jeudi, 02 novembre 2023 08:50

MFS Africa devient Onafriq

La passerelle panafricaine de paiements MFS Africa, fondée en 2009 par Dare Okoudjou (photo) et basée à Johannesburg en Afrique du Sud, a annoncé le mercredi 1er novembre son changement de nom en Onafriq. Ce changement intervient alors que la firme soutient son expansion sur le continent nord-américain après plusieurs acquisitions.

« Alors que nous entamons la prochaine phase de notre voyage, nous voulions un nom qui reflète notre aspiration à relier l'ensemble du continent en un réseau de réseaux avec des voies d'accès depuis et vers chaque Africain et chaque entreprise africaine », explique Dare Okoudjou.

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L’augmentation du taux d’inclusion financière est un axe majeur de nombreux startupers africains. Les solutions de technologies financières se multiplient, les unes aussi innovantes que les autres.

Babimo est une solution fintech développée par une start-up ivoirienne. Elle permet aux utilisateurs de régler des factures en ligne sans contact grâce au code QR. La start-up, basée à Abidjan, a été fondée en 2021 par El Mehdi Messek.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, crée un compte avec son numéro de téléphone et un code PIN. Il pourra après cela accéder aux divers services. Outre le règlement des factures en ligne grâce au code QR, l’utilisateur peut transférer de l’argent à ses contacts via les réseaux mobiles Moov Africa, MTN ou encore Orange. Il est également possible de payer du temps d’antenne.

Le portefeuille numérique de Babimo peut être rechargé par mobile money. En effet, pour effectuer des transactions commerciales en ligne, il est indispensable de disposer de fonds sur son compte Babimo et grâce aux opérateurs de téléphonie mobile cités plus haut, l’utilisateur peut effectuer cette opération financière. La fintech prend des commissions sur les différentes opérations. Par exemple, pour la recharge d’un montant de 25 000 FCFA (environ 40 $) sur son portefeuille, l’utilisateur paie des frais de transfert opérateur qui s’élève à 625 FCFA et des frais de rechargement de compte de 125 FCFA. Son compte sera alors crédité de 24 250 FCFA s’il effectue une telle opération.

La start-up, passée par Orange Fab, a reçu diverses distinctions depuis son lancement. En 2022, elle se place à la deuxième place et reçoit un chèque de 5 000 000 FCFA lors du Moov Start Up Challenge. Au début de l’année 2023, elle a remporté le premier prix, un chèque d’un montant de 2 millions FCFA, lors de la première édition du Hackathon IMP’HACK organisé par la plateforme de paris en ligne 1xbet et Go Impact Côte d’Ivoire. En octobre 2023, elle figure dans la cohorte de l’Africa Startup Initiative Program de Startupbootcamp Afritech.

Adoni Conrad Quenum

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Mukuru permet d’envoyer de l’argent depuis l’Afrique du Sud partout dans le monde

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Les technologies financières sont en pleine croissance sur le continent. De nombreux tech entrepreneurs africains veulent offrir les meilleurs services dans ce secteur à la population, d’où la prolifération des solutions fintech.

Mukuru est une solution fintech développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence ceux vivant en Afrique du Sud et au Royaume-Uni, d’envoyer de l’argent partout dans le monde. La start-up, basée dans la ville du Cap, a été fondée en 2004 par Rob Burrell.

« Avec de plus en plus de points d'accès numériques via USSD, WhatsApp et l'application Mukuru, par exemple, les clients sont de plus en plus à l'aise avec des choses comme l'auto-signature, y compris la connaissance numérique du client et l'embarquement, ce qui non seulement renforce la présence de notre marque, mais rapproche les clients de l'inclusion financière et de niveaux plus élevés de sophistication des transactions financières », a indiqué Andy Jury, président-directeur général de la fintech, en 2020.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS, sur Huawei et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte avec ses informations personnelles. Il pourra ensuite accéder aux divers services de la fintech. Entre autres, on peut citer l’envoi et la réception de fonds, les paiements en ligne, la carte Mukuru, la couverture funéraire et la prestation funéraire.

Pour l’envoi et la réception de fonds, la fintech propose de les faire également via WhatsApp ou via un code USSD. L’objectif est d’atteindre le plus de personnes possibles avec ce service. Outre cela, il est possible de souscrire à une couverture funéraire à cotiser pour planifier vos funérailles. Mukuru propose divers forfaits pour que l’utilisateur puisse choisir le standing de sa cérémonie de funérailles. Quant à la prestation funéraire, c’est une variante de l’assurance-vie. L’utilisateur cotise pour qu’à sa mort, ses bénéficiaires puissent recevoir d’un montant.

La fintech veut s’étendre à plus de pays, en commençant par l’Afrique australe. Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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VALR, une plateforme sud-africaine d’échange de cryptomonnaies, a annoncé la semaine dernière son partenariat avec l’américain Visa. « Visa est ravi de travailler avec VALR pour délivrer des cartes Visa aux clients de VALR. Grâce à ce partenariat, nous travaillerons sur des produits de paiement et de cartes innovants qui permettront aux clients de VALR d'utiliser le réseau Visa pour effectuer et recevoir des paiements dans le monde entier », a indiqué Lineshree Moodley, directrice générale de la filiale sud-africaine de Visa.

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Les fintech MVola et MFS Africa signent un partenariat pour faciliter les envois d’argent vers Madagascar

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Les fintech malgache Mvola et MFS Africa ont annoncé la semaine dernière la signature d’un partenariat pour faciliter les envois de fonds vers Madagascar. « Ce partenariat avec MFS Africa représente un moment charnière pour MVola et pour Madagascar. Nous sommes ravis de pouvoir offrir à nos clients une expérience de réception d’argent plus transparente et plus pratique », a déclaré Louis-Olivier Favot, fondateur de Mvola.

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Ces dernières années, l’intelligence artificielle a gagné énormément de terrain. En Afrique, Dumebi Okwechime développe des produits bancaires embarqués, abordables et flexibles pour tous les types d’entreprises.

 

 

Dumebi Okwechime (photo) est le fondateur et le directeur scientifique d’Izifin, un fournisseur de solutions de finance intégrée permettant à toutes les entreprises d’exploiter les données pour mieux servir leurs clients. Originaire du Nigeria, il a un parcours académique et professionnel impressionnant dans le domaine de l’intelligence artificielle et de la science des données.

Dumebi Okwechime a obtenu son doctorat en vision par ordinateur en 2011 à l’université de Surrey au Royaume-Uni. Dans le cadre de son doctorat, il a créé une plateforme d’intelligence artificielle qui peut analyser les interactions entre personnes lors d’une conversation. Cette plateforme est capable de déterminer le niveau d’intérêt de chaque participant en se basant uniquement sur leurs signaux sociaux non verbaux. Il est également titulaire d’un master en administration des affaires obtenu en 2015 à l’Imperial College London.

C’est en 2021 que Dumebi Okwechime fonde Izifin, une entreprise qui propose un système d’exploitation d’intelligence embarquée configurable et abordable. L’entreprise vise à offrir des produits bancaires embarqués flexibles et abordables à tous types d’entreprises, quels que soient leur taille ou leur secteur.

Trois principaux produits sont proposés par l’entreprise. Le premier est IZI KYC qui permet aux fintech d'identifier leurs utilisateurs grâce à la détection faciale, la preuve de vie, les correspondances faciales et la vérification d’identité.

Le second produit est IZI BNPL qui permet aux clients d'une entreprise d’obtenir des marchandises à crédit. Cette solution aide les entreprises à évaluer le statut de crédit de leurs clients, de leur faire des offres BNPL (achetez maintenant, payez plus tard) et d’augmenter le chiffre d’affaires.

Le troisième produit de la start-up est IZI MERCHANT. Cette solution bancaire embarquée qui permet de numériser les entreprises, de gérer plus facilement les stocks, d’effectuer des services de caisse et de gérer le portefeuille des clients.

Le 5 octobre 2023, Izifin et 10 autres start-up ont été sélectionnées pour rejoindre le programme Google for Startups Accelerator: AI First. L’entreprise bénéficiera de 350 000 dollars de crédits Google cloud et aura accès à l’expertise et l’assistance de Google en matière d’intelligence artificielle.

Avant de fonder Izifin, l’entrepreneur a travaillé pour de grandes sociétés comme Siemens où il était consultant technique et ingénieur logiciel entre 2003 et 2004. Après avoir travaillé pendant des années dans le monde universitaire, il a exercé dans des entreprises telles que la fintech Renmoney où il était chef scientifique des décisions (2019-2020) et la start-up de logistique Kobo360 où il était responsable des données (2020-2021).

Melchior Koba

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Dans le but d’aider les populations à accéder aisément aux polices d’assurance, trois tech entrepreneurs ont mis en place une solution sur mesure avec l’intégration de l’intelligence artificielle.

Haba est une solution insurtech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à diverses polices d’assurance depuis son application mobile. La start-up, basée à Lagos, a été fondée par Constance Oshafi, Stephen Onwe et Paul Showemimo. Elle a levé 75 000 $ la semaine dernière pour améliorer sa technologie et accélérer sa croissance au Nigeria.

« Haba InsurTech est positionnée pour redéfinir l'accessibilité à l'assurance, responsabiliser les assurés et façonner l'avenir du secteur de l'assurance au Nigeria. Alors que le paysage de l'assurance évolue, Haba InsurTech se présente comme un phare de l'innovation, prêt à rendre l'assurance plus facile, plus fiable et, en fin de compte, plus centrée sur le client », a indiqué la start-up.

L’application est disponible sur iOS et sur Android. Après téléchargement, l’utilisateur s’inscrit en créant des identifiants de connexion puis il peut accéder aux divers services de l’insurtech. Elle propose des assurances pour les voitures, la maladie ou encore les gadgets. Avec Haba, il est donc possible d’assurer un smartphone, une tablette ou un ordinateur.

La souscription à une police d’assurance est gérée par un agent conversationnel basé sur l’intelligence artificielle. Une fois dans le compte, il faudra cliquer sur l’icône + puis sélectionner le type d’assurance. La discussion avec l’agent conversationnel se lance et il vous demande les informations nécessaires pour effectuer l’estimation. Après cette étape, l’utilisateur est libre de souscrire ou pas à la police. Toutefois, s’il est d’accord, il renseigne les informations pour un paiement en ligne.

En ce qui concerne les réclamations, l’agent conversationnel de l’application s’occupe de tout. Il suffit d’appuyer sur le bouton dédié et d’engager la discussion avec lui par rapport à une réclamation. L’utilisateur choisit la manière dont il préfère que sa réclamation soit réglée : un paiement en espèces ou remettre la voiture ou le gadget endommagé au centre de service de l’insurtech.

Par ailleurs, depuis son lancement, la version Android de l’application a été téléchargée un peu plus d’une cinquantaine de fois, selon les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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iiDENTIFii, une start-up ayant développé une technologie d’authentification faciale pour les smartphones et les ordinateurs, a annoncé la semaine dernière la signature d’un partenariat avec la Zambia National Commercial Bank. « En Zambie, nous visons à relever les défis liés à l'exclusion numérique, à l'accès limité aux services et à la fraude d'identité. De nombreuses personnes à travers le continent n'ont pas d'identification reconnue, ce qui entrave leur accès aux services bancaires, aux soins de santé et aux services gouvernementaux », a expliqué Gur Sheva, fondateur de la jeune pousse.

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Amenli, une start-up égyptienne opérant dans les technologies des assurances, a annoncé le lundi 9 octobre la réussite d’un cycle de financement d’un montant de 1 million $. L’opération a été menée par Alter Global, un fonds de capital-risque axé sur les marchés émergents, avec la participation de Qatar Insurance Group et de Digital Ventures Partners. Les fonds seront utilisés pour développer sa technologie et accélérer sa croissance.

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Koree, une start-up camerounaise qui opère dans les technologies financières, a remporté le lundi 9 octobre le premier prix de l’édition 2023 de l’Ecobank Fintech Challenge. La fintech fondée en 2022 par Magalie Gauze-Sanga (photo, à droite) repart avec un chèque de 50 000 $. Wolf Technology (RDC) et Flexpay Technologies (Kenya) terminent respectivement aux deuxième (10 000 $) et troisième place (5 000 $)

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