Lundi 13 mars, la Banque centrale d’Afrique du Sud a officiellement lancé PayShap, un service de paiement numérique interbancaire qui permet aux Sud-Africains d'accéder à des paiements instantanés en temps réel entre plusieurs banques. 

Le service PayShap est issu d'une collaboration entre Bankserv, une chambre de compensation détenue par les banques commerciales sud-africaines, et la South Africa Reserve Bank (SARB). Le nouveau service vise à moderniser le système de paiement national et soutenir l'inclusion financière.

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lundi, 13 mars 2023 16:18

Mstudio se lance en Côte d’Ivoire

Mardi 7 mars, le créateur de start-up Mstudio a officiellement lancé ses activités à Abidjan en Côte d’Ivoire. L’objectif est d’aider les meilleurs tech entrepreneurs de la région ouest-africaine, dans le but d’avoir 30 start-up d’envergure dans la région, à l’horizon 2026.

« Sur les 10,1 milliards de dollars de levées de fonds sur l’ensemble du continent, entre 2021 et 2023, les start-up d’Afrique de l’Ouest francophone n’ont contribué qu’à hauteur de 60,7 millions de dollars, seulement, soit 0,6% de levées de fonds. Pire, en Afrique francophone, seules 10 start-up de l’UEMOA ont réalisé des levées de fonds d’au moins 1 million de dollars en 2022 », révèle Cédric Mangaud, cofondateur et Ceo de Mstudio.

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Alors que le taux de bancarisation en Afrique subsaharienne est très faible, une fintech guinéenne veut développer des solutions simples et accessibles à tous les citoyens du continent, une alternative idoine aux services financiers traditionnels.

Ymo est une solution fintech développée par une jeune pousse guinéenne. Elle permet aux Africains et aux membres de la diaspora d’envoyer et de recevoir de l’argent dans plusieurs pays d’Afrique et d’Europe. La fintech a été fondée en 2019 par Barry Abdoulaye. Elle a récemment levé 3 millions d’euros pour accélérer sa croissance sur le continent noir.

Grâce à son application mobile accessible sur iOS et sur Android, l’utilisateur peut effectuer toutes ses opérations de transfert d’argent. Il suffit de créer un compte après téléchargement de l’application. Après cette étape, vous pouvez ajouter des bénéficiaires sur votre compte afin de faciliter les transferts au moment opportun. Il faudrait renseigner le nom et prénom de la personne et son numéro de téléphone.

« Ymo est une réponse aux attentes de nos compatriotes guinéens qui vivent dans les pays à l’étranger ou qui résident dans le pays, en Guinée. Il faut le rappeler, la diaspora africaine est le premier bailleur de fonds du continent africain. Or, pour nous encore en 2022, il est très compliqué d’envoyer de l’argent à nos parents. Voyez-vous c’est une première réponse à cette problématique que nous avons apportée avec la société Ymo », a indiqué Abdoulaye Barry en 2022.

Outre les transferts de fonds, Ymo permet de payer aisément ses courses ou encore de régler ses factures. La fintech dispose de plus de 5 000 points relais et de plus de 500 000 utilisateurs dans plus d’une trentaine de pays d’Afrique et d’Europe. La version Android de son application mobile a déjà été téléchargée plus de 50 000 fois d’après les statistiques de Play Store. Elle prévoit de s’implanter sur tout le continent dans le but de favoriser l’inclusion financière de plus de 1 milliard de personnes.

Adoni Conrad Quenum

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La firme panafricaine de capital risque EchoVC a annoncé le lancement d’un fonds spécial de 8 millions $, nommé EchoVC Chain, pour les start-up blockchain en Afrique. L’argent sera investi dans les jeunes pousses qui prouvent l'utilité des produits de la blockchain et résolvent certains des défis urgents du continent.

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La fintech égyptienne Paymob et la plateforme de streaming vidéo arabe Shahid ont annoncé le jeudi 9 mars la signature d’un accord permettant aux utilisateurs  de payer leur services par portefeuilles électroniques.

Grâce à ce partenariat, Shahid qui n'acceptait auparavant que les paiements par carte de crédit en Egypte, devient l'un des premiers services de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) du marché à offrir à ses abonnés des options de paiement par porte-monnaie électronique en Egypte.

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En tant qu’entrepreneur en série, elle a déjà développé quatre entreprises. Sa dernière start-up aide ses utilisateurs à mieux gérer leurs finances, à obtenir des conseils financiers personnalisés et à accéder à des prêts.

Lilian Makoi Rabi (photo) est une entrepreneure en série tanzanienne diplômée de l’université de Mzumbe, où elle a obtenu en 2003 un bachelor en gestion des ressources humaines, et de la University of Dar es Salaam Business School (UDSM) où elle a obtenu un master en commerce international en 2014. Elle est une cofondatrice et la présidente-directrice générale de MipangoApp.

Fondé en 2019, MipangoApp est un logiciel d’analyse de données financières, d’éducation, de gestion de l’argent et de recommandations pour les institutions financières, basé sur l’intelligence artificielle. C'est aussi un robot-conseil pour les non-bancarisés. Mis à la disposition des institutions financières, il fournit des options de portefeuilles multiples et de transfert entre portefeuilles.

A travers le logiciel, les clients des institutions financières qui en font usage sont capables de recevoir des recommandations d’investissement basées sur leur profil, de visualiser une analyse des dépenses et revenus, de suivre les dépenses effectuées à partir d’argent liquide, d’argent mobile et d’autres portefeuilles. Il permet aussi de recevoir des prédictions et recommandations sur les futurs produits financiers (assurance, pension, frais de scolarité, etc.) et des conseils financiers grâce à l’IA.

« Plus de 50 % des adultes tanzaniens ne suivent pas leurs dépenses et n’ont pas d’objectifs financiers », a déclaré Lilian Makoi en 2020. Elle a ajouté que « l’application aidera le consommateur à recevoir des conseils financiers gratuits, à suivre ses différents revenus, à suivre toutes ses dépenses en déplacement, à gérer ses prêts et ses dettes et à accéder à des opportunités d’investissement pertinentes ».

L’entreprise a été sélectionnée, le 8 mars 2023 par Google, parmi les 15 start-up fondées par des femmes qui participeront au programme Google for Startups Accelerator Africa : Women Founders Cohort. En janvier, elle avait déjà été sélectionnée parmi les 20 start-up en compétition pour 10 places dans la cohorte 3 de l’accélérateur Africa Startup Initiative Program.

Lilian Makoi est actuellement une associée fondatrice de RABISOLA, un fournisseur de lampadaires solaires LED, d’accessoires, de services d’installation et de réparation en Afrique de l’Est. Elle est une stratège au service d’African Bows, une entreprise de mode et d’habillement, et de Kids Finance with Tracy Ltd, une entreprise qui enseigne aux enfants l’éducation financière.

Elle est cofondatrice de Stripes n’ Signs, une entreprise spécialiste du marquage et de la signalisation routiers en Afrique de l’Est et en Afrique centrale, en 2012, de Jamii Africa, une entreprise de micro-assurance santé mobile, en 2016, et de FroKid Technologies Ltd, une entreprise conceptrice de tablettes et de systèmes d’exploitation pour les enfants âgés entre 5 et 17 ans, en 2019.

Sa carrière professionnelle a commencé en 2010 à Spice VAS Africa Pte Ltd, une société de services aux entreprises, de télécommunications et de radio mobile, en tant que gestionnaire de contenu. Lilian Makoi a également été gestionnaire des comptes commerciaux de l’entreprise. En 2012, elle devient responsable du développement des affaires en Tanzanie de OnMobile Global Limited, une entreprise indienne de divertissement mobile.  

En 2014, elle est embauchée par Flytxt, une entreprise qui utilise l’IA au service de la maximisation de la valeur de la durée de vie du client, en tant que cadre supérieur des opérations de marketing auprès d’Airtel Tanzanie. Il occupe le même poste à Airtel Rwanda, entre août et novembre 2015, et à Airtel Malawi de novembre 2015 à juin 2017. En 2018, il rejoint la société de communication Squad Digital au poste de responsable de l’activité numérique.

En 2016, le Forum économique mondial a désigné Lilian Makoi comme la femme la plus innovante dans le domaine de la technologie en Afrique.

Melchior Koba

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Le premier incubateur insurtech au Rwanda, organisé par la compagnie de réassurance PTA (ZEP-RE) en partenariat avec l'ONG Westerwelle Startup Haus, sélectionnera 25 start-up pour un Hackathon Insurtech le mois prochain, et cinq équipes par la suite pour rejoindre un programme d'incubation de six mois.

Le programme s'intéresse particulièrement aux start-up dans les domaines de la fintech, de l'agritech, de l'e-santé, de la legaltech, de la climate tech et des solutions basées sur la blockchain.

Les candidatures sont ouvertes ici jusqu'au 15 mars.

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Depuis 2019,la transformation numérique est au cœur de l’agenda de développement du Cap-Vert à l’horizon 2030. Tous les secteurs sont touchés, y compris les finances.

La République du Cap-Vert élabore une législation pour l’établissement et l’activité des banques numériques dans le pays. Un projet de loi y afférent sera discuté et voté lors de la session parlementaire ordinaire prévue du mercredi 8 au vendredi 10 mars.

Selon le préambule du projet de loi du gouvernement, « les entités qui ont l'intention d'exercer des activités avec des actifs virtuels, sur le territoire national, seront soumises au respect des devoirs et obligations préventifs prescrits dans la législation qui établit des mesures de prévention et de répression du délit de blanchiment d'argent, de biens, de droits et de valeurs, ainsi que des obligations prescrites dans la législation qui établit des mesures de nature préventive et répressive contre le terrorisme et son financement, et d'autres réglementations applicables », précise le projet de loi.

Au Cap-Vert, sept banques opèrent avec une licence commerciale générale, employant près de 1 300 travailleurs. Elles ont enregistré des bénéfices historiques de 42,5 millions d'euros en 2022, en hausse de 26,5 % par rapport à l'année précédente, selon des données provisoires de la Banque centrale communiquées fin février par l’agence de presse portugaise Lusa.

Ainsi selon le gouvernement, les banques numériques, dont les modèles d'affaires sont basés sur la technologie, pourraient apporter de nombreux avantages au système financier cap-verdien, à savoir l'augmentation de la concurrence dans le système, en élargissant l'offre de produits et de services grâce à l'utilisation de ressources technologiques plus avancées et spécialisées, mais aussi l'accès au financement pour les petites et moyennes entreprises.

La loi permettra également de rendre les processus de financement plus rapides et plus efficaces et de réduire les taux d'intérêt applicables aux opérations de crédit.

Samira Njoya

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Ymo, une fintech guinéenne fondée en 2020 par Barry Abdoulaye, a annoncé, mercredi 01 mars, via un communiqué de presse, la réussite d’un tour de table d’un montant de 3 millions d'euros. L’objectif de la jeune pousse est d’accélérer son développement et de favoriser l’inclusion financière de plus de 1 milliard de personnes sur le continent.

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Il a fondé une start-up de technologie financière pour permettre aux petites et moyennes entreprises de gérer de façon plus efficace leur comptabilité. Il a la confiance des investisseurs qui ont récemment financé son projet d’élargir son offre.

Mahmoud Moussa (photo) est un entrepreneur égyptien diplômé de l’université de Mansoura où il a obtenu un bachelor en génie mécanique en 2016. Il est le fondateur et le président-directeur général de Hollydesk, une start-up de technologie financière.

Fondée en 2020, Hollydesk permet aux entreprises de gérer leurs dépenses, d’automatiser les flux d’approbation et de générer des rapports pour analyser les schémas de dépenses. Depuis sa création, la start-up a déjà aidé des centaines d’entreprises à gagner du temps, à réduire la fraude et à gérer efficacement leurs dépenses.

Le 21 février 2023, l’entreprise a annoncé avoir levé 1 million de dollars en financement par emprunt auprès d’investisseurs anonymes pour aider davantage de petites et moyennes entreprises (PME) du pays à gérer et à suivre leurs dépenses quotidiennes.

« Notre mission est d’aider les petites et moyennes entreprises à se concentrer sur ce qu’elles font le mieux en rationalisant leurs processus de gestion des dépenses. Grâce à ce nouveau financement, nous pouvons étendre notre portée et aider encore plus d’entreprises en Egypte », a déclaré Mahmoud Moussa.

En 2013, Mahmoud Moussa et d’autres étudiants de l’université de Mansoura ont fondé Mansoura Motorsport pour partager leur passion pour l’ingénierie automobile, l’auto-apprentissage et la recherche. En 2014, il a cofondé Groot Workspace, un espace de coworking, dans la ville de Mansoura, qui vise à rassembler tous les potentiels humains et les expériences dans certains domaines.

Sa carrière professionnelle a, cependant, commencé en 2014 à elmenus.com, une plateforme de découverte et de commande de produits alimentaires, où il était spécialiste de l’approvisionnement. Entre 2014 et 2015, il était conservateur du marketing de TEDx Mansoura University, un programme d’événements locaux. En 2015, il a travaillé pour CUBE Egypt, une entreprise à croissance rapide axée sur le marché, en tant que spécialiste en marketing.

En 2017, il a rejoint l’entreprise événementielle Makers Faire Cairo en tant que Makers Hunter qui est un passionné de technologie qui joue le rôle de gestionnaire de la communauté. Entre 2016 et 2020, il était l’associé gérant de Fab Lab Mansoura. Parallèlement, il était le responsable du développement d'affaires de Fab Lab Egypt entre 2017 et 2019. Il était aussi de 2019 à 2020 le responsable marketing de Halan, une entreprise fintech égyptienne.

Melchior Koba

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