture d'assurance des passagers.

Dans un communiqué publié le mardi 7 mars, le ministre zimbabwéen des Transports, Felix Mhona (photo), a déclaré que le nouveau système TIC de traitement de ce permis de circulation est entièrement intégré au Registre central des véhicules afin de valider les données relatives à l'immatriculation et à l'enregistrement des véhicules.

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Malgré les initiatives entreprises par l’exécutif tanzanien, un écart numérique important subsiste entre les sexes dans le pays. Des actions sont en cours pour éliminer les barrières qui empêchent les femmes et les jeunes filles d’accéder aux nouvelles technologies.

Le gouvernement tanzanien et la Banque mondiale ont réaffirmé leur engagement à soutenir les femmes pour qu'elles  accèdent aux technologies numériques et les utilisent.

S’exprimant le mardi 7 mars lors d'une conférence sur les femmes et la technologie qui s'est tenue à Dar es Salaam en prélude à la Journée internationale de la femme, Nape Nnauye, le ministre de l'Information, de la Communication et des Technologies de l'information, a déclaré que le gouvernement et ses partenaires sont à pied d’œuvre pour construire un avenir plus inclusif et équitable pour les femmes dans la technologie en Tanzanie.

Le gouvernement tanzanien a établi un vaste programme dans le secteur des TIC au sein duquel les femmes pourront participer au numérique. A en croire Nape Nnauye, le ministère dont il a la charge a prévu, à partir de l'exercice financier 2023/2024, de fournir une formation à court et à long termes allant jusqu'au niveau de la maîtrise à 450 professionnels des TIC employés dans le gouvernement, principalement des femmes.

En outre, le gouvernement s’apprête à dévoiler la stratégie nationale sur l'économie numérique qui est à la dernière étape de son élaboration. Elle définira des stratégies pour une période de 10 ans dont le but est de garantir une société numérique tout en s'efforçant d'éliminer les inégalités entre les sexes liées aux TIC.

Selon la Commission tanzanienne des TIC, sur les 1 011 hommes professionnels des TIC enregistrés dans le pays, seulement 170 sont des femmes. Il reste donc beaucoup à faire selon Nathan Belete, le directeur national de la Banque mondiale pour le Malawi, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.

La Banque mondiale, en finançant le projet Digital de la Tanzanie, espère multiplier le nombre de femmes tanzaniennes engagées dans l'écosystème numérique.

Samira Njoya

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Avocate de formation, elle constate, pendant ses années de stage, que les entrepreneurs africains perdent beaucoup de temps dans les paperasses et les procédures administratives lors de la création de leur entreprise. Avec Sidebrief elle veut résoudre ce problème.

Eunice Olopade (photo) est une juriste nigériane diplômée de la Georgetown University Law Center où elle a obtenu, en 2020, un master en droit. Elle est la présidente directrice générale de Sidebrief, une start-up qu’elle a fondée en 2021 avec Usman Sotunde et Abdulwaheed Yusuf.

La start-up nigériane tire parti de la technologie et des partenariats avec les régulateurs pour fournir des services de conformité abordables, plus rapides et plus faciles d’accès que les entreprises et les agents traditionnels. Elle simplifie le processus de création, de gestion et de développement d’une entreprise à travers les frontières, grâce à sa plateforme numérique conçue pour gérer l’enregistrement des entreprises, les services bancaires et la conformité réglementaire.

 « Les statistiques indiquent que les entrepreneurs africains sont confrontés à plusieurs obstacles lorsqu’il s’agit de créer une entreprise. Le temps qui aurait été consacré à l’accélération et à la croissance de l’entreprise est consacré à la paperasserie et aux processus bureaucratiques. Sidebrief fournit une plateforme simple, des frais transparents et une mise sur le marché rapide pour que les entrepreneurs puissent lancer leur entreprise à travers n’importe quel marché », a déclaré Eunice Olopade.

A ce jour, Sidebrief a déjà aidé plus de 4 000 entrepreneurs africains à lancer leur entreprise ou à gérer la conformité. Elle opère au Nigeria, au Kenya et en Afrique du Sud et a facilité les expansions transfrontalières dans plus de 17 pays en Afrique. Elle envisage de lancer des opérations à grande échelle et de mettre en place des API pour les taxes transactionnelles d’ici quelques mois. La start-up a été sélectionnée en janvier 2023 pour faire partie de la cohorte inaugurale de l’ARM Labs Lagos Techstars Accelerator.

Actuellement, Eunice Olopade est également une consultante fiscale de la Banque mondiale. Son parcours professionnel a commencé en 2015 à Advocaat Law Practice où elle était une collaboratrice diplômée. En 2016, elle a effectué un stage à F.O.Akinrele & Co., un cabinet juridique nigérian.

En 2018, le cabinet d’avocats Detail Commercial Solicitors l’a recrutée comme avocate. Aux Etats-Unis, elle a travaillé comme consultante à l’International Finance Corporation en 2019 et comme entrepreneur à KPMG US, une des principales sociétés de services professionnels au monde et un cabinet comptable du Big Four aux Etats-Unis.

Melchior Koba

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Depuis sa prise de fonction comme gouverneur de l’Etat d’Osun en novembre 2022, Ademola Adeleke a initié plusieurs projets destinés à ancrer son territoire dans l’ère numérique. Il vient de franchir un nouveau palier dans cette optique à travers un nouveau projet TIC.

Le gouverneur de l’Etat d’Osun au Nigeria, Ademola Adeleke, a annoncé le lundi 6 mars la pose d'un câble à fibre optique à large bande de 64 km dans l’Etat.

S'exprimant lors d’un programme organisé au centre d'événements Adolak à Osogbo, la capitale de l’Etat, le gouverneur a déclaré que le projet d'une valeur de 16 milliards de nairas (environ 35 millions $) permettra d’accélérer la transformation numérique dans divers secteurs de l'Etat et le rendre inégalé dans l'économie numérique.

« Conformément à la nouvelle politique nationale sur le haut débit et à l'urgence de la connectivité Internet par fibre optique pour l'Etat d'Osun, ce gouvernement renonce au paiement du droit de passage des télécommunications en échange d'une connectivité gratuite dans nos écoles et centres de santé lorsque le projet haut débit sera terminé », a déclaré le gouverneur.

Outre la mise en œuvre du projet de fibre optique, le gouverneur de l'Etat d'Osun a dévoilé plusieurs autres projets en cours dans l’Etat. Ademola Adeleke a annoncé l’inauguration le jour même du premier conseil consultatif sur l'économie numérique composé de 15 membres avec pour tâche de soutenir l’Etat dans son projet de transformation d’Osun en un Etat à économie numérique.

Le gouverneur a également informé le public d'un nouveau partenariat avec l’entreprise de TIC Oodua Infraco, pour l'exécution des projets d'économie numérique de l'Etat. Ledit partenariat permettra d’identifier et appliquer les technologies de l'information et de la communication dans divers secteurs de l'Etat.

Dans la même lancée, le gouverneur d’Osun a dévoilé le projet « Osun Google Mapping » récemment lancé dans son Etat dans le but de s'assurer que les entreprises et les points de repère d'Osun sont placés sur Google Maps. A ce jour, la couverture d'Osun Mapping est supérieure à 50 %, une augmentation de 20 % en quatre mois, selon le gouverneur.

Il faut noter aussi que l’Etat d’Osun ambitionne de transmettre dans les prochains jours, le projet de loi sur les start-up à l'Assemblée de l'Etat pour validation. « Ce sera mon premier projet de loi exécutif que je transmettrai à l'Assemblée de l'Etat après cet événement. Cette loi vise à garantir que les promoteurs et les entrepreneurs de nouvelles start-up obtiennent le mentorat et le financement souhaités. Une fois adoptée, la loi renforcera les objectifs de la politique en matière de TIC et d'innovation technologique », a-t-il indiqué.

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Didier Sylvestre Mavouenzela, le président de la Chambre de commerce et des entreprises de Pointe-Noire et du Kouilou, et Luc Missidimbazi, le président de l'ONG Pratic, ont signé le mercredi 1er mars, à Brazzaville au Congo, une convention de partenariat visant à accompagner la Chambre de commerce et les entreprises de Pointe-Noire et du Kouilou dans leur transition numérique. 

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La Fondation Didier Drogba et le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation se sont engagés à mutualiser leurs efforts pour mener la lutte contre l'analphabétisme par le numérique. L’ ex-footballeur international, Didier Drogba (photo, à droite), a été reçu à cet effet le lundi 6 mars en audience par la ministre en charge de l'Education, Mariatou Koné (photo, à gauche), à Abidjan.

A ce titre, deux projets seront implémentés avec la Fondation Didier Drogba. Il s’agit d'un projet sur l’alphabétisation numérique et un autre sur la dictée. Le public cible est constitué d'ouvriers, coiffeuses, paysans, commerçantes…

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Dans son plan de développement 2022-2027, le gouvernement kényan a dévoilé de grands chantiers destinés à relever la croissance économique et sociale. Mais leur réalisation requiert une capacité financière conséquente que les autorités de Nairobi ont décidé d’acquérir en veillant sur le moindre centime dû à l’Etat.

La Kenya Revenue Authority (KRA), la direction des impôts du Kenya, a lancé un nouveau logiciel de contrôle fiscal. Le système de gestion des factures fiscales (eTIMS), dont le déploiement complet est prévu pour avril 2023, contribuera à mieux sécuriser les recettes fiscales.

Le nouveau système qui aidera à la lutte contre l’évasion fiscale contrôlera en temps réel aussi bien les transactions financières par téléphonie mobile que toutes les transactions soumises à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). « Le nouveau système améliorera le respect de la loi sur la TVA grâce à la transparence et à la visibilité des transactions soumises à la TVA. Ce système réduira également le champ des demandes fictives de TVA en amont », a confié George Obel, commissaire adjoint de la KRA, à The Standard Business.

Dans sa déclaration de politique budgétaire 2023, le gouvernement kényan cible 2 894, 9 milliards de shillings kényans (22,4 milliards USD) de recettes fiscales pour l’exercice 2023/24 et 3 231, 1 milliards pour 2024/25. L’argent lui permettra de financer un certain nombre de projets que le nouveau président de la République, William Ruto, a annoncé lors de sa prise de fonction, notamment le développement du système de santé, des infrastructures, de l’agriculture, le renforcement de l’offre de connectivité Internet à haut débit, l’accès au logement.

L'eTIMS est actuellement disponible en ligne via une plateforme web, à travers une application mobile sur Android, ainsi qu'une application pouvant s'intégrer aux systèmes de facturation qu'utilisent déjà les contribuables. La KRA exhorte tous les contribuables et les entreprises qui n’ont pas encore adopté le nouveau système à le faire sous peine d’amende.

Muriel Edjo

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Le Gabon a mis en place un plan d’accélération de la transformation 2021-2023. Pour cela, l'exécutif a entrepris la mise en œuvre d'un ensemble de projets numériques parmi lesquels la construction d’un centre de données national.

Le ministre de l’Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a reçu le jeudi 2 mars une délégation d’hommes d'affaires Indiens du groupe Shapoorji Pallonji qui ont manifesté leur intérêt à travailler avec le gouvernement gabonais dans le secteur du numérique.

Sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Economie numérique a indiqué que les hommes d’affaires du groupe ont « proposé leur expertise dans la conception, la construction et la maintenance des infrastructures numériques dont celles des datacenters ».

Ce groupe a également partagé son expérience sur des projets déjà réalisés en Egypte, au Ghana et en République démocratique du Congo. Ils ont aussi échangé avec le ministre sur la question de l'extension du Backbone national dans les trois autres provinces du Gabon, dont un linéaire de 623 km entre Lambaréné, Mayumba et Doussala à la frontière avec le Congo-Brazzaville.

Rappelons que la construction d'un datacenter national est l’un des projets phares du gouvernement gabonais pour la gestion et le stockage de ses données. Ce qui avait d’ailleurs fait l’objet d’un échange entre le ministre en charge de la Promotion des investissements, Hugues Mbadinga Madiya, et le ministre de l’Economie numérique. La rencontre avec les investisseurs indiens est donc la suite des échanges entre les deux membres du gouvernement, rappelle Le Nouveau Gabon.

Ainsi, le ministre de l’Economie numérique a instruit ses services de poursuivre les discussions avec le groupe indien, aussi bien au niveau de l’administration centrale que des entreprises sous tutelles, notamment la Société de patrimoine des infrastructures numériques (SPIN) et l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF), afin de mieux analyser l'offre du groupe.

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Le ministre algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Kamel Baddari (photo), a présidé, lundi 27 février, au lancement de 9 plateformes numériques destinées à améliorer les services dans le secteur de l’enseignement supérieur.

Trois autres plateformes avaient été lancées par le gouvernement en janvier dernier. Au total, le gouvernement prévoit de lancer 42 plateformes adressées aux étudiants, aux enseignants et aux acteurs de la recherche scientifique en Algérie.

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