La société américaine de système de paiement Mastercard et a SomBank, l'une des institutions financières innovantes en Somalie, ont récemment signé un partenariat visant à produire et émettre 100 000 cartes de débit pour les clients de SomBank.
Ce partenariat permettra à SomBank d'émettre et d'accepter des paiements par carte Mastercard, offrant ainsi à ses clients une solution de paiement sûre et sécurisée pour diverses transactions, notamment les achats, les retraits et les paiements en ligne.
Lire aussi :
Chapa, un fournisseur de solutions de paiement en Ethiopie, a annoncé le mercredi 5 juillet, la signature d’un partenariat avec Telegram, l'une des plateformes mondiales de messagerie instantanée.
Cette collaboration vise à faciliter les transactions financières en permettant aux commerçants utilisant Telegram en Ethiopie d'accepter de manière transparente les paiements de leurs clients.
Lire aussi :
Si l'Afrique de l'Ouest a récemment amélioré l'inclusion financière, les petites entreprises de la région considèrent toujours que le financement constitue un obstacle majeur à leur croissance. Ce nouveau partenariat entend changer la donne grâce aux prêts qui leur seront accordés.
La Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale dédiée au financement du secteur privé, a annoncé le lundi 3 juillet, la signature d’un partenariat avec Orange Bank Africa, la banque digitale du groupe Orange. Le partenariat vise à accompagner efficacement et durablement les besoins en financement des petites entreprises en Afrique de l'Ouest, y compris celles des zones rurales.
« Cet investissement innovant témoigne de notre engagement ferme à tirer parti de la puissance des services financiers numériques, en particulier dans les régions où l'inclusion financière demeure limitée. Il a en outre le potentiel de créer un précédent en matière de prêts numériques » a déclaré Olivier Buyoya, le directeur régional pour l'Afrique de l’Ouest de la SFI.
Dans le cadre du nouveau partenariat, la SFI mettra à disposition un mécanisme de partage des risques afin de soutenir Orange Bank Africa dans l'extension de ses opérations de prêt numérique aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME), d'abord en Côte d'Ivoire, puis au Sénégal et dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest, une fois que la banque digitale aura reçu l'accord d'y exercer.
Concrètement, le partenariat porte sur la couverture de 50 % des prêts d’un montant de 30 millions $ qu’accordera Orange Bank Africa sous forme de microcrédits accessibles via le mobile à sa clientèle constituée de petites entreprises et de particuliers. La banque, présente sur le marché ivoirien depuis juillet 2020, prévoit également d’allouer des prêts « plus importants » à des acteurs locaux de l’industrie créative. Cela permettra à la banque 100 % numérique de distribuer 300 000 prêts supplémentaires d'ici à 2025.
Ce nouveau partenariat intervient un an après un premier accord entre les deux institutions. En juillet 2022, La SFI s’était associée à Orange Bank Africa pour accroître l’accès au financement pour les agents et les commerçants opérant dans l’écosystème du mobile money en Afrique de l’Ouest.
A en croire Jean-Louis Menann-Kouamé, directeur général d'Orange Bank Africa, le partenariat permettra d'accélérer le financement des micro, petites et moyennes entreprises par des solutions concrètes, ce qui contribuera à l'amélioration de leur productivité, à l'augmentation de leur compétitivité sur les marchés locaux et internationaux, à la création d'emplois.
Samira Njoya
Lire aussi :
Après des études supérieures en informatique, Kgothatso Ngako découvre le bitcoin et décide de mettre en place une solution qui va permettre aux Africains d’adopter la reine des cryptomonnaies comme une monnaie à part entière.
Machankura est une solution technologique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux utilisateurs de transférer, grâce à des codes USSD, des bitcoins entre particuliers. La technologie intègre le réseau Lightning, un protocole de paiement de pair-à-pair construit comme une application de deuxième couche adossée à la blockchain bitcoin, pour faciliter les différentes transactions en configurant une adresse avec un numéro de téléphone. La start-up a été fondée en 2022 par Kgothatso Ngako.
« J'ai créé Machankura pour rendre le bitcoin plus accessible dans les communautés où tout le monde ne dispose pas d'un appareil connecté à Internet. Toute personne intéressée par l'utilisation du bitcoin et la vie en bitcoin devrait pouvoir le faire facilement », affirme Kgothatso Ngako.
La solution ne dispose pas d’une application mobile. « Lorsque vous composez le numéro [le code USSD] pour la première fois, un portefeuille bitcoin lié à votre numéro de téléphone est instantanément créé pour vous. Vous devez créer un code PIN qui cryptera votre portefeuille et sera également utilisé pour confirmer toutes les transactions futures sur Machankura », indique la plateforme.
C’est donc avec cette adresse que l’utilisateur peut recevoir et envoyer du bitcoin sur son téléphone. Il faut signaler qu’en réalité, Machankura opère avec des satoshis, une monnaie divisionnaire du bitcoin valant environ 0,0002 $, puisque l’objectif est d’utiliser ce moyen de paiement dans les transactions quotidiennes. Machankura facture des frais de transactions de 1% sur toutes les dépenses.
Par ailleurs, en ce qui concerne la recharge du compte, divers moyens s’offrent aux utilisateurs mais la plupart implique l’utilisation de l’Internet sauf en Afrique du Sud. A ce propos, le fondateur de la fintech explique « qu’il n'y a pas vraiment de rampe d'accès au bitcoin qui fonctionne pour les personnes qui n'ont pas d'appareil connecté à Internet. […] Le seul dont je puisse dire qu'il fonctionne pour les personnes qui n'ont pas d'appareil connecté à Internet est Azteco. Jusqu'à présent, Azteco ne dispose que d'un vaste réseau de vendeurs en Afrique du Sud, où l'on peut se rendre dans pratiquement tous les magasins du pays et acheter un bon que l'on peut ensuite échanger contre des bitcoins. Ce n'est pas le cas dans les autres pays africains ».
C’est un point sur lequel le fondateur va devoir travailler puisque la solution peine encore à décoller. En avril 2023, Machankura enregistrait environ 3 000 utilisateurs bien que présente dans une demi-douzaine de pays que sont le Ghana, le Kenya, le Malawi, la Namibie, le Nigeria ou encore l’Afrique du Sud. Même si elle a dû se retirer des marchés tanzanien et ougandais, la fintech veut s’étendre sur tout le continent et y imposer la reine des cryptomonnaies comme une devise à part entière.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Après avoir fait ses études et travaillé dans plusieurs entreprises en Europe, en Asie et en Afrique, Magalie Gauze-Sanga a décidé de lancer dans son pays d’origine une solution pour faciliter les transactions commerciales sur le continent.
Koree est une solution technologique développée par la firme camerounaise Sukali Holding Ltd. Elle permet aux utilisateurs de créer des cartes de fidélité digitales sur lesquelles les commerçants partenaires de la start-up peuvent leur verser des cashbacks et éventuellement leurs reliquats. Fondée en 2022 par Magalie Gauze-Sanga, la fintech a déjà levé environ 131 800 $ pour soutenir sa croissance.
« J’ai été confrontée pour la première fois au problème de monnaie dans une boulangerie, lors d’un achat de viennoiserie que j’ai essayé de payer avec un billet retiré plus tôt d’un distributeur automatique. Par la suite, dans le cadre de mes fonctions j’ai eu à effectuer de nombreuses missions professionnelles en Afrique de l’Ouest ainsi qu’en Afrique centrale. C’est en parcourant les sous-régions que je me suis rendue compte que ce problème de monnaie était un problème régional », affirme Magalie Gauze-Sanga.
La solution dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra s'inscrire. Il peut ainsi accéder à la liste des commerces partenaires et choisir où il fera ses achats. Le scan du code QR de la boutique lui permettra de créer sa carte de fidélité digitale pour le/les magasin(s) choisi(s) depuis son smartphone.
Une fois à la caisse du magasin, l’utilisateur montre la carte de fidélité sur son téléphone au caissier et son cashback et son éventuel monnaie seront directement crédités sur son portefeuille digital. Il faut souligner que le cashback est un remboursement du commerçant pour récompenser la fidélité d’un client. Cet argent peut être dépensé uniquement dans la boutique du commerçant qui l’a offert.
La fintech revendique avoir fait gagner à ses utilisateurs plus de 4 029 863 FCFA (environ 6 698,4 $). Elle dispose de plus de 40 partenaires dans 14 différents secteurs tels que la restauration, l’hôtellerie ou encore le divertissement. La semaine dernière, Koree a été sélectionnée pour faire partie de la cohorte hiver 2023 d’Aidi Venture Accelerator, une entité américaine qui permet aux fondateurs d'entreprises technologiques africaines d’obtenir des avantages de la part de business angels et d’entreprises. Elle a également officialisé la réussite d’un tour de table d’un montant non divulgué lors d’une opération menée par Catalytic Africa.
Alors que la version Android de l’application mobile a été téléchargée plus d’un millier de fois, d’après les données de Play Store, Magalie Gauze-Sanga veut conquérir le marché de l’Afrique francophone avec sa solution. Pour l’instant, elle se concentre sur le Cameroun.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
La fintech congolaise Tuma a annoncé le jeudi 22 juin la réussite d’un tour de table d’un montant de 500 000 $. Fondée en 2022 par Elijah Lubala et Mpilo Makaepour, Elle utilisera les fonds pour développer sa technologie et s’étendre sur d’autres marchés. Visa, Visible Hands ou encore Social Justice Fund sont entre autres les structures qui ont participé à l’opération.
Lire aussi :
Egypte : grâce à son application mobile, HealthTag numérise les dossiers médicaux
Organisé par Ecobank Transnational Incorporated, l’appel à candidatures de l’édition 2023 de l’Ecobank Fintech Challenge prendra fin le vendredi 21 juillet. Ce concours est conçu pour identifier, soutenir et établir des partenariats avec des fintech africaines afin de développer et d'étendre leurs innovations sur le continent et dans le monde entier. Le premier prix sera une récompense de 50 000 $ et tous les finalistes sont intronisés à la bourse Ecobank Fintech, qui leur offre la possibilité de signer un partenariat commercial avec le groupe Ecobank.
Lire aussi :
En Afrique, l’accès aux services financiers n’est pas une sinécure. Pour diverses raisons, ils ne sont pas aussi démocratisés qu’ailleurs, et les fintech comblent le vide depuis quelques années avec des solutions adaptées au marché africain.
Il y a deux semaines, Syca SAS s'est illustré sur la scène tech ivoirienne en rejoignant le programme d'incubation et d'accélération de Scaleway, un fournisseur de services d'infrastructure cloud. C’est grâce à son premier module SycaPay, lancée en 2016, que la start-up fondée entre autres par Abdillahi Osman en 2015 a été sélectionnée pour ce programme.
« Cette collaboration nous offre une excellente opportunité d'accélérer notre développement et de renforcer notre position sur le marché. Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec l'équipe de Scaleway et de bénéficier de leur expertise et de leurs ressources pour continuer à fournir des solutions innovantes à nos clients », a affirmé Mouhamadou Diop, directeur général de SycaPay.
SycaPay est en effet une solution fintech développée par la start-up qui permet aux entreprises de recevoir des paiements de leurs clients via le mobile money, le code QR et les cartes bancaires Visa et MasterCard. Elle dispose d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android. Il faudra, dans un premier temps, créer un compte en fournissant toutes les informations nécessaires. Après, vous pouvez aisément recevoir les paiements et suivre l’évolution des encaissements et des décaissements depuis votre tableau de bord.
Si vous opérez dans le commerce électronique, il est possible d’intégrer l’interface de programmation de SicaPay à votre plateforme. « Intégrée à un site e-commerce, SycaPay permet d’accepter le paiement via mobile money sans disposer de compte chez chaque opérateur pour le marchand », peut-on lire sur la plateforme.
La version Android de l’application mobile a déjà été téléchargée plus de 1 000 fois. Uniquement présente en Côte d’Ivoire et au Sénégal, la fintech a néanmoins des vues sur tous les marchés de la zone UEMOA et de la CEMAC.
Adoni Conrad Quenum
Lire aussi :
Au Nigeria, Fast Credit octroie des prêts aux particuliers et aux entreprises en quelques clics
Flutterwave, une fintech nigériane spécialisée dans les technologies de paiement, a annoncé le jeudi 22 juin un partenariat de 5 ans avec Microsoft pour construire sa plateforme de nouvelle génération sur Microsoft Azure.
Cette collaboration vise à révolutionner l'infrastructure des paiements en Afrique et au-delà, en permettant aux entreprises et aux particuliers d'accéder à des services de niveau international et en favorisant la transformation numérique dans le monde entier.
We're pleased to announce that we will be making digital payments easier, faster and more reliable across the globe with -@Azure’s world-class technology. 🎉
— Flutterwave (@theflutterwave) June 22, 2023
We are leveraging Azure's capabilities to bring a faster, more secure and much more reliable experience to our customers… pic.twitter.com/665XiyxwoG
Lire aussi :
La fintech Chipper Cash qui facilite les paiements transfrontaliers en Afrique a récemment annoncé son expansion au Rwanda. La société a célébré son entrée sur le marché rwandais lors de la première édition du Inclusive Fintech Forum, une plateforme mondiale axée sur l'inclusion financière qui s’est tenue à Kigali du jeudi 22 au vendredi 23 juin.
La décision de s'étendre au Rwanda intervient après des lancements réussis au Ghana, en Ouganda, au Kenya, en Tanzanie, au Nigeria et en Afrique du Sud.
Lire aussi :