Ces dernières années, le Kenya s'est imposé comme un leader de la transformation numérique sur le continent africain, son écosystème TIC étant l'un des plus dynamiques au monde.

Le gouvernement Kenyan mettra en œuvre dans les prochains mois un centre d'excellence pour la formation numérique de la main-d'œuvre publique. Le ministre de l'Information, des Communications et de l'Economie numérique, Eliud Owalo (photo, au centre), a rencontré à cet effet, le lundi 4 septembre, une délégation du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de Microsoft Corporation.

Les trois parties ont discuté de l’implémentation dudit centre, dont l’objectif est de doter les fonctionnaires en compétences numériques requises pour renforcer la numérisation.

La rencontre entre le ministère en charge des TIC, le PNUD et les responsables de Microsoft s’inscrit dans le cadre du Plan directeur pour le numérique 2022-2032. Elle intervient trois mois après la signature d’un partenariat entre le gouvernement kényan et le PNUD. Le partenariat se concentrant sur des domaines clés essentiels pour conduire une transformation numérique inclusive, notamment la formation et l'amélioration des compétences, la gouvernance des données, l'administration en ligne, les emplois et les entreprises numériques.

Une fois mis en œuvre, le centre permettra aux agents de l’Etat de mieux utiliser le numérique pour la fourniture des services publics destinés aux citoyens. L’objectif est d’accélérer la transformation numérique de l’économie et de réduire considérablement le chômage. Selon les prévisions d'Accenture pour l'Afrique (Africa iGDP Forecast), d'ici 2025, le secteur numérique au Kenya ajoutera 1 400 milliards KES (9,5 milliards $) soit 9,24 % au PIB du pays.

Samira Njoya

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Le ministre guinéen des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Ousmane Gaoual Diallo (photo, à gauche), a annoncé sur les réseaux sociaux les ambitions du gouvernement de numériser l’administration publique du pays.

Selon le ministre, le gouvernement investira 10 millions $ pour créer une base de données et mettre en place un Plan d’aménagement numérique du territoire avec le soutien du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

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La ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a récemment procédé au lancement des activités la semaine du numérique baptisée « Digital Week Cameroon ».

L’événement qui se tiendra du 16 au 20 octobre à Yaoundé a pour but de mettre en avant la numérisation des services publics et privés du pays.

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En mai dernier, le gouvernement a imposé de nouvelles taxes visant à augmenter les recettes nationales et à réduire le déficit budgétaire, en réponse à la pénurie actuelle de liquidités.

La Blockchain Association of Kenya (BAK) a annoncé le vendredi 1er septembre avoir officiellement déposé une requête, devant la Haute Cour du Kenya, contestant la mise en œuvre de la taxe sur les actifs numériques (DAT) introduite par la loi de finances 2023.

Le nouveau règlement qui est entré en vigueur le 1er septembre impose une taxe de 3 % sur les revenus générés par le transfert ou l'échange d'actifs numériques dans le pays.

« Notre pétition vise à répondre aux préoccupations concernant l'impact de la DAT sur notre industrie et sur l'économie en général. L'application de cette taxe sévère pourrait avoir des effets néfastes sur la croissance et l'innovation du secteur. L'objectif principal de la pétition est d'examiner en profondeur les dimensions juridiques et constitutionnelles entourant l'imposition de cette taxe sur les actifs numériques. L'affaire sera portée devant le tribunal le 28 septembre 2023 », indique un communiqué de BAK.

La requête déposée par la BAK intervient quelques mois après un communiqué publié par la même organisation dans lequel elle avait exposé sept raisons s'opposant à la taxe sur les actifs numériques. La BAK décriait entre autres une classification peu claire des actifs numériques, l’ambiguïté entourant les transferts d’actifs numériques et l’incapacité de prendre en compte les transactions déficitaires.

Selon Allan Kakai, directeur juridique et politique de BAK, la DAT a été introduite comme un impôt sur le revenu, mais elle est imposée sur la valeur brute de l'actif et non sur les gains et les bénéfices. Ce qui signifie que les personnes en situation de perte continueront à payer l'impôt.

La nouvelle réglementation sur les taxes exige également que les échanges cryptographiques, ainsi que les personnes facilitant l'échange ou le transfert d'actifs numériques retiennent les déductions fiscales, et les transmettent à l'autorité fiscale du pays dans les 24 heures après la transaction.

Pour la BAK, le gouvernement devrait revoir les textes, d'où la requête. Signalons que le Kenya est classé au 5e rang mondial pour les transactions cryptographiques de pair à pair et au 19e rang pour l'adoption des cryptomonnaies, selon le rapport Chainalysis 2022.

Samira Njoya

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Le fournisseur de services Internet haut débit Starlink a exprimé son intérêt de conquérir le marché africain d’ici 2024. Jusqu'à présent, la société a lancé des opérations dans cinq pays et cherche à faire de même au Zimbabwe avec des plans pour étendre sa portée à 23 marchés africains.

Le gouvernement zimbabwéen exige d'Elon Musk le respect des procédures s'il veut lancer Starlink, sa société de fourniture d’Internet par satellite dans le pays. L'Autorité de régulation des postes et télécommunications du Zimbabwe (POTRAZ) a mis en garde à cet effet les utilisateurs et les revendeurs de Starlink au Zimbabwe.

Selon le régulateur télécoms, pour lancer ses activités dans le pays, Starlink, la filiale de la société américaine SpaceX, peut soit demander une licence, soit s'associer à une entreprise locale enregistrée en tant qu'opérateur de réseau public. Dans ce cas « l'opérateur satellite et l'opérateur de réseau local concluent un accord d'opérateur de réseau virtuel (VNO), qui doit être approuvé par l'Autorité, afin de garantir que l'opérateur de réseau public satisfait aux exigences légales et réglementaires stipulées dans la licence », a déclaré la POTRAZ.

Rappelons que c’est en décembre 2022 que Starlink avait annoncé le lancement de ses activités au Zimbabwe. Sur son site web, Starlink avait indiqué qu’il prévoyait de desservir la région à partir du quatrième trimestre 2023. Ainsi, selon le régulateur, si ce calendrier reste inchangé, l’entreprise devrait déjà avoir soumis une demande de licence à ce jour.

L'arrivée de Starlink au Zimbabwe devrait permettre de stimuler le secteur numérique et de fournir une connexion Internet haut débit à la population qui se plaint sans cesse de la mauvaise qualité et des coûts élevés d’Internet dans le pays .

Samira Njoya

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Le ministère sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique a procédé le mercredi 30 août à l’installation officielle de la commission d’évaluation, d’appui et de coordination des start-up (CEAC).

En plus de sa mission principale qui est d'encadrer la labellisation des start-up sénégalaises, la CEAC aura la responsabilité d’élaborer et de coordonner la mise en œuvre d’une stratégie nationale de promotion des start-up.

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Ces dernières décennies, l’industrie de la biométrie a connu une véritable avancée en Afrique, sans doute portée par les gouvernements et les organisations internationales. Cette évolution très appréciée découle d’un souci d’efficacité.

L’Agence nationale d’identification (ANID) du Togo va procéder à compter du mois d’octobre à une opération de recensement biométrique de la population. L’information a été rendue publique, le mercredi 30 août, par l’ANID au cours d’une conférence de presse visant à présenter le projet aux médias.

Le projet devrait durer sept mois, à raison d'un mois par région, et de deux mois pour le Grand-Lomé, région la plus peuplée du pays.

« Face à cette transformation numérique, l’identification, ou l’attribution d’un numéro d’identification unique (NIU) à toute personne physique devient la condition nécessaire », a indiqué Silété Devo, le directeur général de l’ANID.

La campagne, dont le budget est estimé à 72 millions de dollars, est en partie financée par la Banque mondiale dans le cadre d’un projet régional baptisé WURI (West Africa Unique Identification for Regional Integration and Inclusion). Il prend en compte le Bénin, le Burkina-Faso, le Sénégal, le Niger et la Côte d’Ivoire.

Au Togo, l'objectif est de procéder à l’identification numérique de 95 % de la population. Il s’agira d’enregistrer chaque citoyen avec ses marqueurs biométriques. Seront notamment pris en compte le nom et les prénoms, la photo, les empreintes digitales et les iris.

A terme, un numéro d'identification unique (NIU), un code à 12 chiffres, inintelligible, sera délivré aux résidents togolais, nationaux comme étrangers (présents sur le territoire depuis plus de six mois). Il devrait permettre de rationaliser les services gouvernementaux, d'améliorer le processus d’identification et de donner aux citoyens une identité numérique robuste, propulsant le Togo plus loin dans l’ère du numérique.

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Dans son plan de développement de l’économie numérique, le Nigeria a inscrit la numérisation des services au sein de l'administration. Chaque Etat du pays s’active pour offrir aux citoyens les services publics numériques.

Edo est devenu le premier Etat nigérian à numériser complètement son administration. Godwin Obaseki (photo), le gouverneur dudit Etat a révélé que la transition numérique en cours devrait être entièrement opérationnelle dès le 1er septembre.

S'adressant aux membres de l'Assemblée de l'Etat d'Edo (EDHA), Godwin Obaseki, a appelé la branche législative de l’Etat à suivre le mouvement de transformation engagée.

« Environ six millions de documents ont été archivés numériquement et l'objectif est que les opérations de l'Etat, y compris l'interface avec le public, soient lancées et achevées en ligne », a déclaré Godwin Obaseki.

« Dans le domaine de la numérisation, l'une des conversations que nous aurons avec vous dans quelques semaines consistera à vous demander ce que fait le bras législatif de cette administration en matière de numérisation du corps législatif. La branche exécutive est déjà en train de conclure le processus de numérisation » a-t-il ajouté.

La stratégie sans papier dans l’administration nigériane a été lancée il y a quelques années par le gouvernement fédéral. En janvier 2022, l’ancien ministre des Communications et de l'Economie numérique, Isa Ali Pantami, a déclaré que le gouvernement avait pris des mesures par le biais de la politique nationale pour un Nigeria numérique visant à assurer la migration vers un gouvernement sans papier d'ici 2030.

L’Etat d’Edo en prenant ainsi de l’avance sur les autres Etats du Nigeria ambitionne de devenir le centre numérique du pays. Pour cela, la fonction publique a été dotée de plus de 5 000 ordinateurs et des connexions à fibre optique ont été installées dans tous les bureaux du gouvernement. L’Etat a également prévu de former ses cadres en compétences numériques.

Avec la transition vers une approche sans papier, la communication dans la fonction publique de l'Etat d'Edo devrait devenir plus rapide, réduisant la charge administrative et permettant une prise de décision et des temps de réponse plus rapides.

Samira Njoya

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Afin d’assurer l’accès aux nouvelles technologies à tous les écoliers et élèves du Malawi, le gouvernement a mis en place le projet « Connect-a-School ». Lancée en août, sa première phase vise la construction de 500 laboratoires TIC dans les écoles secondaires d’ici 5 ans.

L'Autorité de Régulation des Communications du Malawi (Macra), en collaboration avec le ministère de l'Education, a annoncé la construction prochaine de 75 laboratoires TIC dans des écoles secondaires sélectionnées à travers le pays. L’initiative vise selon la Macra à remédier au manque d'infrastructures technologiques et physiques dans les écoles et à promouvoir l'inclusion numérique. 

« Actuellement, seules 241 écoles secondaires sur 1 610 proposent des cours d'informatique en raison du manque d'infrastructures technologiques et physiques. La Macra, par l'intermédiaire du Fonds de service universel (USF), construira 100 laboratoires TIC par an au cours des cinq prochaines années dans le cadre de la phase 1 du projet "Connect-a-School" du ministère », a déclaré Chomora Mikeka, directeur de la science, de la technologie et de l'innovation au ministère de l'Education.

Dans le cadre du même projet, les instituts de formation des enseignants seront dotés d’équipements TIC et de compétences numériques afin qu'ils puissent utiliser et entretenir les technologies qui seront installées dans les laboratoires TIC.

L'initiative Connect-a-School dont il est question est un projet de cinq ans en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), Airtel Malawi, et le ministère de l'Education. Elle vise à doter les écoles d'une technologie de pointe et à les équiper d'une télévision intelligente, de tablettes et d'une connexion Internet gratuite.

Il s’inscrit dans le cadre des interventions prioritaires en matière de numérisation de l'éducation du ministère, comme indiqué dans la Stratégie de développement national Malawi 2063 (MW2063).

La construction de ces laboratoires TIC permettra à long terme de réduire la fracture numérique dans le pays. Les laboratoires fourniront aux étudiants un accès aux technologies modernes, améliorant ainsi leurs possibilités d'éducation en les préparant à l'ère numérique.

Samira Njoya

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Le continent africain dispose de nombreux atouts, comme la jeunesse de sa population, pour devenir leader dans le domaine de l'intelligence artificielle. Si certains pays traînent à l’adopter, d’autres multiplient les efforts pour profiter pleinement de ses bénéfices dans le futur.

Le Nigeria est en voie d’élaborer une stratégie nationale d’intelligence artificielle. Le ministre nigérian des Communications, de l'Innovation et de l'Economie numérique, Bosun Tijani (photo), a invité à cet effet des chercheurs de haut niveau, nationaux ou internationaux ayant une expérience du marché nigérian, à accompagner le gouvernement dans cet énorme projet.

« Nous dressons une liste des meilleurs chercheurs d'origine nigériane et du monde entier pour qu'ils nous rejoignent dans l'élaboration d'une stratégie nationale en matière d'intelligence artificielle. Cette stratégie contribuera à définir notre approche de l'élaboration de solutions technologiques innovantes à nos problèmes nationaux les plus urgents », a souligné le ministre sur X.

Dans un document partagé sur le même réseau social, le gouvernement fédéral du pays indique que l’IA est devenue une technologie polyvalente transformant la production et la prestation de services avec le potentiel d'avoir un impact significatif sur la croissance économique et le progrès social.

Le document affirme également que l’IA pourrait contribuer jusqu'à 15,7 mille milliards de dollars à l'économie mondiale d'ici 2030, avec 3 mille milliards de dollars provenant de l'augmentation de la productivité et 9,1 mille milliards de dollars provenant de nouveaux produits et services.

La stratégie nationale de l’IA que le Nigeria s’apprête ainsi à élaborer vise à encourager l'innovation technologique et profiter des bienfaits de cette nouvelle technologie dans les prochaines années. En invitant les experts internationaux à participer au projet, l'objectif est selon le ministre d'améliorer le paysage technologique en intégrant les idées de ceux qui ont déjà travaillé sur le marché nigérian, ce qui conduira à des innovations plus efficaces et plus percutantes dans le domaine de la technologie.

Samira Njoya

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