L’Autorité congolaise de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a procédé, le mercredi 22 février, au lancement du Système National d’Emissions des Certificats d’Assurance (SNECA).

Ce nouvel outil numérique à usage stratégique permettra aux assurés de se rassurer sur l’authenticité des attestations fournies par leurs assureurs avec ou sans connexion Internet à travers l’application SNECA sur tablettes, smartphones et POS. Il permettra également la centralisation, la traçabilité des certificats d'assurance et l’accès efficace aux données.   

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Le gouvernement égyptien a fait de la transformation numérique centrée sur le citoyen un facteur clé de son développement. Depuis, Le Caire multiplie les investissements dans le secteur des TIC pour atteindre cet objectif. 

Le président de la République arabe d'Egypte Abdel Fattah al-Sissi (photo, au centre) appelle son gouvernement à fournir tout le soutien nécessaire pour construire et développer les capacités de la jeunesse égyptienne, soutenir les start-up et encourager leur expansion dans le secteur des TIC.

Lors de sa rencontre, le samedi 25 février, avec le Premier ministre Mostafa Madbouli et le ministre des Communications et des Technologies de l'information Amr Talaat, le président égyptien a donné « des directives pour poursuivre les efforts de l'Etat en faveur de la transformation numérique, et de l'automatisation des procédures administratives et gouvernementales afin d'aider les citoyens et de réduire le temps, les efforts et les coûts. Et ce, tout en suivant l'évolution des applications technologiques de pointe dans le domaine de l'intelligence artificielle, dont l'importance et la valeur ajoutée ne cessent d'augmenter au niveau mondial », lit-on sur le portail web du gouvernement égyptien.

Ces dernières années par le biais de sa stratégie « Egypte numérique », le pays a considérablement progressé dans le domaine du numérique. Un certain nombre d'initiatives et de projets ont été mis sur pieds dans le pays, notamment les « cubs numériques de l'Egypte », les centres d'innovation numérique, ainsi que le développement des bureaux de la poste égyptienne, des bureaux d'enregistrement des biens immobiliers, des parcs technologiques et des écoles de technologie appliquée dans tout le pays.

En juillet 2022, le gouvernement avait annoncé qu’il allouerait 6 025 milliards de livres égyptiennes (319,1 millions USD) dans le budget de l’exercice 2022-2023 pour mettre en œuvre des projets de transformation numérique et de cybersécurité. Ainsi 5 400 milliards EGP seront consacrées à des projets de transformation numérique et au développement des compétences numériques.

Toutes les initiatives et efforts instruits par le président de la République rentrent dans le cadre de la Vision 2030 de l'Egypte et de sa stratégie de transformation numérique, qui visent à renforcer le développement économique et social dans tous les secteurs et à faire du pays un pôle numérique d'excellence en Afrique.

Samira Njoya

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L'Autorité de régulation des communications de Namibie (CRAN) a entamé le processus de mise aux enchères des bandes de fréquences radio 694-790 MHz et 790-862 MHz attribuées aux services de télécommunications mobiles internationales (IMT) sur une base primaire.

Ces bandes de fréquences seront utilisées par les titulaires de licences de services de télécommunications pour fournir des services mobiles 4G et ou 5G en Namibie et pour remplir les obligations de déploiement visant à garantir des services de communication dans toutes les régions à 80 % de la population.

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Le Japon lancera en avril, un programme pilote afin de tester l’utilisation de la version numérique de la monnaie du pays, le yen.

Le projet pilote permettra de tester la faisabilité technique et d’utiliser les compétences et les connaissances des entreprises privées en matière de technologie et de fonctionnement.

Cette décision intervient plus de deux ans après que la Banque du Japon a fait ses premiers pas dans cet espace, en lançant une expérience de validation de concept de monnaie numérique de banque centrale (CBDC), en octobre 2020.

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Le gouvernement tunisien veut mettre à jour la Startup Act tout en maintenant les opportunités offertes depuis 2018, année de son institution. La version 2.0 de ce texte de loi aspire à digitaliser les processus administratifs pour faciliter les procédures entre les différentes structures et simplifier le parcours des investisseurs.

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L'absentéisme chronique des fonctionnaires est un mal qui mine beaucoup d'institutions en Afrique subsaharienne. Pour contrer ce phénomène qui prend de l’ampleur, les gouvernements se tournent vers le numérique qui propose des solutions adéquates.

Le gouvernement gambien a récemment institué la mise en place d’un système biométrique de pointage visant à confirmer la présence des fonctionnaires au travail.  Une note publiée par le ministère gambien de la Fonction publique, des Réformes administratives, de la Coordination des politiques et de l’Exécution, informe que la décision fait référence à une note de service antérieure émise par le secrétaire général et au chef de la fonction publique en février 2021.

« Tous les ministères, départements et agences (MDA) doivent se procurer, d'ici la fin février 2023 au plus tard, et installer un système biométrique de gestion du temps et des présences conformément aux spécifications fournies précédemment par ce bureau », lit-on dans la note.

La décision prise par le gouvernement gambien rejoint celle du gouvernement du comté de Nairobi au Kenya qui a annoncé, il y a peu, qu'il mettait en place un système d'enregistrement numérique du personnel et des cartes d'identité biométriques afin d'identifier les employés « fantômes » de la mairie.

Johnson Sakaja, le gouverneur de Nairobi, a déclaré que le comté a prévu un budget de 10 millions de shillings kényans (79 000 dollars) pour réaliser ce projet, qui permettra d'identifier les travailleurs irréguliers parmi les quelque 13 000 employés de la mairie.

En Gambie, le gouvernement quant à lui prévoit, à la place des cartes d’identités, d’installer un système de pointage électronique biométrique dont les données devront être imprimées chaque semaine et transmises mensuellement au secrétaire général et chef de la fonction publique.

Ainsi, ces nouvelles réformes permettront de lutter contre les maux qui minent le secteur, parmi lesquels l’absentéisme. Il permettra également de moderniser l'administration par l'usage des nouvelles technologies et réduire l'énorme masse salariale que ces travailleurs fantômes font peser sur le gouvernement.

Samira Njoya

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De nombreux projets numériques sont en cours au Kenya. Le gouvernement s’est donné dix ans pour les réaliser, et ce, en partenariat avec le secteur privé et la Banque mondiale.

Le Kenya veut lancer dans les prochains mois, son projet de déploiement de 100 000 km de fibre optique dans le pays. Le ministre de l'information et de la technologie, Eliud Owalo (photo), a annoncé à cet effet que le pays a sollicité l’aide financière de la Banque mondiale pour l’accompagner partiellement dans la réalisation de ce vaste projet.

S’exprimant le jeudi 23 février lors de la troisième édition du sommet numérique organisé par le Nation Media Group à Mombasa, Eliud Owalo a déclaré « qu'avec l'approbation du gouvernement déjà en place, nous sommes maintenant prêts à déployer une première tranche de 5 000 kilomètres d'ici juin 2023 ».

 

« Nous sommes également en pourparlers avec la Banque mondiale, par l'intermédiaire du Trésor national, pour obtenir une partie du financement de l'autoroute numérique, par le biais du projet d'accélération de l'économie numérique du Kenya (KDEAP) », a ajouté Eliud Owalo.

Le projet de fibre optique dont il est question fait partie d’un ensemble de projets prévus dans le Plan national de digitalisation (2022-2032). Il avait été annoncé pour la première fois en octobre par le président William Ruto et approuvé le 30 janvier dernier.

D’autres projets numérique tout aussi importants pour le pays ont également été annoncés par le ministre de l'information et de la technologie, notamment la mise en place d’un système d'identité nationale pour l'identification numérique des Kényans d'ici juin, la numérisation de 5000 services gouvernementaux sur le portail e-citoyen, et la numérisation du registre foncier qui pourrait permettre de débloquer potentiellement 100 millions de shillings de revenus (environ 790 000 dollars) provenant du secteur foncier.

Samira Njoya

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Plusieurs Etat africains ont fait de l’identification numérique une priorité dans divers secteurs stratégiques comme l’administration publique, la sécurité, les transports ou encore la finance. Cette évolution très appréciée découle d’un souci d’efficacité.

Au cours des dix dernières années, l’adoption de la biométrie s’est accélérée en Afrique. Les gouvernements ont institué la reconnaissance des empreintes digitales, faciale ou de l’iris comme forme d’authentification aux fins de la délivrance de cartes de naissance et d’identité nationales. Dans sa stratégie de transformation numérique (2020-2030), l’Union africaine y accorde d’ailleurs une grande importance.

L’Institution panafricaine de développement, estime que l’identité numérique est essentielle pour l’économie numérique car elle promeut la confiance dans l’ensemble des interactions aussi bien en ligne que physique. Elle authentifie l’identité d’un citoyen, d’un demandeur de services, de l'interlocuteur en face.

Cependant, cette authentification biométrique qui croit soulève de nombreuses craintes au regard des faiblesses juridiques qui prévalent actuellement en Afrique en matière de protection des données à caractère personnel.  Dans son rapport « Etat des lieux sur la liberté de l’Internet en Afrique 2022 : l’essor de la surveillance biométrique », La Collaboration sur la politique internationale des TIC pour l'Afrique orientale et australe (CIPESA) redoute des abus comme le profilage ou le ciblage. Des pratiques dangereuses pour les libertés individuelles.

« L’utilisation de la vidéosurveillance avec des technologies de reconnaissance faciale intégrées devient de plus en plus accessible et répandue sur le continent, mais ces systèmes ont tendance à être intrusifs », explique le centre de recherche qui focalise son attention sur la prise de décision qui facilite l'utilisation des TIC en faveur de la bonne gouvernance, des droits de l'homme et des moyens de subsistance.

Il souligne que « ces systèmes peuvent suivre les mouvements des personnes, reconnaître les plaques d’immatriculation des véhicules à moteur et faire correspondre les images en direct des personnes dans le public avec les images des personnes figurant sur une "liste de surveillance" en fonction de leur capacité à reconnaître des caractéristiques faciales spécifiques et uniques, semblables à la prise d’empreintes digitales ».

Selon Africa Data Protection, seuls 35 pays sur 54 détiennent déjà une loi sur la protection des données à caractère personnel en janvier 2023. Seuls 22 pays disposent d'une autorité de protection des données à caractère personnel.

Alors que de nombreux pays africains sont encore considérés comme « non libres » par Freedom House dans son rapport « Global Freedom Score 2022 » qui évalue l'accès des personnes aux droits politiques et aux libertés civiles, CIPESA souligne que le droit à la vie privée est essentiel dans une société démocratique car il joue un rôle essentiel dans la réalisation et la jouissance des droits à la liberté d’expression, d’association, de réunion et d’accès à l’information. Le centre estime qu’un encadrement strict de l’usage fait des données biométriques est une nécessité.

Muriel Edjo

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Dataprotect, une firme technologique marocaine spécialisée dans la protection des données et des systèmes, a annoncé le mercredi 22 février l’ouverture d’une filiale à Abidjan en Côte d’Ivoire. L’objectif de l’entreprise est de se rapprocher de sa clientèle ivoirienne, de contribuer au renforcement des compétences et à la protection des entreprises et des technologies de l’information en Afrique de l’Ouest.

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Le gouvernement malgache à travers ce projet et d’autres en cours, ambitionne de faire du pays un modèle sur le continent, en matière d'énergie et d'infrastructures numériques de qualités.

Le projet « Digital and Energy Connectivity for Inclusion in Madagascar » (DECIM) passera devant le conseil d’administration de la Banque mondiale le 30 mars 2023 en vue de son approbation. Le projet financé à hauteur de 400 millions de dollars par la Banque mondiale vise à améliorer de manière significative le taux d’accès à l’électricité et à la connectivité numérique à Madagascar.

Sur Twitter, Marie-Chantal Uwanyiligira, représentante de la Banque mondiale à Madagascar, a déclaré que le projet permettra de « valoriser ces ressources et doubler le taux d’accès à l’électricité à Madagascar de 30 à 66 % d’ici 2030 ».

A Madagascar, la récession induite par la Covid-19 a été le dernier d'une série de chocs subis par le pays, qui ont annulé les gains de croissance économique précédents. Selon la Banque mondiale, l’effondrement des recettes d'exportation et des investissements privés a entraîné une contraction du PIB de 7,1 % et du revenu par habitant de 9,6 %. L'institution de Bretton Woods estime que 2,4 millions de personnes sont passées sous le seuil de pauvreté international en 2020. En conséquence, le taux de pauvreté a atteint un record estimé à 81 % en 2020.

Ainsi, à travers ce projet, le gouvernement envisage de redresser considérablement l’économie du pays. A en croire le ministère du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications (MNDPT), le but ultime du projet est de désenclaver les milieux ruraux à travers l’utilisation des appareils solaires et numériques dans les endroits non accessibles aux réseaux ; d’accroître l’alphabétisation numérique mais également offrir de l’énergie solaire et des services numériques aux institutions publiques, les écoles et les hôpitaux.

Samira Njoya

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