Le gouvernement béninois a lancé le vendredi 7 mars un dispositif moderne de surveillance maritime visant à protéger les transports en mer et à lutter contre la piraterie et la criminalité. Le système, installé à la préfecture maritime de Cotonou, couvre les zones frontalières de Kraké et Hillacondji. Il inclut des radars, des drones et des caméras, permettant une surveillance continue des activités maritimes et la détection des actes illégaux, tout en garantissant la sécurité des navires et de l’environnement.

Lire aussi:

Bénin : Sèmè City lance une formation aux compétences numériques pour les artisans

Published in Breves_Simple

Ces dernières années, l'accélération du processus de numérisation est devenue une priorité pour l'État algérien. Dans ce contexte, la fiscalité entièrement numérique se profile comme une solution pour simplifier et sécuriser les démarches fiscales.

Le président de la République d’Algérie, Abdelmadjid Tebboune, a donné des instructions fermes pour accélérer le projet d'interconnexion numérique des données fiscales nationales avec la base de données numérique nationale. Cette directive a été formulée lors du Conseil des ministres qu'il a présidé dimanche 9 mars, mettant ainsi en avant la volonté des autorités d'éliminer toute intervention humaine dans la gestion des données fiscales et d'améliorer la transparence et l'efficacité du système fiscal.

Selon le communiqué du Conseil des ministres, « cette directive vise à faciliter les démarches des investisseurs tout en assurant la transparence dans le recouvrement, le suivi et la régularisation fiscale, grâce à un processus entièrement numérisé ».

L'enjeu de cette numérisation et interconnexion des données fiscales est multiple. Tout d'abord, elle simplifiera les procédures fiscales pour les contribuables, notamment les investisseurs, en leur offrant un accès plus fluide et rapide aux services fiscaux. Ensuite, elle renforcera la transparence et la traçabilité des transactions fiscales, réduisant ainsi les risques de fraude, d'évasion fiscale et d'incivisme fiscal. Par ailleurs, cette transformation numérique devrait optimiser la mobilisation des ressources fiscales et améliorer l'évaluation des biens fonciers.

Ce projet s'inscrit dans un contexte plus large de modernisation de l'administration fiscale et de numérisation des services publics en Algérie. Depuis le début de l'année 2023, plusieurs secteurs prioritaires, notamment les Douanes et les Domaines, ont entamé un processus de transformation numérique complète.

L'administration fiscale a progressé avec le déploiement de plateformes numériques dans différentes structures et centres fiscaux du pays. Parmi ces outils, les plateformes « Djibayatic » et « Moussahamatic » permettent aux contribuables d'effectuer des téléprocédures, des télédéclarations et des paiements d'impôts en ligne.

Cependant, pour que cette réforme porte pleinement ses fruits, il est essentiel d'assurer l'interopérabilité des plateformes fiscales avec celles d'autres administrations et secteurs économiques. C'est dans cette optique que neuf interfaces essentielles doivent être mises en place, notamment avec le ministère de l'Intérieur, les Douanes, les Domaines, le Centre national du registre du commerce (CNRC) et l'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI). Ces interconnexions devraient permettre d'affiner l'identification des contribuables et de simplifier les procédures fiscales.

L'accélération de ce projet répond ainsi à une double exigence : moderniser l'administration fiscale pour mieux servir les citoyens et optimiser la collecte de l'impôt afin de renforcer les finances publiques. La réussite de cette transformation numérique repose sur la mise en place rapide et efficace des infrastructures nécessaires, la formation des agents fiscaux aux nouveaux outils digitaux et une sensibilisation accrue des contribuables aux avantages de la numérisation fiscale. Grâce à ces mesures, l'Algérie s'engage résolument vers une administration fiscale moderne, transparente et performante.

Samira Njoya

Edité par Sèna D. B. de Sodji

Lire aussi:

Algérie : le gouvernement déploie des centres pour former les jeunes aux TIC

Published in Gestion Publique

Les coopérations Nord-Sud jouent un rôle clé dans le développement de l’innovation en Afrique. Ces coopérations favorisent le transfert de technologies, le financement et l’accompagnement des entrepreneurs, stimulant ainsi l’émergence de start-up locales et renforçant la compétitivité du continent.

Le Sénégal et la France souhaitent approfondir leur coopération dans le numérique. À cet effet, le ministre délégué français à la Francophonie et aux Partenariats internationaux, Thani Mohamed-Soilihi, a réalisé une visite officielle le lundi 10 mars à la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) au Sénégal. Cette rencontre visait à faire le point sur les initiatives en cours et à explorer de nouvelles opportunités de collaboration dans le numérique et l’innovation. L’objectif affiché est de renforcer le soutien aux jeunes entrepreneurs sénégalais et d’accélérer le développement des start-up évoluant dans les secteurs technologiques.

 

« Nous sommes au Sénégal pour nourrir le partenariat entre la France et le Sénégal. Un partenariat gagnant-gagnant et je suis très fier de voir ici que l’Agence française de développement (AFD) et d’autres opérateurs, notamment la Banque africaine de développement (BAD), contribuent à promouvoir ces projets si importants et novateurs pour la jeunesse sénégalaise. La France tient à avoir ce nouvel agenda de partenariat respectueux de nos liens historiques », a déclaré Thani Mohamed-Soilihi.

Par ailleurs, cette visite s’inscrit dans un contexte de coopération renforcée entre la France et le Sénégal en faveur de l’innovation et de l’entrepreneuriat. À travers des initiatives comme Choose Africa 2, la France soutient activement les jeunes entrepreneurs africains. La DER/FJ, en partenariat avec l’AFD et d’autres acteurs, a déjà permis la création de 74 000 emplois et accompagné 10 000 initiatives entrepreneuriales, dont 40 start-up en collaboration avec HEC Paris. Ces initiatives sont illustrées par des projets comme le Game Hub Sénégal et l’Anim’Lab, qui fournissent aux jeunes talents des opportunités de formation et d’expérimentation en création numérique.

Au-delà de ces initiatives, cette visite pourrait également marquer une avancée décisive avec la possible signature de la deuxième phase du Programme d’appui à la valorisation de l’innovation (PAVI 2) par l’AFD, qui vise à renforcer les capacités des jeunes entrepreneurs en leur offrant un meilleur accès au financement et à l’accompagnement technique.

Plus largement, ces futurs partenariats viendront accompagner le Sénégal dans l’atteinte des objectifs fixés par le New Deal Technologique, la nouvelle stratégie nationale de transformation numérique. Ce programme ambitieux prévoit, d’ici 2034, la labellisation de 500 start-up technologiques et la création de 150 000 emplois directs. Un axe stratégique qui fait de l’innovation un levier central de croissance et de compétitivité pour l’économie sénégalaise.

Lire aussi:

Sénégal : vers la mise en place d’un Comité de gouvernance du numérique

Published in Tech

Le Rwanda et la Chine souhaitent coopérer dans le numérique et la cybersécurité. Ces sujets ont été au cœur des discussions le vendredi 7 mars entre Paula Ingabire, ministre rwandaise des TIC, et Yang Jianwen, vice-ministre de l'Administration du cyberespace de Chine. Les deux parties ont exploré des moyens de renforcer leurs partenariats dans ces domaines cruciaux, avec la perspective de nouvelles collaborations, notamment lors du prochain Sommet mondial de l'IA.

Lire aussi:

L’intelligence artificielle : un nouvel atout pour les fraudeurs d’identité en Afrique

Published in Breves_Une

Le Burkina Faso a officiellement lancé le jeudi 6 mars un système d’archivage électronique pour moderniser la gestion de ses documents administratifs. Portée par le ministère de la Transition digitale, cette initiative vise à améliorer l’accessibilité, la conservation et la traçabilité des archives. Elle s’inscrit dans une stratégie plus large de numérisation des services publics afin de renforcer l’efficacité et la transparence de l’administration.

Lire aussi:

BurkinaFaso : Orange renforce sa plateforme Mobile Money avec l'appui de Comviva

Published in Breves_Simple

L’Agence nationale de la cybersécurité du Togo (ANCy) a intégré le lundi 3 mars trois nouvelles procédures en ligne sur la plateforme des services publics de l’État. Les acteurs du secteur peuvent désormais soumettre leurs demandes de qualification des prestataires de services, de qualification des produits de sécurité, ainsi que d’agrément des centres d’évaluation directement via le portail numérique. Cette initiative devrait permettre un suivi en temps réel des requêtes et une interaction facilitée avec l’ANCy grâce à un outil de discussion intégré.

Lire aussi:

Togo : l’Université de Lomé inaugure un pôle d’innovation 

Published in Breves_Simple

Algérie Télécom a remporté le Prix IDATE des meilleures pratiques en développement du haut débit domestique lors du Mobile World Congress 2025, qui s'est tenu du 3 au 6 mars à Barcelone. Cette distinction vient saluer les efforts de l’entreprise publique dans la modernisation et l’extension de son infrastructure numérique.

Lire aussi:

Algérie : le gouvernement déploie des centres pour former les jeunes aux TIC

Published in Breves_Simple

En Algérie, la Direction générale des impôts (DGI) a lancé la plateforme « QUASSIMATOUKA », permettant aux automobilistes d’acheter leur vignette en ligne. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la numérisation des services publics du pays, visant à simplifier les démarches administratives et à améliorer l’expérience des usagers.

Lire aussi:

Algérie : le gouvernement déploie des centres pour former les jeunes aux TIC

Published in Breves_Simple

Les travaux de la composante tchadienne de la Dorsale transsaharienne à fibre optique ont été lancés en mai 2023. Le projet, confié au Groupement CGPS/LORYNE, devait initialement durer dix mois.

Le gouvernement tchadien demande aux entreprises concernées d’accélérer les travaux de la composante tchadienne du projet DTS, tout en veillant à ne pas compromettre la qualité des installations. Selon les autorités, l’infrastructure accuse un retard significatif, n’étant réalisée qu’à hauteur de 32 %.

Boukar Michel, ministre des Télécommunications, a constaté l’état d’avancement des travaux le jeudi 6 mars, lors d’une visite sur le terrain. Il était accompagné de ses collaborateurs et de responsables des entités sous tutelle, notamment l'Agence de développement des TIC (ADETIC) et l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).

Cet appel intervient après une intervention de M. Boukar Michel en mai 2024, où il avait déploré la lenteur des travaux et annoncé qu'une « décision drastique » serait prise. Lors d’une autre visite en octobre, le ministre, accompagné de représentants de l’Union européenne (UE) et de la Banque africaine de développement (BAD), avait souligné des progrès, bien que modérés, tout en affirmant que les travaux prendraient fin fin 2024 ou au début de 2025.

La composante tchadienne de la DTS est un élément clé de la stratégie de désenclavement numérique du Tchad. Ne disposant pas d'accès direct à la mer ni à des câbles sous-marins, le pays s’appuie sur ses voisins, notamment le Cameroun et le Soudan, pour son accès à l’Internet international. Cette infrastructure devrait aussi faciliter l’interconnexion avec des pays tels que le Niger, le Mali, le Nigeria, la Mauritanie et l’Algérie. Des discussions officielles avec l’Égypte ont également été lancées en décembre 2024, ouvrant la voie à d’autres collaborations.

« Pour une communication électronique dynamique, il faut une route pour le trafic des données numériques, et cette route, la plus appropriée de nos jours, n’est autre que la fibre optique. C’est pourquoi le Gouvernement se déploie avec l’appui de ses partenaires à développer les technologies de l’information et de la communication (TIC) », a déclaré le ministère des Télécommunications dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

Lire aussi:

Tchad : un centre d’apprentissage numérique inauguré à Abéché

Le Tchad explore un partenariat avec l’Inde dans le numérique

Published in Gestion Publique

Les autorités nigérianes misent sur le numérique pour améliorer la qualité des services publics. Par exemple, l’exécutif veut numériser 75 % des services publics d’ici 2027.

Le gouvernement nigérian veut simplifier l’accès des citoyens aux services numériques publics. L’exécutif a dévoilé cette semaine un cadre d’infrastructure publique numérique pour accompagner efficacement les citoyens tout au long de leurs vies grâce à une plateforme assurant l’interopérabilité entre tous les services publics.

« Il [le cadre, Ndlr] garantira également que les applications technologiques utilisées par l’administration soient conçues et exploitées sans cloisonnement, tout en respectant les responsabilités et mandats des différents ministères, départements et agences à tous les niveaux de gouvernement au Nigeria », a déclaré Bosun Tijani, ministre des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique, dans une publication sur X, le mardi 4 mars. Il a ajouté que cette « approche gouvernementale intégrée » tire parti des capacités du secteur privé pour développer des services destinés au public.

Cette initiative devrait contribuer à accélérer la transformation numérique du Nigeria. En effet, la Banque mondiale considère la DPI (identité numérique, paiements numériques, partage de données) comme intermédiaire entre l’infrastructure physique et les applications sectorielles. L’institution de Bretton Woods estime que les pays disposant d’une bonne infrastructure publique numérique peuvent également maintenir le fonctionnement des services publics, du commerce, des hôpitaux, des écoles et d’autres activités grâce aux canaux en ligne.

Le développement du cadre intervient alors que le gouvernement nigérian ambitionne de numériser 75 % des services publics d’ici 2027. En attendant, les Nations unies ont classé le pays 144e mondial sur 193 selon l’indice de développement de l’e-gouvernement (EGDI) en 2024 avec un score de 0,4815 sur 1. Bien que le pays soit au-dessus des moyennes en Afrique de l’Ouest (0,3957) et en Afrique (0,4247), il est en dessous de la moyenne mondiale. Pour le volet des services en ligne, le pays a un score de 0,5372.

Il convient toutefois de rappeler que le gouvernement nigérian n’a pas encore précisé le calendrier de mise en œuvre du cadre DPI. Par ailleurs, la mise en œuvre effective de ce cadre dépendra fortement de l’infrastructure numérique physique en place dans le pays, y compris la connectivité Internet, les appareils, les serveurs, les centres de données, le cloud, les routeurs... Pour le volet « infrastructure de télécommunications » de l’EGDI, le Nigeria a obtenu un score de 0,4836 sur 1.

Isaac K. Kassouwi

Edité par Sèna D. B. de Sodji

Lire aussi:

Nigeria : vers la prise en compte de l’iris dans l’identification numérique

Numérisation des services publics : le Nigeria se rapproche de l’Ukraine

Published in Gestion Publique
Page 31 sur 144

Please publish modules in offcanvas position.