Au cours des deux dernières années, plusieurs secteurs stratégiques de l’économie malgache ont fait plus de place aux technologies. Les autorités du secteur agricole ont également compris la nécessité de transformer leur mode opératoire pour gagner en efficacité.

Le ministre malgache de l’Agriculture et de l’Elevage (MINAE), Harifidy Janset Ramilison (photo, à gauche), et son homologue du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications (MNDPT), Tahina Michel Razafindramalo (photo, au centre), ont signé le samedi 20 mai une convention de partenariat avec l'Association Agritech Madagascar pour accélérer l'utilisation des TIC dans le secteur agricole.

L’objectif de la coopération est de mettre en commun les ressources, les compétences et les expériences pour accélérer la modernisation du monde rural et faciliter l'accès des exploitants agricoles aux informations et aux moyens pour développer leurs activités.

« Les acteurs du secteur agricole sont unanimes sur la nécessité de la digitalisation des services agricoles. La digitalisation constitue également un élément important pour la transformation et l'amélioration de l'agriculture de Madagascar », a aussi souligné Harifidy Janset Ramilison.

Le gouvernement malgache accorde une attention particulière à l'agriculture dans le pays. De nombreuses actions ont été menées ces dernières années pour stimuler l’efficacité du secteur. Selon la Banque mondiale, le secteur agricole reste « l'épine dorsale » de l'économie malgache. Il représente 70 % de l’emploi total avec une part de 29 % du PIB.

Ce nouveau partenariat, signé dans le cadre des Assises de la Transformation Digitale en Afrique (ATDA), viendra s’ajouter aux projets déjà en cours à Madagascar, notamment la distribution des cartes digitalisée aux agriculteurs, la mise en place d’un système de traçabilité et d'identification par boucle infalsifiable à lecture électronique, et l’élaboration de la stratégie nationale de digitalisation des services agricoles.

Samira Njoya

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Le Tchad a lancé en 2020 un nouveau plan stratégique de développement du numérique et des postes, témoignant de la volonté du gouvernement de rattraper le retard technologique. Pour la mise en œuvre des projets dudit plan, le pays a besoin de partenaires expérimentés.

La République du Tchad veut accélérer sa transformation par le numérique. Les autorités de N’Djamena ambitionnent d'intégrer davantage les technologies de l’information et de la communication dans les différents secteurs stratégiques socioéconomiques. Le ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique, Mahamat Allahou Taher, a effectué une visite de travail en Inde à cet effet. L'objectif est de rencontrer les acteurs pouvant accompagner le Tchad dans cette ambition.

Sur les réseaux sociaux, le ministère de l’Economie numérique a indiqué que la délégation tchadienne, à New Delhi le lundi 22 mai, a « exploré de nouvelles opportunités de coopération et d’assistance technique dans le cadre de la mise en œuvre des grands projets du plan stratégique de développement du numérique et des postes pour la période 2020-2030 ».

La délégation a rencontré des acteurs et responsables de différentes institutions, notamment la Chambre de Commerce, le groupe Airtel et le ministre Indien des Chemins de fer, des Communications électroniques, des Technologies de l’information, Ashwini Vaishnaw.

Rappelons que le Tchad s’est doté, il y a deux ans, d’un plan stratégique de développement du numérique (PSDNP 20-30) qui doit servir de feuille de route dans la décennie 2020-2030. Pour la réalisation des projets du PSDNP, le gouvernement a évalué les besoins à hauteur de 1452 milliards FCFA (2,4 milliards USD).

Le choix de l'Inde pour l'accompagner dans la réalisation de ces projets est judicieux. En moins de 10 ans, le taux de pénétration du numérique en Inde a plus que doublé. La cinquième puissance économique du monde a lancé en 2015, le Digital India, un programme ambitieux avec pour objectif de transformer l’Inde en « une société digitale et une économie de la connaissance ».

Samira Njoya

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Au cours de la dernière décennie, de nombreux investissements ont été réalisés par le gouvernement kényan pour faire du pays un carrefour technologique en Afrique de l’Est. Avec cet appui apporté par des partenaires, l’ambition est plus grande.

Le Kenya bénéficiera dans les prochains mois d’un Centre de transformation numérique (DTC). La Coopération allemande (GIZ) et le Centre estonien pour le développement international (ESTDEV) ont signé un accord de coopération de 2,4 millions € à cet effet, le vendredi 19 mai à Nairobi.

Cet accord entre l'ESTDEV et la GIZ fait partie d'un accord de cofinancement plus large de 12,2 millions d'euros avec l'Union européenne visant à soutenir la transition du Kenya vers une économie et une société numériques centrées sur l'humain.

« Avec des valeurs telles que l'ouverture, la confiance et la sécurité comme cadre, nous pouvons créer un avenir numérique au Kenya où la technologie répond véritablement aux besoins de la population. C'est notre offre en tant que Team Europe », a déclaré Henriette Geiger, ambassadrice de l'UE au Kenya.

Le DTC sera mis en œuvre pendant trois ans par la GIZ en étroite collaboration avec le ministère kényan de l'Information, des Communications et de l'Economie numérique pour un coût total de 4 milliards KES (29 millions €).

Le centre travaillera avec des partenaires sur des thèmes clés du Plan directeur national pour le numérique au Kenya 2022-2023 qui repose sur plusieurs piliers, parmi lesquels la mise en place d’un gouvernement numérique ouvert et inclusif, la protection et la confiance des données, l'emploi des jeunes grâce aux compétences numériques…

Selon Henriette Geiger, les experts du centre offriront des formations, des ateliers et des services de conseil à des partenaires tels que le ministère en charge de l’Economie numérique et de l'écosystème plus large de l'innovation numérique au Kenya. Le centre favorisera également la création d'un pôle d'innovation numérique verte pour les petites et moyennes entreprises (PME) et les entrepreneurs locaux.

Samira Njoya

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C’est en 2020 qu'Orange a lancé Djoliba, le premier backbone panafricain d'Afrique de l'Ouest, dans le but de soutenir l’écosystème numérique et répondre aux besoins croissants de connectivité dans la région.

Angola Cables, un fournisseur de connectivité à haut débit par fibre optique en Angola, et la société de télécommunications Orange ont récemment conclu un accord de partage d'infrastructure sur le réseau ouest-africain de fibre optique Djoliba. La collaboration permet à Angola Cables de s’appuyer sur le réseau Djoliba d’Orange pour renforcer sa présence sur les marchés francophones d'Afrique de l'Ouest.

« L'accès à des services numériques et en nuage efficaces et sécurisés est une condition essentielle pour toute entreprise dans l'économie du gigaoctet d'aujourd'hui. L'accès au réseau Djoliba de l'Afrique de l'Ouest et à notre infrastructure sous-marine robuste élargit la capacité des entreprises à accéder aux marchés internationaux et offre des destinations de trafic élargies en Afrique de l'Ouest et dans d'autres parties du monde », a déclaré Rui Faria, le directeur commercial mondial d'Angola Cables.

Le réseau Djoliba a été dévoilé en 2020 par Orange. C’est le premier réseau offrant une sécurisation complète en Afrique de l'Ouest avec plus de 10 000 km de réseau terrestre à fibres optiques, couplé à 10 000 km de câble sous-marin, des offres à très haut débits (jusqu'à 100 Gbit/s) et 99,99% de taux de disponibilité. Ce réseau couvre 16 points de présence avec un maillage de près de 155 sites techniques, et relie 300 points de présence en Europe, en Amérique et en Asie.

Ainsi, grâce à cette collaboration, Angola Cables combinera cette nouvelle capacité à celle issue de son réseau mondial composé de câbles sous-marins internationaux tels que WACS, SACS, MONET, EllaLink. Ce qui permettra à la société d’offrir aux entreprises de la région une connectivité sécurisée et à faible latence, des services numériques et des services de cloud.

Il faut noter que ce partenariat rentre dans le cadre de la stratégie lancée par Angola Cables en 2020 visant à multiplier des partenariats et investissements afin de répondre à la demande croissante en connectivité à haut débit, aussi bien en Afrique qu’à l’étranger. 

Samira Njoya

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Le gouvernement fédéral du Nigeria a annoncé son intention de numériser le système d'état civil et de cibler l'enregistrement de 12,7 millions d'enfants de moins de cinq ans en 2023.

Matthew Sunday, le directeur du département de l'état civil de la Commission nationale de la population (NPC), a déclaré le vendredi 19 mai que la commission prévoyait d'enregistrer 8,08 millions d'enfants dans 22 Etats prioritaires et 4,6 millions dans d'autres Etats. L’objectif est d'améliorer le processus d'enregistrement et de statistiques de l'état civil.

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Le vice-ministre chinois de l’Economie numérique, Zhao Zhiguo (photo), a exprimé la volonté de son pays de coopérer avec le Sénégal en matière d’économie numérique.

Mercredi 17 mai, à l’occasion du forum de coopération numérique entre la Chine et le Sénégal, organisé en marge de la Semaine du numérique qui s'est tenue du mardi 16 au samedi 20 mai, l’homme politique a fait savoir que la Chine ambitionne de développer des innovations dans le domaine numérique en Afrique en général et au Sénégal en particulier.

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Le Fonds d'équipement des Nations unies (UNCDF), en partenariat avec Women's World Banking, a annoncé le lundi 15 mai l’ouverture des candidatures pour le Women's Digital and Financial Inclusion (WDFI) Advocacy Hub.

Le WDFI Advocacy Hub vise à accroître l'inclusion financière numérique des femmes en Ethiopie à travers un mécanisme de subvention.

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 22 juin 2023.  

Participation à l'adresse : https://apply.uncdf.org/prog/230515_-_wdfi_coalition_application_for_funding/

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Depuis 2020, le trafic Internet s’intensifie sur le continent au même titre que la demande en connectivité à haut débit. Les pays se tournent vers les points d’échanges Internet qui offrent encore plus d’avantages.   

L’Organisation non gouvernementale « Internet pour tous » et l'entreprise allemande DE-CIX, en partenariat avec l'Agence du développement du numérique (ADN), vont procéder ce lundi 22 mai à Kinshasa au lancement de « l'Africa Congo Internet Exchange » (ACIX), le plus grand point d'échange Internet d’Afrique centrale basé en République démocratique du Congo.

« Africa Congo Internet Exchange fournira un écosystème d'interconnexion pour l'Afrique centrale afin de répondre aux besoins croissants d'interconnexion des entreprises et des utilisateurs finaux ; des connexions abordables de haute qualité pour une meilleure expérience utilisateur et pour un avenir numérique plus interconnecté », peut-on lire sur le portail Web de l’ACIX.

Le lancement de l’ACIX intervient dans un contexte marqué par l’intensification du trafic Internet à travers le continent soutenue par la transformation numérique et les nouveaux modes de consommation numériques des populations. De plus, la République démocratique du Congo est le deuxième pays le plus grand d’Afrique avec neuf pays frontaliers ayant des ambitions clairement affichées en matière de connectivité transnationale et continentale.

La mise sur pied de l’ACIX rentre également dans le cadre de l’expansion africaine de la Deutscher Commercial Internet Exchange (DE-CIX), le plus important point d’échange Internet (IXP) au monde en termes de trafic.

Selon l’Internet Society (Isoc), l’Afrique devrait investir davantage dans des points d’échange Internet pour améliorer la connectivité sur le continent et réduire les coûts d’accès en se basant sur l’expérience du Nigeria et du Kenya. Les deux pays, qui n’échangeaient que 30 % du trafic Internet localement, sont passés à près de 70 % en 2020 grâce aux IXP.

Les IXP, en permettant l’échange local de trafic Internet, permettent d'économiser sur les coûts de transit IP internationaux importants, récurrents et coûteux ; réduisent les coûts de l’Internet, tout en améliorant significativement la qualité et la disponibilité de la connectivité et par ricochet les revenus des fournisseurs d’accès Internet.

Samira Njoya

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Le gouverneur du Montana, Greg Gianforte, a promulgué le mercredi 17 mai la loi qui bannit l’application TikTok dans cet Etat américain. Selon le gouverneur, la décision a pour but de protéger du Parti communiste chinois les données personnelles et privées des utilisateurs.

En effet, aux Etats-Unis, de nombreux élus pensent que le réseau social chinois permet à Pékin d’espionner et de manipuler les Américains. Le Montana devient ainsi le premier Etat américain à bannir l’application.

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La concurrence se renforce de plus en plus sur le marché africain des centres de données. L’objectif visé est de permettre de répondre plus efficacement à la forte demande sur le marché africain des centres de données, en pleine croissance.

Africa Data Centres (ADC), la filiale de Cassava Technologies Group spécialisée dans la construction et l’exploitation de centres de données continue d’étoffer son réseau en Afrique. La société a annoncé, le jeudi 18 mai, qu'elle construisait un nouveau centre de données de 10 MW au Ghana. Il s'agira selon l’entreprise de la plus grande installation d'Afrique de l'Ouest en dehors du Nigeria.

La nouvelle installation sera construite dans le cadre du projet de réaménagement de la foire commerciale du Ghana à La, à Accra, une zone centrale du Grand Accra. La première phase devrait être achevée dans les 12 mois.

« L'établissement du nouveau centre de données au cœur d'Accra, est une étape importante pour combler le déficit d'infrastructures et développer davantage notre économie numérique. Cet investissement et la volonté du gouvernement de numériser tous les secteurs de l'économie nous permettront d'accroître notre capacité d'accès aux services numériques et d'attirer encore plus d'investissements étrangers directs dans notre économie », a déclaré Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, le président du Ghana.

La construction d’un centre de données à Accra rentre dans le cadre de la stratégie d’expansion africaine d’Africa Data Centres. La société avait annoncé en septembre 2021 un investissement de 500 millions USD dans la construction de 10 centres de données dans une dizaine de pays africains sur une période de deux ans.

Cette expansion, financée en partie par la Société de financement du développement international des Etats-Unis (DFC), vise à accélérer l'infrastructure et les services numériques dirigés par le secteur privé en Afrique.

Ces différents investissements traduisent la concurrence accrue qui prévaut actuellement sur le marché africain des centres de données, en pleine croissance, boostée par la demande grandissante de la connectivité. Selon Arizton Advisory and Intelligence, les investissements dans le marché africain des centres de données devraient atteindre 5,4 milliards USD d’ici 2027.

Samira Njoya

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