Lazerpay, une start-up nigériane spécialisée dans le Web3 et la cryptomonnaie, a annoncé le jeudi 13 avril l’arrêt de ses activités pour des raisons financières.
Selon un communiqué publié sur Twitter par Njoku Emmanuel le fondateur de la start-up, l'entreprise rencontre depuis plusieurs mois des difficultés à lever des fonds.
En novembre dernier, la société avait licencié certains de ses employés après que l'investisseur principal proposé pour son tour de table se soit désisté en raison des « conditions du marché et d'un désaccord sur les termes ».
— njoku.eth :-) 🟢 🟡 🔴 (@njokuScript) April 13, 2023
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Via un communiqué de presse publié le vendredi 7 avril, la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé l’approbation par le Conseil d’administration du Fond africain de développement, le guichet de prêt de l’institution, d’un financement d'un montant de 8 millions $. Les fonds seront utilisés pour créer un système d'identification bancaire unique numériquement interopérable et un cadre harmonisé d'identification des clients pour la Gambie, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. « Le nouveau système d'identification bancaire reliera de manière irréfutable et unique les clients à tous leurs comptes bancaires auprès de différents prestataires de services financiers », indique le communiqué.
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Au cours des dernières années, l'e-commerce a connu une croissance exponentielle et les marketplaces en ligne sont désormais des acteurs incontournables dans ce domaine. Parmi ses acteurs, DizzitUp, une start-up africaine finaliste d'Ecobank Fintech Challenge 2022, porte de grandes ambitions et veut devenir l'Alibaba du continent. Pendant l'étape de Lomé de l'Africa Fintech Tour, We are tech a interviewé son CEO, Solofo Rafeno, afin d'en apprendre davantage sur cette jeune pousse en pleine expansion, au Bénin, au Togo et à Madagascar.
Togo First : A quoi sert DizzitUp ?
Solofo Rafeno (SR) : DizzitUp est une plateforme de vente en ligne qui offre aux PME africaines un accès à des solutions de financement pour développer leurs activités. La start-up aide également ces entreprises à accroître leur chiffre d'affaires en leur proposant une plateforme de vente en ligne pour leurs produits et services à la fois localement et à la diaspora, qui compte plus de 40 millions d'Africains.
DizzitUp est focalisé sur les produits et services de première nécessité, les PSPN, vendus exclusivement par les entreprises africaines dans 6 catégories, l’alimentaire, l'énergie renouvelable et construction, la santé, l'éducation, les tech. (téléphones, ordinateurs & Internet) et dans un futur proche, les nouveaux services financiers décentralisés (DeFi).
De ce fait, DizzitUp permet de développer l’inclusion digitale et financière des TPE/PMEs africaines tout en leur apportant des revenus additionnels.
En 4 mois d’exploitation, DizzitUp Marketplace a enregistré 150 marchands et nous prévoyons de dépasser les 1 000 marchands au Togo, Bénin, Madagascar et Côte d’Ivoire d'ici la fin de l'année 2023.
Togo First : Quels sont les principaux profils d’acheteurs auxquels s’adresse DizzitUp ?
SR : Les acheteurs de DizzitUp Marketplace se divisent en deux groupes principaux : les locaux, résidents en Afrique, pour leur consommation locale ; les membres de la diaspora africaine, plus de 40 millions de personnes, pour leurs familles basées au Togo, Bénin et Madagascar à ce jour et prochainement en Côte d’Ivoire.
Togo First : Comment résolvez-vous la question de la confiance sur votre place de marché ?
SR : 80% de l'économie africaine est constituée de petites et moyennes entreprises (PMEs) informelles. Pour encourager la confiance entre les commerçants et les consommateurs, une solution consiste à bien sélectionner les marchands, vérifier leur existence et à se concentrer sur les produits et services de première nécessité tels que la nourriture, les équipements de production d’électricité solaire autonome, les matériaux de construction, les téléphones, les ordinateurs et les services de santé et d’éducation.
Les équipes DizzitUp sur le terrain vérifient si les magasins existent physiquement et proposent des produits conformes aux critères. Des photos et des vidéos sont prises, et seuls les produits sélectionnés sont inclus sur la plateforme.
D’autre part, la logistique est cruciale pour garantir la qualité de service. En ce sens, notre plateforme propose une prestation de livraison supplémentaire avec des livreurs indépendants.
Togo First : Comment se font les livraisons ?
SR : Notre premier objectif est toujours de développer l’activité économique de nos marchands, ainsi nous privilégions la récupération (picking) des marchandises dans leurs boutiques afin d'accroître le flux de passage de clients. Le picking est proposé par défaut. Toutefois, chaque marchand a le choix de proposer un service de livraison, assuré par des partenaires locaux de DizzitUp.
Par exemple, un parent habitant à Kara achète sur la plateforme et paie en TMoney ou Flooz, le bénéficiaire, un membre de sa famille à Lomé, de la commande peut venir chercher la marchandise à la boutique de Lomé ou se faire livrer par le prestataire partenaire de DizzitUp.
Un autre cas d’usage est l’achat récurrent de panier alimentaire, «FoodBox », par un Togolais vivant à New-York pour ses parents vivants à Lomé. L’achat se fait par carte Visa ou Mastercard, les parents récupèrent les marchandises en boutique ou se font livrer et le marchand est payé par DizzitUp immédiatement par TMoney ou Flooz ou par virement bancaire après cession des marchandises. Il est à noter que toute commande dépassant les 30 000 FCFA bénéficie d’une livraison gratuite dans la zone du Grand Lomé.
Togo First : Vous avez une stratégie axée sur la Blockchain, pensez-vous que les moyens de paiement comme les crypto-monnaies peuvent changer la donne pour les places de marchés comme la vôtre en Afrique ?
SR : Il est important de noter que la blockchain n'est pas une méthode de paiement en elle-même, mais plutôt une infrastructure similaire à Swift.
A l'heure actuelle, notre place de marché accepte les cartes bancaires internationales Visa et Mastercard et le mobile money de sept pays francophones de l’Afrique de l’Ouest.
Prochainement, nous allons lancer notre application DizzitApp, s’appuyant sur l’infrastructure Blockchain permettant les paiements par la diaspora et les jeunes urbains d’Afrique en Bitcoin et autres crypto-monnaies sachant que les marchands seront toujours payés en monnaie locale, FCFA et Ariary pour Madagascar. Ce 3e moyen de paiement sur DizzitApp donnera la possibilité à ceux qui disposent d’actifs numériques de « faire du bien et du réel » avec une partie de leurs avoirs en subvenant aux besoins de leurs familles au pays (leur acheter à manger, payer des frais de scolarité et des actes médicaux, etc.).
Les crypto-monnaies sont en passe de devenir un moyen d'échange à l’échelle mondiale avec 200 à 400 millions d'utilisateurs, dont plus de 40 millions en Afrique. Ces personnes pourront prochainement utiliser leurs avoirs en crypto-monnaies pour acheter des biens essentiels tels que de la nourriture pour leur propre consommation ou leurs familles dans d’autres pays africains
Togo First : Comment percevez-vous les questions liées à la réglementation surtout celles liées à l’utilisation des crypto-monnaies ?
SR : Le Togo est le deuxième pays africain avec le plus grand nombre d'utilisateurs de cryptomonnaies après le Nigeria, ce qui représente d'énormes opportunités pour l'économie africaine.
Les réseaux décentralisés blockchain et les crypto-monnaies associées constituent une opportunité pour les pays émergents. Ils peuvent permettre aux pays africains d'accélérer le commerce intra-continental et l’inclusion financière des TPE/PMEs et des citoyens comme le font depuis une décennie les services de Mobile Money.
Mais toutes ces nouvelles technologies ne pourront être bénéfiques aux entreprises et aux citoyens que dans un cadre réglementaire clairement défini même amendé régulièrement au fil du temps.
Il y a une prise de conscience palpable de nos jours de la part des régulateurs pour définir ce cadre réglementaire, nous sommes impatients de les voir promulgués pour s’y conformer afin de pérenniser nos investissements et surtout booster les activités de nos marchands.
Togo First : Pourquoi avoir choisi le Togo ? Pensez-vous que le Togo peut être un accélérateur pour le déploiement de votre start-up dans la sous-région ?
SR : Nous avons créé notre première filiale au Togo, qui est un vrai hub financier pour la sous-région. Nous avons choisi de nous implanter au Togo car ce pays dispose d'une infrastructure juridique et d'un environnement favorable aux affaires qui attirent de nombreuses institutions financières. La présence du siège mondial d’Ecobank sur la place de Lomé a été aussi décisive.
Malgré notre statut de start-up, ils nous ont accueillis dans leur division multinationale. Ce partenariat nous a permis d'intégrer leur gateway de paiement pour gérer les cartes bancaires au niveau mondiale et les mobile money de 7 pays de la sous-région.
En conséquence, nous avons pu créer notre filiale en moins d'un mois, ce qui représente un avantage comparatif important.
Togo First : Vous avez été finaliste du concours annuel organisé par votre partenaire Ecobank. L’existence de ce partenariat initial a probablement joué un rôle décisif…
SR : Notre partenariat avec Ecobank n'a pas été le facteur décisif de notre sélection lors du concours, car d'autres start-up ont également eu des partenariats significatifs. Cependant, notre ambition d'expansion dans 21 pays, dont Ecobank n'est absent que dans deux, et notre vision et ambition d’être un acteur économique impactant auprès des TPE/PMEs d’Afrique nous a donné un avantage certain.
Nous avons été finaliste d'Ecobank Fintech Challenge 2022, faisant partie des 6 finalistes qui ont été sélectionnés parmi 700 start-up de 59 pays du monde (dépassant le cadre des 54 pays d’Afrique).
Togo First : Vous avez déjà eu recours une fois aux levées de fonds en capital-risque. Comptez-vous lever de nouveaux fonds ?
SR : Effectivement, DizzitUp a déjà réussi à lever 340 000 $ de financement auprès de 44 investisseurs individuels, appelés « business angels ». Environ un tiers de ces investisseurs sont des Africains vivant en Afrique ou en Europe. Les fonds levés ont été utilisés pour développer la start-up et sa plateforme technologique durant 3 ans.
La société est actuellement en train de procéder à une deuxième levée de fonds de 3 millions $ en « equity » pour financer son expansion en Côte d’Ivoire et au Nigeria et développer les nouveaux services de finance décentralisée pour les TPE/PMEs marchands de DizzitUp Marketplace.
Pour cette nouvelle levée de fonds, DizzitUp ambitionne d'attirer des investisseurs privés africains pour environ 20 % de la somme totale recherchée et des fonds d’investissements internationaux (VCs, institutions internationales et Corporate funds).
Togo First : Quels sont les projets d'expansion futurs de DizzitUp ?
SR : En ce qui concerne nos projets futurs, nous avons décidé de renforcer notre présence à Madagascar, au Togo et au Bénin en 2023, ainsi que d'ouvrir une nouvelle filiale en Côte d'Ivoire. Nous avons pour objectif de nous étendre au Nigeria en 2024 pour consolider notre position en Afrique de l’Ouest.
Je suis convaincu que le Nigeria est non seulement le moteur économique de l’Afrique, mais aussi la clé de réussite pour une expansion panafricaine. Nul ne peut prétendre être panafricain sans être présent et opérationnel au Nigeria.
Togo First : Pour atteindre cet objectif, quelle stratégie développez-vous ?
SR : Notre modèle de place de marché est assez simple : les achats suivent la croissance des marchands et des produits listés. Plus nous avons d'offres, plus nous avons de comptes, car les gens peuvent acheter ce qu'ils souhaitent. Nous investissons dans la publicité pour les marchands et nous avons déjà enregistré des chiffres d'affaires en 2022. Un de nos avantages compétitifs au-delà de notre infrastructure de paiement décentralisée, réside dans notre capacité à évangéliser les marchands en combinant les approches digitales et physiques sur le terrain.
Nous commençons toujours par une approche de présence physique, en déployant des équipes sur le terrain pour recruter des marchands. Nous avons également des recruteurs auprès des étudiants et un système d'incitation pour encourager les recruteurs, qui sont également des gestionnaires de marketing pour les marchands. Nous fournissons une assistance complète et gratuite aux marchands, y compris la création de visuels, de photos et de vidéos que nous publions sur Facebook. Les recruteurs deviennent ainsi des commerciaux de nos marchands.
Interview réalisée par Fiacre E. Kakpo
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Le mercredi 5 avril, la Banque africaine de développement a approuvé une subvention d’un montant de 525 000 $ pour la création d’un hub numérique en ligne. Nommée Africa Fintech Hub, le projet sera réalisé par l’Africa Fintech Network, une plateforme qui réunit les dirigeants, les organisations et les parties prenantes de la fintech africaine par le biais de leurs associations nationales, et Cenfri, une agence d'impact économique africaine indépendante, avec pour objectif de renforcer l'écosystème fintech à travers l'Afrique et de stimuler la compétitivité de l'industrie.
In Nigeria: @AfDB_Group signed a letter of agreement of $525,000 grant to support the “Africa Fintech Hub” project.
— AfDB NIGERIA (RDNG) (@AfDB_RDNG) April 5, 2023
The grant will support the operationalization of an online digital hub to serve as a repository of knowledge for #Africafintech and global entities. #Fintechhub pic.twitter.com/P1T1LHC4DF
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Paymenow, une fintech sud-africaine spécialisée dans le bien être financier, a annoncé, lundi 3 avril, la levée d’une facilité de crédit d’un montant de 250 millions de rands (environ 14 millions $). L’objectif est d’élargir l’accès aux avances sur salaire à ses clients et de soutenir son plan d’expansion avec en ligne de mire le Lesotho, le Ghana et le Kenya.
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Dans le but de promouvoir les technologies financières dans le monde, le Centre financier international de Kigali, l’entité rwandaise qui facilite les investissements internationaux et les transactions transfrontalières en Afrique, et Elevandi, une société créée par l'Autorité monétaire de Singapour pour faire progresser la fintech dans l'économie numérique, ont annoncé mercredi 5 avril, le lancement du premier forum fintech inclusive annuel (Inclusive Fintech Forum). L’événement se déroulera à Kigali, capitale du Rwanda, du 20 au 22 juin 2023.
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La société de capital-risque égyptienne Camel Ventures a lancé un fonds de 500 millions de livres égyptiennes (16 millions USD) axé sur l'écosystème des start-up fintech du pays.
Réglementé par l'Autorité égyptienne de régulation financière, le fonds fournit à la fois des investissements en actions pour les start-up en phase de démarrage et des prêts à risque libellés en monnaie locale pour les start-up en phase de développement.
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Ramp, une start-up sud-africaine spécialisée dans la veille stratégique, a récemment clôturé un cycle de financement de démarrage de 5 millions de dollars. La levée de fonds d'amorçage a été menée par AlbionVC, avec la participation d'Eurazeo.
Le nouveau financement servira à rationaliser le processus d'intégration des nouveaux clients.
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Peach Payments, une start-up sud-africaine qui aide les entreprises à accepter, gérer et décaisser des paiements via le web et le mobile, a annoncé le mardi 4 avril l’obtention de 31 millions de dollars auprès d'Apis Partner, un gestionnaire d'actifs basé au Royaume-Uni.
Les fonds obtenus permettront à la fintech d'accélérer son expansion sur de nouveaux marchés africains, approfondir son offre de produits et renforcer sa proposition de valeur pour les commerçants.
Apis Growth Fund II, a private equity fund managed by Apis Partners LLP announced its proposed investment of €29M in Peach Payments. Completion of the investment is subject to the approval of the Competition Commission of South Africa & customary closing conditions. pic.twitter.com/kFLSsQpfK2
— Peach Payments (@PeachPayments) April 4, 2023
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Ancien ministre adjoint de l’Investissement et de la Coopération internationale, il soutient les entrepreneurs égyptiens. Il a initié des accélérateurs et dirige aujourd’hui une entreprise d’investissement et une plateforme de services financiers qui accompagnent les start-up fintech.
Shehab Marzban (photo) est un entrepreneur et un investisseur égyptien. Il est cofondateur et associé gérant de Camel Ventures, première entreprise d’investissement axée sur la dette à risque et la fintech en Egypte.
L’entreprise, fondée en 2020, s’associe à des cofondateurs exceptionnels, dans le but de les accompagner dans la construction d’une entreprise durable à forte croissance, ayant une portée régionale, voire mondiale.
Camel Ventures vient de lancer un fonds de 16 millions de dollars axé sur l’écosystème des start-up fintech en Egypte. Le fonds est réglementé par l’Autorité égyptienne de régulation financière et propose à la fois des investissements en actions pour les start-up en phase de démarrage, ainsi que des prêts à risque en monnaie locale pour les start-up en phase de développement.
Shehab Marzban est diplômé de l’université du Caire où il a obtenu un master en recherche opérationnelle et aide à la décision en 2004. Titulaire d’un doctorat en systèmes d’information et recherche opérationnelle obtenu en 2008 à l’université de Cologne, il a fait des recherches postdoctorales en économie et finance islamique à l’université de Durham entre 2009 et 2012. En 2015, il a suivi un programme exécutif de capital-risque à la Haas School of Business de l’université de Californie à Berkeley.
Il est le fondateur, en 2021, et le président-directeur général de Digital Finance Holding (DFin), une plateforme de services financiers qui utilise la technologie pour soutenir et promouvoir les entreprises de technologie financière (fintech) dans le secteur des services financiers non bancaires.
Il a fondé la société de crowdfunding Shekra en 2012 pour soutenir les processus d’éducation, de légalité, de financement, de mentorat et de suivi des start-up, le centre d’entrepreneuriat Fekretak Sherketak et la société d’investissement Egypt Ventures en 2017 puis l’accélérateur de start-up fintech EFG EV Fintech.
Ancien consultant externe sur le capital-risque, les micro, petites et moyennes entreprises et la finance islamique du World Bank Group (2013-2015), il a travaillé au ministère de l’Investissement et de la Coopération internationale de l’Egypte pendant 4 ans. Nommé d’abord en tant que conseiller économique principal auprès du ministre en 2015, il y a successivement occupé les postes de ministre adjoint et de conseiller en chef du ministre.
Melchior Koba
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