Alors que l’entreprise qu’il représente – premier écosystème blockchain et première bourse de crypto-monnaies au monde– négocie déjà jusqu’à 76 milliards $ par jour, son directeur Afrique souhaite que cette croissance profite également aux populations du continent.

Pour Emmanuel Babalola, 2022 est une année de défis. Le directeur Afrique de Binance, plateforme mondiale d'échange de crypto-monnaies, veut s’y consacrer à généraliser l’adoption des crypto-monnaies en Afrique. Dans un contexte où la perception des monnaies virtuelles est encore empreinte de méfiance, la tâche du Nigérian de 27 ans ne s’annonce pas de tout repos. Mais il est déterminé à y arriver.

L’ex-directeur général de Binance Nigeria, porté à la tête de la division africaine de l’entreprise en 2021, compte accentuer les campagnes de sensibilisations et des formations sur l’utilité des monnaies virtuelles. Il a déjà contribué à de nombreuses initiatives en matière d'éducation, en l’occurrence Binance Academy et Binance Masterclass. L’objectif de ces programmes est d’enseigner aux Africains les principes fondamentaux des crypto-monnaies, comment identifier les escroqueries et protéger leur aventure dans cette monnaie que beaucoup découvrent encore.

« Notre priorité absolue est la sécurité des utilisateurs, c'est pourquoi nous avons lancé notre initiative d'éducation - pour enseigner les principes de base de la cryptographie, expliquer les cas d'utilisation quotidiens et garantir que les utilisateurs savent comment éviter les escroqueries. Nous avons également lancé une campagne appelée My Crypto Life, une initiative qui met en lumière d'incroyables histoires de crypto de personnes du monde entier, montrant comment la cryptomonnaie peut être utilisée par les gens ordinaires », explique Emmannuel Babalola.

Le travail qu’il a exécuté jusqu’ici porte déjà ses fruits. En Afrique, le volume d'échange des utilisateurs africains sur la plateforme Binance a augmenté de 589 %, assure-t-il. Ce chiffre prometteur est pour lui, un moyen de convaincre les sceptiques, inquiets de la fraude, de la fuite des capitaux et des dommages environnementaux liés au bitcoin.

Sous sa direction, la Binance Masterclass estime avoir fourni des ressources éducatives à plus de 350 000 Africains en 2021. D’après lui, Binance créé l'infrastructure éducative dont les Africains ont besoin pour être financièrement libres et informés. Pour attirer plus d’utilisateurs, la plateforme mondiale d’actifs numériques multiplie les actions sur le continent, devenant officiellement un des sponsors de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) le 9 janvier dernier.

Depuis 2020, les divers programmes de Binance auraient ainsi déjà profité à plus de 541 000 Africains. Le nouveau partenariat avec la CAN, qui est l’un des événements les plus médiatisés du continent, offre une opportunité à Emmanuel Babalola de toucher 160 pays et une audience avoisinant les 300 millions de personnes. Il estime « qu’une plus grande adoption de la blockchain ouvre la porte à davantage d'opportunités pour de nombreuses entreprises de développer encore plus d'applications basées sur la blockchain et de créer plus d'opportunités d'emploi ».

Aïsha Moyouzame

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Un an après sa dernière opération portant sur la mobilisation de 700 000 $, le ghanéen Ozé obtient des capitaux supplémentaires pour soutenir son activité de prêt dans ses deux principaux marchés en Afrique de l’Ouest.

La Fintech ghanéenne Ozé (qui permet à des entreprises de suivre les ventes, dépenses et informations sur leurs clients) a annoncé le mercredi 26 janvier, la levée d’un financement de pré-série A, d’un montant de 3 millions $. L’opération a été menée par le fonds européen de capital-risque Speedinvest, avec la participation de plusieurs autres investisseurs dont Cathay AfricInvest Innovation Fund et Savannah Capital.

« Il existe un énorme potentiel dans la construction de systèmes d'exploitation financière pour les micro-, petites et moyennes entreprises africaines. Nous sommes enthousiastes à l'idée de nous associer à l'équipe d'Ozé, car nous pensons qu'elle dispose du leadership et de la stratégie appropriés pour construire la plateforme la plus solide sur ce marché », a commenté Philip Specht, directeur chez Speedinvest.

Ces nouveaux capitaux arrivent une année après la dernière opération de mobilisation de fonds effectuée par Ozé. A la mi-janvier 2021, la Fintech co-fondée par Meghan McCormick et Dave Emnett avait obtenu 700 000 $ sous forme de capital d’amorçage, pour renforcer son équipe et financer son expansion au Nigeria.  

Ozé, qui aide des entreprises à numériser leurs opérations et à obtenir des produits financiers, prévoit de mettre à profit ces 3 millions $ pour étendre les capacités de sa plateforme et accroître l’accès à des financements pour PME au Ghana et au Nigeria, ses deux principaux marchés. La Fintech, qui revendique une base de clients de plus de 125 000 PME, affirme avoir augmenté de 1 200 % le nombre d’utilisateurs mensuels sur sa plateforme en 2021.

En Afrique subsaharienne, le déficit de crédit pour les micro-, petites et moyennes entreprises s’élève à 331 milliards $, selon des données publiées par Ozé en 2021. Au Ghana tout comme au Nigeria, de nombreuses petites entreprises n’ont pas accès aux capitaux, car plusieurs d’entre elles n’ont pas d’antécédents en matière de crédit, n'ont pas ou ont peu de garanties, tiennent des registres sur papier et n’ont pas de formation commerciale appropriée…

Chamberline Moko                                           

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II fait partie des premiers entrepreneurs dans son domaine à lever plus de 3 millions EUR en Afrique francophone. Le risque pris en 2015 d'abandonner une vie confortable en France pour investir dans la finance digitale au pays est loin d’être un regret.

Avec son Master en Finance et une expérience professionnelle d’une dizaine d'années affûtée dans le secteur bancaire et financier en France, Serge Boupda (photo) est retourné au Cameroun pour participer au développement numérique de l’écosystème financier. En 2015, il a lancé Diool, une start-up qui réunit plusieurs services de paiement financiers sur une même plateforme numérique. Elle enregistre actuellement plus de 2 500 commerçants qui ont effectué des transactions d’une valeur d’environ 120 millions $ au cours des six dernières années.

Lorsqu’il est rentré au Cameroun, Serge Boupda a constaté que les commerçants préféraient être payés en espèces. D’après lui, la raison derrière ce choix n’était pas la résistance à d’autres formes de paiement que les billets de banque, mais plutôt un problème d’ordre technique. En effet pour un commerçant, le point en fin de journée d'un grand nombre de paiements émis via une variété de services d'argent mobile, ainsi que par des formes de liquidités telles que les billets de banque et les pièces de monnaie, les chèques et d'autres types d'outils est un processus très complexe et chronophage, d'autant plus que le risque de faire des erreurs est élevé lorsque les chiffres indiqués sont importants.

Avec Diool, qui réunit tout en un seul point, il a voulu améliorer la comptabilité des commerçants. La plateforme leur permet de payer leurs fournisseurs ou d'être payés par les clients, quel que soit le moyen de paiement utilisé par ces derniers. Elle propose aussi des services de revente de produits de consommation, et le règlement de factures.

En février 2021, l’entrepreneur a mené avec succès un tour de table de 3,5 millions d'euros par le biais d’une opération dirigée par la holding diversifiée Lundin Group, avec la participation d’actionnaires de cet agrégateur de services financiers. Cet investissement a fait de Diool l’une des start-up fintech les mieux financées d'Afrique francophone. Une première victoire pour Serge Boupda qui en attend d’autres.

Lui qui envisage désormais l'avenir avec beaucoup d'optimisme, déploie actuellement son service à travers le Cameroun et rêve de conquérir l'Afrique de l'Ouest dans les prochaines années. Pour y parvenir, il travaille à l’amélioration des fonctionnalités de la plateforme et à nouer des accords de partenariat avec des entreprises de télécommunication, les institutions financières partenaires, et à se conformer à la réglementation locale. 

Aïsha Moyouzame

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Le 1er janvier 2021, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) est officiellement devenue opérationnelle. Fruit de la collaboration commerciale entre de nombreux pays du continent, elle a franchi une nouvelle étape vers sa consolidation avec l’introduction d’une solution de paiement dédiée.

Le système de paiement et de règlement panafricain (PAPSS) a officiellement été lancé en Afrique de l’Ouest jeudi 13 janvier, à Accra au Ghana. Testée au préalable avec succès en Gambie, au Ghana, en Guinée, au Libéria, au Nigeria et en Sierra Leone, la plateforme de paiement transfrontalier qui rassemble un réseau croissant de banques centrales, de banques commerciales, de prestataires de services de paiement et d’autres intermédiaires financiers a été développée par Afreximbank. Elle servira d’interface de règlement dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Le lancement commercial du PAPSS « marque une étape importante dans la connexion transparente des marchés africains. Cela donnera un nouvel élan aux entreprises pour qu'elles évoluent plus facilement à travers l'Afrique et devrait permettre au continent d'économiser plus de 5 milliards de dollars en coûts de transaction chaque année », a déclaré Mike Ogbalu III (photo), le directeur général de la plateforme financière.

Le PAPSS reliera les marchés africains les uns aux autres, permettant ainsi des paiements transfrontaliers instantanés dans les pays respectifs en monnaies africaines locales, qu’il s’agisse des achats, de transfert d’argent, de paiement de salaires, de négociation d’actions et parts ou d’effectuer des transactions commerciales de grande valeur. Finis les frais de transfert, de SWIFT et les frais bancaires. Finis les inquiétudes sur le taux de change.

De manière pratique, un client au Mali pourra acheter de la marchandise au Ghana auprès d’une petite et moyenne entreprise, régler la facture en Fcfa alors que son interlocuteur percevra des cédis. Lorsque l’acheteur malien émettra un ordre de paiement dans sa devise locale auprès de l’institution financière à laquelle il est affilié, celle-ci soumettra la transaction au PAPSS qui effectuera tous les contrôles de validation nécessaires. Après cette étape, l’ordre de paiement sera transmis à l’institution financière du vendeur qui recevra le paiement dans sa devise locale.

PAPSS travaille en collaboration avec les banques centrales africaines pour fournir un service de paiement et de règlement auquel les banques commerciales, les prestataires de services de paiement et les fintechs à travers le continent peuvent se connecter en tant que « Participants ».

Avec le PAPSS, les banques centrales pourront s'engager dans des règlements au jour le jour réduisant les avoirs en devises internationales. Les contrôles de conformité, juridiques et de sanctions seront effectués instantanément par le système qui a le potentiel de réduire les temps de transaction à quelques secondes, supprimant un obstacle à la croissance du commerce électronique intra-africain, des services et des produits.

Pour accéder au PAPSS, les banques et autres institutions financières doivent s’y enregistrer et remplir un certain nombre de critères. Sur la plateforme, l’on distingue les « Participants directs » que sont les banques ou autres institutions financières qui disposent d’un compte de règlement auprès de la banque centrale du pays dans lequel elles opèrent et se conforment à toutes les exigences en matière de compétences financières et réglementaires de cette banque centrale.

Il y a également les « Participants indirects » qui sont aussi des banques ou autres institutions financières, mais qui n’ont pas de compte de règlement auprès de la banque centrale du pays dans lequel ils opèrent. Ils peuvent toutefois conclure des accords de parrainage individuels avec des participants directs pour faciliter le règlement des instructions de paiement.

Adoni Conrad Quenum

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Les options traditionnelles d’épargne financière ne prennent pas toujours en compte les personnes aux revenus limités. Comme solution, la start-up kényane Koa propose une application dont l’objectif est de permettre aux utilisateurs d’économiser de l’argent et de réaliser leurs objectifs.

Koa, une start-up financière basée au Kenya, permet à ses utilisateurs de fixer des objectifs d'épargne personnels pour des dépenses particulières telles que les frais de scolarité, l'achat d'un nouveau téléphone, d'une voiture ou même l’organisation d’un mariage. L'application incite les utilisateurs en leur envoyant des rappels quotidiens, hebdomadaires ou mensuels. Koa leur permet également de suivre leurs progrès, et dispense des astuces pour mieux contrôler ses dépenses.

Les fondateurs, Delila Kidanu, Alexis Roman et ubunyo Nyavor, se sont entretenus avec des milliers de personnes au Kenya et ont découvert que 60 % des gens dépendaient de groupes d'épargne informels. Ils ont donc commencé à réfléchir à la manière de résoudre le problème.

« Nous avons passé beaucoup de temps au Ghana, au Nigeria et au Kenya. Delila et moi avons constaté la popularité des produits d'épargne numérique au Nigeria, comme PiggyVest et Cowrywise, et la façon dont ils répondaient à un réel besoin des clients (…) Nous avons senti qu'il y avait une lacune importante dans d'autres pays », a déclaré Roman sur TechCabal.

D’après eux, bien que le Kenya soit la troisième plus grande économie d'Afrique subsaharienne et le centre financier et commercial de l'Afrique de l'Est, le pays a un taux d'épargne de seulement 12%. De nombreux facteurs expliquent ce faible taux, notamment la lourdeur des options d'épargne et le manque d'éducation financière appropriée qui sensibiliserait à l'importance de l'épargne. Koa investit donc massivement dans un contenu éducatif qui sensibilise ses utilisateurs à l'importance de l'épargne.

Pour se démarquer de l’existant, start-up incite ses utilisateurs à investir leur argent afin de gagner plus. Pour ce faire, la start-up a noué un partenariat avec Britam, un gestionnaire d'actifs sur le marché kenyan. Les utilisateurs peuvent ainsi gagner jusqu'à 10 % d'intérêts sur leur argent par an, en fonction des conditions du marché. Ils gagnent également des intérêts quotidiennement, leur permettant de voir leur argent croître en temps réel.

La plateforme a déjà franchi le cap des 12 000 utilisateurs et a reçu des dépôts de 100 000 dollars depuis son lancement en 2020. Les fondateurs prévoient de s'étendre aux pays voisins comme la Tanzanie et l'Ouganda, dont ils ont aussi étudié les marchés.

Aïsha Moyouzame

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Julaya, startup fintech basée en France et en Côte d'Ivoire, a reçu un financement de présérie A de 2 millions de dollars auprès de business angels et de fonds de capital-risque pour développer son produit en Afrique de l'Ouest.

L'entreprise est spécialisée dans les services financiers digitaux aux entreprises et institutions publiques. Elle propose une plateforme en ligne pour débourser des paiements vers des comptes de mobile money et de mobile Banking. Leurs clients varient des PME aux grands groupes et trésors publics, incluant des marques célèbres comme le géant de l'e-commerce Jumia. 

« Ayant auparavant travaillé dans l’industrie naissante du mobile money, nous avons réalisé que la pénétration de masse réalisée par les opérateurs téléphoniques pour fournir des comptes aux particuliers allait bénéficier aux entreprises et institutions qui souhaitent toucher les populations non bancarisées. Notre plateforme Julaya permet à nos clients de simplifier leur comptabilité : ils améliorent leur efficacité opérationnelle en digitalisant leurs paiements vers leurs salariés, journaliers et fournisseurs. Notre solution est plug-and-play et ne nécessite aucune connaissance technique, ce qui permet de toucher les directions financières encore peu digitalisées » explique Mathias Léopoldie, cofondateur et président de Julaya.

Le marché du mobile money est en hyper croissance partout en Afrique. En Côte d’Ivoire, le premier marché de Julaya, 75% de la population a un compte mobile money alors que moins de 25% des Ivoiriens ont un compte bancaire. Les taux de croissances des transactions et des clients sont très soutenus, supérieurs à 20% par an, et l’Afrique de l’Ouest est la région la plus dynamique du continent. Les sociétés fintech ont reçu la moitié des investissements de capital-risque en Afrique au premier semestre 2021, ce qui en fait le secteur technologique le plus attractif.

En juin 2021, Julaya a donc reçu l’investissement de capital-risque d’entreprises Orange Ventures & MFS Africa Frontiers, de capital-risque Saviu Ventures, Launch Africa Ventures, 50 Partners Capital et de business Angels européens et africains. Le montant levé servira à accroître leur part de marché sur la Côte d'Ivoire, lancer de nouveaux produits digitaux de paiement et s’étendre en Afrique de l’Ouest.  

Habib Bamba, le Directeur de la Transformation, du Digital et des Médias chez Orange Côte d’Ivoire, explique ainsi la raison de l’investissement stratégique pour Orange Ventures : « L’écosystème des fintechs en Afrique se singularise par sa compétitivité et son fort dynamisme. Le groupe Orange, à travers son fonds d’investissement technologique, compte renforcer cet essor en soutenant des fintechs comme Julaya. L’objectif est de cibler des champions technologiques locaux au service de la transition vers un monde plus digital et responsable. Ce financement va permettre à Julaya de grandir et de conquérir toute l’Afrique de l’Ouest avec l’appui des équipes d’Orange Digital Center ».

Julaya collabore avec les opérateurs téléphoniques et d’autres fintech pour fournir à ses utilisateurs une expérience utilisateur fluide, étant souvent la première expérience digitale de ses clients dans une économie encore dominée par les espèces. Le nom de la société, « Julaya », signifie « commerce » en Bambara, une langue parlée sous diverses déclinaisons en Afrique de l’Ouest, en phase avec son objectif de digitaliser les paiements de l’économie.

« Le mobile money arrive à un stade de maturité : les cas d’usages portés par les entreprises et institutions publiques sont des relais de croissance pour le secteur. La pandémie du covid19 a ouvert les esprits sur l’urgence de digitaliser les paiements. La compétition entre fintech en Afrique de l’Ouest rend la finance digitale plus accessible pour les consommateurs et les intégrations techniques avec les opérateurs téléphoniques sont de plus en plus fiables » selon Charles Talbot, cofondateur et Directeur Technique.

A propos de Julaya :

Julaya a été créée en 2018 par Mathias Léopoldie et Charles Talbot. Ils ont tous les deux précédemment travaillé pour la fintech de paiement française LemonWay au Mali et au Burkina Faso. Julaya a deux bureaux : un bureau R&D et technique à Paris, France (et à distance), et un bureau opérationnel à Abidjan, Côte d’Ivoire. La société emploie 16 personnes. Elle a levé précédemment 250k$ en 2018 et 550k$ en 2019/2020 auprès de business angels.

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En cette année mouvementéela cryptomonnaie native de Cardano, l’ADA, a perdu sa place de troisième token la plus capitalisée de la planète. Pourtant, son fondateur Charles Hoskinson continue d’annoncer des projets dans le but d’étendre l’influence de Cardano en Afrique et dans le monde. 

Cardano veut lancer des services de finance décentralisée (DeFi) en Afrique à partir du second semestre de 2022. C’est son fondateur Charles Hoskinson (photo) qui a annoncé la nouvelle dans une vidéo publiée la semaine dernière.

« Nous avons complètement contourné le système bancaire en Afrique […] Qu’est-ce qu’une bonne identité, qu’est-ce qu’un bon score de crédit, quels autres produits et scores devraient exister dans la finance en Afrique ? Et comment les diffuser dans toute l’Afrique ? En 2022, toutes les infrastructures sont en place pour que cela se produise », a déclaré Hoskinson.

Selon lui, la mauvaise situation financière des pays en développement peut être modifiée grâce à la DeFi. Hoskinson prévoit ainsi de continuer à étendre la portée de Cardano sur le continent africain en permettant aux populations d’avoir accès, plus facilement, aux « services bancaires classiques » tels que la perception des intérêts, l’obtention des crédits ou encore l’épargne, via sa blockchain.

Pour rappel, après une tournée dans plusieurs pays d’Afrique en 2021, Charles Hoskinson a conclu plusieurs partenariats sur le continent en occurrence au Burundi et à Zanzibar. L’entreprise a également lancé Emurgo Africa dans le but de soutenir la croissance des start-up à fort potentiel se concentrant sur la création de solutions à impact social sur le continent.

Adoni Conrad Quenum

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