Recapitaliser la société nationale La Poste pour la sauver des difficultés est l’une des préoccupations du gouvernement sénégalais. L’une des solutions proposées pour la relance s’avère être la numérisation des services.

Le directeur général de La Poste du Sénégal, Mohamadou Diaite, et le directeur général d'Orange Finances Mobiles Sénégal, Cheikh Tidiane Sarr, ont signé le mardi 25 avril à Dakar une convention de partenariat visant à unir les deux entreprises pour la réalisation de projets innovants.

« Au-delà des retrouvailles de ces deux entités, sœurs, ce modèle de partenariat unique s’oriente vers la gestion du client et sa prise en charge par des services innovants et inclusifs tels que formulés dans le Plan Stratégique d’Expansion (PSE-La Poste) », a expliqué La Poste sur Twitter.

Depuis quelques mois, le gouvernement sénégalais s’est donné pour ambition de redresser La Poste et relancer ses activités. Pour ce faire, les acteurs du secteur ont mis sur pieds un Plan Stratégique d’Expansion visant à transformer l’opérateur public du service postal, moderniser le centre de tri et le centre de courrier hybride, mettre en place un centre de relation clientèle moderne, améliorer des process, produits et services existants et mettre en place des services innovants.

Pour réaliser ces objectifs, l’opérateur public du service postal s’est allié à des partenaires de choix, dont les plus récents sont Orange Finances Mobiles et Ecobank.

Le nouveau partenariat permettra ainsi à La Poste de profiter de l’expérience d’Orange dans la mise en place des services et des produits innovants. Orange quant à lui profitera des « différents atouts de La Poste, tels que sa proximité avec les populations, l’extension de son réseau lui permettant d’être un allié sûr au regard du contexte actuel qui prévaut dans un secteur aussi dynamique que celui du Mobile Money qui est en pleine mutation », a indiqué La Poste sur les réseaux sociaux.

Samira Njoya

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Le faible taux de pénétration d’Internet et la demande croissante pour le haut débit ont attiré de nombreux investisseurs internationaux et locaux en République démocratique du Congo. Pour satisfaire la population, les entreprises s’unissent et développent des stratégies communes.

CSquared, une société spécialisée dans la construction et l’exploitation de réseau de fibre optique en Afrique, et Raxio, un opérateur de gestion de centres de données à travers l’Afrique, ont signé le vendredi 21 avril à Kinshasa un protocole d’accord visant à améliorer la connectivité Internet en République démocratique du Congo.

Yannick Sukakumu (photo, à gauche), le directeur général de Raxio en RDC, explique que le protocole d’accord apporte la pièce manquante à Raxio pour servir ses clients dans le pays. Il permettra à CSquared RDC de connecter les différents centres des données Raxio afin de permettre à tous les clients de bénéficier de la meilleure connexion Internet.

Le partenariat s’inscrit dans le cadre de l’ambition de Raxio visant à déployer un certain nombre des centres de données pour pouvoir héberger des équipements informatiques, des infrastructures critiques de communication, entre autres. Pour CSquared, cette collaboration fait partie d’une stratégie cohérente visant à étendre son empreinte à toute l’Afrique dans un contexte marqué par la forte demande en connectivité à haut débit sur le continent.

« En mettant en place les infrastructures telles que la fibre optique et des centres de données, en les connectant avec les solutions et services technologiques existant, nous pensons que cela forme un écosystème qui va soutenir le développement de la créativité de nos jeunes qui en ont pertinemment besoin », a déclaré Alain Malanda (photo, à droite), le directeur-pays de CSquared RDC

Samira Njoya

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Le ministre nigérian des communications et de l'économie numérique, le professeur Isa Pantami (photo), a inauguré le jeudi 20 avril le groupe de travail de l'Alliance Smart Africa.

Le groupe, constitué de 12 membres, a pour mission de coordonner la participation du Nigeria à l'Alliance Smart Africa, telle qu'approuvée par le président Muhammadu Buhari le 22 septembre dernier.

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Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication a annoncé le dimanche 23 avril le lancement d’une nouvelle bibliothèque qui permettra de télécharger et de lire 328 480 livres électroniques dans divers domaines de connaissance.

Dans un communiqué diffusé à l’occasion de la Journée mondiale du livre (23 avril), le ministère a indiqué que la bibliothèque comprend plus de 20 600 titres en langue arabe, 141 500 livres électroniques en français, 58 400 en anglais et 8 000 titres dans d'autres langues étrangères.

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Le marché du jeu vidéo en l’Afrique prend actuellement de l'ampleur, avec l'essor du mobile et d'une communauté de joueurs de plus en plus nombreux. Il devient donc important de créer un cadre pour développer le secteur et former de futurs gamers professionnels en Afrique.

Le Comité national de promotion de l’eSport au Sénégal (CONAPES) et Sénégal Numérique (SENUM SA) collaborent désormais pour favoriser la pratique de l’eSport dans le pays.

Une convention de partenariat a été signée entre les deux organisations, le mercredi 19 avril à Dakar, visant à permettre aux gamers sénégalais de disposer du réseau des Espaces Sénégal Services (ESS) disponibles pour la promotion et le développement de l’eSport

Sur Twitter, le CONAPES a fait savoir que ce partenariat est « une occasion pour démocratiser la pratique de l'eSport, mais également une opportunité de formation autour des métiers associés au jeu vidéo, s’inscrivant en droite ligne de l’inclusion numérique tant souhaitée, par et pour la jeunesse sénégalaise ».

Dans le cadre de ce partenariat, SENUM SA et le CONAPES mettront à la disposition des gamers un réseau de 45 espaces dédiés exclusivement à l'eSport au sein des grands Espaces Sénégal Service actuellement présents dans les 14 régions du Sénégal, et disposant de la connectivité sur 6 000 km de fibre optique et de l’Internet à très haut débit. L’objectif principal est de créer 45 Clubs eSport (Pro Gamer), 45 eLigues, et une compétition nationale d’eSport, la Senum Esport Competition (SECO).

Le partenariat donnera également accès à un vaste programme de formation et de mentoring pour le personnel du CONAPES autour des métiers liés à la pratique des jeux électroniques, sports immersifs, les cybersports, la techsport, le phygital sport incluant des technologies innovantes, notamment l’intelligence artificielle, les drones et exosquelettes…

A en croire le CONAPES, grâce à cette signature, le Sénégal devient le premier pays en Afrique à lancer un réseau LAN dédié à la pratique compétitive du jeu vidéo.

Samira Njoya

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Face au manque de confiance des Zimbabwéens dans la monnaie nationale, le gouvernement s’est résolu à introduire une monnaie numérique adossée à l’or, qui permettrait aux citoyens de stocker de la valeur et de se protéger contre la forte volatilité des taux de change.

Le Zimbabwe lancera bientôt une monnaie numérique adossée à l'or pour tenter de stabiliser sa monnaie fiduciaire, dont la dépréciation continue par rapport au dollar américain, étrangle l’économie, a rapporté l’hebdomadaire local The Sunday Mail, dimanche 23 avril, citant le gouverneur de la Banque centrale, John Mangudya (photo).

« Cela permettra aux personnes détenant de petites quantités de dollars zimbabwéens de les échanger contre des jetons numériques, afin de stocker de la valeur et de se protéger contre la volatilité de la monnaie », a expliqué M. Mangudya.

Selon lui, la forte volatilité actuelle du taux de change est liée aux attentes d'une augmentation de l'offre de devises étrangères sur le marché, avec le démarrage de la saison de ventes aux enchères du tabac.

Le Conseil de l'industrie et de commercialisation du tabac (TIMB) avait annoncé, le 8 mars dernier, que la production nationale de tabac devrait augmenter de 8,5% en 2023, pour s’établir à 230 millions kg, grâce aux bonnes conditions météorologiques et à l’augmentation des surfaces emblavées. 

Le Zimbabwe traverse une grave crise économique depuis le début des années 2000, après la réforme agraire de l’ex-président Robert Mugabe, qui a brisé un secteur clé de l'économie du pays et l’a poussé à interrompre le remboursement de près de 13 milliards de dollars de dettes à la Banque mondiale, à la Banque africaine de développement (BAD), à la Banque européenne d’investissement (BEI) et aux pays membres de Club de Paris.

L’expropriation des fermiers blancs avait alors découragé les investissements étrangers et fait chuter lourdement les exportations, ce qui a incité M. Mugabe à faire tourner à plein régime la planche à billets, provoquant un long épisode d’hyperinflation. C’est dans ce contexte que le gouvernement a été contraint à abandonner, en 2009, le dollar zimbabwéen, au profit du dollar américain. Le dollar zimbabwéen a été ensuite réintroduit en 2019 pour tenter de relancer l'économie stagnante, mais il n’a pas cessé depuis de se déprécier par rapport au billet vert.

La confiance dans la monnaie zimbabwéenne est faible depuis que les gens ont vu leurs économies anéanties par une hyperinflation qui a atteint 5 milliards % en 2008, selon le FMI. La plupart des Zimbabwéens préfèrent obtenir des dollars américains sur le marché illégal pour les garder comme économies.

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Les connexions entre les pays sont essentielles pour stimuler la croissance économique, créer des emplois et faire entrer entièrement l'Afrique dans l'ère numérique. C’est dans ce but que les pays africains se mettent ensemble pour développer le numérique dans le continent.

Le Rwanda et la République de Guinée vont coopérer ensemble en matière de numérique. Un protocole d’entente a été signé à cet effet, le mardi 18 avril, par les deux pays en marge de la visite du président rwandais, Paul Kagame, en Guinée du lundi 17 au mardi 18 avril.

Selon Mory Sanda Kouyaté (photo, à droite), le ministre guinéen des Affaires étrangères, le protocole permettra aux deux pays de collaborer « dans le domaine des postes et télécommunications et des technologies de l'information et de la communication, la digitalisation de l'Etat et du numérique en général ».

Depuis plusieurs années, le Rwanda a fait du numérique un pilier du développement. Pour parvenir à ses objectifs, le pays a lancé en 2017, une Stratégie nationale de transformation visant prioritairement à la fourniture de services de qualité et de services à la clientèle dans les secteurs public et privé d'ici 2024.

La Guinée de son côté, a également adopté le numérique pour faciliter la vie des citoyens. Le gouvernement de transition a récemment lancé un processus de refondation et de rectification institutionnelle. Les autorités ambitionnent de doter l’administration du pays de systèmes nouveaux et de politiques fiables adaptées aux nouveaux besoins des populations.

Ainsi, grâce à leurs expériences, les deux pays pourront, à travers cet accord bilatéral, développer davantage le secteur des TIC dans leurs pays respectifs et se positionner sur les marchés du numérique en Afrique de l’Ouest et de l’Est

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En mettant sur pied un système d'identification numérique, le gouvernement rwandais envisage de relever le défi permanent que les citoyens endurent en raison du manque d’identité et de la privation d’accès aux services essentiels dans le pays.

L'Assemblée générale de la Chambre des députés au Rwanda a approuvé la révision d'un projet de loi régissant l'état civil dans le système national d'identité numérique unique, a annoncé le Parlement rwandais sur Twitter.

La proposition de révision dudit projet de loi présentée le jeudi 20 avril par la ministre des TIC et de l'Innovation, Paula Ingabire, vise à donner l'accord au gouvernement pour l'émission des cartes d'identité numériques pour les rwandais, les apatrides et les nouveaux-nés dans le pays.

« La promulgation de la nouvelle loi relative à l'inscription dans un système d'identité numérique unique permettra au pays de combler les lacunes existantes dans le système d'identification de la population actuel pour une prestation de services plus avancée, efficace et efficiente dans les secteurs privé et public », a déclaré Paula Ingabire.

Le projet vise à mettre sur pieds une nouvelle carte d'identité numérique pour tous les rwandais y compris ceux de la diaspora. Elle se présentera sous deux formes, une copie physique avec un code QR contenant les informations biométriques du citoyen et une autre face possédant un code d'identification biométrique permettant d’utiliser la carte via un smartphone ou un ordinateur.

Selon la ministre, le projet d'identification numérique sera mis en œuvre pendant trois ans par l'Agence nationale d'identification (NIDA) et sera financé à hauteur de 40 millions de dollars par la Banque mondiale (BM).

Si elle est adoptée, la nouvelle loi permettra de mettre fin aux problèmes des apatrides et autres personnes sans papiers dans le pays. Elle permettra également de résoudre le problème des données dispersées, contradictoires dans les différentes bases de données de diverses institutions, enregistrées sur papier.

Pour la ministre, ce projet sera un catalyseur du développement d'une économie numérique forte et d'un écosystème de prestation de services numériques fort qui améliorera la productivité, les revenus et le bien-être social.

Samira Njoya

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L’exécutif kényan a mis en place plusieurs projets pour accélérer la transformation numérique et en faire un pilier du développement socio-économique. L’un des projets phares est le déploiement de plusieurs kilomètres de fibre optique sur l’ensemble du territoire national.

 L’Autorité des communications du Kenya (CA) et l'Autorité des TIC (ICTA) déploieront le dernier km de fibre optique dans 19 Comtés non desservis ou mal desservis du pays. Un accord à cet effet a été signé le lundi 17 avril entre les deux parties.

Sur Twitter, la a fait savoir que cet accord de coopération technique (TCA) lui permettra de soutenir le déploiement de la fibre optique dans les comtés identifiés à hauteur de 5 milliards (environ 37 millions $) via le Universal Service Fund (USF).

Signalons que ledit projet soutient le programme gouvernemental de transformation numérique (GoDTA) initié par le président de la République du Kenya, William Ruto. Lors de son élection à la tête de l’Etat en septembre dernier, l’homme politique avait annoncé un ensemble de projets numériques, parmi lesquels la construction d’un réseau de fibre optique de 100 000 km à travers le territoire national d'ici 5 ans.

William Ruto avait également promis de porter à 80 % le taux de numérisation des services publics et d’automatisation des processus critiques du gouvernement. L’objectif est de faire du Kenya une référence en matière de transformation numérique sur le continent d’ici 2027. Une transformation qui garantira au pays un réel développement humain, économique et social.

A ce sujet, le directeur général de la CA, M. Ezra Chiloba (photo, à droite), a déclaré que le projet  phénoménal « transformera considérablement le pays dans les années à venir ».

Samira Njoya

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Le Rwanda et le Bénin envisagent de renforcer leur collaboration dans plusieurs domaines parmi lesquels le numérique. Le président rwandais Paul Kagame (photo, au centre) était en visite officielle à cet effet le samedi 15 avril au Bénin.

Paul Kagamé et sa délégation ont visité les installations de Sèmè City, un projet phare du gouvernement béninois visant à transformer la commune de Sèmè Kpodji en une ville durable et intelligente dans le but d'améliorer l’employabilité des jeunes.

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