La Poste djiboutienne entend se positionner comme un acteur majeur de la numérisation des services aux citoyens. Pour y parvenir, la société s’allie à des partenaires technologiques spécialisés dans le domaine.

La Poste de Djibouti, le service postal de la République de Djibouti, va connaître de profondes mutations numériques dans les prochains mois. La société publique s’est récemment associée à Software Group, une entreprise technologique internationale, pour l’accompagner dans son projet de réforme et de numérisation.

Une rencontre à cet effet s’est tenue le samedi 11 mars à Sofia en Bulgarie entre le directeur général la Poste de Djibouti, Bahnan Maidal Ali, accompagné de Samba Thiam, ambassadeur itinérant à Nouakchott, et le CEO de Software Group, Kalin Radev.

Dans le cadre de ce partenariat, Software Group développera entre autres des plateformes de gestion du courrier électronique, des systèmes de suivi de colis et des outils de paiement en ligne.

Il faut noter que la Poste de Djibouti a entamé depuis quelques années un projet de numérisation des services. La société a lancé plusieurs nouveaux services parmi lesquels le service E-Suuq permettant d'acheter sur Internet à travers de grandes plateformes d’achats tel qu’Amazon.

La société ambitionne désormais de favoriser l’inclusion financière via des solutions Fintech. L'objectif est d'améliorer la portée de la mission de service public de la Poste avec une première étape dans le court terme sur l’implémentation de l’épargne postale.

Il faut signaler également que la Poste djiboutienne occupe une place de choix en Afrique pour ses innovations et le travail qu’elle abat. Entre 2018 et 2019, la société postale a avancé de 59 places dans le classement mondial de PricewaterhouseCoopers, en termes de qualité de service apporté au public. Au 1er trimestre 2021, elle a connu une fois de plus un bond dans le classement mondial. A la 174e place en 2014, elle figure désormais parmi les 73 premiers.

Samira Njoya

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A l’instar de plusieurs pays d’Afrique, la transformation numérique est engagée au Lesotho. Certains services stratégiques de l’Etat ont déjà été touchés et de nouveaux sont ciblés.

L'administration fiscale du Lesotho (RSL) a procédé le mardi 14 mars au lancement des services de paiement et d'imposition en ligne pour permettre à la clientèle de payer les impôts en ligne et de remplir leur déclaration d'impôts par voie électronique.

Le communiqué publié par le gouvernement sur son portail web informe que ces services électroniques visent à élargir l'utilisation de la technologie et faciliter le paiement des impôts dans tout le pays.

Depuis quelque temps, les recettes de l’Union douanière de l’Afrique australe (SACU) ont considérablement diminué selon Retšelisitsoe Matlanyane (photo), la ministre des Finances et de la Planification du développement. Conséquence, le pays reçoit de moins en moins de ressources pour le financement du budget national.  

Ainsi, pour financer son budget, le Lesotho est en train de mettre sur pied un ensemble de méthodes parmi lesquelles le lancement de ces plateformes pour faciliter le recouvrement des taxes, droits et autres redevances dus à l’Etat par les citoyens et entreprises. A en croire la commissaire générale par intérim de la RSL, Mme Mathabo Mokoko, le nouveau système facilitera considérablement les méthodes de paiement des impôts et de remplissage électronique et diminuera également les dépenses manuelles et les frais de transport.

Samira Njoya

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Le gouvernement angolais veut faire de son futur aéroport l’un des meilleurs sur le continent. Pour cela, l’exécutif a confié sa numérisation à une entreprise internationale déjà expérimentée dans le domaine.

Indra, une entreprise espagnole spécialisée dans la fourniture de services numériques, équipera le nouvel aéroport de M'Banza Congo, en Angola, des systèmes terrestres et aériens nécessaires à son fonctionnement. L’entreprise a annoncé le mardi 14 mars l’obtention d’un contrat de 12,5 millions d'euros à cet effet.

« Le nouvel aéroport rejoindra ceux de Luanda, Catumbela et Lubango qu'Indra a déjà équipés de ses solutions, rendant la mise en œuvre plus facile, plus rapide et plus efficace et créant un réseau hautement numérisé dans le pays », a expliqué Berta Barrero, directrice générale de l'activité Mobilité d'Indra.

Dans le cadre de ce nouveau contrat, Indra installera des systèmes opérationnels de communication, de sécurité et de tour de contrôle au sein de l’aéroport. Au cours de la première phase, l’entreprise déploiera ses systèmes AODB-InBase, RMS-InUse, FIDS-InFlight, qui ont été conçus pour recueillir des données sur les plans de vol, l'allocation des ressources dans l'aéroport, ainsi que pour fournir des informations aux passagers.

Indra déploiera également un système d'enregistrement et d'embarquement à l'aéroport et installera des réseaux de données, de téléphonie, Wi-Fi et tetra. Le contrat  inclut également la mise en place de systèmes de surveillance vidéo en circuit fermé, un contrôle d'accès, des rayons X, une sécurité périmétrique, un système de sonorisation ainsi que des technologies de contrôle du stationnement.

Côté piste, Indra déploiera entre autres sa solution ManagAir, l'une des technologies de gestion de l'espace aérien les plus matures, les plus robustes, les plus efficaces et les plus souples qui existent et avec laquelle elle a modernisé des centres de contrôle sur cinq continents.

Il faut signaler que Indria n'intervient pas qu'en Angola sur le continent. L'entreprise a également mis en œuvre ses solutions dans des aéroports de pays tels que le Kenya, la Tunisie, le Ghana et le Mozambique, où ce type de projet visant à équiper les infrastructures aéroportuaires de toutes les technologies nécessaires est plus fréquent.

Samira Njoya

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Le vice-président du Nigeria, Prof. Yemi Osinbajo (photo), le président de la Banque africaine de développement, le Dr Akinwumi Adesina, et d'autres partenaires lancent ce mardi 14 mars à Abuja le programme d'investissement dans les entreprises numériques et créatives (i-DICE).

Cofinancé par la Banque africaine de développement, la Banque islamique de développement et l'Agence française de développement, l'i-DICE est une initiative qui vise à apporter un financement vital aux industries numériques et créatives du Nigeria.

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Le Burkina Faso comme plusieurs autres pays d’Afrique est engagé dans le processus de transition numérique. Le pays ambitionne de faire du numérique un instrument de transformation de la société afin d’accélérer le développement socioéconomique.

Le gouvernement du Burkina Faso a choisi la société Bridge Fiber Solutions (BFS) pour exploiter et gérer la dorsale nationale des télécommunications du pays. La société a lancé ses activités commerciales à Ouagadougou le vendredi 10 mars en présence de la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo-Sabané (photo, au centre).

S’exprimant sur cette nouvelle étape vers une transition numérique effective, Aminata Zerbo-Sabané a déclaré que « le gouvernement a fait un important investissement en construisant ce backbone national qui permet de mailler l’ensemble du territoire en fibre optique pour pouvoir mettre à la disposition des entreprises et de l’administration publique, une connexion haut débit, dans le but d’accélérer cette digitalisation ».

Ainsi, grâce à l’agrément du gouvernement, BFS devient l’unique gestionnaire du réseau backbone public du Burkina Faso. Il devra dans le cadre de cette nouvelle mission fournir aux sociétés télécoms et autres entités différents services tels que la location de capacité ; la location de fibre noire ; la location de longueur d’onde ; la location de fourreaux, ainsi que l’accès à Internet. Il pourra aussi investir dans la modernisation et l’extension du réseau au besoin.

Pour rappel, le projet de la technologie backbone national des télécommunications a été lancé en 2016 par le gouvernement avec pour objectif de développer la connectivité nationale et internationale à large bande en interconnectant les 45 provinces du Burkina Faso par une fibre optique d’une longueur de 3 000 km.

Selon Boris Compaoré le directeur de BFS, ce lancement d’activité est le début d’un long processus qui vise à court terme à réduire la fracture numérique et à offrir des services d’accès à Internet de qualité et à des conditions favorables aux différentes entreprises du numérique et à l’administration, ceci à des coûts très compétitifs.

Samira Njoya

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Le Premier ministre belge Alexander De Croo a annoncé, le vendredi 17 mars, l'interdiction pour six mois de l'usage de l'application TikTok sur les téléphones de fonction fournis par l'Etat fédéral, ceci pour des raisons de sécurité et de risque de détournement de données sensibles au bénéfice de la Chine.

L'interdiction s'applique à tous les appareils dont l'achat, l'abonnement ou l'utilisation est en partie ou totalement à la charge des autorités fédérales. Elle durera six mois et sera ensuite réévaluée.

Cette décision fait suite à des mesures similaires prises par les Etats-Unis, le Canada et l'Union européenne.

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Le français Thomson Broadcast, filiale du groupe malgache Sipromad, a exprimé, le lundi 6 mars, son intention d’accompagner le gouvernement de la République démocratique du Congo dans son processus de mutation vers la Télévision numérique terrestre (TNT).

Une délégation de cette entreprise composée de Guillaume Bonnard (vice-président) et Alexandre Boudet (directeur Afrique) a été reçu en audience par Patrick Muyaya, le ministre de la Communication et des Médias à Kinshasa.

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Alors que la transformation numérique se poursuit sur le continent, les pays africains se tournent vers la technologie spatiale pour accélérer la pénétration des services télécoms. En Angola, les premières retombées du satellite récemment mis en orbite sont déjà perceptibles.

AngoSat-2, le deuxième satellite de communication angolais, est désormais en service dans le pays. Le Bureau de gestion du programme spatial national (GGPEN) a récemment annoncé que les hôpitaux, les administrations, les écoles et les universités de sept régions d’Angola ont désormais accès à une connectivité Internet gratuite et aux outils nécessaires à la croissance socio-économique, grâce à AngoSat-2.

Selon le GGPEN, les villes qui bénéficient du nouveau satellite sont Uíge, Cuando Cubango, Huíla, Luanda, Cabinda, Moxico et Lunda-Sul.

Lancé le 12 octobre dernier, le satellite AngoSat-2 a été mis en service conformément aux objectifs de la stratégie spatiale nationale visant à combler le fossé numérique et l'exclusion dans le pays, en particulier pour les communautés éloignées et mal desservies.

Les services du satellite AngoSat-2 devraient couvrir l'ensemble du pays, du continent africain et une grande partie de l'Europe du Sud dans la bande C. Le satellite fournira également une couverture presque complète de l'Europe du Sud et de l'Afrique australe en bande Ku.

En outre, le satellite fournira à l'Angola les moyens de réduire la fracture numérique, en permettant à tous les Angolais d'accéder aux avantages des technologies de l'information et de la communication (TIC) sur un pied d'égalité.

Rappelons que AngoSat-2 a été construit par la société russe Reshetnev Information Satellite Systems Company (ISS-Reshetnev) et mis en orbite depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. L’engin vient en compensation du satellite AngoSat-1, d’une valeur de 327,6 millions USD, perdu dans l’espace peu de temps après son lancement en 2017.

Samira Njoya

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Le gouvernement fédéral intensifie ses efforts pour exploiter les talents des jeunes Nigérians dans le domaine de l'intelligence artificielle pour le développement national. Pour y parvenir, l’exécutif multiplie ses collaborations avec les jeunes pousses.

Le gouvernement fédéral du Nigeria a approuvé l’utilisation du robot humanoïde « Omeife » pour renforcer la culture numérique dans le pays. Un protocole d’accord a été signé à cet effet le samedi 11 mars entre l'Agence nationale de développement des technologies de l'information (NITDA) et Uniccon, la société qui a développé Omeife, le premier robot humanoïde d'Afrique.

« L'idée générale du projet est que nous voulons tirer parti d'Omeife pour renforcer la culture numérique au Nigeria. L'idée est d'utiliser le robot de la même manière que les gens utilisent ChatGTP pour obtenir des conseils, des instructions… », a déclaré Yau Isa Garba, le directeur du Centre national pour l'intelligence artificielle et la robotique de la NITDA.

C’est en octobre dernier à Dubaï lors du Gitex, un salon mondial de l’innovation, qu'Omeife a été présenté par le vice-président du Nigeria, Yemi Osinbajo, à un public international.

Long d’un mètre quatre-vingt, Omeife est un robot féminin intelligent. Les composants qui ont servi à sa fabrication sont 100 % locaux. Il a été développé et programmé pour parler le pidgin, le yoruba, l'anglais, le français, l'arabe, le kiswahili, le haoussa, l'igbo et l'afrikaans. Polyvalent, il comprend les différentes cultures africaines, les gestes, le langage corporel et les illustrations des mains. Qui plus est, il peut sourire et assister.

Grâce à cette collaboration, le gouvernement entend tirer parti d'Omeife afin d'approfondir la politique d'alphabétisation numérique de la NITDA et du ministère en charge de l'Economie numérique. Il est également prévu de mettre sur pied une application que tout nigérian pourra utiliser.

Selon le président-directeur général du groupe Uniccon, Chuks Ekwuem, le gouvernement nigérian vise un niveau d'alphabétisation numérique de 95 % dans le pays d'ici 2030.

Samira Njoya

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Les Pays-Bas ont annoncé mercredi 8 mars, dans un communiqué, leur décision de freiner l’exportation vers la Chine de technologies pour la fabrication de puces électroniques, pour des raisons de « sécurité ». Le pays est le leader européen sur le secteur des machines destinées à la fabrication de puces.

Selon Financial Times, les Pays-Bas s’alignent sur les Etats-Unis pour empêcher la Chine d’accéder à la dernière génération de semi-conducteurs.

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