Les technologies financières ont pris le pas sur les autres secteurs technologiques en Afrique. Les investisseurs accourent à cause du faible taux d’inclusion financière sur le continent et les tech entrepreneurs proposent des solutions fintech de plus en plus intéressantes.

Gwiza est une solution fintech développée par une jeune pousse rwandaise du même nom. Elle permet d'effectuer des paiements de factures de services publics, de gérer les dépenses, de faire des économies en tant qu'individu ou en groupe, de contribuer à un événement de groupe ou de faire un don à un organisme de bienfaisance. La start-up, basée à Kigali, a été fondée en 2021 par Thibaut Murengerantwari.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et Android depuis laquelle l’utilisateur peut effectuer de nombreuses opérations financières. Elle embarque également un service USSD accessible en composant *737#.

L’utilisateur, s’il est dans un groupe, n'aura qu’à composer le mot de passe du groupe pour y accéder. L’accès est en quelques clics sur les applications mobiles. Par ailleurs, si vous ne disposez pas de groupe ou si vous voulez en créer un, inscrivez-vous sur Gwiza Plus ou visitez un bureau de la start-up pour avoir de l’aide.

Gwiza permet de faire des économies de groupe, de collecter des fonds, d’effectuer des prêts et des investissements collectifs ou encore de payer des factures. Il est également possible de planifier et de payer votre assurance via la solution fintech. Elle dispose d’assez de fonctionnalités pour aisément se substituer aux services financiers traditionnels.

Malgré ses fonctionnalités, la solution a du mal à attirer des utilisateurs. Selon les statistiques du Play Store, un peu plus de 100 personnes ont téléchargé l’application sur sa plateforme. Il est vrai que grâce à la technologie USSD qu’elle embarque, elle peut avoir un impact considérable dans les zones rurales mais il faudrait attendre la publication des chiffres officiels par la start-up pour se pencher sur ce volet.

En 2022, la fintech est sélectionnée avec cinq autres pour participer à la deuxième cohorte du Fintech Incubation Programme. C’est en partenariat avec Co-Creation Hub (CcHub), le géant américain Google, le ministère rwandais des TIC et de l'Innovation et la Fondation Mojaloop que le programme se déroulera. En décembre, les start-up sélectionnées vont présenter leurs idées à de potentiels investisseurs dans le cadre d’éventuels tours de table.

Adoni Conrad Quenum

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Le Bitcoin et ses pairs ont pu se frayer un chemin dans le système financier traditionnel pour être considérés comme des actifs à part entière. Des solutions fintech intègrent ces actifs afin d’aider leurs propriétaires à réaliser des transactions financières.

SafeSenda est une solution fintech développée par une jeune pousse nigériane du même nom. Elle simplifie la gestion, l'échange, la conversion ou encore les dépenses des cryptomonnaies sur les comptes bancaires en naira. La start-up a été lancée en 2022 par Nkechi Iyke-Ukaegbu et Ikechukwu Ukaegbu.

« En raison d'un environnement réglementaire hostile au Nigeria, la plupart des transactions sur le marché en plein essor du commerce et de l'échange de crypto sont effectuées via des plateformes Pair-to-Pair (P2P). Le P2P est principalement destiné aux mains expérimentées, prend du temps et peut prendre de nombreuses minutes à jusqu'à 72 heures pour être réalisé », a déclaré Ikechukwu Ukaegbu.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et Android. Après téléchargement, il faut créer un compte avant de commencer à effectuer les opérations financières. Il faut ensuite créer une adresse de portefeuille de réception. À partir de ce moment, l’utilisateur peut recevoir de la cryptomonnaie. S’il essaie d’effectuer cette opération, il recevra une alerte sur son compte bancaire traditionnel : c’est la preuve que tout fonctionne bien.

Les virements bancaires instantanés, les échanges instantanés crypto - naira ou encore l’achat du temps d’antenne chez les opérateurs de télécommunications sont autant de fonctionnalités qu’embarque SafeSenda. Toutes les transactions sont sécurisées, car la fintech affirme être soutenue par un contrat intelligent. La conversion de cryptomonnaies en Naira se fait aisément sur la plateforme.

L’application a déjà été téléchargée plus de 1 000 fois sur Play Store. La start-up fait le nécessaire pour réussir un tour de table afin de constituer des réserves importantes pour mener à bien ses activités. Après cette étape, elle pourra songer à une expansion dans les autres pays du continent.

Adoni Conrad Quenum

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Il est un entrepreneur en série expérimenté dans l’industrie de la technologie financière. Avec pour but de faire abandonner l’argent physique au profit des paiements électroniques, il fonde Touch and Pay. Depuis sa création, l’entreprise a remporté plusieurs prix et distinctions.

Afolabi Olamide (photo) est un entrepreneur technologique nigérian. Il est le président-directeur général de Touch and Pay Technologies Limited, une société de technologie financière. Il a fondé l’entreprise en 2017, avec Michael Oluwole et Kabiru Yabo, avec la mission de numériser et de traiter les microtransactions en Afrique.

Titulaire d’un bachelor technologique en génie mécanique obtenu en 2013 à l’université de technologie Ladoke Akintola, Afolabi Olamide dispose depuis 2021 d’un certificat en science des données et apprentissage automatique du Massachusetts Institute of Technology. Il a aussi obtenu à l’EC-Council University un certificat d’études supérieures de professionnel de la sécurité de l’information.

Sa start-up a pour but de supprimer l’argent physique et promouvoir l’utilisation des paiements électroniques pour l’obtention de biens et services. Avec son application Cowry et sa carte Cowry hors ligne, l’entreprise facilite à ses utilisateurs les transactions financières quotidiennes comme le paiement des trajets de bus. Plus de 300 000 personnes ont déjà effectué ce type de paiement grâce à Touch and Pay.

En 2022, Afolabi Olamide a inscrit son entreprise à l’Ecobank Fintech Challenge, lancé le 25 août. La compétition a connu son épilogue ce 25 octobre au siège de la banque à Lomé et Touch and Pay est la start-up lauréate du premier prix. Il remporte ainsi un chèque de 50 000 dollars.

Plus tôt, en janvier 2022, Touch and Pay a rejoint le programme d’incubation W22 de l’accélérateur Y Combinator. S’exprimant sur l’inclusion de son entreprise au programme, Afolabi Olamide a déclaré que « Touch and Pay prévoit de numériser l’ensemble du marché informel à l’aide de cartes sans contact, ce qui pourrait être un moyen de parvenir à une véritable inclusion financière ».

Entrepreneur en série, Afolabi Olamide a cofondé LifeSaver, une entreprise de healthtech, en 2013 et Sanwotouch2pay Technology Services Ltd, une entreprise de technologie financière, en 2015. Sa carrière professionnelle a démarré en janvier 2012 à Global TechInnovations où il occupait le poste de programmeur principal. D’octobre à décembre de la même année, il a été directeur des nouvelles technologies de Gamsole, une entreprise productrice de jeux mobiles.

Melchior Koba

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Le secteur informel occupe une place importante dans l’économie des pays africains. Cette place affecte les recettes fiscales, ce qui a incité des tech entrepreneurs gabonais a développer une solution plutôt intéressante.

Gatax, un gestionnaire automatisé de taxation, est une plateforme mobile développée par une start-up gabonaise du même nom. Elle permet aux personnes physiques et morales de disposer de toutes les informations nécessaires dans le domaine fiscal. La start-up a été fondée par Junior Eugene Nganga Singatady et Emery Joffrain Mayaka Langangouet.

Depuis un smartphone ou un ordinateur, il est possible d’accéder à la plateforme de Gatax. Il faudra créer un compte et renseigner les informations nécessaires pour permettre à la solution de fournir efficacement des réponses se rapportant au régime fiscal, à la situation fiscale, aux avantages fiscaux, etc.

Ces informations sont fournies en fonction du forfait auquel l’utilisateur avait préalablement souscrit. Il existe quatre types de forfait et le plus basique, le forfait 0, permet de voir le régime fiscal et de déterminer la situation fiscale. Le forfait le plus onéreux permet d’avoir un contrôle total sur votre fiscalité. En effet, il permet en plus de connaître l’interlocuteur fiscal, de remplir automatiquement la déclaration fiscale ou encore de recevoir des alertes pour éviter des pénalités.

Les fondateurs continuent à mûrir leurs idées au sein de la Société d’incubation nationale du Gabon. Selon la start-up, elle se lance sur un marché d’une valeur prévisionnelle de 2,4 milliards FCFA (3,6 millions $). Par ailleurs, il faut souligner que l’application permet entre autres à l’Etat d’optimiser la collecte des recettes fiscales, de lutter contre l’informel ou encore d’autonomiser les petites et moyennes entreprises.

Adoni Conrad Quenum

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Il a dédié toute sa carrière à l’innovation technologique et crée des solutions qui impactent à court et long terme la société. Son entreprise fintech a plusieurs fois été citée parmi les meilleures en Afrique.

Landry Ngoya (photo) est un informaticien et un entrepreneur originaire de la RD Congo. Titulaire de deux masters, l’un en informatique de l’université de Kinshasa en 2013 et l’autre en programmation informatique et applications spécifiques de l’école internationale chinoise, il est le président-directeur général et le fondateur de MaishaPay.

Fondé en 2018, MaishaPay est un porte-monnaie électronique qui s’appuie sur la technologie blockchain. Il permet de faire des transactions financières telles que le retrait, le dépôt, le paiement mobile, le transfert d’argent ainsi que l’ouverture de comptes courant et d'épargne. Il se présente, ainsi, comme une alternative de bancarisation et peut être utilisé sur n’importe quel type de téléphone, en ligne ou hors ligne. Le porte-monnaie cumule plus de 5 000 utilisateurs et connecte plus de 27 e-commerces.

« MaishaPay est une application mobile offrant une solution de services financiers via un téléphone. L’application est une véritable innovation, conçue spécialement pour rencontrer les besoins de plus d’un Africain. Le service peut être utilisé sur tout type de téléphone mobile et sur tous les réseaux télécoms, ce qui constitue une première en Afrique. Les clients peuvent utiliser le service pour effectuer des transactions financières, y compris des retraits d’argent. Des dépôts sur leurs comptes d’épargne, le transfert d’argent et les paiements dans des magasins, restaurants et autres établissements commerciaux », expliquait Landry en 2020.

Landry Ngoya est également le fondateur et le PDG de LinkCube Technologie. Depuis sa création en 2010, cette agence mobile s’est spécialisée dans la conception et le développement d’applications. C’est d’ailleurs elle qui a développé la plateforme actuelle de MaishaPay. En Chine, Landry a fondé en 2015 Maisha Corp, une entreprise de nouvelles technologies qui fabrique des objets connectés. Il a quitté le projet en 2017.

En 2022, Landry s'inscrit pour le compte de MaishaPay à l’Ecobank Fintech Challenge dans le but de gagner 50 000 dollars. Le challenge qui a connu son épilogue ce 28 octobre l’a vu arriver jusqu’à la phase finale. Son entreprise a été aussi sélectionnée parmi les 14 start-up qui plancheront en direct au concours AlphaExpo Pitch à l’AFTSCapeTown2022. Toujours en octobre 2022, il a participé au Challenge Fintech Generations à Paris où il a échangé sur l’innovation fintech en Afrique.

Melchior Koba

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Le succès d’une entreprise repose entre autres sur la gestion qu’en fait ses dirigeants. A défaut de recourir à un spécialiste des comptes et des finances, une start-up rwandaise propose une alternative intéressante aux dirigeants des petites et moyennes entreprises.

Kayko est une solution fintech développée par une jeune pousse rwandaise éponyme. Elle permet aux petites et moyennes entreprises de tenir leur comptabilité, la gestion de leurs stocks ou encore de surveiller leur performance. La start-up, basée à Kigali, a été fondée en 2020 par Crepin Kayisire.

C’est grâce à son application mobile, accessible uniquement sur Android, que les entrepreneurs peuvent profiter des fonctionnalités de Kayko. Après téléchargement, le vendeur peut créer son store et y ajouter tous les articles de son commerce et leurs prix. La solution embarque divers moyens de paiement, des cartes bancaires au mobile money, ce qui facilite la tâche au quotidien. Ces démarches lui permettent également d’accéder à la gestion de son stock et de créer une fiche acheteur pour chaque client qui effectue ses courses dans son store.

Kayko permet ainsi de garder une trace de ses débiteurs et d’envoyer des rappels par message ou par l’application de messagerie instantanée WhatsApp. Une fonctionnalité permet de surveiller les performances du store grâce aux rapports. Ils permettent de comprendre tout ce qui se passe au sein de l’entreprise et de faire des ajustements, si c’est nécessaire. Restaurants, cafés, supermarchés, garages, services hospitaliers ou encore quincailleries sont autant d’entreprises qui peuvent utiliser Kayko.

En 2022, la start-up est sélectionnée parmi les quinze fintech africaines pour participer à la cinquième édition de CATAPULT: Inclusion Africa. C’est un programme mis en place par la Luxembourg House of Financial Technologies qui cible les start-up du continent axées sur l’inclusion financière.

Adoni Conrad Quenum

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Actif dans le monde des affaires à l’international depuis vingt ans, le cinquantenaire a développé plusieurs entreprises dans divers secteur d'activités. A travers la dernière, il souhaite avoir un plus grand impact social sur la population africaine.

Solofo Rafenombolatiana (photo) est un entrepreneur malgache. Ingénieur en télécommunications, issu de Télécom Bretagne en 1986, il est le président directeur-général de la start-up DizzitUp dont il est l’un des co-fondateurs, avec Cédric Nicolas, Jean-Michel Billaut, Kezar Fidaly et Lawrence Tetrel-Poupart.

Lancée en 2018 à Lomé au Togo, la start-up DizzitUp propose une place de marché internationale à travers laquelle les Africains, où qu’ils se trouvent, peuvent financer, vendre et acheter des produits et des services de première nécessité partout sur le continent. La société satisfait des besoins dans six secteurs que sont : l’énergie renouvelable, alimentation, santé, éducation, tech et services, services financiers.

L’énergie et les services financiers sont les secteurs sur lesquels Solofo Rafenombolatiana a bâti DizzitUp. Dans un entretien accordé à Paris Singularity en 2021, il explique que la société qui est opératrice d’une plateforme « Energy as service » de financement et de vente de produits et services autour de l’énergie renouvelable est née dans son esprit en 2017, après avoir constaté que trente ans après un petit village dans lequel il avait été enseignant n’avait toujours pas d’électricité.

Pour l’homme d’affaires d’une cinquantaine d’années, qui croit que « l’énergie et le système bancaire sont les deux freins au développement de l’Afrique », DizzitUp est également considéré comme une fintech, pour avoir su développer une infrastructure digitale décentralisée et sécurisée de transfert et de paiement instantanés à base de blockchain et de stablecoin, permettant de prendre des commandes et paiement partout dans le monde sans contraintes. 

Diplômé en administration et gestion des affaires à l’ESSEC Business School, Solofo Rafenombolatiana a reçu les honneurs le 28 octobre à Lomé pour DizzitUp, qui été sélectionnée parmi les six finalistes de la cinquième édition de l’Ecobank Fintech Challenge qui a été remporté par Touch and Pay.

Cofondateur et producteur du Nosy Be Jazz Festival à Madagascar, Solofo Rafenombolatiana est un entrepreneur en série qui a fondé Mobiligence SA, une entreprise de création et de gestion de sociétés de développement mobiles, à Paris en 2000. Huit années plus tard, il a lancé Beezbox SAS, éditeur et opérateur parisien de services de réseaux sociaux pour les entreprises.

Fondateur et producteur de Sunny Live Music, une agence de production de concerts et festivals jazz, Solofo Rafenombolatiana a commencé sa carrière professionnelle en 1986 en tant qu’ingénieur support commercial de Wang France. Il est ensuite embauché à Hewlett-Packard comme responsable des ventes et du marketing en 1988.

C’est après un passage à Bull Information Systems entre 1997 et 2000 comme vice-président et directeur général du marché des télécommunications que le Malgache a fondé sa toute première entreprise. Il a continué à travailler en parallèle. De 2003 à 2004, il est vice-président et directeur Mobility Business Unit de Technicolor, ex Thomson. Entre 2011 et 2013, il occupe le poste de directeur marketing et média digital de l’Association française contre les myopathies (AFM-Téléthon). 

Melchior Koba

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La fintech est le secteur technologique le plus dynamique en Afrique. Il attire la majorité des financements avec pour objectif principal de favoriser l’inclusion financière sur le continent.

Kiwe est une solution fintech développée par une jeune pousse égyptienne du même nom. Elle permet à ses utilisateurs de se transférer de l’argent en temps réel. C’est également un moyen de payer ses achats de façon électronique sur les plateformes des petites et moyennes entreprises, de révolutionner l’épargne ou encore de collecter de l’argent pour divers événements. La start-up a été fondée en 2018 par Fatma Khalifa, Omar Kamel et Mohamed Khalifa.

« Nous croyons fermement à l'autonomisation des freelances et des propriétaires d'entreprises en les aidant à identifier leurs cibles, à améliorer leur expérience client et à accepter les paiements en ligne et hors ligne. Notre vision est que Kiwe devienne un verbe interchangeable avec tout mot qui parle de paiements. Nous nous efforçons de faire en sorte que nos clients tendent instinctivement la main vers leur téléphone chaque fois qu'un reçu est imprimé, qu'un chèque arrive sur la table ou qu'un ami doit être remboursé », indique un communiqué de la start-up publié en 2021.

Pour mener à bien ce projet, Kiwe dispose d’une application mobile accessible sur iOS et Android. Après téléchargement, il est indispensable de créer un compte pour commencer à effectuer des transactions. Outre les fonctionnalités citées supra, l’application permet également d’effectuer des opérations en un seul scan. Entre le paiement du petit déjeuner et la collecte de fonds pour l’organisation d’un anniversaire ou l’achat d’un cadeau d’anniversaire, Kiwe est plutôt pratique.

L’application a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois, uniquement sur Play Store. Elle est soutenue par ValU, une autre fintech qui intègre aisément Kiwe dans son modèle de développement. « Avec son offre unique et son expérience utilisateur simplifiée et attrayante, Kiwe bénéficiera grandement de l'effet de levier de notre vaste réseau de fournisseurs, qui ne cesse de s'étendre. Il s'agit donc d'un investissement qui promet une croissance pour tous », a indiqué Habiba Naguib, responsable de la stratégie et de l'expansion du marché chez ValU.

Adoni Conrad Quenum

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Sa riche expérience professionnelle accumulée dans divers secteurs d’activités, aussi bien dans son pays qu’à l’international, lui a donné l’opportunité d’investir dans la technologie financière. Son ambition, fluidifier les paiements en Afrique.

Nader Abdelrazik (photo) est le président-directeur général de la société de technologie financière MoneyHash. D’origine égyptienne, il a fondé l’entreprise en 2020 avec Mustafa Eid et Anisha Sekar. Il a construit à travers elle une super interface de programmation d'application (API) qui lui permet de faciliter la collecte des paiements aux grandes organisations opérant dans la sous-région Moyen-Orient et Afrique (MEA).

Titulaire d’un bachelor en génie électrique de l’université Helwan du Caire obtenu en 2010 et d’un master en économie du développement et développement international de l’université de Berkeley en Californie obtenu en 2017, Nader Abdelrazik explique que « l’objectif principal de MoneyHash est de donner aux entreprises de la région la possibilité de mettre à niveau leur technologie, en particulier en ce qui concerne un élément aussi sensible : les paiements ».

« Nous visons à être le leader en matière de construction et de maintenance d’une infrastructure de paiement, et pour ce faire, notre impact doit être l’autonomisation et la croissance des entreprises qui nous utilisent », explique-t-il.

En février 2022, l’Egyptien a réussi à obtenir un financement de pré-amorçage de 3 millions $ grâce auquel il a pu tester la version bêta de son interface sur toute l’Afrique. Revendiquant déjà plus de 90 intégrations de méthodes de paiement dans la région MEA, MoneyHash a annoncé le jeudi 20 octobre l’ouverture de sa solution numérique à de nouveaux marchés dont le Nigeria, le Kenya ou encore l’Afrique du Sud.

Nader Abdelrazik, qui a de grandes ambitions pour MoneyHash, jouit d’une riche expérience professionnelle qu’il compte bien mettre à profit pour soutenir la croissance de l’entreprise dont il à la charge. Il a démarré sa carrière en 2008 comme stagiaire d’été au service de qualité au sein de l’entreprise de technologie pharmaceutique GlaxoSmithKline. Il a ensuite rejoint Siemens en tant que stagiaire au développement d’affaires en 2010. L’organisation à but non lucratif INJAZ Egypt lui offrira son premier vrai emploi en 2011 comme coordonnateur principal de l’entrepreneuriat.

Assistant de recherche à l’université du Nil entre 2012 et 2014, Nader Abdelrazik a été chef de projet pour la Meshka Co-Learning Space. En 2016, il a travaillé pour la Conservation International Suriname en tant que concepteur d’affaires. La même année, il a été consultant en expansion mondiale à Kiron Open Higher Education à Berlin. Il a enseigné à l’université de Berkeley en Californie jusqu’en 2017.

Consultant en diversité et inclusion de Microsoft, il devient ensuite responsable de l’innovation produit, de l’apprentissage et du développement de Think.iT en Tunisie. Elkrem Egypte lui ouvre ensuite ses portes comme responsable de la stratégie blockchain et solution d’entreprise IoT d’octobre 2018 à avril 2019. Il devient directeur exécutif par intérim du Global Fellow Network du réseau américain du Moyen-Orient pour le dialogue à Stanford (AMENDS) d’août à novembre 2019.

Il travaille ensuite pour la fintech Xpay comme directeur des affaires jusqu’en 2020. Le Kiron Open Higher Education le recrute comme consultant en conception d'affaires en août 2020. Il y restera jusqu’à la création de MoneyHash.

Melchior Koba

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Son concepteur est passionné par l’utilisation des technologies numériques pour résoudre des problèmes pertinents en Afrique. Il voit dans sa solution un moyen de discipliner financièrement les populations.

Nkwa est une application web et mobile de technologie financière développée et lancée en 2020 par l’entrepreneur technologique camerounais Akwo Ashangndowah. Elle promeut l’épargne directement depuis le téléphone mobile, de façon simple, sûre et régulière, pour réaliser un projet. Nkwa est disponible sur AppStore et PlayStore.

Pour épargner sur Nkwa, il faut s’y inscrire au préalable et définir un objectif précis à atteindre. L’épargne peut être fixée sur une durée ou sur un montant. Une fois l’objectif défini, les versements financiers via l’application peuvent se faire à partir de 50 FCFA par mobile money.

Comme dans les banques, des intérêts sont appliqués à l’épargne. Le taux est de 3 % par an chez Nkwa. En cas d’urgence, l’argent épargné peut être retiré avant la date de retrait ou le montant préétabli. Dans ce cas de figure, la plateforme facture une amende de 5 % de la somme retirée à l’utilisateur.

« Contrairement aux moyens existants consistant à stocker votre argent en un seul gros volume, Nkwa vous aide à répartir et suivre votre argent vers des objectifs/besoins spécifiques. Cela vous donne plus de compréhension et de contrôle sur votre argent et les choses que vous voulez réaliser avec », expliquait Akwo Ashangndowah en 2021.

Nkwa est une initiative de Maealth Tech Limited, une entreprise innovante fondée et dirigée de 2015 à 2020 par Akwo Ashangndowah, qui a aussi œuvré dans le domaine des technologies de la santé. En octobre 2022, la start-up a été retenue parmi les 15 fintech africaines qui participeront à la cinquième édition de « CATAPULT : Inclusion Africa » organisé par la Luxembourg House of Financial Technologies (LHoFT). La start-up participera aussi à l’Arch Summit qui aura lieu les 26 et 27 octobre 2022.

Melchior Koba

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