Le gouvernement de la République de Guinée accorde une importance particulière au numérique. Si plusieurs projets numériques sont déjà en cours de réalisation, d’autres attendent encore un financement pour être lancés.

Le ministre guinéen des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Ousmane Gaoual Diallo, a rencontré le mardi 18 juillet une délégation de la Banque mondiale conduite par Franz Drees-Gross, directeur régional des infrastructures de l'institution.

Le ministre en charge du Numérique a sollicité l’appui de l’institution financière mondiale pour la mise en œuvre en Guinée de plusieurs projets numériques, à savoir le Projet régional d'intégration numérique en Afrique de l'Ouest (WARDIP), le E-procurement, la couverture des zones blanches, la stimulation de la concurrence dans les télécoms, le lancement de l’opérateur télécoms national Guinée Télécom et l’atterrissage d'un deuxième câble sous-marin.

Franz Dress-Gross a montré beaucoup d’intérêt pour l’ensemble de ces projets, et de nouvelles entrevues ont été programmés pour diligenter les projets en cours. Avant cette rencontre, Ousmane Diagana, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, avait déjà annoncé l’intention de la Banque mondiale d’accroître son financement dans l’économie numérique en Guinée.

« L’économie numérique est une donnée qui peut être un accélérateur de développement, mais également un élément pour contribuer à égaliser les chances d’accès de l’ensemble des citoyens à un certain nombre de services. Nous comptons accroître significativement nos financements dans ces domaines. Mieux, faire en sorte que les programmes existants qui sont nombreux dans ces secteurs-là puissent être exécutés de manière plus rapide », a t-il déclaré le lundi 17 juillet à l'issue d’une séance de travail avec le Premier ministre guinéen, Bernard Goumou (photo, au centre).

Notons que ces échanges surviennent dans le cadre d’une visite de deux jours d’une délégation de la Banque mondiale en Guinée conduite par Ousmane Diagana. Une visite au cours de laquelle plusieurs sujets ont été évoqués parmi lesquels la création d'emplois, le renforcement du capital humain et la consolidation de la résilience climatique.

Samira Njoya

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Le mercredi 12 juillet, l’Assemblée nationale congolaise a présenté son site Internet et son système de messagerie professionnelle aux députés à l’hémicycle. Hébergés et mis en place par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), ces outils vont permettre au pouvoir législatif de s’assurer une meilleure visibilité et de construire son e-réputation.

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mardi, 18 juillet 2023 14:21

Orange obtient la licence 5G au Sénégal

Le Sénégal va rejoindre dans les prochains jours le cercle des pays africains utilisant la 5G. A l'issue d’un processus d’appel à candidatures récemment lancé, c'est la Sonatel qui a été choisie pour commercialiser cette technologie cellulaire à haut débit.

L’Autorité sénégalaise de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a attribué provisoirement la licence 5G au groupe Sonatel à travers sa marque commerciale Orange. Abdou Karim Sall (photo, à droite), le directeur général de l’organisme de régulation, l’a annoncé le lundi 17 juillet lors d’une conférence de presse à Dakar.

Selon le directeur de l’ARTP, la Sonatel a déboursé 34,5 milliards FCFA (52,7 millions d’euros) pour la technologie de cinquième génération. « L’objectif principal est de permettre à tous les opérateurs qui le souhaitent de disposer de la licence 5G pour le grand bonheur des utilisateurs [...] On avait fixé un prix de réserve de 19,5 milliards FCFA. Quand nous avons procédé au dépouillement nous avons retenu que la Sonatel par rapport à son offre qui était conforme », a déclaré Abdou Karim Sall.

En effet, l’ARTP avait lancé le 31 mai dernier, un appel d’offres pour les opérateurs intéressés par cette technologie. Trois opérateurs, Free, la Sonatel et Expresso, avaient présenté des offres à l’ARTP pour obtenir une licence 5G, une norme de réseau de téléphonie mobile qui succède à la 4G.

A l'issue du dépouillement, les opérateurs Free et Expresso n'ont pas respecté la clause du prix de réserve fixé à 19,5 milliards de francs CFA faisant de la Sonatel l’heureux attributaire.

Ainsi, pour finaliser la procédure et lancer la commercialisation de la 5G, le groupe Sonatel devra dans les prochains jours signer la convention de concession et les cahiers des charges aux côtés des ministères en charge des Télécommunications et des Finances. S’en suivra un décret du président de la République, et une autorisation définitive délivrée par l’ARTP.

Il convient de rappeler que l’avènement de la 5G au Sénégal permettra à la Sonatel de répondre à la demande croissante des consommateurs en connectivité à haut débit et aux nouveaux modes de consommation numérique issus notamment de la Covid-19.

Samira Njoya

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L'Afrique est à l'aube d'une révolution numérique qui a le potentiel de transformer les économies, d'autonomiser les communautés et d'améliorer la qualité de vie des populations. Il est donc important pour les Etats de multiplier les actions afin que chaque citoyen puisse en profiter.

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a dévoilé le lundi 17 juillet son portefeuille d'infrastructures publiques numériques au Kenya. Par la même occasion, l’agence onusienne a procédé à la signature d’un protocole d’accord avec le gouvernement du pays visant à améliorer les compétences, la gouvernance des données, l'administration en ligne et la promotion des emplois et des entreprises numériques.

Sur Twitter, l’agence onusienne a fait savoir que la signature du mémorandum de transformation numérique reflète une vision partagée du PNUD et du gouvernement kényan d'exploiter la puissance de la technologie pour le bien-être de tous les Kényans.

« Ce dévoilement et ce partenariat démontrent notre engagement à accélérer la transformation numérique inclusive au Kenya. En relevant les défis liés aux compétences numériques, à la gestion des données et à l'accès aux emplois numériques, nous pouvons libérer tout le potentiel de l'économie numérique du Kenya et combler la fracture numérique existante », a déclaré Anthony Ngororano, le représentant résident du PNUD au Kenya.

Le Kenya a en effet placé le numérique au cœur de ses projets de développement. Connu sous le nom de « Silicon Savannah », la scène technologique dynamique du Kenya a connu une croissance moyenne de 10,8 % par an depuis 2016 selon la Banque mondiale.

Selon les prévisions d'Accenture (Africa iGDP Forecast), d'ici 2025, le secteur numérique au Kenya devrait contribuer pour 9,24 % au PIB du pays. Cependant, malgré ces réalisations, le Kenya, comme de nombreuses nations africaines, est toujours confronté au défi de l'élargissement de la fracture numérique.

Grâce à la collaboration avec le PNUD, le Kenya ambitionne de réduire considérablement cette fracture numérique et de créer un environnement propice à la promotion des investissements, au soutien de la recherche et du développement et à l'épanouissement des talents locaux.

A en croire Eliud Owalo, le ministre de l'Information, des Communications et de l'Economie numérique, le partenariat permettra également de construire un écosystème qui soutiendra efficacement le plan directeur numérique national (2022-2032) et accélérera la transformation numérique inclusive du Kenya.

Samira Njoya

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Le directeur général de l'Agence de développement des technologies de l'Information et de la communication (Adetic), Ali Sidick Adam, accompagné des directeurs techniques a échangé le jeudi 13 juillet avec le Coordonnateur du projet multinational de la dorsale transsaharienne à fibre optique (DTS), Habib Mahamat Abdelaziz.

Les deux parties ont discuté de ce projet qui reliera le Tchad au Niger et le Niger à l'Algérie. Elles ont convenu de mettre sur pied une équipe des points focaux afin de faire avancer le projet.

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A l’instar de plusieurs pays, le gouvernement de la République du Congo a pris la résolution de mettre en place un système d'adressage dans le pays.  Le but est de faire du secteur postal l’un des piliers du processus de diversification de l’économie nationale.

La République du Congo se dotera dans les prochains mois d’un système de codification postale. Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), Louis-Marc Sakala, a procédé le jeudi 13 juillet à la restitution des travaux de mise en œuvre de ce projet innovant au ministre en charge des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique, Léon-Juste Ibombo, en vue de son adoption en Conseil de ministres.

https://twitter.com/LeonJuste/status/1679456499125329920

« Notre projet de codification postal entend contribuer non seulement à l’amélioration de l’efficacité de la qualité des services postaux, mais aussi à la facilitation des activités socioéconomiques, géostratégiques, sécuritaires, d’aménagement du territoire et au développement national », a déclaré Louis-Marc Sakala.

C’est le 6 avril 2022 que le ministre Léon-Juste Ibombo avait lancé les travaux de mise en œuvre du projet de codification postale en République du Congo. Le projet résulte de la nécessité de doter les services postaux du pays de procédures rationalisées, au travers des technologies numériques contextualisées du secteur postal afin d’améliorer l’offre des différents opérateurs pour le bien des usagers.

Le code postal dont il est question est, en effet, un ensemble court de chiffres et/ou de lettres inclus dans l’adresse postale, qui est utilisé par les entreprises postales pour simplifier et accélérer le tri des envois postaux. Sa forme varie selon les pays mais il représente le plus souvent une ou plusieurs zones géographiques plus ou moins vastes.

A en croire le ministre en charge des Postes, la mise en œuvre de ce système offrira des opportunités de géolocalisation, des applications mobiles et des outils de cartographie dans plusieurs domaines civils et militaires. Il permettra également de booster l’activité postale et d’attirer de grands groupes de vente en ligne tels Amazon et Alibaba, favorisant ainsi le développement du e-commerce.

Selon l’ARPCE, les opérateurs postaux ont généré un revenu global de plus de 2 milliards de francs CFA (3,4 millions $) pour l'année 2022. Un chiffre d’affaires annuel que l’Agence entend améliorer grâce à la codification postale.

Samira Njoya

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Dans le but de faciliter le quotidien des populations, la plupart des pays africains ont opté pour la dématérialisation des services administratifs. Des actions concrètes sont effectués par les autorités pour accélérer le processus.

Lors d’un atelier qui s’est déroulé le jeudi 13 juillet, les autorités sénégalaises ont validé le plan de numérisation du secteur judiciaire pour la période 2023-2027. Baptisé Schéma directeur numérique de la justice 2023-2027, il permettra de construire un service public numérique de la justice profitable à l’ensemble des acteurs et usagers du secteur. La mise en œuvre du projet est estimée à environ 8 milliards FCFA (13,7 millions $).

« L’appropriation et la mise en œuvre du schéma numérique de la justice par tous les acteurs va entraîner une révolution dans le fonctionnement de la justice en permettant des décisions plus rapides, en simplifiant les procédures et démarches avec une dimension plus transparente des procédures. En outre, elle permettra aux usagers de réduire les déplacements et aux magistrats et agents du ministère d’améliorer le travail au quotidien », affirme Ismaïla Madior Fall (photo), ministre sénégalais de la Justice.

Depuis 2016, le pays de la Teranga a adopté la stratégie Sénégal Numérique pour numériser environ 700 démarches administratives. De nombreux investissements ont été engagés pour assurer cette transformation numérique dans divers secteurs d’activité. En juin dernier, l’exécutif a débloqué 49,8 millions $ dans le cadre du Programme national de digitalisation du système de santé.

Pour le second semestre de cette année, Ismaïla Madior Fall a expliqué que le projet se concentrera entre autres « sur la numérisation du processus de délivrance des actes et casier judiciaire, le recouvrement des amendes, l’archivage électronique, la naturalisation, la gestion électronique du courrier ».

Par ailleurs, le projet vise à adapter les textes à la dématérialisation, à rendre l’environnement matériel de travail adéquat ; à donner au citoyen un accès distant aux services judiciaires en dématérialisant toutes les procédures judiciaires ; à rendre opérationnelle la justice alternative ; à protéger l’enfance ou encore à disposer d’outils de pilotage du secteur judiciaire.

Adoni Conrad Quenum

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Malgré les progrès significatifs réalisés jusqu'à présent par le gouvernement rwandais, de nombreux défis persistent tels que le chômage des jeunes. Des initiatives sont mises sur pied pour leur permettre de jouer un rôle actif et productif dans l'économie à travers le numérique.

L'Organisation internationale du travail (OIT) et le gouvernement rwandais se sont récemment associés pour lancer un projet de coopération au développement. L’OIT l’a annoncé le mardi 12 juillet dans un communiqué.

Le projet a pour but de permettre à davantage de jeunes femmes et hommes du Rwanda d'accéder à des emplois décents dans le pays grâce au numérique.

« Ce projet marque une étape passionnante dans nos efforts continus pour accroître nos investissements dans l'économie numérique et élever la jeune main-d'œuvre africaine. Il servira de nouveau modèle pour générer des résultats pratiques et efficaces qui inspireront d'autres pays. Je suis ravi du potentiel de ce projet à servir de meilleure pratique mondiale », a déclaré Cynthia Samuel-Olonjuwon, sous-directrice générale de l'OIT et directrice régionale pour l'Afrique.

Selon le communiqué, le projet cible spécifiquement les jeunes âgés de 16 à 30 ans de Kigali et des villes secondaires. L’initiative soutiendra la création d'emplois et les opportunités d'entrepreneuriat dans l'économie numérique, l'amélioration des compétences numériques des jeunes hommes et femmes ainsi que l'amélioration des services d'emploi publics et privés fournis aux jeunes.

Le projet est doté d'un budget de 4 millions d'euros et s’inscrit en droite ligne de la Vision 2050 du Rwanda, la stratégie rwandaise de transformation 1, la stratégie nationale de développement des compétences et de promotion de l'emploi (NSDEPS) 2019-2024, et le programme par pays de promotion du travail décent pour le Rwanda.

Une fois mis en œuvre, le projet introduira de nouvelles interventions numériques sur le marché du travail pour créer de nouveaux emplois, il renforcera les programmes existants visant à promouvoir les compétences numériques et stimulera la demande de services numériques parmi les micro, petites et moyennes entreprises.

Samira Njoya

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L'Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP) du Mali, en mission d'études au Sénégal, a rencontré Olivia Tchamba, la responsable des politiques publiques pour l'Afrique francophone du groupe Meta, la maison mère de Facebook.

Lors de la rencontre, il a été convenu d'envisager des formations et des sessions de renforcement des capacités pour les commissaires et le personnel de l'APDP afin d'assimiler les politiques de confidentialité et les outils de sécurité mis en place par Meta. L'objectif est de permettre à l'APDP de mieux accompagner les citoyens maliens dans l'utilisation sécurisée des plateformes en ligne.

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Les TIC sont au cœur de la stratégie de développement socioéconomique du gouvernement kényan. Pour numériser tous les secteurs clés du pays, le gouvernement s’est lancé à la recherche des partenaires internationaux.

Le gouvernement kényan, par l'intermédiaire du ministre de l'Information, des Communications et à l'Economie numérique, Eliud Owalo (photo , à droite), a présenté à Genève les atouts dont regorge le pays dans les télécommunications et le numérique.

Alors qu’il s’exprimait à la réunion du Conseil de l’Union internationale des télécommunications (UIT) 2023, le mardi 11 juillet, Eliud Owalo a fait savoir que réseau numérique du Kenya est en avance sur la plupart des pays africains avant d’inviter les partenaires mondiaux du développement et les investisseurs à participer au programme de numérisation en cours dans le pays.

« Le Kenya est désireux de partenariats qui doteront ses jeunes de compétences numériques pour des emplois numériques et développeront également notre infrastructure TIC, en utilisant des appareils numériques abordables et en trouvant des emplois pour les jeunes Kényans dans le cyberespace », a déclaré le ministère en charge des TIC sur Twitter.

En effet, la transformation numérique engagée au Kenya depuis quelques années porte déjà ses fruits. A ce jour, plus de 5 000 services gouvernementaux sont déjà disponibles en ligne, la fibre optique est en déploiement sur l’ensemble du pays, des points d’accès Wi-Fi publics ont été déjà installés dans plusieurs localités.

Selon le ministre, beaucoup reste à faire. Si 98 % de la population a accès aux services cellulaires mobiles et à large bande, environ 1,7 millions de personnes ne sont pas encore couvertes et 45 % de la population n'a toujours pas accès aux appareils intelligents dans le pays.

Pour résoudre ce défi, le gouvernement Kényan compte sur les différents partenaires internationaux parmi lesquels les Etats-Unis avec qui la délégation kényane a entamé des pourparlers à Genève.

Samira Njoya

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