Christopher Abraham Mafinga, directeur national de la start-up Schoolap en Côte d'Ivoire, a récemment rencontré Tahina Michel Razafindramalo, ministre malgache du Développement du numérique, des Postes et des Télécommunications. Les échanges ont porté sur l'expertise de la start-up congolaise dans le domaine du numérique éducatif. Le ministre a exprimé son enthousiasme quant au potentiel de Schoolap pour améliorer la qualité de l'éducation à Madagascar.
🇲🇬 @SCHOOLAP_ rencontre le Ministre du numérique malgache et les leaders du digital ! Un honneur de partager notre expertise dans le numérique éducatif et de discuter de l'avenir de l'éducation à Madagascar.
— SCHOOLAP (@SCHOOLAP_) July 3, 2024
Pour offrir une éducation de qualité aux élèves malgaches.#edtech pic.twitter.com/xOURMQdWzu
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Le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Léon-Juste Ibombo, a reçu le mardi 2 juillet la directrice de la stratégie de la société anglaise de télécommunication Reggali, accompagnée de Francis Alex Gouloubi, directeur général de l'Agence de développement de l'économie numérique (Aden). Les discussions ont porté sur l'appui à la numérisation et aux télécommunications au Congo.
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La Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) du Burkina Faso a officiellement lancé, le mardi 2 juillet, le processus d'enrôlement biométrique des pensionnés. Cette opération, qui s'étendra sur quatre mois à travers tout le pays, vise à collecter les données biométriques d'environ 53 mille pensionnés afin de faciliter leur identification et leur authentification.
L'initiative bénéficie d'un soutien financier significatif de la Banque mondiale de plus de 750 millions de francs CFA (environ 1,2 million $), dans le cadre du Projet d’appui à l’inclusion financière et à l’accès au financement des petites et moyennes entreprises.
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L’agriculture est un secteur crucial pour la majorité des pays africains. Des investissements substantiels sont nécessaires pour améliorer les rendements et soutenir la croissance.
L'Union européenne (UE), en partenariat avec la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), a dévoilé, le mardi 2 juillet à Abuja, une nouvelle plateforme numérique destinée à stimuler les investissements dans le secteur agroalimentaire du Nigeria. Cette initiative a été présentée en marge de la 9e édition du Forum des entreprises UE - Nigeria.
S’exprimant sur le bien-fondé de cette innovation, Myriam Ferran (photo), directrice générale adjointe de la direction des partenariats internationaux (INTPA) de la Commission européenne, a déclaré qu'il s'agit « d'une plateforme agricole numérique qui fournit un espace de commercialisation, de négociation ou d’investissement numérique pour les activités commerciales et/ou transactionnelles. Elle contribue également aux interactions, aux communications, aux intégrations et à la coopération dans le système agroalimentaire et l’agro-industrie entre les PME nigérianes et européennes ».
Le lancement de cette plateforme s'inscrit dans les engagements pris lors du dialogue ministériel UE - Nigeria de novembre 2020. Conformément à l'accord avec le gouvernement nigérian, il a été décidé de créer une plateforme agro-industrielle UE - Nigeria visant à rassembler les communautés agricoles et agroalimentaires nigérianes et européennes, afin de promouvoir le commerce, d'attirer des investissements responsables et de favoriser les relations interentreprises, en particulier pour les PME.
Il faut noter qu’au Nigeria, l'agriculture occupe une place prépondérante dans l'économie, étant la deuxième activité la plus importante après le secteur pétrolier. Selon la plateforme de données Statista, le secteur agricole a généré environ 21 % du produit intérieur brut (PIB) du pays au deuxième trimestre de 2023. Toutefois, malgré sa contribution significative, le secteur agricole nigérian fait face à de nombreux défis tels que le manque d'investissements, des systèmes agricoles obsolètes, une offre insuffisante pour répondre à la croissance démographique et à la demande alimentaire croissante.
La nouvelle plateforme devrait permettre de relever ces défis, d’accroître les investissements privés dans le secteur agro-industriel du pays et de renforcer les liens et les interactions entre les acteurs agro-industriels du Nigeria et d’Europe.
Samira Njoya
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L’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et SAP Afrique francophone, une entreprise allemande spécialisée dans les logiciels de gestion, ont annoncé le jeudi 27 juin le renforcement de leur collaboration avec l’adoption par l’UM6P de la solution « RISE with SAP » pour son système ERP (Progiciel de gestion intégré).
Cette initiative soutiendra l’UM6P dans sa transformation numérique en améliorant son efficacité opérationnelle...
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Le ministre de l'Education nationale du Sénégal, Moustapha Mamba Guirassy, a reçu le vendredi 28 juin une délégation des Nations unis au Sénégal, conduite par Aminata Maiga, la coordinatrice résidente. Les discussions ont porté sur plusieurs sujets, notamment la vision du Sénégal de transformer son système éducatif en une société éducative fondée sur des valeurs africaines, les objectifs de développement durable (ODD), ainsi que la souveraineté numérique. Ils ont également échangé sur l’introduction de l’intelligence artificielle dans le secteur.
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L’Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA) a annoncé la création à Dakar au Sénégal, le vendredi 28 juin, d'Afri'Tech, une confédération africaine du numérique, en marge du Salon international des professionnels du numérique (SIPEN). Cette entité rassemble les organisations et associations professionnelles représentant les secteurs privés du numérique à travers les pays africains. Afri'Tech vise à fédérer les acteurs privés du numérique, en défendant leurs intérêts et en favorisant le développement de l'innovation et du numérique en Afrique.
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La numérisation de l’administration constitue le pilier central du plan stratégique de développement de Sénégal Numérique. Malgré les efforts déployés pour ce projet, les résultats se font encore attendre.
Le Sénégal accuse du retard sur ses objectifs de dématérialisation des services publics. Isidore Diouf (photo), le directeur général de Sénégal Numérique (SENUM SA), a déclaré le vendredi 28 juin que le pays affichait un faible taux de dématérialisation des services publics. « Sur les 900 procédures à dématérialiser, seules 130 l'ont été, soit un taux de 13,4 % », a indiqué M. Diouf lors d’un panel consacré au numérique dans le cadre des assises de l’entreprise.
C’est en 2017 que le Sénégal a commencé à numériser ses services publics administratifs. En 2022 SENUM avait signé une convention avec les 19 communes de Dakar pour la numérisation des actes d’état civil. En juillet 2023, 8 milliards FCFA (13 millions $) ont été investis pour mettre en place le Schéma directeur numérique de la justice 2023-2027, afin de construire un service judiciaire numérique plus accessible aux populations. Le secteur de la santé a lui aussi bénéficié d’une attention particulière.
Dans la même lancée, en novembre, le ministère sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, en partenariat avec l’Agence de coopération internationale allemande GIZ, a dévoilé GovStack, une nouvelle plateforme dédiée au traitement de plus de 800 procédures administratives.
Si les raisons de ce faible taux de numérisation n'ont pas été explicitées malgré des investissements substantiels, il faut noter que les défis sont encore nombreux. Parmi ceux-ci : l'élaboration de textes réglementaires pour établir un cadre de gouvernance de la dématérialisation, ainsi que la mise en place d'une stratégie e-gov visant à accélérer le processus. Un accompagnement de tous les acteurs dans le processus de changement et une adhésion collective sont également indispensables pour réussir la numérisation.
Il convient également de noter qu’au Sénégal, certains services jugés prioritaires sont déjà en ligne, notamment dans les secteurs de l’urbanisme, du tourisme, de la justice, de l’enseignement, du travail et de la sécurité sociale, de la fonction publique, de l’intérieur, du sport, de l’état civil consulaire, et de l’environnement.
Samira Njoya
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Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation de la Côte d'Ivoire, Kalil Konate, et le ministre des Relations extérieures de l'Angola, Téte António, ont signé un accord de coopération le jeudi 27 juin, en marge de la visite du président angolais João Lourenço en Côte d'Ivoire. Cet accord vise à mutualiser les efforts pour améliorer l'utilisation des outils technologiques et renforcer les prestations de services publics dans les deux pays.
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Le gouvernement tchadien a récemment relancé ses projets de transformation numérique. La sélection de partenaires stratégiques est essentielle pour atteindre les objectifs fixés.
L’entreprise technologique chinoise Huawei souhaite accompagner le Tchad dans la réalisation de ses projets numériques. Le Premier ministre, Allah-Maye Halina, a reçu en audience, le vendredi 28 juin, une délégation de Huawei Technologies conduite par son directeur au Tchad, Feng Guo Jeremy.
Selon un communiqué du ministère chargé du Numérique, les discussions ont tourné principalement autour des projets numériques et de l’amélioration des technologies de l’information et de la communication (TIC) au Tchad. Huawei s’est à cet effet proposé pour accompagner le gouvernement dans l'atteinte de ses objectifs de développement technologique.
La visite de la délégation intervient près d’un an après la signature d’un protocole d'accord entre le gouvernement tchadien et Huawei en marge du Huawei Connect 2023. Dans le cadre de cet accord, Huawei avait pris l’engagement de devenir un partenaire clé du gouvernement tchadien et de l’accompagner dans sa mission de construction d’un écosystème favorable à l’éclosion des talents numériques au Tchad.
Le soutien de l’entreprise chinoise devrait permettre au Tchad de progresser assurément dans les projets numériques compris dans le programme du nouveau gouvernement. Ces projets incluent l'amélioration des infrastructures numériques, l'intégration des technologies numériques dans le système éducatif, la numérisation des services gouvernementaux et l’innovation technologique.
Notons que le pays accuse un retard significatif dans le secteur numérique. Selon la plateforme DataReportal, le Tchad comptait 3,2 millions d’internautes en janvier 2023, soit un taux de pénétration de l’Internet de 17,9 %. A la même période, le nombre d’utilisateurs des services de téléphonie mobile s’élevait à 11,5 millions, pour un taux de pénétration du mobile de 63,9 %.
Samira Njoya
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