Le détaillant d'épicerie sud-africain Pick n Pay accepte désormais les bitcoins dans l'ensemble de ses 1 628 magasins. La décision intervient à la suite d'une phase pilote de trois mois récemment effectuée dans 39 sites.

Ainsi, dans le cadre de son déploiement à l'échelle nationale, les clients des magasins pourront désormais payer leurs articles en crypto-monnaie, via des applications pour smartphone ou en scannant un code QR et en acceptant le taux de conversion du rand sud-africain au moment du paiement.

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Lulalend, une start-up sud-africaine qui finance les Petites et Moyennes entreprises (PME) mal desservies, a récemment annoncé avoir finalisé un tour de table de série B d’un montant de 35 millions de dollars. 

Selon les responsables de Lulalend, ces capitaux levés seront utilisés pour accroître les activités de l’entreprise et combler le déficit de crédit des PME en Afrique du Sud.

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Après avoir fini ses études aux Etats-Unis, il revient au Rwanda dans le but de mettre ses connaissances technologiques au service du pays. Il fonde PesaChoice qui permet aux salariés, à partir de données RH collectées, d’avoir des financements pour gérer les dépenses imprévues.

Originaire du Rwanda, Davis Nteziryayo (photo) est un entrepreneur diplômé de l’université de Phoenix, aux Etats-Unis, où il a obtenu son master en systèmes d’information en 2013. Egalement titulaire d’un certificat en gestion des produits obtenu à la Haas School of Business de l’université de Californie en 2016, il est cofondateur et président-directeur général de PesaChoice.

Fondé en 2015, PesaChoice est, à la base, une société de technologie financière qui veut combler le fossé entre le versement du salaire et les dépenses imprévues pour les personnes ayant un accès limité au crédit institutionnel. L’entreprise fait de la collecte de données sur les clients, telles que les factures payées, afin de proposer à ceux-ci des financements.

Cependant, après avoir identifié les informations de base nécessaires pour établir un profil de consommateur fiable pour prêter de l’argent, Davis Nteziryayo et son équipe ont découvert qu’il existait une autre possibilité qu’ils n’avaient pas encore explorée et qui pourrait les aider à accéder aux informations nécessaires pour offrir un accès financier à ceux qui en ont besoin : une solution de système RH. C’est ainsi qu’un nouveau produit, le système MIDAS HR Software, est né.

« Le système MIDAS HR Software a été construit avec l’idée que nous voulions un système RH facile à déployer sur les marchés initiaux que nous voulions cibler. Ceux qui sont le moins bien desservis par les systèmes RH traditionnels et qui ont besoin d’un accès financier », a déclaré le PDG de PesaChoice.

Ainsi, après une actualisation de ces centres d’intérêt, la société est devenue PesaChoice Group en 2019 et propose deux principaux services. Le premier est PesaChoice Loans pour les prêts et le second est le système MIDAS HR Software. PesaChoice fait partie des 14 start-up sélectionnées pour participer à l’Africa Tech Summit qui aura lieu les 15 et 16 février 2023.

La carrière professionnelle de Davis Nteziryayo a commencé en 2005 chez Dish Network où il a été architecte logiciel principal/ingénieur de support pendant plus de six ans. En 2011, il a rejoint ACI Worldwide en tant que chef de produit senior. De 2013 à 2015, il a été vice-président et gestionnaire des produits chez KivuTel. Au sein de l’entreprise, il était chargé de définir et de conduire le business plan, la stratégie de croissance, les investissements et le positionnement de KivuTel VoIP App.

Melchior Koba

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Premier prêteur égyptien aux personnes non bancarisées, MNT-Halan devient la deuxième licorne du pays après la plateforme de paiements en ligne Fawry.

La fintech égyptienne MNT-Halan a annoncé, dans un communiqué publié le 1er février, un tour de table de 400 millions de dollars, qui lui a permis d’accéder au statut de licorne.

La jeune pousse fondée en 2018 par Mounir Nakhla et Ahmed Mohsen a précisé avoir obtenu 260 millions de dollars de financement par actions (equity) et 140 millions de dollars de financement par emprunt, grâce à la titrisation d’emprunts obligataires émis durant l'année écoulée.

Environ 200 millions de dollars ont été injectés dans la start-up opérant sur les segments des microfinancements, des paiements électroniques et du e-commerce par un seul investisseur, en l’occurrence le fonds d’investissement basé à Abu Dhabi Chimera Investments, en échange d’une participation de 20 %.

« Le timing de la transaction témoigne de notre capacité à consolider considérablement nos revenus tout en augmentant notre résultat net malgré la situation macroéconomique difficile », a déclaré le cofondateur et PDG de la start-up, Mounir Nakhla.

Grâce à ce nouveau tour de table, MNT-Halan est devenue la deuxième licorne en Egypte après la plateforme de paiements en ligne Fawry.

En septembre 2021, MNT-Halan avait déjà levé 120 millions de dollars auprès de plusieurs fonds de capital-investissement, dont Apis Growth Fund II, Development Partners International (DPI) et Lorax Capital Partners, et de fonds de capital-risque tels que Middle East Venture Partners, Endeavor Catalyst et DisruptTech. Cette levée de fonds lui a notamment permis de procéder à l’acquisition de Talabeyah, une plateforme égyptienne de commerce en ligne qui offre aux détaillants et commerçants l’accès à une large gamme de produits de grande consommation.

MNT-Halan est actuellement le premier prêteur égyptien aux personnes non bancarisées, avec des financements globaux de plus de 2 milliards de dollars.

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Comptable de formation, il entreprend dans la technologie en proposant des solutions dans divers domaines tels que l’immobilier, la finance et la restauration. Il dirige actuellement une plateforme de gestion des finances dans l’immobilier.

Paul Macharia (photo) est un entrepreneur kényan diplômé de l’université de Nairobi où il a obtenu un bachelor en économie. Comptable professionnel agréé, il est aussi le président-directeur général et un cofondateur de la start-up technologique de gestion en ligne pour les paiements de loyers Kiotapay.

Fondé en 2020, Kiotapay est une plateforme immobilière de bout en bout qui permet d’automatiser les paiements, la facturation, le recouvrement, la communication, la gestion des dépenses, les ventes, l’inventaire et d’autres processus immobiliers. Il fournit aux entreprises immobilières des informations fondées sur des données dans des domaines tels que la demande et l’offre, les taux de défaut, les préférences des locataires et la tarification afin d’accroître l’efficacité de l’entreprise.

La plateforme automatise les flux commerciaux dans l’ensemble de la chaîne de valeur immobilière, en commençant par la vente, le développement et la gestion des biens immobiliers. Ainsi, elle permet non seulement aux entreprises immobilières de collecter, d’attribuer et de réconcilier les paiements de manière transparente, mais aussi de fournir le lien manquant entre la demande et l’offre dans les entreprises immobilières.

La start-up fintech de gestion immobilière a été sélectionnée le 31 janvier 2023 pour participer à l’Africa Tech Summit. La cinquième édition dudit événement se tiendra les 15 et 16 février au Sarit Expo Centre de Nairobi, au Kenya. En plus de Kiotapay, 13 autres entreprises ont été choisies parmi plus de 250 entreprises qui ont déposé leur candidature.

Conseiller à Chanzo Technologies, qui accompagne les entrepreneurs dans le développement de leur entreprise, depuis juin 2022, il est également membre de la Kenyan Property Developers Association. Cette dernière est une organisation qui travaille en partenariat proactif avec les décideurs, les financiers et les citoyens afin de garantir que l’industrie du développement immobilier se développe rapidement, mais de manière organisée, efficace, économique et éthique.

L’entrepreneur a fondé, en 2019, Prominence Tech System qui est une entreprise technologique orientée vers les solutions, spécialisée dans les systèmes de gestion d’entreprise pour les petites, moyennes et grandes entreprises. En 2017, il a cofondé l’entreprise de restauration en ligne Mealvale.com qu’il a dirigée jusqu’en 2019.

La carrière professionnelle de Paul Macharia a commencé en 2012 au sein de l’entreprise Eyvonne Ex où il était responsable marketing. En 2015 il est devenu comptable du fonds de prévoyance de Kenya Airways. En 2016, il a rejoint le personnel de l’hôtel Aberdare Spa and Safari Lodge en tant que chef de projet. En 2018, il est embauché par la start-up alimentaire Chef Link Catering Services Ltd au poste de directeur du développement commercial.

Melchior Koba

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Algeria Ventures, un accélérateur public de start-up, et le fonds international Small Enterprise Assistance Funds (SEAF) ont signé, mercredi 25 janvier, à Alger un accord qui stipule la création d’un Fonds algérien pour l’innovation. Nommé Algeria Innovation Funds, sa valeur est estimée à 80 millions $, avec 60 millions pour la création des start-up locales et 20 millions pour financer leur expansion à l’international.

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Trade Lenda, une start-up qui aide les petites entreprises à obtenir un accès rapide et abordable au crédit, a reçu un financement de 520 000 dollars de fonds de pré-amorçage.

Selon les responsables de Trade Lenda, les capitaux levés seront utilisés pour accélérer la croissance de la start-up, accorder plus de crédits aux jeunes entreprises et multiplier ses revenus par 10 en 2023. Le financement provient d'investisseurs axés sur l'Afrique, notamment Sovereign Capital, ARM Labs et Expert Dojo, ainsi que de quelques investisseurs providentiels basés au Nigeria.

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En Afrique, le nombre de start-up de la fintech a augmenté de 81 % entre 2019 et 2021 selon « The Future of Fintech – Africa » publié par Mastercard. Parmi ces fintech, plusieurs non légalisées considérées comme applications prédatrices. Des mesures sont prises pour leur conformité.

Au Nigeria, 106 fintech de plus, spécialisées dans le crédit via une application web ou mobile, ont reçu leur autorisation d’activité dans le pays le mercredi 25 janvier auprès de la Commission fédérale de la concurrence et de la protection des consommateurs (FCCPC). Au Kenya, 12 fintech supplémentaires l'ont reçue le lundi 30 janvier de la Banque centrale (CBK). Ce qui porte le nombre total à 22 dans le pays d'Afrique de l'Est.

« Les engagements ont porté notamment sur les modèles d'entreprise, la protection des consommateurs et l'aptitude et l'honorabilité des actionnaires, administrateurs et dirigeants proposés […] Ceci afin de garantir le respect des lois pertinentes et, surtout, la protection des intérêts des clients », a déclaré la CBK.

En effet, c'est depuis 2022 que les deux pays ont pris des mesures réglementaires pour sécuriser l'activité de crédit financier via des applications web ou mobiles. La décision découlait du nombre croissant de consommateurs qui dénonçaient diverses pratiques, notamment des taux d'intérêts trop élevés.

Ainsi en novembre 2022, Google avait informé les fintech de crédit des deux pays que l'hébergement de leur application sur Play Store sera conditionné dès janvier 2023 à la présentation d'une autorisation d'activité authentique. « Google nous a beaucoup soutenus, notamment en mettant à notre disposition ses connaissances et son expérience d'expert pour nous conseiller sur ce qui fonctionne le mieux pour atteindre des objectifs réglementaires louables », a déclaré Babatunde Irukera, PDG de la FCCPC, à la suite de la décision de Google.

Au Kenya, la CBK a déclaré qu’elle s’assurera désormais que les détails des modèles d'entreprise, la protection des consommateurs et l'honorabilité des actionnaires, des directeurs et de la direction proposés soient tous vérifiés légalement. Quant au Nigeria, sur les 106 fintech ayant reçu leurs autorisations, 65 ont reçu une approbation complète, tandis que les 41 autres ont reçu une approbation conditionnelle, selon une liste publiée par la FCCPC.

Samira Njoya

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Dans le but d’aider les entreprises africaines dans la gestion de leurs finances et améliorer l’inclusion financière, les fintech se multiplient sur le continent. C’est le secteur qui attire le plus de capitaux et les tech entrepreneurs y proposent des solutions de plus en plus innovantes.

Waza est une solution fintech développée par une start-up nigériane du même nom. Elle permet aux utilisateurs, en l’occurrence les commerçants et les chefs d’entreprises, d’effectuer des paiements business-to-business (B2B) entre les pays africains et dans le monde entier. La start-up, basée à Lagos, a été fondée en 2022 par Maxwell Obi et Emmanuel Igbodudu.

« Nous aidons les entreprises africaines, les start-up et le commerce des marchés émergents à gérer leurs problèmes de liquidité, leurs factures et leurs besoins de paiement mondiaux via nos API et notre plateforme web. […] Nous résumons en quelques clics les complexités liées au respect de vos obligations de paiement et à la gestion de vos liquidités sur divers marchés », peut-on lire sur la plateforme.

La solution ne dispose pas d’applications mobiles. Elle se repose sur sa plateforme web, accessible via un navigateur, et sur ses interfaces de programmation pour permettre au commerçant de payer et de recevoir des fonds dans la devise mondiale de son choix, d’envoyer des fonds vers des portefeuilles mobiles et des banques du monde entier, ou encore de créer des factures et de demander aux fournisseurs de payer.

La fintech facilite l’accès aux diverses devises mondiales en aidant à résoudre les besoins de paiement et de liquidité, de manière efficace, abordable et en temps réel. La création d’un compte sur la plateforme permet d’accéder à un tableau de bord depuis lequel il est possible d’avoir une idée de toutes les opérations financières engagées et en cours. Cette inscription donne droit aux clés de l’interface de programmation, indispensable aux développeurs pour la mise en place du système.

Waza a été sélectionné pour figurer dans la cohorte Hiver 2023 de l’accélérateur californien Y Combinator. Cette sélection permet à la fintech de toucher 500 000 $ et d’accéder à du mentorat et aux investisseurs potentiels à la recherche de projets intéressants parmi les jeunes pousses sélectionnées.

Adoni Conrad Quenum

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Ancien ministre kényan des TIC, de l’Innovation et de la Jeunesse, il apportera à l’équipe de direction et au conseil d’administration de Jumo sa riche expérience et connaissance de la technologie panafricaine.

Joseph Mucheru (photo) est un chef d’entreprise et un entrepreneur kényan diplômé de City à l’université de Londres où il a obtenu un bachelor en économie et en informatique en 1993. Il est l’actuel président de Jumo, une entreprise sud-africaine de technologie financière.

Jumo, fondée en 2015, est une société qui s’associe à des banques, des opérateurs de réseau mobile et d’autres acteurs du commerce électronique pour offrir des choix financiers progressifs aux clients des marchés émergents d’Afrique et d’Asie. Devenu président de Jumo en janvier 2023, Joseph Mucheru aidera l’entreprise, d’après un communiqué, à « atteindre ses objectifs de croissance, à s’orienter dans le paysage réglementaire et à renforcer sa présence sur le continent africain ».

Actuellement, il est membre du conseil d’administration d’UNICEF Generation Unlimited (un partenariat public privé qui veut former tous les jeunes et les mettre en contact avec des opportunités) et de la Fondation de l’université de Nairobi. Avant cela, il avait été, entre 2014 et 2017, un membre du conseil d’administration de M-Pesa Foundation Academy, un lycée mixte avec internat, à la pointe de la technologie, qui dispense un enseignement de classe mondiale au Kenya.

La carrière professionnelle de Joseph Mucheru a commencé en 1997 à Internet Solutions (formellement Interconnect Limited) où il était webmaster et responsable du développement technique et des produits. En 1998, il était devenu le directeur de Telecommunications Service Providers Association of Kenya qui a été renommé Technology Service Providers Association of Kenya (TESPOK).

En 1999, il a cofondé Wananchi Online, la société mère du fournisseur de services Internet Zuku. Après avoir occupé le poste de directeur technique de la société, il est devenu le directeur de la stratégie et du développement des affaires en 2005 avant d’en être le président-directeur général de 2006 à 2007.

En 2007, il est embauché par Google Inc en tant que chef de bureau d’Afrique de l’Est. En 2009, il y devient responsable régional pour l’Afrique subsaharienne. Ambassadeur de Google pour l’Afrique subsaharienne et responsable de l’Afrique de l’Est entre 2012 et 2014, il devient, en plus de son rôle d’ambassadeur, responsable régional de l’accès à l’énergie et de l’investissement pour l’Afrique de l’Est.

De 2014 à 2015, Joseph Mucheru était directeur de BitPesa, une entreprise fintech devenue Aza Group. En 2015, il a été le directeur d’afb, une entreprise de technologie financière.

Directeur de GiveDirectly, un organisme à but non lucratif permettant aux donateurs de fournir des transferts d’argent directs aux personnes dans le besoin, entre 2015 et 2017, il a été le président de l’Union africaine des télécommunications, une agence spécialisée de l’Union africaine, de 2018 à 2022. De 2015 à 2022, il à été le ministre kényan des TIC, de l’Innovation et de la Jeunesse.

Il a reçu la médaille du Moran of the Order of the Burning Spear (MBS) en 2010, et l’Elder of the Golden Heart (EGH) en reconnaissance de sa contribution aux TIC au Kenya en 2016. Il est membre de l’African Leadership Network, du Kenyan National Prayer Breakfast et de l’East African Business Summit.

Melchior Koba

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