Elle cumule plus de 10 ans d’expérience dans le secteur des services financiers. Désireuse d’impacter davantage la croissance économique en Afrique, elle crée sa propre start-up de technologie financière. Elle a été primée à plusieurs reprises dans son pays et à l’international.

Chilufya Mutale (photo) est une entrepreneure zambienne et une consultante en services financiers. Elle est la cofondatrice et la présidente-directrice générale de la start-up de technologie financière PremierCredit opérant en Zambie et au Zimbabwe.

Fondée en 2019, la start-up de Chilufya Mutale propose une plateforme de microcrédit et d’investissement en ligne qui permet aux entreprises et particuliers de gérer plus efficacement leurs finances en aidant ces derniers à épargner, emprunter et investir facilement dans le but d’atteindre leurs objectifs financiers. L’entreprise offre un crédit abordable aux emprunteurs avec des conditions flexibles qui contribuent à l’inclusion financière et un revenu passif pour les investisseurs.

« Nous construisons une banque Challenger pour l’Afrique qui fournit un financement intégré inclusif, introduit des groupes de revenus auparavant défavorisés dans les services financiers formels, contribuant ainsi positivement à l’inclusion financière. PremierCredit contribue à la croissance économique en soutenant les PME, qui constituent l’épine dorsale des économies des marchés émergents, en renforçant leurs capacités grâce à la littératie financière ainsi qu’en fournissant des solutions de fonds de roulement et des services d’investissement », explique Chilufya Mutale en avril 2022.

Expert certifié en financement des petites et moyennes entreprises (PME) et en gestion des risques de l’école de financement et de gestion de Francfort, respectivement, en 2015 et 2016, Chilufya Mutale est titulaire d’un diplôme de troisième cycle en gestion de projet obtenu en 2011 à l’université Cavendish de la Zambie. Elle est aussi diplômée de l’université de Zambie d’un bachelor scientifique en gestion des ressources naturelles.

L’idée de fonder PremierCredit est née de son désir de mieux servir ses clients en fournissant des solutions qui répondent mieux à leurs besoins pendant qu’elle était encore la présidente-directrice générale d’ExpressCredit Zambia, une institution de microfinance enregistrée et agréée en Zambie, entre 2016 et 2019.

La carrière professionnelle de Chilufya Mutale a commencé en 2012 à FINCA où elle a occupé le poste de directeur de succursale en Zambie. Après son passage à ExpressCredit, elle a travaillé pour BlueOrange en Afrique du Sud en tant que directrice et consultante en services financiers.

Chilufya Mutale fait partie des 14 fondatrices sélectionnées en septembre pour le VC4A Venture Showcase 2022. Elle a été mise en relation avec les meilleurs investisseurs en capital-risque en tant que mentors, et a présenté un argumentaire sur sa start-up lors de la 9e édition de l’Africa Early Stage Investor Summit qui s’est déroulée du 2 au 4 novembre. Elle fait également partie des EY Entrepreneurial Winning Women 2022.

Membre du top 100 des femmes zambiennes qui prennent les devants et qui inspirent la transformation en 2022, Chilufya Mutale a été présélectionnée pour le prix de la femme innovatrice de l’année aux Africa Tech Festival Awards 2022.

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Elle a 20 ans d’expérience dans la gestion et l’identification d’opportunités de croissance sur différents marchés en Afrique et dans le monde. Après trois ans passés à DPO Group, elle est nommée à la tête de la société en Afrique.

Judy Waruiru (photo) est une cadre supérieure kényane. Actuellement directrice générale adjointe du fournisseur de services de paiement numérique africain, DPO Group, elle est nommée directrice générale de l’entreprise et prendra fonction en janvier 2023. Elle sera ainsi la responsable des affaires de la société dans plus de 20 pays à travers le continent.

Contente d’avoir été nommée, Judi déclare : « c’est un privilège d’avoir cette opportunité et de continuer à travailler avec une équipe talentueuse pour développer nos services en Afrique. J’ai hâte de relever ce nouveau défi et de continuer à fournir des solutions de paiement numériques innovantes à nos clients afin de mieux servir les communautés et les économies dans lesquelles nous opérons. DPO est à l’avant-garde du changement du récit des paiements à travers le continent, et je suis fier de pouvoir conduire ce programme ».

Fondé en 2006, DPO est l’une des principales sociétés africaines de paiements numériques en Afrique. Le groupe a développé une technologie de paiement intégrée pour soutenir des entreprises de toutes tailles. Il accepte les paiements dans toutes les devises et intègre plusieurs modes de paiement, que ce soient les cartes virtuelles, l’argent mobile ou encore les portefeuilles électroniques. L’entreprise travaille actuellement avec 60 000 commerçants actifs et emploie plus de 400 salariés.

Diplômée d’un master en administration des affaires de l’université internationale des Etats-Unis en Afrique, Judy Waruiru a intégré DPO Group en 2019 au poste de chef de l’exploitation. Elle supervisait les opérations et était responsable de la mise en œuvre de la stratégie, de la gestion des risques, de l’excellence client et de la conformité opérationnelle. Elle faisait partie de l’équipe qui a conduit le groupe à son acquisition en 2021 par Network International, principal facilitateur de commerce numérique dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique (MEA).

Avant DPO Group, Judy Waruiru a travaillé pour la compagnie aérienne du Kenya, Jambojet, en tant que cheffe des ventes et du marketing de 2016 à 2019. Son parcours professionnel a commencé en 2004 à Nation Media Group où elle occupait le poste de responsable des ventes et du développement en ligne. En 2006, elle rejoint Qatar Airways en tant que cheffe produit numérique avant d’être nommée, en 2012, responsable digitale du groupe en Afrique.

Melchior Koba

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Il est un entrepreneur technologique, plein d’ambition pour l’Afrique. Eprouvant le besoin de voir les familles subvenir à leurs besoins et atteindre leurs objectifs, il crée des solutions technologiques à impact social. Il est à la tête de plusieurs entreprises au Kenya.

Sam Wanjohi (photo) est un entrepreneur kényan intéressé par la création d’entreprises innovantes à la pointe de la technologie. Diplômé de l’université de Birmingham d’un master scientifique en génie civil et gestion des projets, il est le fondateur et le président-directeur général de la société de technologie financière Popote Payments Ltd.

Lancé en 2013, Popote Pay est une solution de gestion de dépenses conçues pour les entreprises en Afrique. Il aide les sociétés à payer, à distance et facilement, absolument tout, que ce soit des menues, des fournitures, des salaires, des services publics, ou encore des taxes. Il permet aussi de faciliter la collaboration sur les demandes et les approbations entre les membres d’une équipe.

« PopotePay permet aux entreprises de lier et de payer plusieurs comptes bancaires ou portefeuilles d’argent mobile. Les transactions terminées sont stockées avec leurs notes, pièces jointes, historique des autorisations et grand livre comptable, ce qui signifie que la partie comptable est également effectuée. D’un simple clic sur un bouton, les enregistrements peuvent être récupérés pour être utilisés dans la préparation des comptes de gestion ou audités. L’ensemble du processus est transparent », a déclaré Sam Wanjohi à propos de Popote en 2021. 

L’idée de créer Popote est née après que Sam a présenté, lors du sommet Phocuswright 2012 sur l’innovation dans le domaine du voyage, sa technologie Dash2do en Arizona. Lauréat de la troisième place du challenge, il devrait piloter sa solution dans une ville américaine et par la même occasion continuer à diriger, à distance, ses autres activités au Kenya. Il a donc créé Popote Payments qui fait partie, aujourd’hui, du top 45 des start-up les plus innovantes aux AfricaTech Awards 2022.

Fondateur en 2007 et directeur général de Foresights Interiors, une entreprise de conception, de fabrication et d’installation de cuisines équipées et d’armoires, jusqu’en 2018, Sam a aussi fondé Foresight Ventures en 2012. L’entreprise développe des solutions technologiques aux problèmes quotidiens et investit dans d’autres start-up technologiques innovantes.

Sam Wanjohi est le président non exécutif de Foresight Housing Group, formé en 2018 après l’acquisition des actifs de Foresight Interior et Economic Housing Group qui existait depuis 1972. Sa carrière professionnelle a démarré au Royaume-Uni en 2002 à Ove Arup, une société créatrice au cœur des projets les plus importants au monde au sein de l’environnement bâti et de l’industrie, où il était ingénieur civil. Il a ensuite été travailleur indépendant à Property Investment de 2005 à 2007.

Melchior Koba

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Malgré la multiplication des organismes de microcrédits et les fintech sur le continent, les Africains peinent à recourir aux crédits. C’est un marché encore en pleine croissance et les solutions ne cessent d’émerger au jour le jour.

Blnk est une solution fintech développée par une jeune pousse égyptienne du même nom. Elle permet aux utilisateurs d’accéder à des crédits de consommation en moins de trois minutes. La start-up, fondée par Amr Sultan et Tarek Elsheikh en 2021, a réussi un tour de table de 32 millions $ pour accélérer sa croissance.

Selon Amr Sultan, la fintech veut « permettre à davantage d'Egyptiens d'acheter plus facilement les produits et services qu'ils désirent en offrant un crédit à la consommation inclusif et pratique au point de vente. […] Nous pensons pouvoir favoriser l'inclusion financière en Egypte, ainsi que dans la région élargie du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord ».

Pour atteindre ses objectifs, elle dispose d’une application mobile accessible sur Android et iOS. Après téléchargement, il faudra remplir un formulaire pour la création du compte. Une fois le compte activé, l’utilisateur peut profiter des offres de la fintech dans son réseau de e-commerce. Il faut souligner que pour accéder aux divers services de Blnk, l’utilisateur a juste besoin de sa carte d’identité.

La fintech revendique plus de 20 millions $ de prêts déjà effectués sur le marché égyptien. La version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois. Avec ses nouveaux capitaux, elle veut renforcer sa présence sur le territoire local et s’étendre aux autres pays de la région.

Adoni Conrad Quenum

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Comme les healthtech, les insurtech prolifèrent sur le continent pour aider les populations à accéder, entre autres, à des soins de santé décents. Au Rwanda, un tech entrepreneur a mis en place une solution pour les employés des entreprises.

Eden Care est une plateforme numérique développée par une start-up rwandaise du même nom. Elle permet aux utilisateurs de souscrire à une assurance maladie sans passer par des courtiers en assurance. La start-up, basée à Kigali, a été fondée par Moses Mukundi en 2021.

« Eden Care a été fondée pour créer le type d'assurance maladie que nous voulions pour nous-mêmes — une assurance abordable qui ne nécessite pas de remplir six pages de documents à l'hôpital et un temps d'attente de trois heures. Une assurance où nous pouvons facilement voir nos avantages et qui offre des outils de bien-être, une communauté et des incitations pour nous permettre d'être et de rester en bonne santé », a indiqué Moses Mukundi.

La solution propose des plans de santé personnalisables et abordables. En fonction de ses employés, l’entreprise souscrit au forfait qui l’arrange. Elle dispose d’un réseau national de fournisseurs ce qui permet de bien couvrir le territoire national. Hôpitaux, cliniques ou encore laboratoires sont disponibles dans toutes les régions du pays. Eden Care a également recours à la télémédecine pour faire soigner un patient si c’est nécessaire.

En ce qui concerne la paperasse administrative, la plateforme permet de réduire significativement ce volet. Les prestataires médicaux aussi y trouvent également leur compte avec des délais de paiement réduits et des pré-autorisations plus rapides.

« Nous considérons qu'Eden Care a ce qu'il faut pour offrir cette augmentation de valeur et de service aux consommateurs. En numérisant les processus d'assurance et en offrant une couverture d'assurance axée sur le bien-être aux employeurs, Eden Care rend accessible une assurance santé de qualité à un marché mal desservi », a affirmé Arnold Mwangi, associé dans la société néerlandaise d'investissement à impact DOB Equity.

Adoni Conrad Quenum

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L’envoi des fonds en Afrique est parfois compliqué à cause des tarifs appliqués par les entreprises de transferts. De plus en plus de solutions fintech proposent des solutions pour alléger la tâche à la diaspora et aux familles africaines.

Yalla Xash est une solution fintech développée par une start-up marocaine du même nom. Elle permet à ses utilisateurs d’envoyer rapidement de l’argent au Canada, au Sénégal et en Côte d’Ivoire grâce à son application mobile. La start-up a été fondée en 2017 par Cedric Tamavond et Emir Lallouche.

L’application mobile est disponible sur Android et iOS et il est impératif de disposer d’un compte avant toute opération financière. Après un transfert, les fonds sont disponibles dans les 30 secondes en cas de retrait en espèces, et dans les 48 heures maximum pour le transfert bancaire. En ce qui concerne les frais de retrait, la fintech affirme qu’ils sont jusqu’à 6 fois moins chers que la concurrence. Néanmoins, ils commencent à partir de 1,99 CAD (1,5 USD).

Il faut signaler que le receveur reçoit une notification par SMS du transfert avec toutes les informations nécessaires. Après retrait, il est également notifié via le même canal que les sous ont été retirés sans problème.

L’application Android de Yalla Xash a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois dans le Play Store. Depuis la crise de la Covid-19 et sa fulgurante progression de 35% du volume de ses transactions, la fintech ne cesse de gagner du terrain sur le continent. Elle dispose de plus 4 300 points de retrait dans tout le royaume chérifien. Cette évolution a attiré de nouveaux investisseurs, dont Maroc Numeric Fund en juin 2021. L’entité a décidé de mettre 6 millions de dirhams (560 000 $) dans la fintech.

Adoni Conrad Quenum

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Cellulant veut conquérir l’Afrique. En septembre, la start-up a signé un partenariat avec Orange Money, pour mettre en place les transferts de carte bancaire à portefeuille pour 8 banques au Botswana.

Cellulant Corporation, une société panafricaine de technologie de paiement,  a obtenu une licence d'opérateur de systèmes de paiement de la Banque nationale de l'Ouganda, conformément à la Loi 2020 qui régit sur le système national de paiement. La fintech l'a annoncé ce jeudi 10 novembre à travers un communiqué.

Frances Diribe, responsable des risques et de la conformité chez Cellulant, a affirmé que cette licence marque une nouvelle étape d’évolution pour l’entreprise fondée en 2003. « L'Ouganda compte actuellement plus de 800 000 entreprises enregistrées et une population jeune et numérique en pleine croissance. Nous sommes sur la bonne voie pour doubler notre travail en offrant à ces entreprises et à leurs clients des options de paiement fiables, en simplifiant le processus de paiement des entreprises, celles-ci peuvent se concentrer sur leur propre croissance. »

Le paiement mobile et numérique gagne en ampleur à travers l’Afrique. Dans son rapport « State of the Industry Report on Mobile Money 2022 », l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) estime que le continent hébergeait en 2021 plus de la moitié des comptes Mobile Money actifs dans le monde : 184 millions d’abonnés contre 161 millions l’année précédente. Cela entraîne un volume de transactions assez élevé, estimé à 36,7 milliards pour une valeur de 701,4 milliards $, en hausse de 39 % en glissement annuel.

En obtenant cette licence, Cellulant sera en mesure de développer ses opérations au niveau local et régional tout en garantissant à ses partenaires commerciaux que Cellulant respecte les réglementations locales et internationales en matière de sécurité. Ayant établi un partenariat avec 6 institutions financières et plus de 50 commerçants en Ouganda, Cellulant propose des solutions de proximité de banque mobile et de caisse à ses commerçants dans tout le pays.

A ce jour, Cellulant gère des milliers d'entreprises de divers secteurs dans 35 pays d'Afrique. La start-up a lancé ses activités en Ouganda en 2009 et, grâce à sa passerelle de paiement à API unique (Tingg), elle permet à des milliers d'entreprises de bénéficier de services de recouvrement et de paiement dans ces pays.

Samira Njoya

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Après s’être solidement implantée au Mali, la fintech Sama Money veut s’étendre à d’autres pays du continent. Elle a déjà fait les premiers pas cette année en rejoignant deux pays africains.

Sama Money est une solution fintech développée par une start-up malienne du même nom. Elle permet à ses utilisateurs d’envoyer de l’argent partout au Mali à des tarifs 60% moins cher que la concurrence. La fintech, basée à Bamako, a été fondée en 2018 par Daouda Coulibaly.

« La fintech se donne pour mission de participer à l’inclusion financière des populations africaines. A cet effet, elle a mis au point un système innovant et accessible qui propose non seulement des tarifs très compétitifs mais également une solution multicanale utilisable avec ou sans connexion Internet ainsi qu’une diversité de services payables sans frais depuis le porte-monnaie électronique Sama », a-t-elle indiqué sur sa plateforme.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et iOS. Les utilisateurs pourront, depuis leur smartphone, s’inscrire et accéder aux diverses fonctionnalités. Les transferts et les retraits d’argent, les paiements de factures d’électricité et d’eau, les recharges téléphoniques… sont autant de services qu’embarque la solution. La plupart de ces services sont gratuits.

Outre ces services, de nombreuses institutions optent pour Sama Money au Mali comme moyen de paiement. Entre autres, on peut citer le paiement des bourses des étudiants, les fonds Covid, les assurances, les paiements des salaires ou encore les pensions de retraite. Il faut signaler qu’en plus de ses plateformes mobile et web, la fintech dispose d’un code USSD ce qui permet aux populations des zones rurales d’accéder à leurs services.

Néanmoins, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 100 000 fois, d’après les statistiques du marché numérique des applications Play Store. Cette année, elle s’est étendue à la Côte d’Ivoire et au Burundi en attendant de se déployer dans le reste du continent.

Adoni Conrad Quenum

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Les solutions fintech se multiplient sur le continent, non seulement à cause des défis sur le terrain, mais aussi des capitaux qu’attire le secteur. Un tech entrepreneur rwandais a développé une solution intéressante.

Quiqpay est une solution fintech développée par une start-up rwandaise du même nom. Elle permet d’effectuer des paiements sans contact, d’épargner et d’investir en quelques clics depuis une application mobile. La start-up, basée à Kigali, a été fondée en 2021 par Ndipowa Titsa’a.

C’est grâce à une application mobile accessible sur iOS et Android que l’utilisateur peut accéder à la solution fintech. Elle embarque plusieurs fonctionnalités et offre la possibilité d’ouvrir un compte entreprise si vous êtes une personne morale. Une personne physique se contentera d’un compte personnel. En fonction de ses objectifs, il peut commencer à effectuer des épargnes à chaque paiement ou encore investir dans les cryptomonnaies ou profiter des intérêts qu’offre Quiqpay.

Des cartes de débit et de crédit sont aussi disponibles pour les diverses dépenses. Elles sont sécurisées et vous pouvez y transférer le solde de votre compte en cas de déplacement à l’extérieur. Vous avez également la possibilité de demander un prêt. La fintech met en place un plan tarifaire pour aider à solder aisément vos prêts sans encombre.

Quiqpay revendique plus de 22 000 personnes dans sa communauté. En avril 2022, elle a été sélectionnée parmi les neuf start-up pour le premier programme d'incubation Fintech organisé par Co-Creation Hub (CcHub), en collaboration avec Google, le ministère rwandais des TIC et de l'Innovation et la Fondation Mojaloop.

Adoni Conrad Quenum

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Il est un jeune entrepreneur social et un leader riche de cinq années d’expérience dans la création d’entreprise, la gestion d’équipe et la stratégie de croissance. Grâce à ses compétences technologiques, il impacte la société en travaillant pour des secteurs tels que l’énergie et l’agriculture.

Elisha Caleb (photo) est un entrepreneur et un informaticien kényan. Diplômé de l’université KCA avec un bachelor en science de la technologie de l’information et programmation informatique en 2018, il est le président-directeur général d’AgroTech+, une société de technologie financière pour les exploitants agricoles.

Il a fondé l’entreprise en 2019 et propose des solutions financières afin de permettre aux petits exploitants ruraux en Afrique de gérer et de développer l’agriculture. AgroTech+ résout trois principaux problèmes. Ce sont l’accès au marché et au financement (formel ou informel), la disponibilité des informations et mises à jour sur le changement climatique, puis l’obtention des prêts sur actifs.

Ainsi, par le biais de sa plateforme numérique LendIt, la société met à la disposition des petits exploitants agricoles des services numériques comme les paiements par mobiles pour les produits commercialisés, un micro-crédit ou le financement d’intrants, l’assurance-récolte et le régime retraite pour le secteur informel. Elle a déjà enregistré 6 800 petits agriculteurs.

En mars, Elisha Caleb a gagné, pour AgroTech+, le troisième prix à l’Africa AgTech & Inclusive Insurance Challenge 2022 organisé par le Global Index Insurance Facility, un programme du groupe de la Banque mondiale. Il a ainsi obtenu un financement de 10 000 dollars.

Secrétaire général des TIC de l’Association des universités privées du Kenya (KUPSA) depuis 2018, le jeune entrepreneur est aussi l’ambassadeur du Kenya au festival international du développement de l’Afghanistan. Représentant national à l’International Peace Diplomacy Corps, Inc. (IPDCI), il en est le doyen pour l’Afrique.

Elisha Caleb est le représentant régional (Afrique) du Conseil de la jeunesse du Commonwealth. Depuis 2021, il est membre du groupe de coordination des politiques PCG du collège des jeunes. Depuis juin 2022, il est parmi les jeunes leaders au programme EDD Young Leaders conçu par l’Union européenne.

Certifié consultant agricole par le programme alimentaire mondial en 2020, Elisha Caleb a commencé sa carrière professionnelle en tant que recruteur au Kenya Website Experts, une société d’hébergement Web, en 2017. En 2018, il rejoint Alkhaleej Tours and Travel, une entreprise de voyage canadienne, toujours au poste de recruteur. En 2019, il est embauché par l’International Youth Society comme directeur pays.

Melchior Koba

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