L’économie numérique africaine vaudrait 712 milliards $ d’ici 2050, soit 8,5 % du PIB continental. Un secteur porteur qui justifie la mise en œuvre des initiatives pour la transformation numérique dans plusieurs pays d’Afrique, parmi lesquels la Côte d’Ivoire qui accélère son processus.

Le ministre ivoirien de la Communication et de l'Economie numérique, Amadou Coulibaly, a procédé le mercredi 28 juin à la signature de deux mémorandums d’entente avec le consortium américain Cybastion Institute of Technology.

Lesdits accords signés en marge d'une visite d’Amadou Coulibaly aux Etats-Unis ont pour but d’accompagner la Côte d’ivoire dans la réalisation de deux projets numériques majeurs, notamment la création d’une cité administrative et la construction d’un centre de données.

A travers ces deux signatures, la Côte d'Ivoire vient de formaliser un partenariat qui vise, dans le cadre de la souveraineté numérique de la Côte d’Ivoire, à rassembler toutes les structures de l’Etat qui interviennent dans le domaine de l’Economie numérique sur un seul site et à sécuriser les données de l’administration dans un centre de données de secours.

Cette nouvelle initiative est l’aboutissement d’un processus entamé en 2022, par la visite en Côte d’Ivoire d'une forte délégation américaine de la Chambre de Commerce et par la signature d'un mémorandum d’entente entre le ministère de la Communication et de l’Economie numérique et Cybastion Institute of Technology, le 15 décembre 2022, lors du sommet Afrique-USA.

A en croire Thierry Wandji, le directeur général de Cybastion Institute of Technology, ces accords ouvrent la voie à une véritable révolution numérique pour la Côte d’ivoire. Ils surviennent au moment où le pays est à la recherche de financements pour réaliser son programme d'infrastructures numériques.

En octobre 2022, le gouvernement avait déclaré qu’il avait besoin de plus de 2 000 milliards FCFA (3 milliards $) à cet effet. Le consortium, membre du Conseil d’administration de la Chambre de commerce des Etats-Unis qui représente une coalition américaine soutenue par le gouvernement américain, pourra stimuler les investissements dans ce sens.

Soulignons qu’un contrat-cadre portant sur la mise en œuvre du contrat d’appui à la cybersécurité en Côte d’Ivoire a également été signé entre les deux parties.

Samira Njoya

Lire aussi :

Côted'Ivoire : SycaPay agrège divers outils financiers pour faciliter les transactions des entreprises et particuliers

Published in Gestion Publique

Le ministre algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, et le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid, ont procédé le lundi 26 juin à l’installation du Conseil scientifique de l'intelligence artificielle.

Ce nouvel organe a pour mission de proposer les éléments de la stratégie intersectorielle pour le développement de l'intelligence artificielle (IA) à travers l'actualisation des programmes de formation et l'élargissement des champs d'utilisation.

Lire aussi :

Algérie : les 46 plateformes numériques de formation, recherche et service du ministère de l'Enseignement sont lancées

Published in Breves_Simple

Les TIC sont au cœur de la transformation numérique qui fait partie des priorités de nombreux gouvernements à travers le monde. Pour accélérer la réalisation de leurs ambitions numériques, les Etats explorent des axes de collaboration.

Le gouvernement angolais a annoncé le mardi 27 juin le début des tests pour l'exploitation d'une connexion en fibre optique avec la Zambie. Le ministre des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale, Mário Oliveira (photo), l’a révélé récemment à la presse, en marge de la visite d’une délégation parlementaire de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC).

Selon le ministre, les essais de connexion par fibre optique avec la Zambie s'alignent sur l'objectif de l'Angola de se transformer en un centre de télécommunications. Ils interviennent quelques jours après la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux pays visant à renforcer leur coopération dans le domaine de la fibre optique et de la technologie spatiale.

Dans ce contexte, il a indiqué que le pays fournira dans les prochains mois, des services par satellite à la Zambie et à l'Afrique du Sud, dans les domaines de l'agriculture, du contrôle des migrations, des infrastructures et de l'environnement.

Pour réaliser ces objectifs, le ministre a fait appel aux partenaires financiers qui pourraient accompagner pour le renforcement de la coopération. « Sans argent, rien ne peut être fait, mais avec le soutien de tous, nous pouvons créer des systèmes robustes pour le continent et le monde », a déclaré Mário Oliveira.

La nouvelle fibre optique permettra donc de favoriser l’inclusion numérique en améliorant le trafic dans la région mais également en réduisant les coûts de l’accès à l’Internet haut débit dans les deux pays. Ces efforts reflètent les progrès graduels du pays dans la réalisation de ses objectifs en matière de télécommunications et dans la promotion de la connectivité régionale.

Samira Njoya

Lire aussi :

L’Angola et la Zambie signent un mémorandum d’entente en vue de renforcer leur coopération en matière de TIC

Published in Gestion Publique

La vice-ministre namibienne des Technologies de l'information et de la communication, Emma Theofelus (photo) a officiellement lancé l'évaluation des indicateurs nationaux d'universalité de l'internet (ROAM-X) à l'université des sciences et technologies de Namibie, à Windhoek, le mardi 27 juin.

Les indicateurs d'universalité de l'Internet de l'UNESCO sont une compilation de 303 indicateurs visant à évaluer l'état de développement de l'Internet au niveau national en utilisant les principes ROAM des droits de l'homme, de l'ouverture, de l'accessibilité et de la participation multipartite.

La Namibie devient ainsi le premier pays d'Afrique Australe à lancer ROAM-X.

Lire aussi :

La Banque de Namibie apprend de la Banque centrale du Kenya pour réussir sa transformation numérique

Published in Breves_Une

La secrétaire permanente au ministère des Technologies de l’information et de la communication (TIC) et de l'Orientation nationale, Amina Zawedde, a déclaré le samedi 24 juin que le gouvernement ougandais envisageait de fournir de la connectivité Internet à haut débit aux camps de réfugiés à travers le pays.

Cette initiative devrait permettre de fournir aux réfugiés l'infrastructure dont ils ont besoin pour s’éduquer, apprendre de nouvelles langues, acquérir diverses compétences professionnelles et améliorer leurs moyens de subsistance.

Lire aussi :

RD Congo : le HCR réitère son soutien au gouvernement pour la mise en œuvre du système d’identification numérique unique

Published in Breves_Simple

La numérisation en cours au Kenya touche tous les secteurs y compris la justice. En lançant un fichier numérique des délinquants sexuels, le gouvernement veut considérablement réduire les agressions sexuelles des femmes et des enfants et faciliter l'identification des coupables.

La présidente de la Cour suprême du Kenya, Martha Koome, a procédé le lundi 26 juin, au palais de justice de Kibera, à l’inauguration du premier registre numérique des délinquants sexuels du pays. Le registre comprend une base de données complète contenant des informations cruciales sur tous les délinquants sexuels condamnés.

« La mise en œuvre du registre automatisé est un outil essentiel pour protéger le public contre les délinquants sexuels. En fournissant des informations accessibles, nous donnons aux individus les moyens de prendre les précautions nécessaires et de créer un environnement qui décourage de telles infractions », a déclaré M. Koome.

Ces dernières années, le Kenya a été confronté à une recrudescence de délits sexuels, qui ont posé des problèmes importants pour la sécurité et le bien-être de ses citoyens. Le registre numérique a été ainsi mis en place pour renforcer les actions du gouvernement contre ce fléau. En 2008, la note légale N°133 complétant la loi sur les infractions sexuelles sommait le directeur du département des enquêtes criminelles d'établir une banque de données ADN des délinquants sexuels dangereux.

Cet outil numérique permettra donc aux acteurs de la chaîne judiciaire du Kenya de suivre et de surveiller les délinquants sexuels après leur sortie de prison. Il permettra également au public d'accéder à des informations sur les délinquants sexuels présents dans leur quartier et de prendre des mesures de précaution pour se protéger et protéger leurs enfants.

Le Kenya rejoint ainsi d’autres pays ayant lancé un registre de délinquants sexuels. En 2007, l’Afrique du Sud avait établi un registre semblable qui n’est malheureusement pas ouvert au public et est tenu confidentiel.

Samira Njoya

Lire aussi :

La RD Congo confie à Pangea un contrat de 70 millions $ pour la réalisation de son fichier criminel national

Published in Gestion Publique

Les nouvelles technologies, la hausse de la consommation de données et le déploiement des réseaux 4G et 5G en Afrique accentuent le besoin d'infrastructures télécoms. Le gouvernement et les partenaires internationaux s’activent pour combler ces besoins dans un contexte de transformation numérique.

La Société financière internationale (IFC) a annoncé le lundi 26 juin dans un communiqué avoir accordé un prêt de 60 millions $ au gestionnaire de tours télécoms Eastcastle Infrastructure. Ce dernier utilisera ces fonds pour accroître la connectivité numérique en République démocratique du Congo (RDC), l'un des pays les moins connectés d'Afrique subsaharienne.

 

 

« Nous sommes très heureux qu'à la suite de sa prise de participation au capital d'Eastcastle, l'IFC ait mis à la disposition de nos opérations en RDC une enveloppe de financement par emprunt à long terme de 60 millions de dollars. Ce montant, qui s'ajoute aux 34 millions de dollars de la Standard Bank of South Africa, nous permettra de franchir le cap des 1 000 tours en RDC », a déclaré Peter Lewis, cofondateur et directeur d'Eastcastle Infrastructure Ltd.

Selon le communiqué, le financement comprend 30 millions de dollars provenant du financement propre de l'IFC et 30 millions de dollars supplémentaires mobilisés auprès du Fonds d'infrastructure pour l'Afrique émergente (EAIF). Il s’inscrit dans la stratégie d’Eastcastle visant à construire un maximum de pylônes partagés en RDC afin de promouvoir l'économie numérique dans la région. Il fait suite au premier financement accordé par l'IFC à Eastcastle en 2021 pour soutenir les plans de croissance de l'entreprise en Afrique subsaharienne.

Ainsi, la société louera ses nouvelles tours aux opérateurs de réseau mobile et autres fournisseurs de services numériques de la RDC, ce qui leur permettra d’étendre leur couverture et de réduire leurs coûts d'exploitation et leur consommation d'énergie grâce au partage de ces infrastructures. 

Rappelons que la RDC compte 48,4 millions d’abonnés à la téléphonie mobile pour un taux de pénétration de 50,9% selon les dernières données de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC).  Le nombre d’utilisateurs d’Internet mobile quant à lui s’élève à 22,6 millions, soit un taux de pénétration de 23,8%. L'extension du réseau de tours télécoms d'Eastcastle devrait ainsi contribuer à améliorer la qualité et la couverture des services télécoms dans le pays.

Samira Njoya

Lire aussi :

Seacomobtientunprêtde207millions$ de la SFI pour étendre son réseau et ses services en Afrique

Published in Télécom

m-mama, un système de transport d'urgence pour les mères et les nouveau-nés est lancé au Kenya. C’est grâce à un investissement de 14 millions de dollars de la Fondation Vodafone, du gouvernement kenyan, de l'Agence américaine pour le développement international (USAID), de Safaricom et de la Fondation M-Pesa.

Cette collaboration vise à améliorer la santé maternelle et néonatale au Kenya, en s'appuyant sur les travaux antérieurs du gouvernement.

Lire aussi :

Cameroun : CAYSTI forme les enfants aux métiers du numérique et stimule leur esprit créatif 

Published in Breves_Simple

Depuis octobre 2021, le gouvernement nigérian s'est lancé dans la mise en place d’un cadre réglementaire propice à l’éclosion des entreprises tech innovantes. Un fonds a été lancé à cet effet dans le but d'accompagner ces jeunes pousses et stimuler la scène technologique locale.

Le gouvernement fédéral du Nigeria a débuté l’implémentation du fond d'amorçage de start-up à travers le prix de l'innovation de l'Autorité nigériane d'investissement souverain (NSIA) attribué le samedi 25 juin à trois start-up dans le pays.

Oluwatosin Olaseinde, le fondateur de la start-up MoneyAfrica, une plateforme d'éducation financière et d'investissement, a remporté le premier prix d'une valeur de 25 000 $ pour cette première édition.

« La loi nigériane sur les start-up fournit un cadre juridique et institutionnel permettant d'exercer un effet de levier et de se développer, et elle a désigné la NSIA comme gestionnaire du fonds d'investissement de démarrage. La loi stipule également que le fonds doit être doté d'au moins 10 milliards de nairas [13 millions $] par an », a déclaré Inuwa Kashifu Abdullahi, le directeur général de la National Information Technology Development Agency (NITDA).

La Nigeria Startup Act qui est entrée en application en octobre dernier prévoit initialement la création d'un fonds disposant de 10 milliards de nairas par an pour financer les start-up labellisées et d'autres sous forme de fonds d'amorçage, de subventions ou de prêts en vertu de la section 27 de la loi.

Compte tenu des besoins de financements énormes, le fonds aura besoin d’un minimum de 100 milliards de nairas selon Kashifu Abdullahi. Ces capitaux devraient permettre de soutenir au moins 1 000 start-up en phase de démarrage et plus de 400 start-up en phase de finalisation, ce qui permettra de créer plus de 80 000 emplois au Nigeria.

Rappelons que la NSIA a lancé un prix de l'innovation d'une valeur totale de 255 000 dollars, qui sera décerné sous la forme d'une combinaison de liquidités et d'investissements en actions dans les entreprises sous-jacentes du lauréat.

Samira Njoya

Lire aussi :

Nigeria : Muhammadu Buhari a inauguré le conseil pour l'innovation numérique et l’entrepreneuriat

Published in Gestion Publique

La République arabe d'Egypte et la République populaire de Chine jouissent de bonnes relations depuis plusieurs décennies. La conception et le lancement prochain du satellite MisrSat-2 vient renforcer les relations entre les deux pays ouvrant la voie à un ensemble de futurs projets.

Deux prototypes de satellites (mécanique et électrique) pour le projet de satellite MisrSat-2 financé par la Chine ont été livrés, dimanche 25 juin, au siège de l'Agence spatiale égyptienne (EgSA), faisant de l'Egypte le premier pays africain ayant la capacité d'assembler, d'intégrer et de tester des satellites.

Le MisrSat-2, conçu dans le cadre d’un partenariat entre l'A

gence spatiale égyptienne et son homologue chinoise, quittera le Caire le mercredi 28 juin en vue de la préparation de son rechargement et de son lancement depuis la Chine.

Lors de la cérémonie de livraison, la ministre égyptienne de la Coopération internationale, Rania Al-Mashat, a fait savoir que le projet entrait dans le cadre d'un accord de partenariat stratégique signé en 2014, entre l'Administration nationale de l'espace de Chine et l'Autorité nationale égyptienne pour la télédétection et les sciences spatiales lors de la visite du président Abdel Fattah al-Sissi en Chine.

Le nouveau Satellite qui sera lancé en octobre prochain a été financé par la Chine à hauteur de 140 millions USD, versés en trois tranches depuis 2016. Avec une résolution d'image allant jusqu'à 2 m, le satellite MisrSat-2 apportera une contribution efficace à la vision égyptienne 2030 pour le développement durable.

Selon Sherif Sedky, le directeur général de l'Agence spatiale égyptienne, il aidera l’Egypte à réaliser ses plans de développement dans de nombreux domaines, notamment l'utilisation des ressources nationales en déterminant les types de cultures et leur répartition en Egypte en fonction de la nature, de l'atmosphère et du sol, l'exploration des ressources minérales, l'urbanisme et la surveillance des changements côtiers.

Samira Njoya

Lire aussi :

La Tanzanie réfléchit sérieusement à l’acquisition de son tout premier satellite

Published in Gestion Publique
Page 32 sur 81

Please publish modules in offcanvas position.