Il a une vision entrepreneuriale et a réussi à mettre en place un projet innovant dans un pays où les transports publics sont peu organisés. En créant Moja Ride, il a su saisir une opportunité pour améliorer la mobilité des personnes et stimuler l’économie en Côte d’Ivoire.
Jean Claude Gouesse (photo) est un entrepreneur ivoirien. Titulaire d’un master en gestion des risques et des assurances obtenu en 2002 à l’institut national polytechnique Félix Houphouët-Boigny et d’un bachelor en réseaux et opérations de systèmes informatiques obtenu à la Walden University aux Etats-Unis, il est le président-directeur général et un cofondateur de Moja Ride.
Fondé en 2017, Moja Ride est un agrégateur de mobilité basé en Côte d’Ivoire et qui connecte tous les modes de transports publics et privés sur une seule plateforme. Il aide les opérateurs de transport, les chauffeurs de taxi et de minibus à suivre leurs gains grâce à une solution de billetterie puissante et simple. Il est aussi une solution de financement alternative, pour les chauffeurs n’ayant pas accès à un financement, qui ne nécessite aucun acompte ou garantie.
Pour faciliter le paiement des billets pour se déplacer avec les taxis Moja Ride, la start-up propose à ses clients une carte sans contact et une technologie de paiement par code QR. Aussi, la plateforme permet aux Ivoiriens d’acheter leur billet de bus en ligne, pour voyager d’une ville à l’autre. De plus, elle met à la disposition des chauffeurs et des entreprises de transport un portefeuille numérique appelé Moja Wallet qui peut être utilisé au quotidien pour payer, vendre, épargner et emprunter.
Moja Ride fait partie des 11 start-up sélectionnées cette année pour participer à la troisième cohorte du programme d’accélération Africa Startup Initiative Program (ASIP). Un programme organisé par Startupbootcamp Africa et Telecel Group et qui sera clôturé par une journée de démonstration des fondateurs sélectionnés le 25 mai 2023.
Avant Moja Ride, Jean Claude Gouesse a cofondé Bouttic Technologies, qui est un partenaire technologique des entreprises commerciales en 2016. En 2013, il avait cofondé l’entreprise de technologie financière R.A.T.E.S MONETIC. Cette entreprise a développé eCash Express qui est une solution fintech ayant pour ambition de combler le fossé entre l’argent mobile et les services bancaires traditionnels.
Entre 2014 et 2015, à Seattle, aux Etats-Unis, il a participé au programme Startup Weekend de Techstars qui vise à former des entrepreneurs en 54 heures.
Melchior Koba
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Le vaste chantier de liaison par fibre optique des différents pays d’Afrique centrale, vieux d’une dizaine d’années, avance. Après les investissements dans l’infrastructure télécoms à haut débit terrestre, une composante maritime se déploie.
Dans son récent rapport sur l’économie numérique, la Banque mondiale informe que le Cameroun, le Gabon, le Congo et la Guinée équatoriale construisent un câble sous-marin de 500 km.
La construction de ce câble sous-marin, apprend-on, facilitera les échanges de trafic entre ces pays et permettra à un pays comme le Gabon de revendre de la capacité internationale à ses voisins. Ce d’autant plus que le point de départ de cette infrastructure prend sa source en terre gabonaise. Ainsi, des interconnexions supplémentaires accroîtraient le nombre de clients potentiels pour l’accès international (c’est-à-dire les opérateurs nationaux de ces quatre pays).
En outre, le développement de l’IXP (infrastructure physique permettant aux différents fournisseurs d’accès Internet d’échanger du trafic), pour atteindre son potentiel optimal, contribuerait à améliorer la qualité des services pour les contenus et les services en ligne au niveau local et éventuellement au niveau régional. Cet élément étant déterminant pour la réussite des services d’e-gouvernement.
Relativement à ce projet, la Banque mondiale précise qu’en mai 2019, l’interconnexion physique avec le Congo est devenue opérationnelle, mais non encore commercialisée, en attendant l’approbation des régulateurs nationaux des deux pays. Les interconnexions physiques avec le Cameroun et la Guinée équatoriale, elles, sont attendues depuis septembre 2020. Mais ces deux pays doivent d’abord signer des protocoles d’accord pour définir les règles d’interconnexion.
S.A.
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En Afrique, la transformation numérique prend de l’ampleur. Au cœur de cette mutation, les start-up jouent un rôle majeur dans l’amélioration de l’accès des populations à divers services, d’où l’importance accordée à leur financement.
Dans son rapport intitulé « Africa Tech Venture Capital » et publié le mardi 24 janvier, Partech Africa, le fonds de capital-risque dédié aux jeunes entreprises technologiques en Afrique, indique que l'écosystème technologique africain résilient s’est distingué avec une croissance de 8 % par rapport à 2021.
Selon le rapport, en 2022, le financement par la dette a doublé en volume pour atteindre 1,5 milliard $, contre un montant de 767 millions $ de dettes obtenues par la start-up africaines en 2021. « Le financement total investi dans les start-up technologiques du continent a atteint 6,5 milliards de dollars, soit une augmentation, répartis sur 764 opérations contre 724 tours de table en 2021 », lit-on dans le rapport.
Partech Africa indique également qu’en 2022, les activités de collecte de fonds sont restées stables à tous les stades. Avec 1,4 million de dollars, la taille des tickets Seed+ a été en moyenne plus élevée en 2022 (+12 % par rapport à l'année précédente), tandis que la série A est restée la même à 8,5 millions de dollars.
Sans surprise, le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Egypte et le Kenya restent les principales destinations d'investissement en Afrique, avec une part du volume total qui reste relativement stable à 72 %. Le Nigeria conserve la tête de ce groupe avec 1,2 milliard de dollars de capitaux levés, malgré une baisse de 36 % par rapport à 2021.
En dehors des quatre principaux pays en tête de liste, le Ghana (202 millions de dollars), l’Algérie (150 millions de dollars), la Tunisie (117 millions de dollars) et le Sénégal (105 millions de dollars) ont été les seuls autres pays à avoir franchi le seuil des 100 millions de dollars de financement en 2022.
Au total, 28 pays africains sur les 54 que compte l'Afrique ont attiré des fonds en 2022, dont 13 en Afrique francophone. Compte tenu du ralentissement du marché, les conclusions du rapport ont également révélé que la fintech reste néanmoins le secteur le plus financé en Afrique, bien qu’étant le plus touché par la baisse des gros tours de financement.
Samira Njoya
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La plateforme de comptabilité pour petites et moyennes entreprises Wafeq a annoncé, mercredi 25 janvier, la réussite d’un tour de table d’un montant de 3 millions $. Le cycle de financement a été dirigé par Raed Ventures avec la participation de Wanda Capital. L’objectif de la fintech est d’investir le marché égyptien et de renforcer sa présence en Arabie saoudite et aux Emirats arabes unis.
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Il est un informaticien talentueux et expérimenté qui a fondé et dirige Bujeti, une start-up fintech innovante en Afrique. Il a une grande expérience dans l’industrie technologique et est reconnu pour son expertise en matière de développement de logiciels.
Cossi Achille Arouko (photo) est un informaticien et un entrepreneur béninois. Il est le fondateur et le président-directeur général de la start-up de technologie financière Bujeti. Il est titulaire de deux diplômes d’ingénieur en informatique, l’un obtenu à la Riga Technical University en 2015 et l’autre à l’université de technologie de Belfort-Montbéliard en 2016. Il est aussi diplômé de l’école supérieure multinationale des télécommunications de Dakar où il a obtenu un bachelor en téléinformatique en 2012.
Cossi Achille Arouko a fondé Bujeti en 2021 dans le but de permettre aux émigrés de planifier, d’organiser et de suivre les fonds qu’ils envoient à leurs familles en Afrique. Cependant, il a étendu sa plateforme à tous les Africains, car il a remarqué que les problèmes de budgétisation, de gestion et de suivi des transactions ne touchaient pas uniquement la diaspora, mais aussi la majorité des entreprises africaines.
« Au cœur de Bujeti, il y a la volonté d’apporter de la transparence aux transactions financières, de promouvoir la responsabilité et de permettre le contrôle », explique Achille Arouko en 2022. « Nous voulions que la taxe en Afrique soit moins un fardeau pour la diaspora, puis nous avons réalisé que nous aurions encore plus d’impact en offrant cette solution directement aux entreprises africaines. Nous avons décidé de pivoter vers une solution à part entière de budgétisation et de gestion des dépenses B2B pour le marché africain », ajoute-t-il.
Cette année, Bujeti a été sélectionnée parmi les 94 entreprises à travers le monde qui feront partie de la cohorte d’hiver 2023 de Y Combinator. L’incubateur international a déclaré que la start-up et les autres entreprises sélectionnées recevront chacun un financement de 500 000 dollars.
Cofondateur en 2018 et directeur de la technologie d’OyaPay jusqu’en 2019, Achille Arouko a également cofondé Skylar Labs qui construit une plateforme permettant aux PME de créer leurs propres chatbots pour engager leurs clients et leur fournir un déploiement multiplateforme.
La carrière professionnelle d'Achille Arouko a débuté à Bénin Télécoms SA où il a effectué deux stages en tant que développeur logiciel en 2011 et en 2012. Il a également fait un stage de 7 mois à AREVA NP, en 2014, où il travaillait dans l’équipe de développement d’un logiciel de calcul mécanique et de tuyauterie. En 2016, il a effectué un stage d’ingénieur au service de recherche et développement du studio numérique Oyez à Paris.
De décembre 2017 à juillet 2018, il était développeur full stack de la start-up d’intelligence artificielle Smartly.AI. En 2019, il a rejoint l’entreprise nigériane de technologie financière Paystack en tant qu’ingénieur logiciel sénior. De 2020 à 2022, il a travaillé en tant que responsable technique de la start-up.
Melchior Koba
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En Afrique, les transports en commun comme le métro ou le tramway ne sont pas développés. Les moyens de déplacement comme la voiture, la moto ou encore le vélo sont encore privilégiés. Au Nigeria, des tech entrepreneurs favorisent le commerce de voitures en mettant en place une solution numérique.
Shekel Mobility est une solution numérique développée par une jeune pousse nigériane. Elle permet, d’une part, aux entreprises émergentes du secteur automobile de se développer de manière durable et optimale en leur fournissant les outils et les ressources dont elles ont besoin et, d’autre part, aux revendeurs de la start-up d’envoyer et de recevoir de l’argent et de payer les factures plus facilement. La start-up a été fondée en 2021 par Sanmi Olukanmi et Ben Oladokun.
« Dans le but d'autonomiser les entreprises du monde entier, Shekel fournit des services financiers aux revendeurs locaux ainsi qu'aux revendeurs virtuels, permettant des transactions et des connexions transfrontalières facilitées par un écosystème construit avec une sécurité de bout en bout », peut-on lire sur la plateforme.
La plateforme ne dispose pas encore d’applications mobiles. Pour profiter de ses services, que ce soit sur un ordinateur ou sur un smartphone, il faut se rendre sur le site via un navigateur. Il faudrait, dans un premier temps, ouvrir un compte sur la plateforme. Si l’utilisateur veut se lancer dans la vente de véhicules, la start-up lui permet d’accéder à un prêt allant jusqu’à 200 000 $ sans aucune garantie requise.
Il faut signaler que les intérêts sont calculés sur une base hebdomadaire et le remboursement est sous 45 jours après la vente des voitures. Il est possible de renouveler le processus, ce qui dynamise votre entreprise et permet d'augmenter votre chiffre d’affaires. Shekel allie les activités de néobanque et de plateforme de trading pour les concessionnaires automobiles.
La jeune pousse revendique 1 102 revendeurs sur sa plateforme, 3 400 véhicules échangés et plus de 19 millions $ de transactions effectuées. Shekel a été sélectionné pour participer à la cohorte Hiver 2023 de l’accélérateur Y Combinator. En plus de la participation au programme et l’accès à des investisseurs potentiels, la firme américaine a également investi 500 000 $ dans la start-up pour soutenir sa croissance.
Adoni Conrad Quenum
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Kuda, une fintech nigériane fondée en 2019 par Babs Ogoundeyi et Musty Mustapha, a obtenu une licence bancaire numérique pour opérer au Pakistan. Cette licence est délivrée par la State Bank of Pakistan (SBP) à une joint-venture formée par la fintech Kuda et deux entreprises pakistanaises, Fatima Group et The City School Group.
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Egalement émigré, il veut aider les membres de la diaspora à prendre soin des membres de leur famille qui vivent dans leurs pays en Afrique. Il a donc fondé Fleri qui résout parfaitement ce problème en assurant une transparence dans l’utilisation de l’argent envoyé par les émigrés.
Samuel Baddoo (photo) est un entrepreneur ghanéen diplômé, en 2012, de l’université Mohammed Premier - Oujda au Maroc où il a étudié la théorie économique et l’administration des affaires. Titulaire d’un certificat en programmation informatique obtenu en 2018 à la Tech Talent South, il est le fondateur de la start-up technologique Fleri.
Fondé en 2020, Fleri est une start-up de technologie financière qui veille à ce que l’argent que les émigrés envoient chez eux réponde de manière transparente aux besoins de leurs proches. La start-up fournit les contrôles et la visibilité que les membres de la diaspora ont toujours voulu avoir.
L’idée de Fleri est née à cause du système de soins de santé défaillant qui a joué un rôle dans la perte de l’oncle et des grands-parents de Samuel Baddoo. Le premier produit, FleriHealth, de la start-up Fleri apporte la tranquillité d’esprit aux émigrés en leur permettant de parrainer des plans de soins de santé pour leurs proches restés au pays.
« Si votre mère [en Afrique] veut aller à l’hôpital, nous vous en informons. Lorsqu’elle reçoit une visite à domicile, nous vous envoyons un rapport sur ce que l’infirmière ou le médecin a dit », explique Samuel Baddoo. « Il s’agit d’instaurer la tranquillité d’esprit pour l’immigré qui vit à l’étranger de savoir que ses proches sont en sécurité et protégés », ajoute-t-il.
En 2019, l’entrepreneur a cofondé [re]start, une start-up qui avait pour mission d’aider les gens à trouver et à développer des carrières qu’ils aiment. il y a été le directeur des opérations jusqu’en 2020. En 2013, il a cofondé la société de services et de conseil aux entreprises Porter & Dale et en 2014, il a aussi cofondé la start-up Kitchen Express.
Tuteur pour la formation des adultes entre 2007 et 2008 au sein de la Talent Restoration Academy, Samuel Baddoo a travaillé entre 2012 et 2013 à Heel The World au service de développement et d’autonomisation des entreprises. En 2015, il a rejoint le fournisseur mondial de services logistiques DB Schenker au poste de coordinateur des opérations.
En 2018, la société américaine de mobilité EmpowerBus le nomme responsable du développement commercial. Parallèlement, il a travaillé en tant que développeur Ruby On Rail (framework du langage de programmation Ruby) de la société Tech Talent & Strategy (anciennement Tech Talent South), détenue par des femmes et spécialisée dans le recrutement, la formation et le conseil dans le domaine des technologies.
Melchior Koba
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Il est un entrepreneur primé, un passionné de technologie et un activiste civique. Il a un amour particulier pour l’éducation et l’inclusion financière, notamment pour les populations rurales qui semblent vivre dans une catégorie oubliée.
Charles Muhindo (photo) est un informaticien ougandais. Diplômé de l'université Makerere où il a obtenu un bachelor en génie informatique, développement de logiciels et systèmes embarqués en 2013, il est le président-directeur général et un cofondateur de MamboPay, une entreprise de technologie financière.
Fondé en 2016, MamboPay aide les entreprises et les particuliers à effectuer des paiements par le biais de cartes NFC à la pointe de la technologie et conçues pour offrir une expérience Tap-and-Pay aux bénéficiaires et permettre le transfert de fonds, en temps réel, aux vendeurs via le réseau GSM. La start-up relève trois défis majeurs dans l’utilisation quotidienne des transactions financières numériques que sont la transparence, la responsabilité et la gestion des finances personnelles.
En 2013, Charles Muhindo a également cofondé la start-up BrainShare Ltd. Cette dernière est une plateforme d’e-learning qui permet aux étudiants d’accéder à des contenus pédagogiques de premier ordre et à des enseignants, en ligne et hors ligne. Elle crée un apprentissage inclusif en soutenant la création de contenus académiques locaux par des enseignants locaux pour des apprenants africains locaux. Il a été le PDG de la start-up de sa création jusqu’en 2021.
La carrière professionnelle de Charles Muhindo a commencé en 2011 au sein de l’entreprise IntelWorld. En tant que développeur d’application sénior de l’entreprise, il était le responsable des applications mobiles. Il y a développé une panoplie d’applications d’entreprise, de commerce électronique et de paris sportifs.
En 2012, il a rejoint Orange Uganda où il a travaillé au développement de nouvelles applications pour assurer une meilleure prestation de services aux clients de la société de télécommunication.
Lauréat aux Orange Community Innovation Awards d’une médaille de bronze en raison de ses performances en 2012, Charles Muhindo a été élu parmi les 40 meilleurs entrepreneurs africains par l’initiative Global Innovation through Science and Technology (GIST) du département d’État américain en 2013. Cette année-là, son application BrainShare a été présentée sur CNN parmi les 10 meilleures start-up africaines.
Il a été invité à s’exprimer devant des organisations du monde entier, notamment le ministère finlandais de l’Education et de la Culture et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.
Melchior Koba
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Après des années d’études, il a travaillé à de grands postes au sein d’institutions financières de grande envergure. Il vient à Mastercard avec une expérience professionnelle de 22 ans pour aider au développement de la société sur le continent.
Jean-Charles Yallet (photo) est un expert en finance, diplômé de l’université de Cocody où il a obtenu un master en finance en 1997. Egalement titulaire d’un master en finance et stratégie d’entreprise obtenu en 2004 à l’université d’Oxford Brookes, l’Ivoirien est le nouveau directeur de la société fintech Mastercard en Afrique francophone subsaharienne.
Sa nomination à ce poste de directeur régional Afrique francophone subsaharienne au sein du cluster ouest du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) a été annoncée par Mastercard le 17 janvier 2023. Son rôle sera de piloter le développement des services de Mastercard et l’innovation à travers la région qui englobe désormais 17 pays. De plus, il doit poursuivre la promotion active de l’inclusion financière et numérique pour les communautés qui sont à sa charge.
Content de sa nouvelle nomination, le nouveau directeur déclare : « je suis ravi de rejoindre Mastercard en cette période exaltante où nous continuons d’innover et d’utiliser la portée de notre réseau pour numériser la sphère des paiements, en faisant entrer davantage de personnes dans l’écosystème financier. Je suis déterminé à capitaliser sur l’excellent travail déjà accompli dans le cadre de notre engagement continu à rendre les transactions plus simples, plus sûres et plus fluides dans toute la région ».
Ce nouveau poste vient s’ajouter à sa riche carrière, d’une vingtaine d’années d’expérience dans des institutions bancaires. En effet, il a successivement été, entre 2009 et 2012, responsable des relations clients et directeur national de la banque d’entreprise UBA. Il a ensuite travaillé pendant 10 ans à la Standard Chartered Bank où il a débuté en tant que chef transaction banking en 2012. Il y est ensuite devenu directeur exécutif et responsable de la banque de détail en 2017. Il a occupé ce poste jusqu’en octobre 2022.
Melchior Koba
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