L’Agence nationale de la cybersécurité du Togo (ANCy ) a récemment  annoncé le lancement d'un concours en ligne visant à dénicher des talents dans le domaine du hack.

Les lauréats du concours bénéficieront d’une formation approfondie pour atteindre l’excellence dans le domaine de la cybersécurité.

Lire aussi :

L’Afrique du Sud recourt à l’expertise française pour lutter contre la cybercriminalité

Published in Breves_Une

Cet investissement est l'aboutissement de négociations initiées en mai 2022 entre la SFI et Seacom. Le fournisseur de services de télécommunications par fibre optique négociait une aide financière de 260 millions $ de la SFI pour un projet d'expansion en Afrique d'environ 563 millions de dollars.

La société financière internationale (SFI) a annoncé le jeudi 22 juin dans un communiqué avoir accordé un prêt à long terme de 207 millions de dollars à la société d'infrastructure numérique et de services informatiques Seacom.

Cette dernière utilisera les fonds pour étendre la couverture de son réseau de fibre optique et de ses services basés sur le cloud dans sept pays d'Afrique subsaharienne, notamment Djibouti, le Kenya, la Mozambique, le Rwanda, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et l'Ouganda.

« Le partenariat avec SEACOM aidera l'entreprise à développer l'infrastructure numérique et les services basés sur le cloud dont elle a tant besoin pour connecter de manière significative davantage de personnes et d'entreprises sur le continent », a déclaré Sarvesh Suri, directeur régional de la SFI pour l'infrastructure et les ressources naturelles en Afrique.

Selon le communiqué, le financement comprend 70 millions de dollars provenant du financement propre de la SFI, 42,24 millions de dollars de cofinancement mobilisés auprès d'investisseurs institutionnels par le biais du Programme de portefeuille de cofinancement géré (MCPP) de la SFI, et l'équivalent de 94,76 millions de dollars levés auprès de Nedbank Limited et de la Mauritius Commercial Bank.

Le financement accordé à Seacom rentre dans le cadre sa stratégie numérique en Afrique visant à investir dans la croissance des opérateurs de tours indépendants, des centres de données et du haut débit, et à soutenir les opérateurs de téléphonie mobile, principalement dans les Etats fragiles et pays à faible revenu de l'Association internationale de développement (LIC-IDA). L’objectif est de permettre une connectivité omniprésente, fiable et abordable dans le continent.

Ainsi, cet investissement permettra d’augmenter l'accès à des services informatiques de qualité pour les entreprises africaines. Il permettra également à Seacom de soutenir la transformation numérique de 24 000 entreprises dans la région d'ici 2027, en augmentant l'accès à l'Internet et aux services de cloud et de cybersécurité.

Samira Njoya

Lire aussi :

Afrique du Sud : la SFI, l'allemand DEG, Hollard et Yellowwoods ont investi 17 millions $ dans l'insurtech Naked

Published in Télécom

En mai, l’Algérie a lancé 6 plateformes numériques destinées à améliorer les compétences des étudiants et enseignants, ainsi qu'à numériser les services universitaires. Dans le même sillage, 11 plateformes viennent d’être lancées.

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari (photo, à droite), a procédé le samedi 24 juin à Alger au lancement de onze nouvelles plateformes numériques dédiées à l'enseignement, à la recherche et aux œuvres universitaires portant ainsi à 46 le nombre total des plateformes numériques du secteur.

« Le plan principal du secteur, reposant sur 12 enjeux et 7 programmes stratégiques, connaît un progrès considérable, avec un taux de réalisation de plus de 80% », a indiqué, Kamel Baddari ajoutant que les plateformes créées continueront à être développées selon les besoins.

Avant ces nouvelles plateformes, le ministre avait en début mai lancé six plateformes respectivement pour le guichet unique électronique, la documentation, la certification des documents de scolarité de tous les diplômés, la publication des recherches scientifique dans le domaine médical, la gestion des incubateurs universitaires et le quitus.

Rappelons que ces plateformes sont lancées dans le cadre de la mise en œuvre du plan numérique principal du secteur de la recherche scientifique au titre du programme 42+4 plateformes électroniques. Il prévoit le lancement de 42 plateformes en lien avec le volet pédagogique et recherche, et 4 autres relatives à la gestion des œuvres universitaires à l’instar du transport, l’hébergement et la restauration. Le programme s’étale de novembre 2022 jusqu’à décembre 2024. 

A en croire Kamel Baddari, les bacheliers de cette année seront les premiers à utiliser l'une des plateformes pour régler leurs frais d’inscriptions à l’université. La plateforme permettra ainsi de numériser tout le processus d'inscription et de mettre fin à l’utilisation du papier.

Samira Njoya

Lire aussi :

L’Algérie lancera plus de 40 plateformes pour numériser l’enseignement supérieur

Published in Gestion Publique

Le Sénégal travaille durement pour numériser totalement son système de santé. Pour atteindre rapidement ses objectifs, le gouvernement s’est tourné vers la Banque mondiale qui l’accompagne financièrement vers la mise en œuvre dudit projet.

Le gouvernement du Sénégal a alloué 30 milliards FCFA (49,8 millions USD), financés par la Banque mondiale, au Programme national de digitalisation du système de santé (PDSS). Le coordonnateur de la Cellule de la carte sanitaire et sociale, de la santé digitale et de l’observatoire de santé (CSSDOS), le Dr Ibrahima Khaliloulah Dia, l’a annoncé récemment au cours d’un atelier d’information organisé à Thiès à l’intention des journalistes spécialisés en santé.

« La santé digitale est une question des usagers, elle va héberger vos données médicales en ligne, les scanners, les IRM (imagerie par résonance magnétique), les bilans. Donc, c’est une question importante. Ces données pourront être mises dans des serveurs sécurisés pour aider le patient dans la coordination des soins. Un patient doit avoir son dossier médical qui le suit, qui circule de manière sécurisée dans une base de données nationale, et ça c’est une grande valeur ajoutée pour le patient », a déclaré le Dr Dia.

Depuis 2017, le Sénégal a entamé la numérisation de son système de santé. Plusieurs actions ont été menées pour transformer totalement le secteur. Récemment, un projet de loi d’orientation sur la santé numérique a été finalisé et transmis au secrétariat général du gouvernement en vue de son application. Le projet revient entre autres sur la télémédecine, le dossier patient, l’hébergement et la gestion des données.

Le financement de 30 milliards FCFA permettra de construire, d’équiper, de connecter et d’interconnecter les établissements hospitaliers du pays. A en croire le Dr Ibrahima Khaliloulah Dia, le financement ne pourra couvrir qu’une partie du vaste projet. Le Sénégal compte 1 500 postes de santé, 110 centres de santé et 40 hôpitaux qui devront être numérisés. Pour la phase de démarrage 20 centres de santé seront touchés et 1,5 millions de patients dont 50% de femmes bénéficieront du dossier malade partagé (DPP).

Rappelons que le PDSS entre dans le cadre du Projet d’accélération de l’économie numérique du Sénégal (PAENS) financé par la Banque mondiale à hauteur de 150 millions de dollars.

Samira Njoya

Lire aussi :

Le Maroc exploitera la carte nationale d'identité biométrique pour améliorer l'accès aux soins de santé 

Published in Gestion Publique

Le Gabon a intégré dans sa politique de transformation numérique la création de plusieurs entités et infrastructures numériques dans le but de développer les TIC. Pour réaliser cet objectif, le gouvernement reçoit depuis peu, des propositions de plusieurs acteurs du secteur.

Le ministre gabonais de l’Economie numérique, Jean Pierre Doukaga Kassa, a reçu le jeudi 22 juin une délégation de la China Investment Holding. L’équipe conduite par Donghu Liu, le directeur général Afrique de l’entreprise, a manifesté son intérêt à travailler avec le gouvernement gabonais dans plusieurs projets numériques.

Le chef d’entreprise chinois a proposé d’intervenir au Gabon dans les projets de « gestion intelligente de la forêt (reboisement, télédétection et gestion par satellite), la création d’un parc intelligent de l’industrie forestière (gestion numérique) », a indiqué le ministère en charge de l'économie numérique sur les réseaux sociaux.

Le groupe a également exprimé son intérêt à établir un partenariat gagnant-gagnant pour le lancement d’un satellite et la construction d’une station terrestre basée sur une technologie exclusive avec une précision qui permettrait d’assurer une couverture totale du territoire en radio, télévision, Internet et communications électroniques.

L’intérêt de l’entreprise chinoise intervient au lendemain du séjour en Chine du président gabonais Ali Bongo Ondimba au cours duquel il a appelé les membres du gouvernement à renforcer les relations d’affaires entre Libreville et Pékin. Il intervient également dans un contexte où le Gabon travaille pour développer davantage son secteur numérique afin qu’il apporte une plus grande contribution à la transformation de son économie. Depuis 2009, à travers le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE), l'exécutif travaille pour faire du pays un exemple dans le secteur numérique en Afrique d’ici 2025.

Répondant aux sollicitations de ses visiteurs, le ministre de l’Economie numérique a fait savoir que les projets de « forêt intelligente » sont déjà assurés par l'Agence Gabonaise d'Etudes et d'Observations Spatiales (AGEOS) dont il a instruit les responsables de poursuivre les échanges techniques avec le partenaire.

Rappelons que l'entreprise China Investment Holding intervient dans deux principaux domaines du numérique, à savoir la communication par satellite et l’utilisation des drones dans la gestion des ressources naturelles basée sur l’usage du big data.

Samira Njoya

Lire aussi :

Gabon : des tech entrepreneurs américains se proposent d’accompagner le pays dans sa transformation numérique

Published in Gestion Publique

Old Mutual Limited, un groupe panafricain spécialisé dans les services financiers du continent, a fermé ses centres de données sur site et a migré l'ensemble de son infrastructure de technologie de l'information (IT) vers Amazon Web services (AWS).

En transférant l'ensemble de son infrastructure informatique vers AWS, y compris ses systèmes bancaires, d'assurance et de gestion de patrimoine, la société a pu réduire les temps d'arrêt de 50 %. La migration a impliqué le transfert de plus de 2 000 serveurs, 215 applications, 1 786 bases de données et 500 sites web.

Lire aussi:

11 start-up nigérianes sélectionnées pour la première cohorte du « FinTech Africa Accelerator » d'Amazon

Published in Breves_Simple

Avec ce nouveau virage, la plateforme GoCampus, qui a déjà un immense potentiel, pourra réaliser ses propres objectifs commerciaux non atteints mais tant espérés par le fondateur.

Le tech entrepreneur indien Vickram Sybri a récemment racheté la plateforme nigériane de réseautage universitaire GoCampus pour un montant de 71 000 $.

Cette plateforme, qui permet de mettre en relation des étudiants sur les campus, a réussi à connecter plus de 370 000 utilisateurs dans trois pays, en l'espace de quatre mois, devenant ainsi une plateforme florissante pour l'interaction entre étudiants.

Au cours des semaines qui ont précédé la vente, la plateforme a connu un arrêt de fonctionnement et d’autres problèmes qui ont empêché son évolution. Le jeune entrepreneur nigérian Muili Seun (photo), fondateur de Go Campus, a décidé de vendre sa plateforme.

« La décision de se séparer de GoCampus a été difficile à prendre, mais je voulais assurer la poursuite de son succès et de sa croissance. La plateforme était confrontée à des difficultés liées aux limites de l'infrastructure, ce qui entraînait des temps d'arrêt occasionnels pendant les périodes de pointe. En vendant la plateforme à un gourou de la technologie bien établi, je suis certain que la plateforme recevra le soutien et les ressources nécessaires pour surmonter ces obstacles », a déclaré Muili Seun.

Depuis son lancement, GoCampus a rapidement gagné en popularité. La plateforme a révolutionné la manière dont les étudiants interagissent en leur permettant de se connecter les uns aux autres dans le but d’échanger et de partager des idées sur les travaux et autres sujets liés à l’université.

Avec ce rachat, l’entrepreneur indien Vickram Sybri pourra poursuivre le chantier engagé par Muili Seun. Connue dans la sphère technologique indienne et internationale, son entreprise est spécialisée dans le marketing numérique et la construction de la présence en ligne solide et influente des individus et des entreprises.

Samira Njoya

Lire aussi :

Nigeria : la start-up automobile Autochek acquiert une participation majoritaire dans l'entreprise égyptienne AutoTager

Published in Tech

Depuis plusieurs années, la Tanzanie se prépare pour mettre en orbite son propre satellite. Ces derniers mois, le gouvernement a multiplié les initiatives visant à accélérer le processus.

La République unie de Tanzanie envisage de construire son propre satellite dans un avenir proche. Une équipe spéciale pour étudier les besoins dudit satellite a été mise en place par le gouvernement du pays. Le vice-ministre de l'Information, de la Communication et des Technologies de l'information, Kundo Mathew, l’a déclaré le lundi 19 juin à l’occasion de l’inauguration de la Conférence annuelle 2023 de l’Association pour l'audit et le contrôle des systèmes d'information (ISACA) qui se tient jusqu’au vendredi 23 juin à Arusha.

« Nous prenons le temps d'identifier nos besoins pour le satellite national proposé. Nous réfléchissons à l'utilisation prévue du satellite : servira-t-il uniquement à patrouiller dans le ciel ou à protéger nos ressources depuis les airs ? Peut-être aussi pour surveiller numériquement les frontières du pays », a indiqué le ministre Kundo Mathew.

« Il y a des zones parsemées de grandes collines et de montagnes où il est impossible d'installer des câbles en fibre optique, et c'est là que le satellite prendra le relais pour diffuser des ondes numériques », a-t-il ajouté.

Cette annonce de la Tanzanie intervient alors que les gouvernements des pays africains affichent un intérêt croissant pour les programmes spatiaux et multiplient les investissements dans le secteur. Selon l’édition 2022 du rapport annuel de l’industrie spatiale africaine réalisé par Space In Africa, la valeur de cette industrie devrait atteindre 22,64 milliards $ en 2026 alors qu’elle était évaluée à 19,49 milliards $ en 2021. Le même rapport indique que les nations africaines ont alloué un total de 534,9 millions $ aux programmes spatiaux en 2022 contre 523,2 millions de dollars en 2021.

Le satellite que le gouvernement tanzanien prévoit de lancer viendra compléter les 758 tours de communication érigées dans toute la Tanzanie et les 600 autres qui seront bientôt installées dans le pays.

Il pourrait ainsi être utilisée pour améliorer la couverture des services télécoms et Internet à haut débit, notamment dans les zones rurales ou reculées difficiles d’accès pour les opérateurs de téléphonie mobile. Ces efforts permettront de réduire la fracture numérique et d'améliorer l'accès aux services d'éducation et de santé. Selon les dernières statistiques de la Tanzania Communications Regulatory Authority (TCRA), le pays compte 61,9 millions d’abonnés à la téléphonie mobile et 33,1 millions d’internautes.

Samira Njoya

Lire aussi :

Le Sénégal finalise la construction de son centre de contrôle spatial et poursuit la fabrication de son premier satellite 

Published in Tech

A l’instar de plusieurs pays d’Afrique, la Somalie a décidé de tirer parti de la technologie pour résoudre certains des problèmes auxquels elle est confrontée. Le pays vient d’adopter un code QR national visant à améliorer l’inclusion financière et par ricochet le segment de l’e-commerce local.

Les citoyens de la Somalie pourront bientôt payer des biens et des services dans les magasins et supermarchés en scannant un code de réponse rapide (QR) à l'aide de leurs appareils mobiles. La Banque centrale de Somalie (CBS) a lancé le mardi 20 juin le code QR national normalisé appelé « SOMQR ». Il a pour but de stimuler les paiements numériques, qui sont proposés par les différents prestataires de services de paiement dans le pays.

« Nous sommes vraiment fiers d'avoir franchi une nouvelle étape majeure dans le processus de numérisation des systèmes de paiement […] La norme SOMQR Code révolutionnera le paysage des paiements en Somalie en tant que solution peu coûteuse, évolutive, sécurisée et interopérable vers une société sans argent liquide », a déclaré Abdirahman Mohamed Abdullahi (photo), le gouverneur de la CBS.

Le lancement du SOMQR est le dernier projet d'une série de réformes entreprises par la CBS au cours des dernières années. Il fait suite au lancement en aout 2021 du Système national de paiement (NPS), un système de paiement interbancaire, de compensation et de règlement qui relie la Banque centrale et les 13 banques commerciales agréées. Il s'agit en quelque sorte d'un marché d'acheteurs et de vendeurs.

Toujours dans le cadre de la modernisation des services, la CBS a également lancé en mars dernier la conformité au numéro international de compte bancaire (IBAN), avec pour objectif de connecter les institutions financières du pays au reste des services bancaires internationaux et de faciliter la validation de leurs transactions.

Le SOMQR vient s'ajouter ainsi à toutes les initiatives suscitées. Sa mise en œuvre effective permettra de révolutionner le paysage des paiements en Somalie en tant que plateforme de paiement rapide, évolutive et sécurisée à faible coût. Le code QR standardisé permettra aux commerçants de recevoir leurs paiements instantanément à tout moment et en tout lieu.

Samira Njoya

Lire aussi :

La Banque centrale du Kenya lance un système de QR code pour favoriser les paiements numériques

Published in Finance

Le ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Ait Taleb, le directeur général de la Sûreté nationale, Abdellatif Hammouchi, et le président de la Commission nationale de contrôle de la protection des données à caractère personnel (CNDP), Omar Serghouchni, ont signé le vendredi 16 juin à Rabat une convention tripartite portant sur l’exploitation de l’identité numérique de la carte nationale pour la simplification et l’amélioration de l’accès aux services de santé.

Cette convention consentira à contrôler et à vérifier l’identité des patients, permettant ainsi de sécuriser et de développer le système d’information médical intégré adopté par le ministère au niveau des établissements de santé et des hôpitaux publics.

Lire aussi :

Le Maroc bénéficiera de l’expertise de l’UNESCO pour la promotion de la transition numérique et de l’IA

Published in Breves_Simple
Page 33 sur 81

Please publish modules in offcanvas position.