Les TIC sont au cœur de la stratégie de développement socioéconomique du gouvernement kényan. Pour atteindre les objectifs escomptés, le pays s'entoure de personnes expérimentées afin de les guider dans cette démarche.

Le gouvernement du Kenya a annoncé, le lundi 29 juillet, le recrutement de 46 directeurs des TIC qui seront déployés dans divers ministères et départements d'Etat en tant que responsables des TIC. Cette initiative vise à tirer parti de leurs compétences, connaissances et expertise pour créer des emplois pour les jeunes chômeurs au Kenya.

Ces 46 ingénieurs experts, nommés dans le cadre du remaniement gouvernemental en cours, auront pour mission principale de promouvoir une prestation efficace des services aux citoyens et de développer l'économie numérique.

« Leur expertise diversifiée en recherche et innovation numérique, développement de logiciels, commerce électronique et entrepreneuriat, cybersécurité, ainsi qu'en audit et contrôle des systèmes, contribuera à faire avancer la mission du ministère visant à construire une société kényane informée et qualifiée numériquement », a déclaré John Kipchumba Tanui, secrétaire principal du département d'Etat des TIC et de l'Economie numérique.

Le recrutement de ces directeurs s'inscrit dans les efforts du gouvernement kényan visant à créer des emplois numériques pour les jeunes, grâce à l'autoroute numérique et à l'économie créative, un pilier clé du programme de transformation ascendante (BETA) et un catalyseur essentiel pour les autres piliers. Ce programme vise à accroître les investissements dans des secteurs jugés vitaux pour l'économie et le bien-être des ménages.

Les nouveaux directeurs devront donc œuvrer avec diligence pour aider le gouvernement à atteindre ses ambitieux objectifs numériques. Leur apport permettra non seulement d'améliorer l'efficacité administrative et la prestation de services publics, mais aussi de renforcer les infrastructures numériques et de stimuler la croissance économique à travers des initiatives de transformation numérique. L’exécutif kényan a alloué un budget d'environ 125,3 millions de dollars aux projets dans le secteur des TIC pour l'exercice financier 2024/2025, une augmentation notable par rapport aux 108,4 millions de dollars alloués pour l'année 2023/2024. 

Samira Njoya

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La Côte d’Ivoire et la Chine entretiennent des relations bilatérales solides dans divers domaines depuis plusieurs décennies. Les deux pays ont récemment décidé de renforcer leur coopération dans le domaine du numérique.

La firme technologique chinoise Huawei va former 100 Ivoiriens par an aux compétences numériques d’ici 2035. Ce projet est le fruit d’un mémorandum d’entente signé le mardi 30 juillet entre le ministère ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation et Huawei, en marge du Forum sur la coopération numérique Chine-Afrique récemment tenu à Beijing, en Chine. Les domaines de formation incluent la gestion de datacenters et la sécurité informatique.

« La Chine a fait d’importants progrès technologiques. Il est important que nous, les pays africains qui voulons atteindre des niveaux de développement acceptables, allions vers une coopération renforcée avec elle », a déclaré le ministre ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté.

Le partenariat s'inscrit dans les objectifs du forum Chine-Afrique visant à approfondir la coopération numérique entre les deux parties. Il intervient quelques mois après une rencontre entre Terry He, président de la zone Afrique de Huawei, et Ibrahim Kalil Konaté à Abidjan. Au cours de cette rencontre tenue en mars, l’entreprise technologique chinoise avait réaffirmé son engagement à accompagner la Côte d’Ivoire dans la réalisation de ses projets numériques.

Ce nouveau partenariat sera bénéfique pour la Côte d’Ivoire, qui a lancé en décembre la construction de son datacenter national, le plus grand d’Afrique de l’Ouest. Cette infrastructure, d’un niveau de certification Tier 3, sera érigée sur une superficie de 20 000 mètres carrés et dotée d’une capacité impressionnante de 220 000 térabits.

La formation qui sera dispensée aux 1 000 Ivoiriens devrait permettre de renforcer les compétences locales pour la gestion de ce joyau national, mais également de soutenir le développement numérique du pays, en offrant des opportunités de croissance et d’innovation. Le pays a pour ambition de devenir le hub digital de l’Afrique de l’Ouest d’ici 2025.

Samira Njoya

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Le Gabon se distingue comme l'un des leaders africains en matière de développement des technologies de l'information et de la communication (TIC). Grâce au soutien de partenaires stratégiques, le pays entreprend la numérisation de son secteur judiciaire.

Le Gabon a reçu un montant de 331 millions de yens (environ 2,2 millions $) du Japon pour financer la transformation numérique de son secteur judiciaire. Le projet sera exécuté en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). L’annonce a été faite via un communiqué de presse publié le lundi 29 juillet par le ministère de la Justice.

« C’est un processus que nous avons débuté avec la tenue du symposium de novembre dernier. La signature de cette aide va nous permettre de réaliser ce que nous voulons pour la justice de notre pays », a indiqué Paul-Marie Gondjout (photo, au centre), ministre de la Justice.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie « Gabon Digital », qui vise à positionner le pays comme une plaque tournante de l’économie numérique en Afrique centrale. En juin dernier, les autorités gabonaises ont approuvé un projet de loi pour contracter un emprunt de 56,2 millions d'euros (61 millions USD) auprès de la Banque mondiale afin de financer cette stratégie.

De plus, il est important de noter que le Gabon s'est classé à la 10e place des pays africains, avec un score de 74,7 sur 100, selon l’indice de développement des TIC en 2024 publié dans le rapport « Measuring Digital Development: The ICT Development Index 2023 » de l'Union internationale des télécommunications. Ce score était de 72,9 dans l'édition 2023 du rapport.

Adoni Conrad Quenum

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Depuis la crise de la Covid-19, de nombreux pays africains ont décidé d’accélérer leur transformation numérique. Consciente des défis imposés par la numérisation, la Chine s'engage à leur prêter main-forte pour qu'ils progressent de manière unie et cohérente.

La Chine et 26 pays africains ont validé conjointement, le lundi 29 juillet, un plan d'action destiné à accélérer leur coopération numérique dans les années à venir. C’était lors du Forum sur la coopération numérique Chine-Afrique, organisé les 29 et 30 juillet à Beijing, en Chine, sous le thème : « Dessiner conjointement un plan numérique et partager les réalisations en matière de développement ».

Le plan d’action prévoit 6 axes principaux : la coopération en matière de politique numérique, d'infrastructures numériques, d'innovation numérique, de transformation numérique, de sécurité numérique et de renforcement des capacités numériques.

Organisé dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine, prévu pour septembre prochain, l'événement a également permis de discuter de questions cruciales concernant le numérique en Afrique. Le ministre chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information, Jin Zhuanglong, a annoncé que les entreprises bénéficieraient d’un soutien pour une coopération pragmatique dans des domaines tels que les communications mobiles, les centres de données, les câbles sous-marins et terrestres. Des efforts conjoints seront également déployés pour faire avancer le développement et l’application des technologies numériques telles que la 5G, la 6G, la sécurité des réseaux, le calcul haute performance et la communication quantique.

Depuis plusieurs années, l'Afrique est au cœur de la stratégie de coopération de la Chine baptisée les « nouvelles routes de la soie ». Le numérique, dans lequel la Chine excelle, est l'un des secteurs souvent mis à contribution. L’initiative a permis d'améliorer la connectivité entre l'Afrique et des régions clés d'Europe, d'Asie et des Amériques par le déploiement de plusieurs câbles sous-marins, totalisant plus de 60 000 kilomètres.

Malgré cette collaboration pérenne, la majorité des pays africains accusent un retard en matière de développement numérique, comme l'indique le rapport « Measuring digital development : The ICT Development Index  2023 » de l'Union internationale des télécommunications (UIT), tandis que la Chine se classe parmi les pays leaders. Le plan d’action validé par la Chine et les pays africains vise à combler cet écart, en offrant des opportunités pour renforcer les infrastructures numériques, améliorer les compétences, stimuler l'innovation, assurer la sécurité numérique, et promouvoir la recherche et le développement ainsi que l'e-gouvernement. Cette initiative devrait ainsi permettre à l'Afrique de libérer pleinement son potentiel numérique et d'accélérer son développement socio-économique.

Samira Njoya

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Le secteur des télécommunications est florissant au Gabon, qui souhaite devenir un hub en matière de TIC. Dans ses objectifs, le pays est accompagné par des partenaires, dont le soutien est essentiel pour la réalisation de ses ambitions.

La Poste SA du Gabon, une entreprise publique qui a pour missions d'assurer entre autres le service universel du courrier, et la société équato-guinéenne Inverfin ont signé, mercredi 24 juillet, un protocole d’accord visant à étendre l'accès à Internet dans la zone des trois frontières, située au carrefour du Gabon, de la Guinée équatoriale et du Cameroun. Le partenariat est parrainé par le ministère de la Communication.

« La Poste SA, reconnue pour son expertise dans la couverture des zones blanches, mettra son savoir-faire au service d'Inverfin afin de connecter cette région stratégique, permettant ainsi de réduire la fracture numérique », a indiqué le ministère de la Communication.

La signature du partenariat est l’aboutissement de pourparlers entre les parties, qui ont débuté en mai dernier lors d’une visite d’Inverfin à Libreville. La société s’était alors proposée de financer 100 % des projets que La Poste SA souhaite concrétiser dans le domaine du numérique, le long de la zone des trois frontières. Ils avaient également exprimé un intérêt pour soutenir le Groupement d’intérêt économique (GIE) Poste Télédiffusion Services Universels, créé en février, dans la couverture en réseau télécoms des zones blanches sur l’ensemble du territoire national.

Le partenariat intervient alors que le Gabon multiplie les initiatives pour améliorer la connectivité dans le pays. Cette mission est notamment portée par le GIE Poste Télédiffusion Services Universels, qui s’engage à améliorer l’accès aux services téléphoniques et Internet dans les zones rurales à moindre coût. L’objectif est de réduire la fracture numérique en offrant une couverture réseau plus étendue.

La collaboration devrait ainsi permettre à la Poste gabonaise, dont le niveau de développement demeure faible selon l’indice intégré pour le développement postal (2IPD) 2023 de l’Union postale universelle, de se rapprocher de son objectif. Elle permettrait également aux 30 % de la population encore privée d’accès aux services audiovisuels, téléphoniques et Internet d’en bénéficier.

Samira Njoya

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Le ministre de l'Economie numérique du Sénégal, Alioune Sall, a procédé le vendredi 26 juillet au lancement officiel d’une plateforme de consultation en vue de la rédaction de la nouvelle Stratégie numérique 2025-2029. La plateforme, accessible à l’adresse jubbanti.sec.gouv.sn/concertation-numerique, permettra à l'écosystème du numérique, aussi bien au Sénégal qu'au niveau de la diaspora, de fournir leurs contributions sur les différentes thématiques proposées.

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La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Rose Pola Pricemou, a reçu en audience le mercredi 24 juillet Amata Songha Diatabé, représentante résidente par intérim du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Guinée.

Les deux parties ont échangé sur l'importance cruciale d'une collaboration pour atteindre les objectifs communs de développement durable grâce à l'intégration des technologies numériques. Elles ont convenu de la nécessité de tenir une table ronde pour mobiliser les partenaires autour des projets de la transition numérique.

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Les pays africains ont lancé le processus de dématérialisation des services. Afin de faire profiter les habitants de ces avancées, une identification unique est primordiale.

Le gouvernement a adopté, lors du Conseil des ministres du mercredi 24 juillet, un rapport relatif à un projet de loi portant sur l’Identifiant unique électronique de la personne au Burkina Faso. Ce projet de loi vise à identifier de façon unique toute personne vivant dans le pays grâce aux données biométriques et biographiques, sans pour autant remplacer les documents d’identification actuels.

« Cet identifiant unique viendra renforcer le système d’identification, permettra la maîtrise des données sur les populations, la délivrance plus facile des services, l’assainissement des bases de données d’identification au niveau sectoriel », a indiqué la ministre Aminata Zerbo/Sabane.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI). Le projet, qui intervient dans six pays de l’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Bénin, Niger, Togo et Guinée) avec l’appui financier de la Banque mondiale, vise l’identification numérique d’au moins 85 % de la population d’ici 2026.

La mise en place de cet identifiant unique permettra de créer un code électronique associé à chaque personne vivant sur le territoire burkinabè, ainsi qu'aux Burkinabè de l’étranger et aux étrangers résidant temporairement dans le pays. En plus de garantir l’unicité de chaque personne, l’identifiant unique sera un outil clé pour la croissance inclusive. Les services publics tels que les filets sociaux, la santé, l'éducation, ainsi que les entreprises pourront s'appuyer sur ce système pour identifier et authentifier leurs bénéficiaires et leurs clients.

Une fois adoptée par l’Assemblée nationale, cette loi et le système d’identification en cours d'élaboration devraient contribuer à l'assainissement des bases de données d’identification sectorielles et à assurer l’interopérabilité entre ces bases. Cela résoudra les problèmes de doublons et améliorera l’efficacité administrative.

Samira Njoya

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Ces dernières années, l'accélération du processus de numérisation est devenue une priorité pour l'Etat algérien. Dans ce cadre, le pays élabore une feuille de route pour guider cette transformation.

L'Algérie s'apprête à se doter d'une nouvelle stratégie de transformation numérique. La version finale de cette stratégie a été soumise en juin à la présidence de la République pour approbation. C'est ce qu'a annoncé Meriem Benmouloud, haut-commissaire à la numérisation, lors d’un entretien à la télévision algérienne le lundi 22 juillet.

Selon Meriem Benmouloud, cette stratégie, la première du genre depuis l’indépendance, vise à transformer la gestion classique basée sur le papier en une gestion numérique, à instaurer la transparence, à lutter contre la bureaucratie, à garantir un accès équitable à l’information et à améliorer la performance des entreprises économiques tout en assurant la qualité des services.

La Stratégie, qui s'étend jusqu’à 2029, répond aux exigences socio-économiques et culturelles actuelles et repose sur deux piliers essentiels : une loi sur la numérisation en cours d’élaboration et la sécurité informatique et cybernétique. La loi sur la numérisation encadrera et régulera le domaine numérique, levant les obstacles administratifs et remédiant aux failles technologiques. La sécurité informatique et cybernétique sera renforcée grâce à une collaboration avec le ministère de la Défense nationale.

Le projet de numérisation de l'Algérie, porté par le président de la République Abdelmadjid Tebboune, vise à atteindre un développement durable local. Lancé dès son investiture en 2019, il a franchi des étapes significatives ces deux dernières années pour rattraper le retard accumulé en raison du manque de moyens, de la résistance bureaucratique et de la complexité de certains secteurs.

Les premiers résultats se sont fait ressentir dans le dernier rapport de l’Union internationale des télécommunications (UIT) publié en décembre 2023. L’Algérie a enregistré une avancée significative dans l’Indice de développement des TIC (IDI), passant de la 102ᵉ à la 88ᵉ position parmi les 169 pays membres de l’UIT, soit un bond de 14 places. Cette progression s’accompagne d’un score de 77,8 points, dépassant ainsi la moyenne africaine (47,4 points), la moyenne des pays arabes (74,5 points) et la moyenne des pays à revenu intermédiaire (62 points).

Samira Njoya

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Le ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques a organisé le lundi 22 juillet à Ouagadougou une séance de formation destinée aux secrétaires des départements ministériels chargés du numérique. Cette formation visait à échanger sur leurs rôles et leurs responsabilités dans le processus de dématérialisation, afin d'aider le département à atteindre les performances souhaitées. Cette session fait suite à une formation des directeurs des systèmes d’information (DSI) des ministères et institutions publiques organisée du 17 au 21 juillet à Koudougou.

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