La fintech valorisée à environ 3 milliards de dollars pourra désormais proposer des devises mondiales telles que le dollar, l'euro et la livre sterling aux utilisateurs du Nigeria.

Le spécialiste nigérian des paiements Flutterwave a annoncé, le lundi 11 septembre, le lancement d’une nouvelle solution nommée « Swap ». Conçue en partenariat avec Wema Bank et Kadavra BDC, et soutenue par la Banque centrale du Nigeria (CBN), la solution Swap est présentée comme une plateforme numérique sécurisée et fiable qui permettra aux Nigérians d'avoir un accès immédiat à des devises étrangères à des taux de change compétitifs.

« Chez Flutterwave, notre dévouement à l'innovation n'a d'égal que notre engagement à simplifier les processus financiers pour offrir des possibilités infinies. Swap représente une avancée significative dans la manière dont les Nigérians vont s'engager dans les opérations de change », a déclaré Olugbenga Agboola (photo, à gauche), cofondateur et PDG de la licorne.

En effet, le Nigeria est confronté depuis quelques années à divers problèmes de change. L’un d’eux est un arriéré de change de 10 milliards de dollars, que la CBN vise à résoudre d’ici deux semaines. Cet arriéré comprend les demandes de dollars des fabricants, des importateurs ; les indemnités de déplacements professionnel et personnel, ainsi que les factures médicales engagées à l'étranger.

A en croire le gouverneur par intérim de la CBN, Folashodun Shonubi, Swap résoudra deux problèmes critiques qui affligent le marché des changes du Nigeria : le manque de synergie entre les institutions financières et une forte dépendance aux transactions en espèces.

A court terme, Flutterwave introduira un système pratique d'émission de cartes pour les utilisateurs de Swap. L’entreprise prévoit de distribuer plus de 10 millions de ces cartes aux Nigérians d'ici octobre pour leur permettre de résoudre rapidement des problèmes tels que l'allocation de voyage personnel (PTA) , l'allocation de voyage d'affaires (BTA) pour faciliter leurs poursuites éducatives, leurs efforts commerciaux et leurs diverses exigences de voyage.

Samira Njoya

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Après les fintech Flutterwave et Nala, c’est au tour d’Interswitch d’opter pour le moyen de paiement développé par la firme américaine Alphabet.

Interswitch, une start-up nigériane opérant dans les technologies financières, a annoncé l’intégration de la solution de paiement Google Pay à sa plateforme Interswitch Payment Gateway (IPG), apprend-on d’un communiqué de presse publié le lundi 11 septembre.

« Les commerçants peuvent désormais stocker les données de paiement dans Google Wallet [le portefeuille numérique du géant de Mountain View]. Cette intégration facilite le processus de paiement sur la plateforme Interswitch, améliorant ainsi l'expérience de l'utilisateur. En outre, cette collaboration permet l'acceptation de cartes internationales sur la passerelle de paiement Interswitch, ce qui permet aux entreprises de répondre de manière transparente aux besoins d'une clientèle internationale plus large », peut-on lire dans le communiqué.

Fondée en 2002 par Mitchell Elegbe, la fintech nigériane est devenue une licorne en 2019 après l’acquisition de 20 % de ses actions par le géant américain Visa. Elle s’est imposée dans l’univers africain des technologies financières et pendant la pandémie de la Covid-19, elle s’est avérée une alternative de choix pour les transactions commerciales au Nigeria et sur le continent.

« En intégrant Google Pay à notre passerelle de paiement, nous permettons aux entreprises d'exploiter le potentiel d'une clientèle mondiale tout en garantissant des paiements sûrs et fiables », a déclaré Muyiwa Asagba, directeur général du commerce numérique et de l'acquisition de commerçants chez Interswitch.

Jenny Cheng, vice-présidente et directrice générale de Google Wallet, affirme que « les utilisateurs peuvent simplement ajouter leurs cartes de débit et de crédit à l'application Google Wallet et avoir la certitude que leurs informations financières sont en sécurité lorsqu'ils effectuent un achat ou prennent un train ».

Adoni Conrad Quenum

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La fintech nigériane Flutterwave a annoncé la semaine dernière la signature d’un partenariat avec la banque indienne IndusInd Bank. Ce partenariat permet à la licorne de favoriser l’envoie de fonds de l’Inde vers la trentaine de pays dans lesquels elle est présente via son application de transfert de fonds SendApp.

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Nestcoin, une start-up nigériane opérant dans les cryptomonnaies et le web3, a annoncé la semaine dernière la réussite d’un tour de table d’un montant de 1,9 million $. Les fonds seront utilisés pour mettre en place Onboard Wallet, un portefeuille crypto non dépositaire qui permettra aux utilisateurs de transférer des fonds directement sur un compte bancaire sans passer par une bourse centralisée.

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Sehatech, une jeune pousse égyptienne spécialisée dans l’assurance maladie, a annoncé le dimanche 3 septembre la réussite d’un tour de table d’un montant de 850 000 $. Fondée en 2022 par Mostafa Tarek, Mohamed Elshabrawy et Omar Shawky, l’insurtech utilisera les fonds pour entre autres développer son équipe, améliorer ses services et l’expérience utilisateur sur ses plateformes web et mobile.

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Après avoir créé la start-up sous le nom de SmartWage, les fondateurs ont décidé d’élargir leurs offres et pour cela une mise à jour du nom a été nécessaire. Elle offre aujourd’hui plusieurs autres services.

Jem est une solution numérique développée par une jeune pousse sud-africaine. Elle permet aux employeurs de partager des documents et des informations avec leurs employés qui ne travaillent pas dans un bureau. La start-up, basée dans la ville du Cap, a été fondée en 2019 sous le nom de SmartWage par Alex Platt, Caroline van der Merwe, Nick Platt et Simon Ellis. Elle a levé environ 2,5 millions $ pour entre autres soutenir sa croissance et développer sa technologie.

« Les fiches de paie et les congés sont encore imprimés manuellement, tandis que la communication avec les employés se fait par le biais de tableaux d'affichage ou d'applications, dont l'utilisation diminue considérablement. Les procédures d'intégration et les procédures disciplinaires sont toujours basées sur le papier, ce qui coûte aux entreprises du temps, de l'argent et des ressources précieuses », indique Simon Ellis.

La solution est accessible via l’application de messagerie instantanée WhatsApp, donc les utilisateurs n’auront pas à télécharger une quelconque application sur le Play Store ou l'App Store. Jem permet de recevoir des communications à l'échelle de l'entreprise, d'accéder aux fiches de paie, de demander des congés ou encore d'accéder à des produits de bien-être financier, et tout ceci via la messagerie WhatsApp.

« Si nous pouvons faire gagner du temps et de l'argent aux employeurs grâce à la numérisation, nous pouvons combler le fossé entre les entreprises sud-africaines et leurs employés de première ligne, en aidant les entreprises à se connecter clairement et dynamiquement avec leurs employés, tout en offrant des outils de bien-être financier », explique Simon Ellis.

Pour partager les fiches de paie via la solution, chaque employé paie 4,90 rands (environ 0,26 $) par mois et pour recevoir toutes les communications, le tarif passe à 8,9 rands. Par ailleurs, la start-up permet d’accéder à des avances sur salaire. Celles-ci doivent être remboursées quand l’employé perçoit son salaire du mois.

Adoni Conrad Quenum

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Il est un exemple remarquable d’entrepreneur africain qui exploite la technologie blockchain pour générer un impact positif tant sur son continent que sur la scène mondiale.

Ricardo Konlack (photo), un entrepreneur originaire du Cameroun, se passionne résolument pour la technologie blockchain. En qualité de cofondateur et président-directeur général de Katika, il participe activement à révolutionner le paysage financier en Afrique grâce à l’adoption de cette technologie novatrice.

La plateforme Katika se distingue par sa capacité à proposer des solutions novatrices parfaitement adaptées aux besoins des entrepreneurs africains. Elle facilite des paiements rapides et sécurisés, offre un accès aux crédits sans nécessiter d’intermédiaires, encourage l’épargne et permet d’investir dans des projets locaux.

La mission de Katika est clairement orientée vers la promotion de l’inclusion financière, la stimulation du développement économique et le renforcement de la souveraineté numérique au sein de la population africaine.

L’approche de Katika repose sur l’utilisation de la blockchain pour établir un réseau de confiance entre les utilisateurs, réduire les coûts, accroître la transparence et garantir la protection des données. Cette plateforme s’appuie sur une communauté active et engagée qui contribue activement à sa gouvernance et à son développement.

Avec sa start-up, l’entrepreneur a été propulsé par plusieurs incubateurs et accélérateurs locaux et internationaux. Entre autres, on peut citer Founder Institute et ActivSpaces.

Ricardo Konlack est titulaire d’un diplôme en génie civil obtenu en 2020 à la Technische Hochschule Mittelhessen d’Allemagne. La première entreprise de l’entrepreneur s’appelle BrickBuilding, une société qui conçoit, fabrique et distribue des produits qui touchent au génie civil, à l’architecture, au bâtiment et aux travaux publics.   

Melchior Koba

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Itana, une start-up nigérianne qui conçoit des produits et services pour favoriser l'économie numérique de l'Afrique a annoncé, le mercredi 6 septembre, l’obtention de 2 millions $ dans le cadre d’un tour de table mené par des investisseurs mondiaux en capital-risque LocalGlobe, Amplo, Pronomos Capital et Future Africa.

Prévue pour devenir la première zone franche numérique d'Afrique, cette étape de financement soutiendra les efforts d'Itana pour améliorer l'indice de facilité de faire des affaires, stimuler l'investissement direct étranger et catalyser l'emploi au Nigeria.

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La start-up kényane Kotani lève 2 millions $ pour faciliter l’envoie de fonds en cryptomonnaie

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Dans le but d’aider les populations à acquérir une discipline financière, un tech entrepreneur a mis en place une solution sur mesure. Elle se mue en gendarme de vos finances.

Alvin App est une solution fintech développée par une start-up kényane. Elle permet aux utilisateurs de gérer leur argent dans le but d’économiser et de s’offrir une certaine aisance financière. La start-up, basée à Nairobi, a été fondée par Winston Reid. En 2022, elle a levé un montant de 740 000 $ pour accélérer sa croissance.

« Alvin est conçu pour être votre compagnon de poche quotidien qui vous donne l'impression de maîtriser votre situation financière et de vous engager chaque jour sur la voie de l'achat d'un terrain ou d'une maison. [...] Les seules applications de finances personnelles que nous avons pu trouver au Kenya n'étaient pas optimisées pour le contexte local, n'offraient pas de conseils pour nous aider à acquérir les actifs pour lesquels nous voulions épargner, et offraient seulement la possibilité d'épargner mais sans soutien quotidien pour nous aider à épargner pour des objectifs qui nécessitent de la constance sur de longues périodes de temps », explique Winston Reid.

L’application mobile est accessible uniquement sur Android. L’utilisateur, après téléchargement, devra se créer un compte puis définir ses objectifs de dépenses et d’épargne pour permettre à l’application de suivre son budget. Alvin définit des seuils journaliers, hebdomadaires ou encore mensuels de dépenses dans le but de vous permettre de suivre l’évolution de votre épargne.

Outre la mise en place du budget, Alvin assiste l’utilisateur au quotidien en envoyant des alertes budgétaires sans que vous ayez besoin d’accéder à l’application. Elle effectue également des analyses comparant les dépenses actuelles à celles des mois précédents. L’objectif est de mettre en place une routine de dépenses et de s’y tenir pour atteindre plus aisément les objectifs préalablement définis.

« Pour qu'une personne puisse acquérir des habitudes d'épargne durables, il faut qu'elle ait des habitudes de consommation durables. Et pour ce faire, il faut offrir aux gens plus de soutien que des rappels pour effectuer des dépôts », indique Winston Reid.

Adoni Conrad Quenum

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Kotani, une start-up kényane spécialisée dans les crypto-transfert de fonds a annoncé récemment avoir obtenu un préfinancement de 2 millions $.

Selon les responsables de la start-up, les fonds permettront aux Africains qui n'ont pas accès aux banques et à la connexion Internet d’envoyer de l’argent dans leur pays via les crypto-monnaies et sans Internet.

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