Il a fait irruption dans le monde des affaires à 11 ans et a fondé sa véritable première entreprise à 18 ans. Aujourd’hui il est l’une des success-stories les plus connues dans son pays. Le numérique et l'entrepreneuriat sont deux passions qu'il a su conjuguer.

Ulrich Sossou (photo) est un entrepreneur béninois, fondateur et président-directeur général de Botamp. La solution d’automatisation du marketing et d’engagement client à travers des applications de messagerie est basée aux États-Unis.

Elle permet, entre autres, aux entreprises de diffuser des messages personnalisés à un grand nombre de clients, de mener des sondages et des enquêtes, de planifier des rendez-vous et de diriger des campagnes marketing. 

Titulaire d’une licence en système informatique et logiciel de l’École supérieure de commerce et d’administration des entreprises (ESCAE) du Bénin et d’une licence professionnelle en réseaux informatiques et télécommunication de l’École supérieure de technologie et de gestion (ESTG) du Bénin, Ulrich Sossou s’est fait un nom dans son pays à travers divers investissements numériques.

Entrepreneur en série, Ulrich Sossou s’est lancé dans les affaires à 11 ans. « Je n'avais pas d'ordinateur et je n'avais pas d'argent pour m'en acheter un. J'ai aidé le propriétaire à réparer ses ordinateurs et en retour, je pouvais naviguer gratuitement sur internet », explique-t-il.

Il a démarré véritablement son parcours entrepreneurial en 2006 avec Takitiz, une entreprise spécialisée dans le web design. En 2011, il a développé un système de cours en ligne pour l'École de commerce de l’université de Stanford. En 2014, il s’est lancé dans FlyerCo, une solution marketing pour les agents immobiliers qui a été vendue deux ans plus tard à une société américaine. La même année, il a cofondé l’incubateur, promoteur d'entreprises TekXL.

En 2015, il participe à concevoir Ecce Africa, un média en ligne qui met en avant l'innovation en Afrique francophone ; Happierco, solution cloud de gestion des performances des employés verra le jour en 2016.

Au cours de sa courte expérience professionnelle dans d’autres entreprises, il a travaillé comme développeur de logiciel web pour Blue Mandala Communications, il a été aussi vice-président de l’ingénierie chez Etrilabs. Il est actuellement directeur de l’ingénierie chez Orbit.  

Melchior Koba

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Paradigm Initiative, une organisation sociale opérant dans le secteur des technologies de l’information et de la communication, a annoncé le jeudi 7 avril la tenue de la 9e édition du Forum sur les droits numériques et l’inclusion (DRIF22). Il sera organisé virtuellement du 12 au 14 avril 2022 et en présentiel du 20 avril au 20 mai 2022. L’événement réunira 17 pays africains avec des organisations, des militants, des universitaires, des législateurs et des décideurs politiques au sein de l’écosystème numérique sous le thème « vers une Afrique numériquement inclusive et respectueuse des droits ».

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La douzième édition du Prix Orange de l’entrepreneur social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) a été lancée le lundi 28 mars. Le prix récompense chaque année les meilleurs projets technologiques à impact positif dans les 17 marchés du groupe télécoms. La phase nationale de recensement des candidatures prendra fin le 27 mai 2022. Pour s’y inscrire, il faut cliquer sur ce lien. La compétition s’organise en deux temps : d’abord un concours national dans les pays ; puis un jury international désigne les vainqueurs du Grand Prix. Pour être éligibles, les candidats doivent être âgés de plus de 21 ans ; présenter un projet d’entrepreneuriat social s’appuyant sur les NTIC ; présenter un projet qui concerne au moins l’un des 17 pays. Dans l’idéal, le projet doit être porté par un prototype ou une expérimentation.

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Viva Technology et l'IFC reçoivent les candidatures à la 1re édition des AfricaTech Awards

L’AFD reçoit les candidatures des start-up africaines pour le Digital Energy Challenge 2022 jusqu’au 30 avril

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Julius Maada Bio, le président de la Sierra Leone, s’est entretenu le mardi 15 mars avec son homologue vietnamien Nguyen Xuan Phuc. Au cours de cet échange, il a exprimé son désir de nouer une collaboration entre son pays et le Vietnam dans les domaines de la haute technologie, des télécommunications, de la transformation numérique et de l'innovation technologique. Lors de cette visite officielle entamée le 14 mars, plusieurs accords ont été signés notamment dans les secteurs de la diplomatie, de l'agriculture, de la pêche.

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Depuis le 7 mars, Viva Technology et la Société financière internationale (IFC) reçoivent les candidatures pour la première édition des AfricaTech Awards. L’initiative panafricaine récompensera les start-up africaines qui favorisent l’innovation et suscitent un impact sur le développement dans trois secteurs principaux : la climate tech, la health tech et la fintech. Les start-up participantes ont jusqu’au 25 mars 2022 pour soumettre leur candidature à cette adresse. Les lauréats de chaque catégorie seront annoncés lors de l’édition 2022 de Viva Technology, qui aura lieu du 15 au 18 juin à Paris et en ligne.

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L’Agence française de développement (AFD), à travers son programme Digital Energy Faciltiy cofinancé par l’Union européenne, a lancé la seconde édition de son Digital Energy Challenge. La compétition est ouverte aux projets énergétiques basés en Afrique et portés par des start-up en phase de pré-amorçage ou des opérateurs énergétiques publics. La réception des dossiers de candidature court jusqu’au 30 avril, dans trois thématiques que sont : accès universel à l’électricité par les mini-réseaux ; gestion efficace du réseau électrique ; durabilité et pérennité du système électrique. Les lauréats retenus bénéficieront d’un soutien financier et technique. Pour postuler, les innovateurs et opérateurs énergétiques intéressés peuvent cliquer ici.

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Orange Digital Center Tunisie, en partenariat avec la Coopération allemande au développement GIZ et Manpower Tunisie, spécialiste du recrutement et de l’accompagnement RH, organise Orange Job Dating le 26 mai prochain. Il s’agit d’un salon au cours duquel des entreprises et start-up prêtes pour recruter et des primo-demandeurs d’emplois qualifiés et spécialisés dans le numérique seront mis en relation. D’après Orange Digital Center Tunisie, l’objectif de cette initiative est de développer l’employabilité des jeunes talents tunisiens et leur offrir les meilleures opportunités de carrière dans l’IT. Les entreprises intéressées par l’Orange Job Dating doivent envoyer leurs besoins spécifiques en recrutement IT via ce formulaire avant le 15 mars. Pour les candidats à la recherche d’un emploi, voici le formulaire à compléter.   

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Ces trois dernières semaines, la société télécoms a mobilisé ses consommateurs autour d’une campagne sociale dont la première phase des activités s’achève le 6 février. De nombreux jeunes y ont pris part.

A travers le programme Orange Sponsor Change, l’opérateur de téléphonie mobile Orange Maroc allie football, jeunes et Internet pour soutenir l’Association initiatives, citoyenneté, éducation, environnement et développement (AICEED) dans l’éducation numérique.

Lancé dans 12 pays, depuis le 5 janvier, en marge de la Coupe d’Afrique des Nations qui se joue au Cameroun, le programme a permis de sélectionner des jeunes de 12 à 13 ans qui participent à un tournoi de football dont les phases qualificatives et la finale se déroulent ces 5 et 6 février. Au Maroc, pour être sélectionné, chaque jeune devait enregistrer une vidéo de jonglage de 15 secondes en la présence de son tuteur légal, et la poster ensuite en story sur Instagram en taguant Orange Maroc « @OrangeMaroc ». Il devait inciter son entourage à voter pour lui sur la page Instagram Orange Maroc. Seuls les candidats avec le plus de votes ont été retenus pour prendre part au tournoi qui verra les vainqueurs bénéficier d’un stage professionnel au Krimau Football Association pendant les vacances d’été.

Dans chacun des 12 pays qui ont abrité un tournoi de foot, l’équipe gagnante au 6 février sera invitée à une grande finale internationale « Orange Sponsors Change » qui se tiendra au printemps prochain.

Orange Sponsors Change est un programme alliant passion du football et engagement pour l’environnement. Lancé pour la première fois au Liberia et au Cameroun en 2018, il a été étendu en 2019 à l’Égypte et à la Tunisie. Pendant les tournois, les fans sont encouragés à collecter leurs déchets plastiques dans des bacs de recyclage. En échange Orange et ses partenaires locaux recyclent le plastique collecté et le remet à disposition des fans et de leurs communautés sous forme de maillots de football, de ballons et même de terrains de jeu construits exclusivement en matériaux recyclables.

La particularité du programme au Maroc, cette année, est que tous les votes du public enregistrés pendant la phase de sélection des candidats seront convertis en Mégaoctets (Mo) (1 vote pour 100 Mo). Le volume data cumulé sera pré-chargé dans des tablettes offertes par la Fondation Orange à l’AICEED pour œuvrer à son inclusion numérique et notamment l’école numérique.

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Elles figurent parmi les 19 nominées sur plus de 300 candidatures reçues par la Journée de la femme digitale (JFD), un mouvement de l’innovation au féminin. Elles se sont démarquées dans les catégories Entrepreneur, Intrapreneur et Junior pour la région Afrique.  

Les délibérations pour la 10e édition du Prix Les Maragaret se tiendront le 10 février à la Sorbonne à Paris. Une Egyptienne, une Ougandaise, une Sénégalaise, deux Gabonaises, une Kényane, une Ivoirienne et une Sud-Africaine sont en lice pour le titre dans ses trois catégories ouvertes en Afrique.

Entrepreneur

- Farah Emara, égyptienne, est finaliste avec son projet FreshSource. C’est une plateforme agricole reliant les fermes aux entreprises et fournissant des solutions du dernier kilomètre. Sa mission, rationaliser la chaîne de valeur des produits frais et responsabiliser les agriculteurs pour réduire les pertes alimentaires.

- Shamim Nabuuma Kaliisa est Ougandaise. Elle est la fondatrice de Chil AI Lab, start-up qui utilise l'intelligence artificielle et l'apprentissage automatique pour étendre les services de santé essentiels aux pauvres et aux marginalisés en Ouganda, les femmes en particulier.

- Ariane Akeret, Gabonaise, est finaliste avec  son projet CaPay. C’est une application destinée à faciliter le paiement des salaires et autres transactions financières, via le mobile money. C’est une plateforme numérique proposée aux salariés, retraités et autres populations non bancarisées des entreprises, des caisses de prestations sociales, organismes, associations et administrations publiques.

Intrapreneur

- Adjaratou Wakha Aidara est Sénégalaise, directrice exécutive de Partners West Africa-Sénégal. Elle est finaliste avec son un projet de mobilité propre, sûre, durable et connectée avec des motos-taxis.

- Patricia Ndikumana est Kényane. Responsable des partenariats Sokowatch. Elle est finaliste avec Sokowatch, plateforme d’e-commerce dont l’objectif est de fournir tout ce dont un détaillant a besoin, sans grossiste ni banque.

- L’Ivoirienne Cléo Ngokoudi est la directrice financière d’Anka. Elle est finaliste avec Anka, plateforme qui fournit aux commerçants locaux des solutions intégrées de gestion digitale, la facilitation des transactions financières internationales.

Junior

- Maylis Kouakoua, Gabonaise de 13 ans. Finaliste avec son jeu sur Scracth, présenté sous forme de quizz. Elle sensibilise les adolescents sur les dangers d’Internet, notamment le cyber-harcèlement.

- Malebina Tsotsotso est une Sud-Africaine de 15 ans. Elle a créé MTutor, une plateforme d'apprentissage en ligne conçue pour fournir un outil edtech adaptable, évolutif, sûr et sécurisé.

Selon Delphine Remy-Boutang, présidente-directrice générale de The Bureau et de la JFD, le projet que porte chaque jeune femme a été meilleur parmi des centaines. « Nous avons reçu plus de 300 candidatures. C’est une opportunité unique pour faire émerger nos futures championnes européennes et africaines de la tech. Leurs projets répondent tous à de grands enjeux de société ».

Elle a indiqué que le prix répond à la nécessité « d’orienter plus d’investissements vers l’entrepreneuriat féminin qui porte, lui aussi, des solutions à la transformation digitale en la mettant au service de nos sociétés et de l’environnement ».

Pour cette édition du prix, le vote du public comptera pour une voix pendant les délibérations du jury. Le Prix les Margaret a été lancé en 2013 par la JFD. Il récompense chaque année des femmes entrepreneurs et intrapreneurs, en Europe et en Afrique, dont les projets et innovations répondent aux grands enjeux de la société. Ce prix rend hommage à Margaret Hamilton, ancienne directrice du département génie logiciel au sein du MIT Instrumentation Laboratory qui a développé les logiciels embarqués du programme spatial Apollo de la NASA. 

Brice Gotoa

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Selon le spécialiste de la sécurité des systèmes d’information, Kaspersky, l’Afrique avait été la cible de 28 millions de cyberattaques, entre janvier et août 2020.

Libreville accueille du 24 au 25 février prochains, les Assises africaines de la cybersécurité (AAC), a-t-on appris de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING). Placée sous le thème « La cyberrésilience des entreprises et des Etats », cette rencontre vise à édifier les décideurs publics et privés sur les enjeux de la cybersécurité, rapporte Le Nouveau Gabon.

Il sera notamment question de montrer aux entreprises la nécessité d’intégrer la cybersécurité au sein de leur entreprise afin de mieux protéger leurs activités contre d’éventuelles attaques. Car, apprend-on, une bonne stratégie de cyberrésilience commence par la protection des systèmes, des applications et des données. Notamment dans un contexte où, avec le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les risques de cyberattaques sont « de plus en plus croissants et constituent une menace pour de nombreux Etats et des entreprises », indiquent les organisateurs de cet événement.

Organisées en partenariat avec le Club d’experts de la sécurité de l’information en Afrique (CESIA) et de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING), ces assises ambitionnent, à terme, « de permettre aux participants de rencontrer des experts du secteur [...] sourcer des futurs fournisseurs, confronter les offres, rencontrer ses pairs et, surtout, créer de futurs partenariats », indiquent les organisateurs.

Si l’Afrique a fait de grands progrès dans sa transformation digitale, peu d'actions d'envergure ont été menées jusque-là, pour lutter contre les cyberrisques. En 2017, le continent a enregistré 3,5 milliards de dollars de pertes liées au manque de cybersécurité, selon Serianu, un cabinet de conseil en cybersécurité.

S.G.

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