L’Afrique s’impose de plus en plus comme une place forte du marché des cryptomonnaies dans le monde. Il est donc important que les prestataires en la matière se conforment aux exigences nationales et internationales.

La plateforme d'échange de cryptomonnaies panafricaine Yellow Card a annoncé le mardi 24 octobre l’obtention d’une licence de fournisseur de services d’actifs virtuels pour opérer au Botswana. La licence, conformément à l'article 11 de la loi sur les actifs virtuels de 2022, a été délivrée par l'Autorité de régulation des institutions financières non bancaires (NBFIRA) le 29 septembre 2022 et deviendra la norme pour les opérations cryptographiques dans le pays.

La licence autorise officiellement Yellow Card à permettre à ses clients d'acheter et de vendre des bitcoins au Botswana. Selon Chris Maurice, PDG et cofondateur de Yellow Card, c'est une étape importante pour l’entreprise, car elle ouvrira « de plus grands canaux d'expansion en ce qui concerne les partenaires de paiement, les banques et l'expansion de notre base de clients à travers l'Afrique. Cela montrera aux régulateurs des autres marchés que nous ne sommes pas n'importe quelle autre société de crypto-monnaies — nous sommes des pionniers, nous repoussons les limites et nous établissons la norme. Raison de plus pour qu'ils collaborent également avec nous ».

Il faut dire que le Botswana est l'un des rares pays au monde à prendre des mesures importantes pour la mise en œuvre d’une réglementation autour des cryptomonnaies et des jetons numériques. Le gouvernement du pays a adopté en février un projet de loi visant à réglementer le commerce des cryptomonnaies et des jetons numériques dans le pays. Ceci dans le but de lutter contre le blanchiment d'argent.

Malgré sa population d’environ deux millions d’habitants, le Botswana dispose d'un pouvoir d'achat important, et ce, grâce à la force de sa monnaie, le pula, par rapport aux autres monnaies africaines.  La population est à la recherche constante de l’innovation d’où l’adoption de la monnaie numérique. Selon gobitcoin.io, un site d’information sur le Bitcoin en Afrique, le Botswana est l’un des principaux utilisateurs de Bitcoin en Afrique aux côtés du Ghana, Kenya, Nigeria, Afrique du Sud, Zimbabwe et plus récemment la Centrafrique.

Désormais officiellement réglementée par les autorités locales, Yellow Card a déclaré qu'elle se conformait également aux principales réglementations mondiales, notamment les exigences en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et de connaissance du client dans le cadre de la Travel Rule introduite par le Groupe d'action financière.

Samira Njoya

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La société a été lancée à Londres en août avec un modèle de location-achat de véhicules 100 % électriques, qui permet aux entrepreneurs de la mobilité d'accéder à des véhicules neufs à émissions nulles pour un prix hebdomadaire fixe.

Moove Africa, une fintech qui aide les entrepreneurs à obtenir un financement pour l’acquisition de véhicules abordables a annoncé la levée de 15 millions de livres sterling, soit 16,9 millions de dollars, auprès d’Emso Asset Management.

Les capitaux supplémentaires permettront à la start-up de développer ses activités au Royaume-Uni après un lancement réussi en août. La start-up prévoit également de passer à 10 000 véhicules d'ici à la fin de 2025 et de devenir le plus grand partenaire de véhicule électrique (VE) de la plateforme Uber à Londres.

« Ce financement arrive à un moment vraiment passionnant pour Moove. Avec notre expansion internationale en cours au Royaume-Uni et en Inde, nous avons déjà montré que le financement de véhicules abordables et accessibles pour les entrepreneurs de la mobilité est un défi mondial que nous nous engageons à résoudre chez Moove. Nous sommes impatients de développer nos opérations au Royaume-Uni pour permettre aux conducteurs de passer à des véhicules électriques afin de faire progresser l'électrification de la mobilité », a déclaré Ladi Delano, cofondateur et co-PDG de Moove.

En mars dernier, l’entreprise a commencé son expansion mondiale après avoir levé 105 millions de dollars dans le cadre d'un tour de table de série A2 composé de capitaux propres et de dettes. Elle a ensuite complété ces fonds avec 20 millions de dollars levés auprès de l'institution de financement du développement (IFD) du gouvernement britannique, British International Investment (BII), anciennement connue sous le nom de CDC Group.

La fintech Moove, cofondée en 2019 par Ladi Delano et Jide Odunsi, compte à ce jour plus de trois millions de trajets effectués dans des véhicules financés par elle sur neuf marchés dont Lagos, Accra, Johannesburg, Le Cap, Nairobi et Ibadan ; dans trois catégories de produits : voitures, camions et motos.

Les opérations de Moove à Londres permettront à Uber de progresser vers son objectif de devenir une plateforme entièrement électrique dans la capitale d'ici 2025. Pour faciliter cette transition vers les VE à Londres, Moove a lancé Moove Charge, la première expérience de charge de bout en bout et la première application complète de réseau de charge de VE spécifiquement pour les conducteurs de covoiturage.

Samira Njoya

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Les start-up du continent réussissent à attirer de nombreux investisseurs au fil des années. Des accélérateurs de renommée internationale s’installent sur le continent et d’autres n’hésitent pas à convier les startuppers africains à leur messe.

Mosabi est une solution technologique développée par une start-up sierra-léonaise du même nom. Elle permet aux entrepreneurs, la plupart du secteur informel, d’acquérir des connaissances en finance et en commerce afin de mieux gérer leur entreprise et leur argent. La start-up, fondée en 2018 par Francis Okeke, Chris Czerwonka et Kayee Au, a déjà levé plus de 150 000 $ pour soutenir sa croissance.

« Nous utilisons des repères visuels et sonores qui peuvent atteindre les utilisateurs faiblement alphabétisés. Non seulement notre formation aide les utilisateurs à acquérir des compétences pratiques et à augmenter leurs revenus, mais nos leçons et nos incitations économiques sont spécifiquement conçues pour favoriser le changement de comportement », a déclaré Chris Czerwonka.

C’est donc à travers des contenus vidéos que les utilisateurs se forment sur des sujets tels que l’entrepreneuriat, le commerce ou encore la culture financière. Mosabi a également recours à des quiz gamifiés, des enquêtes et des agents conversationnels pour agrémenter la façon de dispenser les cours. La solution tient également compte du niveau d’alphabétisation des participants pour ajuster les contenus et les examens.

« Nous pensons que nous créons une valeur unique et tangible de l'apprentissage pour les personnes exclues des voies éducatives traditionnelles, et que nous remettons le contrôle entre leurs mains en les aidant à comprendre et à améliorer leur solvabilité », a affirmé Chris Czerwonka.

La start-up revendique plus de 20 000 utilisateurs en Sierra Léone, au Ghana, au Kenya, au Liberia, au Paraguay et au Sénégal. Selon Chris Czerwonka, « d'ici cinq ans, nous prévoyons de nous lancer dans 20 pays du Sud, et d'ici dix ans, nous voulons nous imposer comme la plateforme de formation mondiale de choix pour l'apprentissage tout au long de la vie aligné sur le développement durable mondial ».

Quant à son application mobile, bien qu’absente du marché numérique Play Store d’Android, sa version Android a déjà été téléchargée plus de 10 000 fois. Mosabi propose le format Android Package (APK) qui nécessitera quelques interventions de votre part, contrairement à une version de Play Store.

Adoni Conrad Quenum

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La fintech est un secteur en vogue en Afrique. Elle capture la plupart des investissements ce qui encourage les tech entrepreneurs à mettre en place diverses alternatives pour favoriser l’inclusion financière sur le continent.

Fintra est une solution fintech développée par la start-up sénégalaise Orya Technologies. Elle permet aux salariés de toucher une avance sur salaire de façon à boucler le mois de façon plus sereine. La fintech octroie jusqu’à 20% de salaire à un taux d’intérêt de 6% en cas de remboursement dans les quinze jours. Basée à Dakar, elle a été fondée en 2022 par Oumar Diallo.

Fintra vient des mots « fin » et « tranquille » pour signifier fin de mois tranquille. Cette solution a été mise au point à cause de la difficulté financière que connaissent des travailleurs à partir d’un certain moment du mois. A défaut de prendre des prêts bancaires à hauteur de 12%, sans oublier la paperasse importante, ou de recourir à des usuriers, ils peuvent se tourner vers cette solution.

« Fintra permet de gérer, automatiquement, les demandes d’avance sur salaire et de fournir aux employés un système de gestion financière, tout en gardant le contrôle et sans impacter la trésorerie de l’entreprise. La gestion des demandes de prépaiement est automatique », a indiqué Oumar Diallo.

C’est via une application mobile que le processus se mettra en place. Le projet est actuellement en phase pilote, lancée le 15 septembre 2022. Elle va durer deux mois. Selon Oumar Diallo, « la démarche est simple. Après l’enrôlement de l’entreprise, et la création des comptes pour les employés, démarre ensuite le processus de décaissement. A partir du 15 du mois, les salariés peuvent faire leur demande d’avance sur une application et recevoir l’argent en moins d’une heure dans un wallet mobile money de l’employé (OM, Wave, Free Money) ».

Selon les données de la fintech, le Sénégal compte environ 350 milles salariés formels, ce qui représente près de 350 milliards FCFA (520 millions USD). La fintech a également des vues sur l’Afrique de l’Ouest et ses 4 millions de salariés formels. Pour atteindre ses objectifs, Orya Technologies compte sur son principal investisseur la Compagnie Générale sénégalaise d’ingénierie et d’investissement.

Adoni Conrad Quenum

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Selon la Banque mondiale, l’Afrique du Sud est le pays le plus cher pour envoyer des fonds de faible valeur vers les pays voisins. Il est de l’ordre de 18,69% contre 8,9% pour la moyenne mondiale. Cette situation a amené des tech entrepreneurs à mettre en place une solution viable.

Mama Money est une solution fintech développée par une jeune pousse sud-africaine du même nom. Elle permet d’envoyer de l’argent dans plus de 50 pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe à des prix compétitifs. La start-up, basée au Cap, a été fondée en 2013 par Mathieu Coquillon et Raphael Grojnowski.

« Nous voulons créer une entreprise qui s'attaque à un problème social, à savoir le coût élevé des transferts d'argent pour les personnes à faibles revenus. En tant qu'entreprise, plutôt que d'être motivée par le profit, notre modèle consiste à minimiser le profit. De plus, si l'ensemble du marché réduit ses coûts de commission, alors nous aurons atteint notre objectif », ont déclaré les fondateurs.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur Android et sur iOS. On peut ainsi, depuis un smartphone, effectuer diverses transactions financières. Après téléchargement, il faudra également téléverser votre pièce d’identité. Il peut s’agir du passeport, de la carte d'identité étrangère, de la carte d'identité sud-africaine ou encore d’un document de réfugié ou d'asile. L’inscription se finalise par la prise d’un selfie clair. L’activation du compte peut prendre 24 heures.

Outre l’application, Mama Money dispose également d’un code USSD. Les populations peuvent effectuer leurs transactions même si elles ne possèdent pas de smartphone. La fintech pratique des tarifs avantageux et les diverses opérations financières sont garanties par la South African Reserve Bank.

En Afrique, elle est présente au Botswana, au Cameroun, en République démocratique du Congo, en Éthiopie, au Ghana, au Kenya, au Malawi, au Mozambique, au Nigeria, au Rwanda, au Sénégal, en Somalie, en Tanzanie, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe. L’application a déjà été téléchargée plus de 500 000 fois sur le Play Store d’Android. En 2019, Mama Money a remporté le premier prix de la meilleure fintech lors de la cérémonie annuelle des Southern Africa Startup Awards à Johannesburg.

Adoni Conrad Quenum

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Les montants facturés par les institutions financières traditionnelles pour les transferts d’argent impliquant l’Afrique sont onéreux. Des solutions fintech émergent de plusieurs pays du continent pour y faire face.

Eversend est une solution fintech développée par une start-up ougandaise du même nom. Elle permet notamment à ses utilisateurs, les particuliers et les entreprises, d'effectuer des transferts d'argent transfrontaliers à moindre coût. La start-up, créée en 2017 par Stone Atwine et Ronald Kasendwa, a lancé ses activités pour le public en 2019.

« Il y a une dévaluation massive de la monnaie, des taux d'intérêt élevés, des prix prédateurs allant jusqu'à 15% de frais de change cachés, une infrastructure de paiement inadéquate et des expériences bancaires numériques médiocres », a déclaré Stone Atwine.

Pour être efficace face à cette situation, la fintech a développé une application mobile accessible sur Android et iOS. Après téléchargement, il suffit de s’inscrire pour avoir accès aux fonctionnalités. Entre autres, on peut citer le transfert d’argent, l’échange de devises, les cartes virtuelles de débit ou encore le stock trading. Cette dernière fonctionnalité permet d’accéder aux actions américaines depuis l’interface d’Eversend. En ce qui concerne les entreprises, la fintech leur permet d’effectuer des paiements multidevises.

Eversend revendique plus de 350 000 clients satisfaits. Stone Atwine explique « qu’en 2021, la fintech a traité 230 millions $ contre 5 millions $ en 2020 et 800 000 $ au cours de notre première année, 2019. Nous avons atteint notre objectif de durabilité l'année dernière, et nous entrons dans notre phase de croissance et d'expansion en 2022 ».

La fintech ougandaise a été sélectionnée parmi les 60 start-up africaines figurant dans la deuxième cohorte du Google for Startups Black Founders Found. Les lauréats se partageront un montant de 4 millions $. Présent en Ouganda, au Kenya, au Nigeria, au Rwanda, au Ghana, Eversend espère s’étendre en Afrique francophone, en Europe et aux États-Unis pour poursuivre sa croissance.

Adoni Conrad Quenum

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A travers sa fintech ClinicPesa, il s’est investi depuis cinq ans dans l’amélioration des conditions de vie des populations locales. Son engagement lui a déjà valu en 2022 une place au sein de deux programmes d’accélération internationaux.

Onyancha Chrispinus (photo) est un entrepreneur et un informaticien ougandais. Avec son master en ingénierie logiciel obtenu en 2015 à l’École polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse, il a fondé la fintech ClinicPesa avec Anyango Sharon. La start-up propose à ses utilisateurs des services de micro-crédit pour faciliter leur accès aux soins de santé de qualité.

Lancée en 2016, la start-up, dont Onyancha Chrispinus est par ailleurs le président-directeur général, propose à ses clients une plateforme numérique à travers laquelle ils peuvent économiser de l’argent qui sera utilisé pour des besoins de santé. L’argent permet de régler des factures médicales, d’acheter des médicaments au besoin, dans des cliniques, hôpitaux ou pharmacies enregistrés.

L’entreprise a également développé ClinicPesa Mama’s, une plateforme d’épargne destinée exclusivement à la santé maternelle. Accessible par Mobile Money, le service permet aux femmes enceintes et aux couples de mettre de l’argent de côté pour préparer l’arrivée de leur bébé. L’argent peut servir entre autres à constituer la layette, à assurer le transport médical, à régler les frais d’hôpitaux, etc.

Boursier 2019 du MIT D-Lab Scale-Ups — le programme de mentorat sur mesure de renforcement des capacités, de formation en conception inclusive, de réseautage et de subvention de l’Institut technologique du Massachusetts (MIT) aux États-Unis —, Onyancha Chrispinus est entré dans la vie active en 2011. Il est recruté comme développeur de logiciels par creativeDNA, entreprise technologique ougandaise spécialisée dans le développement de services mobiles et numériques.

Après une promotion au poste d’ingénieur logiciel principal en 2012, il devient quatre ans plus tard le directeur général de la société. Parallèlement à ses fonctions chez creativeDNA, Onyancha Chrispinus s’engage auprès de l’entreprise informatique anglaise Packt comme auteur et instructeur jusqu’en mars 2017. Un an avant, il s’est lancé dans l’entrepreneuriat technologique.

En septembre 2022, la start-up d’Onyancha Chrispinus fait partie des 60 sélectionnées pour participer à la deuxième cohorte du Google for Startups Black Founders Fund pour l’Afrique. Elle fait aussi partie des 30 start-up en phase de démarrage ou de croissance qui bénéficieront du programme panafricain « Investir dans l’innovation » (i3) financé par la fondation Bill & Melinda Gates.

Melchior Koba

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En Afrique, les jeunes pousses opérant dans les technologies financières attirent d’importants capitaux. Les tech entrepreneurs du continent proposent de plus en plus de solutions dans ce secteur pour offrir diverses alternatives aux populations et aux entreprises.

myStash est une solution fintech développée par une start-up nigériane du même nom. Elle permet aux utilisateurs d’épargner en économisant automatiquement un pourcentage préalablement défini des fonds à recevoir ou à dépenser. La fintech a été fondée en 2021 par Christiana Okere et Onyinye Oguego.

La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Depuis un smartphone, il est possible de gérer toutes ses finances, c’est-à-dire les entrées et les sorties, et de fixer le pourcentage d’épargne automatique. Mais avant cela, il faut s’inscrire sur la plateforme en renseignant plusieurs informations personnelles. De plus, la fintech demande de lier sa carte bancaire à son compte myStash. Elle assure que c’est sécurisé et qu' elle n’a pas accès aux informations sensibles.

La fintech revendique aider plus de 25 000 clients dont plus d’une centaine d’entreprises pour les mouvements d’argent et les épargnes. Que ce soit en naira, la monnaie locale du Nigeria, ou en dollar, myStash permet d’obtenir un taux d’intérêt compris entre 5 et 12%. Par ailleurs, une fonction de la solution permet de recevoir une partie de votre salaire en dollars. Son utilisation est totalement gratuite.

En 2022, la start-up a été sélectionnée avec 42 autres pour le programme social et inclusive Business Camp. Ce programme a été lancé par l’Agence française de développement dans le but d’aider les jeunes pousses du continent à entre autres accéder à des investisseurs potentiels pour amorcer leur développement.

Adoni Conrad Quenum

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Les difficultés d’accès aux services bancaires traditionnels ont motivé les entrepreneurs africains à développer une multitude de solutions fintech pour aider aussi bien les particuliers que les entreprises.

Paiement Pro est une solution fintech développée par la start-up ivoirienne Amira Global Technologies. Elle permet de payer en ligne en temps réel à partir d’un compte mobile money ou d’une carte de crédit. La solution a été lancée par Rukayatou Oyediran, fondatrice d’Amira Global Technologies, en 2019.

La solution dispose d’une application accessible uniquement pour les utilisateurs d’Android. Depuis un smartphone, l’utilisateur peut donc créer un compte en s’inscrivant sur la plateforme. Le nom de l’entreprise, l’adresse géographique ou encore les coordonnées du premier responsable sont entre autres les informations requises. Après cette étape, il est possible d’accéder à toutes les fonctionnalités pour mettre en place un business en ligne. Amira Global Technologies dépêchera plus tard un commercial pour vérifier vos activités.

Des modules tels que la Boutique Pro, l’Agenda Pro, l’Event Pro… sont disponibles sur la plateforme. Paiement Pro embarque diverses fonctionnalités pour permettre une bonne utilisation des divers modules. Par exemple, le scanner de code QR permet de vérifier les tickets vendus lorsque vous avez recours au module Event Pro.

La start-up a signé des partenariats avec United Bank of Africa (UBA), les opérateurs mobiles et les firmes Visa et Mastercard pour faciliter les diverses transactions qui passent par son outil numérique. Outre la Côte d’Ivoire, Paiement Pro est disponible au Bénin, au Burkina Faso, au Niger, au Mali et au Sénégal. Elle espère s’étendre au Cameroun, au Congo, en RDC, au Ghana, au Nigeria et au Togo.

En 2021, Amira Global Technologies reçoit le Prix National de la Meilleure Initiative Numerique Féminine de l'année et est classée parmi les 50 meilleures entreprises africaines par la fondation Jack Ma. En 2022, elle figure parmi les 43 start-up africaines au programme Social & Inclusive Business Camp de l’Agence française de développement.

Adoni Conrad Quenum

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En Afrique, l’accès aux soins de qualité est encore assez difficile pour diverses raisons. Les autorités mettent en place moult programmes pour aider leurs populations et les tech entrepreneurs recourent à la technologie pour proposer des alternatives intéressantes.

mTomady est une plateforme numérique développée par une jeune pousse malgache éponyme. Elle permet aux utilisateurs d’accéder aux soins de santé en souscrivant à une assurance maladie depuis leur smartphone grâce au mobile money.

mTomady a été initialement lancée en 2019 pour permettre aux femmes enceintes et aux jeunes mères d'accéder à un portefeuille de santé mobile et à des bons numériques pour des soins subventionnés. En tant qu’entité morale, elle a été constituée en 2020 par Elsa Rajemison, Julius Emmrich et Samuel Knauss pour dorénavant s’occuper de tout le monde.

La start-up vise à « construire et à mettre en œuvre une technologie qui réduit les obstacles financiers aux soins de santé et accélère les progrès vers la couverture sanitaire universelle ». Selon Julius Emmrich, « mTomady permet à un individu et à sa famille d’accéder à différents programmes de protection financière pour la santé en possédant une simple carte SIM ».

Après l’inscription au programme via un code USSD ou par des agents de santé, l’utilisateur peut payer ses cotisations en plusieurs tranches ou en une seule fois depuis son compte mobile money. En cas de maladie, il reçoit de l’argent mobile dans son portefeuille de santé mTomady. Les fonds présents sur ce portefeuille, différents de ceux de son compte mobile money principal, serviront uniquement pour des dépenses de santé, l’achat d’un médicament ou à éventuellement payer des cotisations.

En 2020, la start-up s’est vu décerner le prix de l’innovation du Global Health Hub Germany. En 2022, mTomady figure dans la liste des 43 start-up africaines du programme Social & Inclusive Business Camp de l’Agence française de développement. Elle prévoit de s’étendre dans d’autres pays africains, en l’occurrence en Ouganda et au Ghana où elle sera intégrée dans le menu USSD de la caisse nationale d’assurance.

Adoni Conrad Quenum

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