Le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique a annoncé, le jeudi 28 novembre, le lancement d’un prototype fonctionnel d’une plateforme numérique destinée à signaler les incidents et risques environnementaux. Baptisée Système de remontée des incidents environnementaux (SRIE), la plateforme permettra de faciliter la gestion des incidents environnementaux et de renforcer la protection de l'environnement en Côte d'Ivoire.

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Le ministère ivoirien de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration a annoncé, le jeudi 28 novembre, le déploiement du service de signature électronique dès décembre 2024. Ce projet, initié par la Direction de la modernisation de l’organisation administrative avec l’appui technique de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire, vise à dématérialiser les processus administratifs en sécurisant la validation et l’archivage des documents officiels, offrant ainsi une gestion plus rapide et transparente.

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Le gouvernement djiboutien s’est engagé à faire du numérique un des axes du développement socioéconomique du pays. Pour y parvenir, l’exécutif veut assurer la sécurité de l’écosystème numérique national en pleine croissance.

Djibouti dispose désormais d’une stratégie nationale de cybersécurité pour la période 2024-2030. Ce référentiel en matière de cybersécurité vise à renforcer la sécurité numérique du pays, en alignement avec son ambition de devenir un hub numérique régional fiable. Il a été élaboré par l’Autorité nationale de Cybersécurité (ANCS) et publié officiellement le jeudi 28 novembre.

Le document repose sur cinq piliers principaux, à savoir : le renforcement des institutions et du cadre de gouvernance, la protection des infrastructures critiques, l’intensification de la lutte contre la cybercriminalité, la formation des citoyens et des experts en cybersécurité, ainsi que la coopération nationale et internationale.

Le lancement de cette stratégie coïncide avec la première édition de la compétition Hackathon Cybersécurité - Djibouti 2024, un événement qui vise à mobiliser les talents locaux pour relever des défis technologiques liés à la cybersécurité. Ce projet s’inscrit également dans la vision « Djibouti Vision 2035 », le plan de développement national qui place la transformation numérique et la résilience face à la cybercriminalité au cœur des priorités.

Selon le rapport Global Cybersecurity Index 2024 publié par l’Union internationale des télécommunications (UIT) en septembre, Djibouti a montré un engagement notable dans le domaine de la cybersécurité, bien que des améliorations restent nécessaires. Le pays se classe dans le Tier 4 avec un score de 31,47 sur 100, ce qui souligne la nécessité de renforcer ses capacités dans ce domaine.

Avec cette nouvelle stratégie, Djibouti espère non seulement améliorer son classement, mais également bâtir un écosystème numérique résilient et sécurisé, essentiel pour stimuler une économie numérique florissante. Ces efforts visent à positionner Djibouti comme un acteur clé de la cybersécurité en Afrique de l’Est, à attirer davantage d’investissements et à renforcer sa compétitivité sur la scène régionale et internationale.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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La transformation numérique représente aujourd'hui une priorité stratégique pour les pays africains qui aspirent à un développement inclusif et durable. Avec le soutien d'initiatives internationales, des projets innovants sont en cours afin d’élargir l'accès aux technologies.

Le gouvernement italien en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Sénégal et le ministère sénégalais de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) a lancé le jeudi 28 novembre une initiative majeure visant à réduire la fracture numérique et à promouvoir une croissance inclusive en Afrique. Ce projet phare, qui s’inscrit dans le cadre du Plan Mattei Italie–Afrique, cible quatre pays : le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Mozambique.

« Le PNUD est honoré de soutenir le gouvernement italien dans la mise en place d’investissements stratégiques pour faire avancer le développement numérique en Afrique. Cette initiative met en lumière le rôle crucial de la collaboration internationale pour réduire le déficit de financement de l’Afrique et accélérer les progrès vers les ODD grâce à l’innovation numérique », a déclaré Catherine Phuong, représentante résidente adjointe du PNUD au Sénégal.

Cette initiative intervient alors que l’Afrique fait face à un déficit de financement, estimé à 1600 milliards de dollars, pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD) d’ici 2030, selon un rapport conjoint de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de l’Union africaine (UA), intitulé « Dynamiques du développement en Afrique 2023 ». En exploitant les technologies numériques, l'initiative vise à dynamiser des secteurs clés comme la santé, l’éducation, l’agriculture et la gouvernance, tout en améliorant les services publics.

Pour le Sénégal, ce projet répond à des ambitions nationales claires définies dans la stratégie numérique du pays, en cours d’élaboration. Ces priorités incluent la modernisation des infrastructures, l’élargissement de l’accès aux outils numériques et la création d’un écosystème numérique inclusif.

Une fois mis en œuvre, le projet devrait permettre au Sénégal d’accélérer sa transformation numérique, de renforcer sa compétitivité économique et de favoriser une croissance durable. En améliorant la qualité de vie des citoyens, il devrait contribuer également à positionner le pays comme un modèle de transformation numérique en Afrique.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

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Face aux défis de modernisation administrative, la Guinée explore des solutions numériques pour optimiser ses processus. Cette démarche marque un tournant dans la gestion des ressources publiques, avec un accent sur l'innovation et la collaboration internationale.

La Guinée s’inspire du modèle rwandais pour mettre en place son tout premier système numérique de passation des marchés publics. Un nouvel accord stratégique a été signé à cet effet entre le gouvernement guinéen et la Rwanda Cooperation Initiative (RCI) le mercredi 20 novembre, lors d’une réunion présidée par le Premier ministre guinéen, Amadou Oury Bah.

« Nous avons une expertise avérée dans la digitalisation des marchés publics, notamment dans la gestion des finances publiques, et c’est cette expérience que nous souhaitons partager avec la Guinée. Nous avons signé ce contrat pour formaliser notre engagement et accompagner le pays dans la mise en place de ce système numérique », a déclaré Patricie Uwase, directrice générale de la Rwanda Cooperation Initiative.

La signature de ce contrat s’inscrit dans la continuité d’une collaboration amorcée en 2023 entre la RCI et la Guinée, visant à tirer parti de l’expertise rwandaise dans le cadre du projet E-Procurement. Porté par le président de la transition, Mamady Doumbouya, ce projet a pour objectif d’améliorer la transparence, de renforcer l’efficacité des procédures administratives et d’optimiser la gestion des ressources publiques. Il représente également une arme essentielle dans la lutte contre la corruption, qui reste un problème majeur dans la gestion des marchés publics en Guinée, souvent critiquée pour son opacité et ses pratiques douteuses.

Grâce à ce système numérique, le processus d’approvisionnement sera non seulement simplifié, mais aussi mieux contrôlé, garantissant ainsi une traçabilité des transactions. En outre, la numérisation des marchés publics permettra de réduire les délais et les coûts associés, tout en favorisant la confiance des investisseurs étrangers, attirés par des pratiques administratives transparentes et modernes.

En s’appuyant sur l’expérience reconnue du Rwanda, la Guinée espère poser les bases d’une gouvernance efficace et transparente. Si cette initiative est menée à bien, elle pourrait redéfinir les standards de gestion des marchés publics en Afrique de l’Ouest et faire de la Guinée un exemple à suivre en matière d’innovation numérique et de lutte contre la corruption. Le gouvernement vise une mise en œuvre rapide, avec pour objectif que, dès le 1er janvier prochain, tous les plans de passation des marchés publics soient entièrement numérisés.

Samira Njoya

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Le ministère béninois des Affaires étrangères et de la Coopération a annoncé la semaine dernière le lancement d’une solution en ligne de traduction. Baptisée Tradux, elle permet de faire traduire des documents en préservant sa valeur juridique, ce qui facilite les démarches administratives, juridiques ou académiques. Les langues disponibles sont l’allemand, l’anglais, l’arabe, le chinois, l’espagnol, le français et le russe.

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La révolution numérique transforme profondément les économies africaines, plaçant les infrastructures technologiques au cœur de cette mutation. Dans ce contexte, les datacenters émergent comme des leviers essentiels pour garantir l'accès à des services numériques performants et souverains.

Le fournisseur de services cloud camerounais ST DIGITAL a entamé, le vendredi 22 novembre, la construction de son datacenter Tier 3 au sein du parc technologique du VITIB à Grand-Bassam. Ce projet stratégique vise à renforcer la souveraineté numérique de la Côte d’Ivoire et à répondre à la demande croissante en services numériques de pointe.

« Notre datacenter, qui s’étendra sur une superficie de 4000 m², sera une infrastructure de haute sécurité, à la fois à la pointe de la technologie et écoresponsable, avec une empreinte de carbone réduite. Nous avons même envisagé des projets innovants comme la création de lacs artificiels et de potagers en utilisant tout ce qui sort des climatisations », a déclaré Steve Tchouaga, directeur général de ST DIGITAL.

Ce projet intervient dans un contexte où la transformation numérique s’intensifie en Afrique, et où les solutions cloud connaissent une adoption croissante. Le rapport « Africa Cloud Business Survey 2023 » de PwC, publié en février 2024, révèle que 50 % des entreprises africaines ont déjà intégré le cloud dans leurs opérations, et que 61 % prévoient de migrer entièrement vers cette technologie d’ici 2026.

Le futur datacenter, qui devrait être opérationnel d’ici la fin du premier trimestre 2025, proposera des services innovants, tels que des espaces de colocation modulaires, une station d'atterrissage pour câbles sous-marins, et une infrastructure dédiée à l’intelligence artificielle. Pour la Côte d’Ivoire, le datacenter représente un levier stratégique pour accélérer la transformation numérique, développer l’économie locale et positionner Grand-Bassam comme un hub technologique de référence en Afrique de l’Ouest, stimulant ainsi l’innovation et attirant de nouveaux investissements.

Samira Njoya

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Le ministère de la Justice tunisien a lancé, le jeudi 21 novembre, l’expérimentation d’un système d’échange électronique des documents judiciaires dans les affaires civiles, avec une première application au tribunal de Ben Arous. Ce projet, inscrit dans le programme de transition numérique 2023-2025, introduit également les audiences interactives à distance, permettant aux avocats et représentants de l’Etat de participer en ligne.

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Dans un monde de plus en plus tourné vers le numérique, les pays cherchent à renforcer leurs capacités technologiques. Les solutions locales, notamment les logiciels libres et open source, jouent un rôle essentiel dans cette dynamique.

Le ministre algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a présidé, mardi 19 novembre, à l’Université Dr Moulay Tahar de Saïda, le lancement officiel du premier système d’exploitation algérien basé sur Linux. Ce système, développé à partir de logiciels libres et open source, marque une étape clé dans la modernisation numérique du pays et dans le renforcement de ses capacités technologiques.

« Ce système 100 % algérien est le fruit des efforts conjoints d’étudiants et de chercheurs spécialisés dans le domaine du logiciel, issus de plusieurs institutions universitaires. Cette distribution Linux, qui allie facilité d’utilisation et sécurité, contribuera à améliorer les performances des systèmes d’exploitation de nos ordinateurs et à sécuriser nos systèmes d’information. Elle ouvre également la voie à une économie technologique ouverte, en offrant une base solide pour la création de nombreuses start-up dans le domaine des logiciels », a déclaré Kamel Baddari lors de la cérémonie.

Ce projet s’inscrit dans une stratégie nationale visant à moderniser les universités algériennes et à les positionner comme des hubs d’innovation technologique. L’Université Dr Moulay Tahar de Saïda, qui porte ce projet pionnier, a organisé un concours national mobilisant 10 équipes universitaires pour concevoir ce système d’exploitation. Cette initiative fait écho à d’autres projets technologiques récents, comme le lancement en avril 2023 de la fabrication de la première voiture électrique algérienne, conçue par le Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI).

Le lancement du système d’exploitation algérien arrive à un moment où le marché des logiciels open source connaît une forte croissance mondiale. Selon un rapport de la société d'études GitNux de 2024, le marché global de l’open source était évalué à 21,7 milliards de dollars en 2021 et devrait atteindre les 66,84 milliards de dollars 2026. En outre, l’utilisation de logiciels open source permettrait aux entreprises d’économiser environ 60 milliards de dollars par an à l’échelle mondiale.

Ces données renforcent l’importance de ce projet pour l’Algérie, qui pourrait ainsi se positionner favorablement sur le marché mondial de l'open source, tout en stimulant l’innovation locale. Le système d’exploitation algérien, conçu pour répondre aux besoins de sécurité informatique et d’efficacité, pourrait jouer un rôle central dans la transition numérique du pays, tout en valorisant les talents des jeunes chercheurs et entrepreneurs.

Samira Njoya

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L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information a annoncé le jeudi 21 novembre le lancement officiel de la plateforme nationale de signalement de cybermalveillances le 25 novembre. Baptisée Djama Sutura, la plateforme permettra non seulement aux victimes et aux témoins de comportements illicites sur Internet de les dénoncer, mais aussi aux populations guinéennes de s’informer sur les questions de sécurité sur Internet.

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