Il a acquis une grande expérience dans le domaine de la finance et de l’économie en travaillant au sein du Groupe de la Banque mondiale. A travers Waya, il offre des services bancaires numériques aux immigrés.
David Wachira (photo) est un spécialiste de la finance et de l’économie, un entrepreneur et un investisseur kényan. Diplômé de la Tarleton State University où il a obtenu un master en histoire en 2008 et de l’université du Nord Texas où il a obtenu, en 2013, un doctorat en administration publique et gestion, il est depuis janvier 2023 le président-directeur général de Waya.
Fondée en 2019 par David Wachira, Renzo Sotomayor et Hempstone Maroria, Waya est une start-up de technologie financière qui offre un moyen plus facile et plus abordable d’envoyer, de stocker, d’épargner, de dépenser et de recevoir de l’argent. Il s’agit d’une banque numérique à service complet et d’une application de transfert d’argent axée sur la diaspora africaine.
Son objectif est de permettre aux immigrés, aux communautés mal desservies ainsi qu’aux minorités qui n’ont pas accès aux services bancaires traditionnels de bénéficier d’un accès financier. Ces groupes sont souvent sous-bancarisés, voire négligés par les institutions financières classiques. « La mission de Waya est de débloquer les barrières financières, d’offrir un accès financier illimité et des opportunités à des millions d’immigrants africains qui vivent et travaillent en dehors de leur pays d’origine », a déclaré David Wachira en 2021.
Le 23 mai 2023, Waya a été sélectionnée parmi les 12 start-up technologiques africaines qui présenteront des opportunités d’investissement aux investisseurs et entreprises lors du prochain Africa Tech Summit de Londres, qui se tiendra le 23 juin.
Avant de devenir le PDG de Waya, David Wachira a d’abord été le directeur des opérations de l’entreprise. Par ailleurs, il a travaillé, entre 2013 et 2022, pour la Banque mondiale. Pendant plus de huit ans, il y a été successivement spécialiste du secteur public, spécialiste des finances publiques et de la gouvernance, chargé d’opérations. Il a également été, entre 2017 et 2018, co-secrétaire de la communauté Youth-to-Youth du groupe de la Banque mondiale.
Melchior Koba
Lire aussi :
Avec Jumba, la Kényane Kagure Wamunyu simplifie l’approvisionnement en matériaux de construction
Elle tire parti de son expertise et de son expérience en finance pour contribuer aux efforts de développement économique et durable sur continent africain. Avec Melanin Kapital, elle finance la révolution verte en Afrique.
Mélanie Keïta (photo) est une experte en finance et en investissement franco-congolaise. Elle est cofondatrice et présidente-directrice générale de Melanin Kapital, une entreprise de financement climatique, dont l’objectif est de devenir la principale plateforme fintech pilotant 1 milliard de dollars de crédit pour la transition verte des entreprises en Afrique.
Fondée en 2020 et basée au Kenya, Melanin Kapital veut financer les équipements d’énergie propre dont les petites et moyennes entreprises ont besoin pour se développer, tout en veillant à ce qu’elles réduisent simultanément leur empreinte carbone. En pratique, elle finance les transports électriques, les équipements d’énergie renouvelable, les installations de gestion de déchets et les équipements de cuisine verte.
L’entreprise autonomise également les entrepreneurs en aidant ces derniers à accéder aux capitaux dont ils ont besoin pour transformer leur idée en entreprise. Elle propose également des formations et un accompagnement à l’entrepreneuriat. Elle se concentre particulièrement sur le soutien aux femmes et aux entrepreneurs locaux et promeut un environnement de travail numérique.
Mélanie Keïta est la responsable des opérations de la fondation Tuungane, la branche à but non lucratif de Melanin Kapital dont l’objectif est d’aider les PME à se préparer au crédit et à accéder au financement de l’entreprise mère ou d’autres partenaires de prêt. Elle est aussi une conférencière invitée de l’ESCP Business School où elle a obtenu un master en économie de développement et développement international en 2018.
L’entrepreneure est également diplômée d’un master en finance et services de gestion financière qu’elle a obtenu en 2016 à la grande école de commerce ESSCA sise à Angers. Elle est titulaire d’un certificat international de finance d’entreprise obtenu à HEC Paris, toujours en 2016.
La carrière professionnelle de Mélanie Keïta a commencé en 2015 en tant que stagiaire à la direction financière en PME de la Générale Electrique et Mesures Optiques (GEMO) de France. Depuis lors, elle a travaillé pour plusieurs institutions de finance et d’investissement comme Investisseurs et Partenaires (I & P), 2° Investing Initiative et Finance in Motion.
Membre du comité NextGen du réseau de professionnelles de la finance 100 Women in Finance, Mélanie Keïta a été nommée par le magazine Forbes dans la liste des 30 under 30 de 2021. En 2022, elle a reçu entre autres le prix Top Africa émis par GITEX.
Melchior Koba
Lire aussi :
Zofi Cash, une plateforme financière ougandaise d'avance sur salaire conçue pour répondre aux problèmes d'urgence financière des employés, a récemment annoncé l’obtention d’un million $ auprès d'Advancly, un investisseur basé au Nigeria.
Ce nouveau financement permettra à la fintech d'étendre ses services d'avance sur salaire afin de répondre à un retard important de plus de 20 000 employés qui sont actuellement sur la liste d'attente.
Lire aussi :
La fintech sud-africaine Paymenow lève 14 millions $ pour financer sa croissance
Amazon Web Services (AWS) a récemment annoncé la sélection de 25 start-up fintech africaines pour la cohorte inaugurale de son programme «FinTech Africa Accelerator » qui débute en juin.
Sur les 25 start-up sélectionnées, 11 sont originaires du Nigeria. Les 14 autres proviennent de l'Afrique du Sud, d'Egypte, du Ghana, d'Ouganda et du Cameroun.
Elles bénéficieront de sessions d'ateliers d'examen technique, de crédits techniques AWS pouvant atteindre 25 000 USD et d'un mentorat individuel de la part de leaders du secteur tels que l'Africa Fintech Summit (AFTS), Lendsqr et Vestbee.
Lire aussi :
Tyme Group, une néobanque détenue majoritairement par le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, a réalisé une levée de fonds de 78 millions de dollars, a rapporté Bloomberg, le mardi 23 mai, citant un dirigeant du groupe.
Selon les responsables de l'entreprise, les fonds permettront entre autres à Tyme Group de s’implanter au Vietnam d’ici 2024.
Lire aussi :
Afrique du Sud : la fintech e4 acquise par un consortium d'investisseurs pour plus de 52 millions $
ARM, un acteur clé du secteur de l'investissement au Nigeria a annoncé l'ouverture des candidatures pour « l'ARM Labs Innovation Program », son programme de soutien intensif destiné aux start-up nigérianes dans le but d'améliorer leurs produits, d'étendre leur marché et de renforcer les compétences de leur équipe pour augmenter leurs chances de réussite.
Pour la 5e cohorte, le programme d'innovation accueillera les start-up FinTech, PenTech (technologies des pensions de retraite), Data Intelligence et Digital Trade.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 15 juin à l’adresse : https://www.arm.com.ng/applications-are-now-open-for-arm-labs-innovation-program-5-0/
Lire aussi :
Après son agrégateur de paiements, la jeune pousse béninoise met au point une application mobile pour faciliter les transactions financières en ligne dans la sous-région et à l'international.
MyFeda est une solution fintech développée par la jeune pousse béninoise FedaPay SAS. Elle permet aux utilisateurs d’envoyer et de recevoir des fonds et d’effectuer des paiements en ligne partout dans le monde sans disposer d'un compte bancaire. La start-up, fondée par Hermann Aguessy et Boris Koumondji en 2017, opère dans plusieurs pays de la sous-région ouest-africaine.
« MyFeda est une solution mobile qui vous permet de gérer votre argent au quotidien. Que votre argent soit sur votre compte mobile money, ou soit sur une carte, MyFeda vous permet de contrôler toutes vos dépenses quelque soit leur nature (en ligne, ou dans un magasin physique) », peut-on lire sur la plateforme.
Pour accéder aux diverses fonctionnalités de la solution, l’utilisateur devra télécharger l’application mobile sur Play Store (Android) ou sur AppStore (iOS). Il lui faudra ensuite créer un compte et en quelques minutes, il peut accéder au service.
Avec MyFeda, il est possible d’envoyer et de recevoir des fonds via mobile money depuis l’application au Bénin, au Togo, en Côte d’Ivoire, au Mali, au Niger, au Sénégal et en Guinée, de faire des opérations Western Union et MoneyGram ou encore d’effectuer des transferts bancaires par virement ou sur les cartes MasterCard et Visa. La solution permet également d’accéder à une carte Visa virtuelle.
Par ailleurs, il faut souscrire à un abonnement mensuel pour bénéficier des services offerts par MyFeda. Depuis son lancement, la version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 5 000 fois, d’après les données de Play Store. Il faut également noter que chaque compte MyFeda est géré par la banque panafricaine basée à Lagos, United Bank of Africa (UBA), et relié à une carte de la même banque.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Le Béninois Jean Hugues Houinsou développe un agrégateur pour simplifier les paiements en ligne
Il a géré des entreprises dans plus de 25 pays. Spécialisé dans le secteur des finances, il utilise la technologie pour développer des solutions pour faciliter l’indépendance financière des petites entreprises et des particuliers mal desservis.
Depuis quelques années en Afrique, le secteur des fintech est en plein essor et plusieurs solutions sont développées. Parmi les entrepreneurs qui se démarquent, l’on retrouve le Nigérian Chidi Okpala (photo), fondateur et président-directeur général de la start-up Asante Financial Services Group.
Fondée en 2018 et siégeant au Kenya, Asante Financial Services Group est une société de services financiers numériques axée sur le crédit, qui fait de l’indépendance financière et de l’amélioration du bien-être des petites entreprises et des individus mal desservis en Afrique son combat. Elle fournit des services financiers aux entreprises en croissance.
En pratique, la néobanque fournit des fonds aux petites entreprises afin de faciliter la gestion de leurs activités quotidiennes. Elle propose un financement aux agents agréés de mobile money et accorde des prêts pour financer les primes d’assurance de ses clients, garantissant ainsi une commodité et une protection maximales. A ce jour, l’entreprise est présente au Kenya, en Ouganda, au Nigeria et au Rwanda et prévoit de s’étendre à sept autres pays d’ici 2025.
Chidi Okpala a étudié la finance à l’université des sciences et technologies de l’Etat d’Enugu où il a obtenu un bachelor. Il est également titulaire d’un master en administration des affaires obtenu à l’université du Nigeria et d’un Sloan Master of Science en management obtenu à la London Business School.
Depuis juin 2022, il est membre du conseil d’administration international de Medair, une organisation qui vient en aide aux personnes vulnérables des communautés isolées et dévastées afin qu’ils survivent aux crises et se rétablissent dans la dignité.
Avant de fonder sa propre entreprise, l’entrepreneur a travaillé pour de grandes institutions financières. Entre autres, il a été le directeur général, en charge de la banque de détail sur 19 marchés en Afrique, du groupe UBA entre 2010 et 2012. Les trois années qui ont suivies, il a été le président-directeur général d’Airtel Money, où il a développé l’activité mobile money pour en faire l’un des plus grands fournisseurs de services financiers de détail du continent. De 2016 à 2018, il a également travaillé pour Atlas Mara Ltd en tant que directeur général fintech et digital.
En 2022, Asante Financial Services Group a reçu le prix Neobank Rising Star de l’Afrique de l'Est lors de la 8e cérémonie de remise des prix Africa Bank 4.0.
Melchior Koba
Lire aussi :
Jia, une fintech qui utilise la technologie blockchain pour fournir des prêts aux micro et petites entreprises des marchés en développement, a levé 4,3 millions de dollars en financement de démarrage.
Selon les responsables de la start-up, les fonds seront utilisés pour étendre ses opérations au Kenya et aux Philippines. La société envisage également d'explorer de nouveaux marchés en Afrique de l'Ouest, en Amérique latine et en Asie.
Lire aussi :
Diplômé en finance et passionné par l’utilisation des outils technologiques pour creer des solutions utiles aux populations, il développe FeexPay, un agrégateur de paiement.
Jean Hugues Houinsou (photo) est le fondateur de FeexPay, un agrégateur de paiement mobile qui permet aux marchands d’effectuer des transactions financières par mobile money ou cartes bancaires. Lancée en mai 2023, la fintech, qui permet aux entrepreneurs d’intégrer son système de collecte d’argent en ligne à leur site web, propose quatre fonctionnalités pour satisfaire ses utilisateurs.
La première, appelée FeexLink, permet de générer des liens de paiements qui dirigent vers des pages de vente. A travers cette fonctionnalité, FeexPay assure également le marketing des pages de vente des marchands. La deuxième fonctionnalité, FeexCorporate, permet aux utilisateurs d’effectuer plusieurs paiements simultanément.
Créer un lien de paiement avec FeexPay, c'est s'assurer de fournir une meilleure interface visuelle à vos clients, sponsors et partenaires.#Feexpay #Feexlink #Agregateurdepaiement #Paiementsmobileshttps://t.co/uXsfsZP6Yj
— FeexPay (@FeexPay) May 13, 2023
Le troisième produit de la plateforme, appelé FeexMarket, est destiné aux e-commerçants. Par son biais, ces derniers peuvent créer une boutique en ligne afin de vendre leurs articles. Sa particularité est qu’elle permet de générer des liens à multiples produits. La dernière fonctionnalité, FeexPage, quant à elle, permet de personnaliser les pages de paiement des marchands afin d’offrir une meilleure expérience aux clients.
De plus, FeexPay est une plateforme intuitive permettant une prise en main facile. Elle offre un taux de 1,7 % sur les transactions entrantes, ce qui représente le meilleur taux sur le marché béninois. Aussi, les marchands qui utilisent la fintech ont la possibilité de réaliser des intégrations personnalisées.
Interrogé par We Are Tech Africa sur les objectifs de FeexPay, Jean Hugues Houinsou a déclaré qu’il voulait « avoir la première place en termes de marché, coté agrégateur de paiement, en Afrique. A court terme, nous sommes en train d’engager une procédure d’expansion dans d’autres pays, outre le Bénin, pour permettre une inclusion financière continentale ».
Titulaire d’un master en banques et marché financier obtenu à l’Ecole nationale d’économie appliquée et de management du Bénin, Jean Hugues Houinsou dispose d’une certification de la University System of Maryland sur l’application de la méthodologie Scrum à la gestion de projet agile et d’une autre de l’université Harvard sur les principes fondamentaux du leadership. Il a aussi obtenu des certifications Google, entre autres, sur le marketing numérique, Google Adwords et Google Analytics.
Jean Hugues Houinsou est le fondateur et le président-directeur général de la société JH Trading qui a développé la solution FeexPay. Il est le co-leader du Google Business Group de Cotonou et a travaillé entre 2019 et 2020 en tant que gestionnaire de projet de Google Digital Skills for Africa.
Melchior Koba
Lire aussi :