Dans le but d’aider la population mauricienne à accéder aux crédits, un tech entrepreneur a mis en place une solution fintech qui permet aux personnes plus ou moins aisées d’aider leurs compatriotes dans le besoin en se faisant une petite plus-value dans le processus.

FinClub est une solution fintech développée par une start-up mauricienne éponyme. Elle permet à ses utilisateurs d’emprunter de l’argent entre eux sans aucun intermédiaire pour plus de stabilité. La start-up a été fondée en 2018 par Sanjay Mungur.

« FinClub agit en tant que facilitateur pour connecter directement les prêteurs aux emprunteurs. En utilisant une plateforme en ligne transparente et entièrement automatisée, avec des frais généraux minimes, nous transmettons les économies aux emprunteurs qui obtiennent des prêts compétitifs et aux prêteurs qui obtiennent des taux d'intérêt plus élevés », indique la plateforme.

C’est donc depuis leur application mobile accessible sur iOS et Android que les utilisateurs s’inscrivent pour être éligible aux prêts. La version Android de l’application de la fintech a déjà été téléchargée plus de mille fois sur le Play Store.

Après l’enregistrement des détails personnels et le téléchargement des documents nécessaires, l’emprunteur suit un processus préalablement défini. Il en est de même pour un utilisateur présent sur la plateforme en tant qu’investisseur. Les investisseurs pourront faire travailler leur argent puisque la fintech « offre la possibilité d'obtenir des rendements attractifs en investissant directement auprès d'emprunteurs solvables ».

En 2022, FinClub a été sélectionnée avec sept autres start-up mauriciennes pour prendre part à Viva Technology à Versailles en France. C’est l’un des plus importants événements de technologie en Europe et cette participation a aidé la fintech à gagner en visibilité, non seulement sur son île mais aussi à l’international.

Adoni Conrad Quenum

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Il est un entrepreneur en série ayant déjà contribué à la création de cinq start-up en Afrique. Sa dernière entreprise concrétise son désir de construction d'une nouvelle infrastructure de crédit et de commerce en Afrique pour les marchés émergents.

Kageni Wilson (photo) est un entrepreneur d’origine kényane. Diplômé de l’institut de technologie avancée du Kenya en 2010, il a fondé la start-up Finplus Group avec Bernard Banta en 2017. Il en est le président-directeur général.

Finplus Group est une entreprise technologique qui a pour but d’aider à combler l’énorme déficit de crédit de 5,2 milliards de dollars auquel sont confrontées, chaque année, les petites et moyennes entreprises (PME) des pays en développement. La start-up a conçu un logiciel de finance numérique et de commerce électronique qui fournit principalement trois services.

Le logiciel Finplus permet aux banques et aux micro-prêteurs de prêter à grande échelle. Il aide les entreprises de biens de consommation à numériser les ventes de bout en bout en transformant efficacement leur chaîne d’approvisionnement en une chaîne de demande. Enfin, il débloque l’accès à une ligne de crédit instantanée pour des dizaines de millions de PME et de particuliers dans les marchés émergents.

Le logiciel de l’entreprise de Kageni a déjà traité plus d’un milliard de dollars américains en valeur de transactions sur les marchés du Kenya, de l’Ouganda, de la Tanzanie, de l’eSwatini et de l’Afrique du Sud. Il a aussi permis à plus de 3 millions de PME et de particuliers d’accéder au crédit.

« Aujourd’hui, notre logiciel aide un particulier ou une petite entreprise à accéder au crédit ou à effectuer des transactions avec des institutions financières et des fournisseurs toutes les 10 secondes. Nous avons parcouru un long chemin depuis le traitement de notre première transaction en avril 2017 et tout cela grâce à nos clients qui nous font confiance pour gérer leur relation avec des millions de clients finaux et plus d’un milliard de dollars de valeur. C’est une énorme responsabilité qui nous rend fiers en tant qu’entreprise africaine qui construit en Afrique pour les Africains », a déclaré Wilson en novembre 2022.

Mentor du programme KCB 2jiajiri du KCB Bank Group depuis 2016, Kageni Wilson est un ambassadeur de la sensibilisation de l’iHub Nairobi. Il est aussi un membre de l’équipe du 1%Club, une plateforme de crowdfunding à but non lucratif.

Entrepreneur en série, il a cofondé la plateforme éducative Usomi en 2012, ionacloud, qui est un ordinateur entièrement basé sur le Web, en 2011, et Planetary Pictures, une société de production de médias numériques, en 2010. De 2014 à 2017, il était un associé fondateur d’AllenHark Group. Ce dernier est un collectif d’entreprises de technologie financière qui élaborent des solutions logicielles prêtes à l’emploi pour la prestation de services financiers en Afrique de l’Est.

Melchior Koba

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L’absence de banques agricoles dans de nombreux pays africains empêchent ce secteur, pourtant moteur de l’économie de ces pays, de prendre réellement son envol. Les jeunes pousses émergent pour combler ce vide laissé par les autorités.

Emata est une solution numérique développée par une jeune pousse ougandaise du même nom. Elle permet aux agriculteurs d’obtenir des prêts afin d’investir dans leurs fermes. Elle embarque également les outils nécessaires pour la mise en place d’un commerce en ligne des divers produits cultivés sur la ferme. La start-up, basée à Kampala et Mbarara, a été fondée en 2017 par Marius Andreas Koestler.

« Nous installons Emata sur l'ordinateur et le téléphone de votre coopérative ou agrégateur. Notre équipe d'impact local forme votre personnel à son utilisation. La coopérative ou l'agrégateur utilise Emata pour enregistrer les livraisons des agriculteurs, mettre à jour les prix, créer des calendriers de paiement et partager des mises à jour quotidiennes par SMS avec les agriculteurs », indique la plateforme.

Il est possible de recueillir diverses données sur le fonctionnement de la nouvelle entreprise. En fonction de ces données, des décisions seront prises pour éventuellement ajuster les résultats. Il faut aussi signaler que la start-up a recours à des algorithmes de notation de crédits pour identifier les bons agriculteurs et proposer des prêts qu'ils peuvent se permettre. Selon Emata, ce sont « des prêts numériques instantanés et abordables pour investir dans la productivité de leurs exploitations ».

A ce jour, la start-up dispose de 8 091 agriculteurs et a déjà émis des prêts pour 1 429. En 2021, elle a été sélectionnée avec onze autres start-up pour participer à la troisième édition de CATAPULT : Inclusion Africa. Cette expérience a permis à Emata de gagner en visibilité et de renforcer sa présence sur le marché ougandais.

Adoni Conrad Quenum

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Comme le crédit, l’assurance n’est pas très développée en Afrique. Depuis quelques années, les start-up prolifèrent dans le secteur pour proposer aux populations des produits d’assurance intéressants et utiles. 

Vooli est une solution numérique développée par une jeune pousse kényane du même nom. Elle permet à ses utilisateurs de directement souscrire à une assurance depuis un téléphone mobile. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée en 2019 par Allan Wafula, Brian Baliat, Joel Kipkorir et Maureen Kiboi.

La solution permet de payer votre police d’assurance depuis le confort de votre maison. Lorsque vous souscrivez à l’un de ses services, l’insurtech vous envoie un certificat d’assurance numérique ; en cas de réclamations, c’est également depuis l’application que vous vous lancez dans le processus.

Vooli est accessible sur Android et iOS et propose une multitude de services d’assurance. Entre autres, on peut citer l’assurance voyage, l’assurance voiture, l’assurance maritime ou encore l’assurance responsabilité civile. Il est possible pour les utilisateurs d’obtenir un devis en ligne. Pour cela, il faudra remplir un formulaire sur sa plateforme en fournissant des détails personnels et les détails de l’assurance.

Outre les produits cités supra, Vooli dispose également de produits d’assurance-vie et d’assurance-maladie. « Cette police [parlant de l’assurance-maladie] couvre tout ou partie du risque qu'une personne engage des frais médicaux », indique la plateforme.

Malgré ses diverses propositions, l’insurtech peine à se frayer un chemin sur le marché kényan. D’après les statistiques de Play Store, la version Android de son application a été téléchargée un peu plus de dix fois.

Pourtant en 2022, la start-up a été sélectionnée avec neuf autres start-up africaines pour participer à la deuxième édition de l'Africa Startup Initiative Program (ASIP) organisée par Startupbootcamp AfriTech et Telecel Group. L’an passé, elle avait déjà participé à la troisième édition de CATAPULT : Inclusion Africa. Le but de ces événements est de permettre aux jeunes pousses d’accéder à des financements pour accélérer leur croissance.

Adoni Conrad Quenum

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Chipper Cash poursuit son expansion en Afrique. La fintech compte à ce jour plus de 5 millions d'utilisateurs et prépare son expansion en Zambie dans les prochains mois.

Chipper Cash, la fintech nigériane spécialisée dans la fourniture de solutions de paiements transfrontaliers, a annoncé le jeudi 17 novembre son projet d'acquisition du groupe Zoona, une société de services financiers opérant en Zambie.

Selon le communiqué de la fintech, l'acquisition proposée accélérera l'expansion de Chipper Cash à travers l'Afrique et favorisera l'innovation et le développement des offres de l’entreprise dans le domaine des services de paiement, de transfert de fonds, ainsi que des produits complémentaires tels que les API, les décaissements et les solutions de transfert.

« Zoona et Chipper partagent la même vision : fournir des solutions de paiement et de transfert innovantes et fiables aux clients en Afrique. En travaillant ensemble, nous pouvons combiner notre expertise pour connecter les consommateurs et les entreprises à travers le continent, en nous positionnant comme le fournisseur de services financiers de premier choix pour les populations d'Afrique », a déclaré Brett Magrath, cofondateur et PDG de Zoona. 

A en croire la Banque mondiale, les transferts de fonds de la diaspora africaine en direction de leurs pays d’origine d’Afrique subsaharienne sont devenus la principale source de financement extérieur de ces pays en voie de développement. Ces transferts volumineux sont néanmoins très coûteux. La base de données de la Banque mondiale sur les coûts des transferts dans le monde renseigne que c’est en Afrique subsaharienne que le tarif d’envoi de fonds est le plus élevé (8 %) et en Asie du Sud que le tarif est le plus bas (4,6 %).

Fondée en 2018 pour offrir des paiements personnels et transfrontaliers sans frais à l'Afrique, Chipper Cash est disponible dans plusieurs pays d’Afrique, ainsi qu'au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Grâce à cette acquisition, la fintech envisage élargir sa gamme de produits pour inclure des services en ligne supplémentaires et un réseau d'agents afin d'accélérer la réalisation de son ambition première qui est de fournir les produits financiers les plus fiables et les plus accessibles aux personnes vivant en Afrique et au-delà.

L’entreprise pourra compter sur l’expérience de Zoona, qui a été l'un des pionniers de l'écosystème technologique zambien lors de sa création en 2008, en développant le service Tilt qui permet aux particuliers et aux entreprises de payer et de transférer des fonds à des fournisseurs de services bancaires et de téléphonie mobile dans le pays par le biais d'espèces, de son canal numérique ou de son réseau de plus de 450 agents interopérables.

Samira Njoya

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Il est un entrepreneur avec plus de sept ans d’expérience dans l’audit des systèmes, la sécurité des applications et le déploiement sécurisé du cloud. Avec son équipe, il fonde un système facilitant les micro-paiements dans les pays de l’Afrique de l’Est où son entreprise opère.

Emmanuel Chebukati (photo) est un ingénieur en sécurité cloud et un entrepreneur kényan. Avec l’analyste de données Rahab Wangari, il a fondé en 2020 HeptaPay, un agent en ligne pour argent mobile en Afrique de l’Est, dans le but de rendre plus simples, rapides et sécurisés les micro-paiements transfrontaliers.

« Nous avons constaté que les expatriés des pays d'Afrique de l'Est gagnent de l'argent sur leurs comptes bancaires étrangers, mais qu'il n'est pas rentable de transférer 100 USD ou moins dans leurs portefeuilles d'argent mobile locaux pour de petites dépenses. Pour les expatriés africains en particulier, les coûts sont ridicules, les systèmes très peu pratiques et les options limitées à des paires d'interopérabilité d'argent mobile », a déclaré Chebukati en novembre 2022. « Par conséquent, nous avons décidé de simplifier le transfert de micropaiements de votre compte bancaire étranger vers votre portefeuille d’argent mobile local en “glissant” votre carte en ligne », ajoute-t-il.

Plus concrètement, HeptaPay est un système qui, à travers une application, permet à ses utilisateurs de transférer de l’argent de leur carte de débit ou de crédit vers leurs comptes d’argent mobile au Rwanda, au Kenya, en RD Congo, en Ouganda et au Burundi. Avec l’application HeptaPay, au Rwanda, il est même possible de payer les factures d’électricité et d’eau et de temps d’antenne.

Cependant, HeptaPay est un produit de la société Hepta Analytics, fondée par les deux entrepreneurs en 2017. Cette dernière est une entreprise technologique spécialisée dans l’analyse de données. Emmanuel Chebukati est l’ingénieur en sécurité cloud de la société qui travaille pour l’extension de celle-ci.

Emmanuel Chebukati est diplômé de l’université de Carnegie Mellon d’un master en technologie de l’information obtenu en 2018. Il dispose, depuis 2014, d’un bachelor en technologie informatique appliquée de l’université internationale des Etats-Unis à Nairobi. Il est aussi titulaire d’un certificat en affaires et technologie de l’information et d’un certificat en programmation informatique obtenus, respectivement en 2009 et 2011, à l’institut de technologie avancée du Kenya.

Son parcours professionnel a commencé en 2015. Pendant trois mois, Emmanuel Chebukati a travaillé comme stagiaire diplômé en gestion du Presidential Digital Talent Program, conçu pour renforcer les capacités en matière de TIC au sein du gouvernement kényan. Il a ensuite travaillé, à partir de mai 2015, pour NatureSurf Systems en tant que développeur système. En parallèle, il était consultant en sécurité de l’information de Shidolya Tours and Safaris, une société de voyage tanzanienne.

Instructeur en cybersécurité, il a travaillé pour le compte de Thinkful en 2020, d’eKRAAL Innovation Hub de 2019 à 2022, et de LinkedIn de 2021 à 2022. En 2021, il était aussi instructeur bootcamp en cybersécurité à Skillsoft. Aujourd’hui, il est également un freelancer professionnel qui exerce sur le réseau de talents Toptal depuis février 2022.

Melchior Koba

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La numérisation des services financiers se développe en Afrique. Tout comme les banques, les marchés de capitaux ont aussi perçu l’intérêt de s’arrimer aux TIC. Au-delà de l’intégration des différents marchés, c’est aussi une opportunité de croissance de leurs activités.

L'Association des Bourses africaines (ASEA) annonce ce vendredi 18 novembre la mise en service de la plateforme numérique AELP Link. Dans sa première phase financée par une subvention du Fonds fiduciaire de coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC) géré par la Banque africaine de développement, elle interconnecte sept Bourses de valeurs africaines et trente courtiers.

Les Bourses concernées sont : la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), Casablanca Stock Exchange (CSE), The Egyptian Exchange (EGX), Johannesburg Stock Exchange (JSE), Nairobi Securities Exchange (NSE), Nigerian Exchange Limited (NGX) et la Bourse de Maurice (SEM).

Selon Edoh Kossi Amenounve (photo), le président de l'Association des Bourses africaines (ASEA) qui regroupe 25 bourses de valeurs en Afrique, « la mise en service aujourd'hui d'AELP Link est une étape historique vers la réalisation de la mission de l'ASEA, d'engager les écosystèmes des marchés de capitaux africains afin de favoriser la mobilisation de ressources, de promouvoir la durabilité et de renforcer l'inclusion financière au profit du développement économique de l'Afrique. L'harmonisation de l'infrastructure de négociation par le biais d'AELP Link devrait faciliter les processus de négociation existants et potentiellement réduire le coût des transactions sur les marchés de capitaux africains ».

Conçu et mis en œuvre par DirectFN Ltd, le système de négociation AELP Link a pour objectif la facilitation des transactions transfrontalières entre Bourses et certaines sociétés de courtage en Bourse. Disponible en anglais, français et arabe, il regroupe les données de marché en direct des Bourses et permet aux courtiers d'accéder aux informations et de voir la profondeur et la liquidité des marchés. Il est hébergé sur Oracle Cloud Infrastructure (OCI) qui lui garantit un environnement numérique sécurisé et disponible dans lequel l’ASEA peut créer et exécuter un large éventail d'applications selon le besoin.

La mise en service de la plateforme AELP Link découle de plusieurs tests techniques engagés depuis juillet dernier. Ils ont permis aux courtiers de se familiariser avec la plateforme et d'exécuter quelques transactions pour améliorer la solution numérique. Cette phase de tests s’est achevée le 7 novembre, ouvrant ainsi la voie à la mise en service technique du système que Willie Njoroge le secrétaire général de l'Association africaine des courtiers et négociants en valeurs mobilières (ASSDA) — a qualifié de « moment historique pour l'Afrique […] après de nombreuses tentatives infructueuses au cours des deux dernières décennies ».

L’ASEA a prévu d’intégrer de nouvelles Bourses de valeurs africaines membres de l'ASEA et courtiers à la plateforme AELP Link. La Bourse du Botswana (BSE) et la Bourse du Ghana (GSE) sont ciblées pour la phase 2 du projet qui est annoncée pour 2023.

Muriel Edjo

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En Afrique, la plupart des abonnés des opérateurs mobiles disposent d’un compte mobile money. Pour faciliter certaines opérations financières, pouvoir faire le pont entre ces deux comptes peut s’avérer nécessaire. C’est ce qu’offre une fintech sénégalaise.

Yonéma est une solution fintech développée par la jeune pousse sénégalaise InTech Group SAS. Elle permet aux utilisateurs de transférer de l’argent depuis une carte bancaire vers un compte mobile money de son choix. La solution fintech a été lancée en 2019 par Abdoulaye Diop et Mohamet Mbow.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et iOS. L’utilisateur doit au préalable télécharger puis s’inscrire en remplissant les cases d’un formulaire avec ses informations personnelles. Le compte créé, il a la possibilité d’effectuer les transactions depuis des cartes bancaires (Visa, MasterCard, carte bleue, etc.) jusqu’au compte mobile money d’un proche.

Il faudra suivre un processus bien défini et fournir toutes les informations nécessaires à chaque étape du transfert. Le pays, le numéro de téléphone, le montant et les informations de la carte bancaire seront nécessaires pour finaliser le processus de transfert. Il faut signaler que le bénéficiaire doit avoir activé un portefeuille mobile chez l'un des opérateurs de téléphonie mobile partenaire de Yonéma dans son pays.

Les fonds reçus, le bénéficiaire reçoit un SMS de son opérateur de téléphonie mobile et de la fintech pour confirmer que l'argent a bien été remis ou l'avertir en cas de problème. Rappelons que Yonéma intègre les programmes Verified By Visa et MasterCard SecureCode pour prévenir toute utilisation non autorisée des cartes bancaires sur Internet.

Adoni Conrad Quenum

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Elle a plus de trois ans d’expérience dans la fourniture de solutions logicielles fintech, edtech et entreprises de qualité. Sa start-up a développé une solution de paiement qui est devenue au Cameroun le principal moyen de paiement de scolarité dans les écoles secondaires.

Ako Joelle (photo) est une informaticienne et une entrepreneure d’origine camerounaise. Diplômée de l’université de Buea d’un bachelor technologique en génie informatique obtenu en 2018, elle est la cofondatrice et la présidente-directrice générale de la start-up technologique Innovative Clan (I-Clan).

Fondée en 2018, I-Clan est le résultat de la collaboration entre Ako Joelle, Shafack Amanda, Efuet Flora, Ndam Njei Lesly et Nfor Carlton, tous des informaticiens diplômés de l’université de Buea. La start-up s’engage dans le développement de logiciels qui résolvent des problèmes majeurs de la société.

Avec son équipe, Ako Joelle a développé une plateforme de paiement en ligne et hors ligne par l’utilisation de la technologie USSD. La plateforme permet aux écoles de recevoir les paiements de scolarité de tous les moyens de paiements mobiles locaux tout en assurant une transparence financière et la traçabilité des fonds. Les parents quant à eux peuvent utiliser cette solution pour réaliser des paiements sans utiliser de connexion Internet.

La plateforme est déjà utilisée dans toutes les écoles secondaires du Cameroun comme principal moyen de paiement des frais de scolarité. Les jurys d’examen du pays ont également adopté la solution comme mode de paiement officiel pour les examens de l’éducation. Avant de fonder I-Clan, Ako Joelle n’avait travaillé que pour la plateforme technologique pour les services de carrière et de recrutement en Afrique, Njorku Ltd, en tant que développeuse front-end en 2016.

Sélectionnée parmi les femmes fondatrices qui participeront au VC4A Venture Showcase 2022, Ako Joëlle a remporté pour Innovative Clan la première édition du Hackathon PAK 2021 organisé par le port autonome de Kribi au Cameroun. En 2019, au Kenya, elle a été finaliste du Daikin - Samurai Incubate Ideathon Airtech Bootcamp Africa. Elle a été sélectionnée pour participer au lancement de l’initiative Youth Connekt Africa au Rwanda et a été invitée par Google pour prendre part au Google Sub-Saharan Africa Community Summit d’Accra au Ghana.

Melchior Koba

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Elle cumule plus de 10 ans d’expérience dans le secteur des services financiers. Désireuse d’impacter davantage la croissance économique en Afrique, elle crée sa propre start-up de technologie financière. Elle a été primée à plusieurs reprises dans son pays et à l’international.

Chilufya Mutale (photo) est une entrepreneure zambienne et une consultante en services financiers. Elle est la cofondatrice et la présidente-directrice générale de la start-up de technologie financière PremierCredit opérant en Zambie et au Zimbabwe.

Fondée en 2019, la start-up de Chilufya Mutale propose une plateforme de microcrédit et d’investissement en ligne qui permet aux entreprises et particuliers de gérer plus efficacement leurs finances en aidant ces derniers à épargner, emprunter et investir facilement dans le but d’atteindre leurs objectifs financiers. L’entreprise offre un crédit abordable aux emprunteurs avec des conditions flexibles qui contribuent à l’inclusion financière et un revenu passif pour les investisseurs.

« Nous construisons une banque Challenger pour l’Afrique qui fournit un financement intégré inclusif, introduit des groupes de revenus auparavant défavorisés dans les services financiers formels, contribuant ainsi positivement à l’inclusion financière. PremierCredit contribue à la croissance économique en soutenant les PME, qui constituent l’épine dorsale des économies des marchés émergents, en renforçant leurs capacités grâce à la littératie financière ainsi qu’en fournissant des solutions de fonds de roulement et des services d’investissement », explique Chilufya Mutale en avril 2022.

Expert certifié en financement des petites et moyennes entreprises (PME) et en gestion des risques de l’école de financement et de gestion de Francfort, respectivement, en 2015 et 2016, Chilufya Mutale est titulaire d’un diplôme de troisième cycle en gestion de projet obtenu en 2011 à l’université Cavendish de la Zambie. Elle est aussi diplômée de l’université de Zambie d’un bachelor scientifique en gestion des ressources naturelles.

L’idée de fonder PremierCredit est née de son désir de mieux servir ses clients en fournissant des solutions qui répondent mieux à leurs besoins pendant qu’elle était encore la présidente-directrice générale d’ExpressCredit Zambia, une institution de microfinance enregistrée et agréée en Zambie, entre 2016 et 2019.

La carrière professionnelle de Chilufya Mutale a commencé en 2012 à FINCA où elle a occupé le poste de directeur de succursale en Zambie. Après son passage à ExpressCredit, elle a travaillé pour BlueOrange en Afrique du Sud en tant que directrice et consultante en services financiers.

Chilufya Mutale fait partie des 14 fondatrices sélectionnées en septembre pour le VC4A Venture Showcase 2022. Elle a été mise en relation avec les meilleurs investisseurs en capital-risque en tant que mentors, et a présenté un argumentaire sur sa start-up lors de la 9e édition de l’Africa Early Stage Investor Summit qui s’est déroulée du 2 au 4 novembre. Elle fait également partie des EY Entrepreneurial Winning Women 2022.

Membre du top 100 des femmes zambiennes qui prennent les devants et qui inspirent la transformation en 2022, Chilufya Mutale a été présélectionnée pour le prix de la femme innovatrice de l’année aux Africa Tech Festival Awards 2022.

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