La fintech kényane Zanifu, fondée en 2018 par Steve Biko et Sebastian Kilimo, a annoncé en début de semaine la réussite d’un tour de table d’un montant de 11,2 millions $. L’opération a été menée par Beyond Capital Ventures et Variant Investments.

Les fonds seront utilisés pour élargir ses offres aux distributeurs, elle qui fournissait des crédits uniquement aux petits détaillants.

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L’Autorité de concurrence du Kenya (CAK) a approuvé, le mardi 22 août, le projet de rachat par Moniepoint, de la totalité des actions et du capital (100 %) du fournisseur kényan de services de paiement et services financiers numériques Kopo Kopo Inc. Le montant de l’acquisition n’a pas été dévoilé.

Moniepoint, qui est présent au Nigeria via sa filiale de technologie financière TeamApt et son établissement bancaire Moniepoint Microfinance Bank, réalise ainsi sa première opération dans le secteur des services financiers et numériques au Kenya.

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The partnership aims to empower people and businesses by leveraging technology infrastructure to improve access to goods and services. This step should contribute to fostering economic growth on the continent.

Mastercard, a global fintech leader, partnered earlier this month with Lipa Later, a key fintech player, to boost the adoption of Buy Now, Pay Later (BNPL) services in Africa.

This collaboration will offer tailored BNPL solutions and improved payment options, benefiting both consumers and merchants. With Mastercard's merchant network, tech innovations, and Lipa Later's consumer credit expertise, the partnership aims to enhance access to crucial products and services, streamlining credit access and transaction experiences.

Kenya, with an 84% formal financial service usage according to the 2021 FinAccess Household Survey Report, shows growth in financial inclusion. Yet, a significant portion still lacks access. This collaboration seeks to bridge this gap, extending digital financial services to the underserved.

Shehryar Ali, Mastercard's East Africa Country Manager, stressed the partnership's role in providing new digital payment solutions. By leveraging Lipa Later, Mastercard aims to ensure secure digital payments and foster financial inclusion for underserved communities, thereby promoting economic growth. “Mastercard is fundamentally committed to promoting financial inclusion, and this alliance unfolds fresh avenues for consumers and retailers to tap into previously inaccessible digital payment solutions,” she stated.

The BNPL solution simplifies financing at checkout, with instant Know Your Customer (KYC) capabilities. This benefits consumers and boosts merchant revenue, allowing a wider product range.

Eric Muli, CEO of Lipa Later Group, highlighted the partnership's significance in expanding BNPL and lending solutions in Africa. The collaboration seeks to stimulate economic empowerment and innovation in Africa's retail sector.

This partnership showcases Mastercard's commitment to inclusive growth through technology-driven solutions. By backing new payment models and local entrepreneurship, Mastercard propels economic progress in Africa.

Hikmatu Bilali

 

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Les moyens numériques de paiement sont en pleine croissance sur le continent. Les fintech proposent différents produits les uns aussi efficaces que les autres dans leur usage au quotidien.

Flash est une solution fintech développée par une start-up égyptienne. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des achats avec leur smartphone depuis une carte bancaire ou un portefeuille numérique en utilisant un code QR (type de code-barres à deux dimensions, constitué de modules-carrés noirs disposés dans un carré à fond blanc). Internet est indispensable pour accéder aux informations d’un code QR.

La fintech qui propose cette solution est basée au Caire et a été fondée en 2021 par Erik Gordon (photo, à droite) et Sherine Kabesh (photo, à gauche). Depuis son lancement, elle a réussi un tour de table d’un montant de 6 millions $ pour, entre autres, développer sa technologie et soutenir sa croissance.

« Notre application mobile élimine les défis transactionnels pour les entreprises qui recherchent une solution plus simple que le point de vente. Notre objectif est de rendre les paiements plus faciles, plus sûrs et plus rapides pour tout le monde », a déclaré Erik Gordon en juillet dernier.

Avec pour principal objectif de faciliter les diverses transactions commerciales, la solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Après son téléchargement, l’utilisateur doit créer un compte pour accéder aux diverses fonctionnalités de la fintech. Entre autres, il peut ajouter des cartes bancaires ou recharger son portefeuille numérique dans le but de faire des transactions commerciales. Les paiements peuvent s’effectuer en scannant le code QR des entreprises partenaires où l’utilisateur a effectué ses achats.

Outre les fonctionnalités de base, Flash veut intégrer de nouveaux outils de gestion financière pour aider les consommateurs à prendre de meilleures décisions en matière de dépenses, selon Erik Gordon.

Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus de 5 000 fois, d’après les données de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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En Afrique, le déficit de financement d'amorçage reste un défi majeur à l’innovation. Pour y faire face, des fonds sont créés dans le but d'accompagner les entrepreneurs africains en vue de faciliter le démarrage de leurs activités.

Founders Factory Africa (FFA), un accélérateur et investisseur sud-africain basé à Johannesburg a annoncé, le lundi 14 août, l’obtention d’un financement supplémentaire de 114 millions de dollars de la Fondation Mastercard et de Johnson & Johnson Impact Ventures (JJIV).

Selon le communiqué de FFA, les fonds permettront à l’incubateur d’étendre son modèle et de mieux servir les start-up et les fondateurs axés sur la technologie à travers le continent africain.

« Nous sommes ravis de bénéficier d'un financement nouveau et dynamique, qui fait suite à des investissements antérieurs dans Founders Factory Africa par Standard Bank Group, Small Foundation et Netcare Group », a déclaré Alina Truhina, cofondatrice de FFA.

En effet, depuis sa création en 2018, Founders Factory Africa a soutenu plus de 55 start-up technologiques dans 11 pays africains.

Avec ce nouveau financement, le studio ambitionne de redoubler d'efforts pour remédier aux déséquilibres entre les hommes et les femmes dans la sphère technologique. Dans ce sens, il fournira aux fondateurs des deux sexes le financement, les connaissances et le soutien pratique à la création d'entreprise, dont ils ont besoin pour atteindre le succès commercial et créer un impact systémique en Afrique.

Samira Njoya

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Elle est une entrepreneure tech avec plus de 10 ans d’expérience. Fondatrice de deux entreprises, elle développe des solutions technologiques utiles et adaptées au marché africain. Elle a reçu plusieurs prix et distinctions pour son esprit entrepreneurial et d’innovation.

Olajumoke Oduwole (photo) est une entrepreneure et une informaticienne nigériane diplômée de l’université de Lagos où elle a obtenu en 2015 un master en ingénierie des systèmes avec spécialisation en intelligence artificielle. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de la start-up de technologies financières Alajo.

Lancée en 2021, l’application éponyme de l’entreprise numérise les opérations d’épargne et de crédit par le biais d’une infrastructure USSD. Conçue pour les commerçants, les entreprises à croissance rapide et les personnes non bancarisées ou sous-bancarisées, elle a déjà aidé à épargner plus de 373 millions de nairas (443 600 euros).

« Opportunément, les personnes sous-bancarisées et non bancarisées ont désormais accès aux produits financiers, aux services et aux opportunités des entreprises grâce aux données analysées de leurs transactions », a déclaré Olajumoke Oduwole en avril 2023.

Cette année, l’entreprise a permis à Olajumoke Oduwole et Eniola Oladeinde, cofondatrice d’Alajo, de participer au programme Google for Startup Accelerator : Women Founders.

https://www.linkedin.com/posts/olajumokeoduwole_congratulations-to-eniola-oladeinde-and-i-activity-7065707600742371330-SsGb?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

En 2014, Olajumoke Oduwole a fondé KJK Africa, une entreprise spécialisée dans la conception et le développement de logiciels. La société crée des produits logiciels durables et propose des services visant à accroître l’efficacité des entreprises, à renforcer leurs liens avec la clientèle, à accroître la visibilité de leurs opérations et à augmenter leur chiffre d’affaires.

Avant Alajo, Olajumoke Oduwole a travaillé pour Bethel Group of Companies en tant que responsable du service informatique entre 2012 et 2013. Elle a également dirigé les départements de marque, informatique et numérique de RegCharles Finance & Capital de 2013 à 2014. En 2018, elle fut consultante en communication du Conseil présidentiel pour un environnement économique favorable, Nigeria (PEBEC-EBES).

Elle a reçu plusieurs distinctions et prix pour son travail. En 2018, elle a été dans le top 10 des finalistes au Rising Tech Entrepreneur du Seyi Tinubu Empowerment Program. En 2020, elle a fait partie du Forbes Africa 30 Under 30.

Melchior Koba

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En Afrique, près de la moitié de la population ne bénéficie pas de solutions financières numériques. Pour cela, la Banque africaine de développement (BAD) et ses partenaires ont multiplié les initiatives. L’objectif est de répondre aux besoins des personnes financièrement exclues et défavorisées.

Le gouvernement indien va verser 2 millions de dollars à la Facilité pour l’inclusion financière numérique en Afrique (ADFI), un fonds hébergé et géré par la Banque africaine de développement (BAD). L’institution financière l’a annoncé dans un communiqué le mercredi 2 août.

Le financement vise selon la BAD à aider à lever les obstacles à la croissance et à l’adoption de solutions financières numériques, ainsi qu'à accélérer l’inclusion financière en Afrique.

« Le rôle pionnier de l’Inde dans les services financiers numériques, l’extension de l’inclusion financière aux zones rurales reculées et la création d’infrastructures pour la numérisation des services financiers, offre à l’Inde une excellente opportunité d’œuvrer au sein du partenariat de l’ADFI pour partager l’apprentissage et l’expertise sur l’infrastructure publique numérique afin de promouvoir l’inclusion financière numérique à travers le continent », a déclaré Manisha Sinha, la secrétaire adjointe au département des affaires économiques et membre principal du conseil d’administration de l’ADFI pour l’Inde.

En effet, la crise de la Covid-19 a renforcé la nécessité d’une plus grande inclusion financière numérique en Afrique, ce qui amène à déployer des services dématérialisés moins coûteux afin de faire bénéficier les populations, actuellement non bancarisées ou mal desservies, d’une gamme de services financiers formels adaptés à leurs besoins, à des conditions accessibles, tout en garantissant des opérations viables pour les prestataires.

C’est dans ce sens que la BAD a lancé en 2019 le fonds ADFI avec une dotation initiale de 40 millions de dollars provenant de la Fondation Bill & Melinda Gates, du gouvernement du Luxembourg et de l’Agence française de développement : l’Africa Digital Financial Inclusion Facility (Facilité africaine d’inclusion financière numérique – ADFI).

Le fonds espère consacrer 400 millions de dollars au total, d’ici 2030, en faveur de l’inclusion financière numérique de 332 millions de personnes en Afrique, dont 60 % de femmes.

L’initiative de soutien de l'ADFI par l'Inde permettra ainsi d'aider à développer des projets pour répondre aux besoins des personnes financièrement exclues et mal desservies sur le continent. En effet, l'Inde est, selon la BAD, reconnue mondialement pour le succès de son système de paiement public numérique qui a transformé la gouvernance, l'inclusion financière et la résilience pour des millions de personnes.

Samira Njoya

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Studely, la fintech française spécialisée dans les services financiers à destination des étudiants internationaux, a annoncé la nomination de Claire Noguera (photo) en tant que directrice générale.

Elle remplace à ce poste Duplex Kamgang, cofondateur de Studely, qui occupe désormais le rôle de président du conseil d’administration. Auparavant directrice générale France-Belgique de la banque Travelex, une banque internationale spécialisée dans le change et les transferts internationaux, Claire Noguera dispose de plus de 30 ans d’expérience professionnelle.

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Informaticienne, elle est passionnée par le développement de solutions technologiques pour résoudre les problèmes de la société. Elle a déjà plusieurs plateformes à son actif et a reçu plusieurs récompenses en Côte d’Ivoire et à l’international.

Rukayatou Saka (photo) est une entrepreneure ivoirienne. Titulaire d’un diplôme d’ingénieur en informatique obtenu en 2012 à l’école de spécialités multimédia d’Abidjan (ESMA) et d’un master en ingénierie data obtenu en 2021 à l’ISM Paris, elle est la fondatrice et la directrice générale de Paiement Pro.

Créée en 2019, Paiement Pro est une plateforme en ligne qui offre à ses utilisateurs la possibilité d’accepter des paiements via des solutions de mobile money (comme Orange Money) ou par carte de crédit. Cette plateforme sécurisée permet de vendre en ligne et aide à développer toute activité en ligne. Elle est disponible en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Burkina Faso, au Niger, au Mali et au Sénégal.

Paiement Pro est une solution née d’Amira Global Technologie, dont Rukayatou Saka est la fondatrice et la cheffe de la création de richesse. Fondée en 2008, Amira Global Technologie est une société de conseil en transformation numérique, de conception et de développement de solutions digitales. Hormis Paiement Pro, l’entreprise a développé les plateformes Doumgba Marché et Liste de Mariage.

Liste de Mariage est une plateforme Web qui permet aux futurs époux de digitaliser leur liste de mariage et de permettre aux amis et connaissances de leur offrir des cadeaux en ligne, sans se déplacer, par carte de crédit VISA et Mastercard ou mobile money (Côte d’Ivoire, Bénin, Burkina Faso, Mali).

Doumgba Marché est une plateforme web qui permet d’améliorer la chaîne de valeur dans la production et la vente des produits agricoles. Elle connecte la productrice au transporteur le plus proche pour l’acheminement du produit, permettant ainsi d’écouler la production en ligne.

Amira Global Technologie, c’est 1 175 projets réalisés et plus de 8 plateformes grands publiques développées. En 2021, elle a été classée parmi les 50 meilleures entreprises africaines par la fondation Jack Ma. Grâce à elle, Rukayatou Saka a reçu le prix national d’excellence de la meilleure initiative numérique féminine de l’année. Toujours en 2021, elle a fait partie des 50 finalistes de l’Africa’s Business Heroes.

Melchior Koba

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Les populations non bancarisées ont développé diverses méthodes traditionnelles pour se constituer des mannes financières importantes. Les tech entrepreneurs ont décidé de moderniser ces méthodes en mettant en place une solution technologique.

Arich est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet aux utilisateurs d’épargner et d’effectuer diverses opérations financières depuis leur smartphone ou leur ordinateur. La start-up, basée dans la ville d’Ikeja dans l’Etat de Lagos, a été fondée en 2021 par David Chijioke, Awele Akeze, Ikeoluwa Oloruntoba et Agu Osondu. La fintech a en effet modernisé les systèmes d’épargne traditionnellement par les commerçants, en l’occurrence ceux non bancarisés, pour se constituer des réserves financières plus ou moins importantes.

« Nous avons vu l'opportunité de moderniser et de numériser ce système, de remédier à ses limites et de fournir une solution plus efficace aux détaillants et aux micro-commerçants. [...] Il est important de noter que huit détaillants sur dix au Nigeria utilisent actuellement la méthode Ajo pour leurs économies. Cependant, ce processus manuel présente des risques et des limites, tels que le manque de transparence et de responsabilité », explique Awele Akeze.

L’application mobile est accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur devra se créer un compte après téléchargement pour accéder aux services qu’offre la fintech. Ils peuvent entre autres souscrire à l’épargne commerciale quotidienne et obtenir un taux d’intérêt de 10% après un an, économiser avec un objectif hebdomadaire ou mensuel avec un taux d’intérêt de 15% sur l’année.

Par ailleurs, Arich permet également aux entreprises d’accéder à des prêts, de recevoir et de transférer de l’argent vers n’importe quelle banque du Nigeria, d’acheter des données, du temps d'antenne, des abonnements TV, de l'électricité, etc.

La fintech revendique plus de 22 000 utilisateurs. Elle a des rêves d’expansion et veut reproduire son modèle dans d’autres pays du continent. Néanmoins, aucune action concrète dans ce sens n’a encore été amorcée.

Adoni Conrad Quenum

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