Après cinq années passées à MTN où il a acquis de l’expérience en dirigeant plusieurs projets, il se lance dans l’entrepreneuriat. Il rencontre Hassan Bourgi et ensemble ils fondent la fintech Djamo afin de combler le vide laissé par les institutions financières traditionnelles.

Régis Bamba (photo) est un informaticien de formation et un entrepreneur technologique ivoirien. Diplômé de la Towson University, aux Etats-Unis, où il a obtenu un bachelor en informatique en 2011, il est cofondateur et directeur des produits de la fintech Djamo.

Fondée en 2021 par Régis Bamba et Hassan Bourgi, Djamo est une entreprise de technologie financière ivoirienne. Avec son application éponyme, il permet aux populations sous-bancarisées de gérer leur argent. Qu’il s’agisse de gérer les dépenses quotidiennes ou de planifier son avenir avec une épargne et des investissements, Djamo aide ses utilisateurs à reprendre le contrôle sur leurs finances et à mieux utiliser leur argent.

Première entreprise ivoirienne à intégrer le prestigieux incubateur Y Combinator de la Sillicon Valley, Djamo met également à la disposition de ses clients des cartes VISA. Mieux, la fintech ne prend à ses utilisateurs aucunes commissions ni aucuns frais.

« Dans notre région, les utilisateurs paient des frais parmi les plus élevés au monde, mais ne reçoivent pas toujours un service adéquat en retour, ce qui peut être extrêmement frustrant. La seule chose que nous voulons réaliser est d’offrir un produit où les clients en ont vraiment pour leur argent », a déclaré Régis Bamba en 2022.

En novembre 2022, la start-up a annoncé avoir levé un montant de 14 millions de dollars auprès de Y Combinator et trois autres investisseurs principaux que sont Enza Capital, Oikocredit et Partech Africa. D’autres investisseurs comme Janngo Capital, P1 Ventures, Axian et Launch Africa ont également participé à ce tour de table.

Régis Bamba est aussi le fondateur et le président de Code.ci. Fondé en 2014, Code.ci rassemble, principalement, des développeurs désireux de fédérer leurs compétences afin de répondre à des enjeux socio-économiques en Côte d’Ivoire. C’est cette association qui a lancé le premier portail open data en Côte d’Ivoire avec le gouvernement du pays.

Avant de cofonder Djamo, Régis Bamba a travaillé pour l’opérateur de télécommunications MTN. Il y a été chef de projet de mobile money entre 2014 et 2016, puis chef de produit jusqu’en 2020.

Melchior Koba

Lire aussi :

L’Ivoirien Francis Dufay prend les rênes de Jumia

Published in Tech Stars

La capitale togolaise, Lomé, va accueillir le mardi 28 février prochain l'Africa Fintech Tour 2023. La rencontre initiée, par l’Africa Fintech Forum a pour but d’échanger sur des questions liées aux challenges, aux opportunités et aux actions menées pour développer l'ensemble de l’industrie de la Fintech en Afrique.

La rencontre se tiendra sous le thème, « développement numérique et amélioration de l’inclusion financière au Togo » et réunira plusieurs acteurs des secteurs privé et public, notamment les banques, les assurances, les émetteurs de monnaie électronique, les ministères de l’Economie et des Finances et de l’économie numérique.

Lire aussi :

Le groupe Axian lance une entité qui pilotera son investissement dans les entreprises tech et innovantes d'Afrique

Published in Breves_Simple

Fidèle Nsadi (photo) est un informaticien de formation et un entrepreneur technologique congolais. Diplômé de l’université de Kinshasa où il a obtenu une licence en ingénierie informatique en 2022, il est le directeur général d’Express App, une solution de technologie financière.

Fondée en 2021, Express App est une application mobile fonctionnant sans connexion Internet qui offre de manière simple et rapide plusieurs services financiers en Afrique. Il peut s’agir des services de mobile money, de mobile banking ou d’activation de forfaits, entre autres. Ainsi, grâce à sa technologie basée sur l’automatisation de la technologie USSD, l’application rend la vie facile à ses utilisateurs et fournit une expérience utilisateur très intuitive.

« Express App est une solution fintech mobile qui vise à accélérer l’inclusion financière en offrant un certain nombre de services financiers en RDC et dans le reste de l’Afrique de manière simple et rapide. La particularité d’Express App est de fonctionner sans connexion Internet, afin de permettre à un grand nombre de personnes d’accéder à des services financiers tels que le mobile money, le mobile banking, le rachat de crédit via une application mobile, même si elles n’ont pas accès à Internet, dont le taux de pénétration est encore très faible en RDC et dans de nombreux autres pays africains », a déclaré Fidèle Nsadi lors d’une interview accordée à TechCabal en février 2023.

Cependant, Express App est le produit de l’entreprise Faithful, dont Fidèle Nsadi est un cofondateur et le président-directeur général. Faithful est une start-up de développement des solutions informatiques. Elle accompagne ses clients dans la conception et l’implémentation d’applications web et mobiles, le développement de logiciels, l’administration des systèmes et réseaux, l’analyse de données, la maintenance et le conseil dans le domaine des nouvelles technologies et de l’informatique.

Incubé par Ingenious City d’octobre 2020 à mars 2021, il a également cofondé la solution de messagerie instantanée Masolo en 2021. Il en est le développeur web front-end. Sa carrière professionnelle a commencé en 2018 en tant que responsable informatique de Convipat, une association qui a pour but de promouvoir l’agriculture et une consommation des produits locaux sains.

En 2019, à l'université à Kinshasa, Fidèle Nsadi a été choisi comme chef de projet adjoint du projet de conception et de construction d’un système d’alimentation en eau potable pour les habitants de la localité de Dwale dans les plateaux de Bateke. En 2020, c’est RATALBI Pisciculture, un centre de production et de reproduction des poissons, qui l’embauche en tant que consultant informatique.

Melchior Koba

Lire aussi :

En RD Congo, Josué Vangu accompagne les entreprises dans leur projet de transformation numérique

Published in Tech Stars

Le dimanche 19 février, le fournisseur de solutions et de services de transformation numérique et de cybersécurité Noventiq a annoncé la finalisation de l’acquisition de la firme égyptienne Digitech. Cet achat permet à Noventiq de renforcer sa présence en Afrique du Nord.

Lire aussi : 

Côte d’Ivoire : APaym simplifie les paiements grâce au QR Code

Published in Breves_Simple

Il cumule plus de cinq années d’expérience professionnelle et entrepreneuriale. Passionné par l’innovation, il fonde une fintech pour permettre aux employés d'accéder une partie de leur salaire avant la date de paie. Il envisage d’étendre sa présence dans d’autres pays de l’Afrique de l’Est.

Dan Wasswa (photo) est un entrepreneur social ougandais diplômé de l’université de Manchester où il a obtenu un bachelor en politique et relations internationales en 2014. Egalement titulaire d’un diplôme de troisième cycle en entrepreneuriat social obtenu en 2016 au Goldsmiths collège de l’université de Londres, il est le fondateur et le président-directeur général de Qiribu.

Fondé en 2020, Qiribu est une société de technologie financière qui permet aux employés d’accéder à une partie de leur salaire à la demande. L’entreprise est aussi dotée d’une intelligence artificielle et de plusieurs outils de gestion financière qui permettent aux salariés d’établir des budgets intelligents et de mieux gérer leur argent.

Après avoir effectué une demande, les employés qui bénéficient des services de Qiribu reçoivent un dépôt instantané sur leur compte en banque ou leur portefeuille mobile. L’entreprise ne prend aucun intérêt, ne fait aucun contrôle de crédit et ne retire aucun coût caché. Elle ne prend qu’une commission fixe.

Pour les deux prochaines années, Dan Wasswa envisage d'étendre son entreprise à d’autres pays comme le Rwanda et le Kenya. « Nous prévoyons également de lancer notre carte bancaire Qiribu, qui permettra aux utilisateurs d’encaisser gratuitement. Nous gagnerons de l’argent grâce aux transactions par carte effectuées par les utilisateurs. Globalement, notre modèle économique repose sur la facturation de frais pour la commodité et l’accessibilité de l’accès aux salaires gagnés en temps réel », a déclaré Dan Wasswa en février 2023.

Consultant sénior de l’accélérateur de start-up sociales United Social Ventures, Dan Wasswa est également le coordinateur de la communication de The YY Foundation. Sa carrière professionnelle a commencé en 2017 à la Stanbic Bank Uganda où il était un stagiaire en communication marketing.

Après son stage, il a rejoint Balloon Ventures en tant que consultant en croissance des affaires en septembre 2017. En mars 2019, il est embauché par la Stanbic Bank Uganda au poste de coordinateur de programme. En novembre 2019, il rejoint The Innovation Village, une organisation de soutien à l’esprit d’entreprise, en tant qu’associé à l’innovation.

Melchior Koba

Lire aussi :

L’Ougandais Ham Serunjogi facilite les transactions financières en ligne et en magasin avec Chipper Cash

Published in Tech Stars

L’accélérateur estonien Startup Wise Guys a annoncé, jeudi 16 février, une levée de fonds d’un montant de 25 millions $. L’objectif de la structure est d’investir dans des start-up en démarrage dans plusieurs régions du monde en l’occurrence sur le continent africain.

Lire aussi : 

Nigeria : FairMoney accorde des crédits instantanés sans aucune garantie

Published in Breves_Simple

Entrepreneur à succès, il a travaillé pour Meta avant de fonder sa propre entreprise. Cette dernière, qui est une fintech, a connu une croissance rapide pour faire partie des licornes d’Afrique. 

Ham Serunjogi (photo) est un économiste et un entrepreneur ougandais. Diplômé de Grinnell College où il a obtenu son bachelor en économie en 2016, il est un cofondateur et le président-directeur général de l’entreprise de technologie financière Chipper Cash.

Fondée en 2018, Chipper Cash est une société fintech financée par du capital-risque qui conçoit des logiciels permettant d’effectuer des paiements transfrontaliers gratuits et instantanés de poste à poste en Afrique et en Europe. Elle développe aussi des solutions permettant aux entreprises et aux commerçants de traiter les paiements en ligne et en magasin. Elle est basée à San Francisco aux Etats-Unis.

« C’est une plateforme de paiement qui a commencé comme un produit transfrontalier. C’est maintenant une plateforme plus globale qui permet aux gens non seulement d’envoyer et de recevoir de l’argent facilement, mais aussi de faire des choses comme investir », a déclaré Ham Serunjogi en 2021.

La plateforme Chipper Cash compte aujourd’hui plus de 5 millions d’utilisateurs. La start-up, disponible dans sept pays (cinq pays africains, les États-Unis et le Royaume-Uni) a déjà émis plus de 300 000 cartes Visa.

Membre du conseil d’administration du Grinnell College depuis mai 2022, il a commencé à acquérir de l’expérience en faisant des stages dans des entreprises telles que Cleantech Open, un accélérateur de business pour les entrepreneurs de technologie environnementale, en 2013, Fullbridge, une entreprise edtech, en 2014, et Meta (ex-Facebook) en 2015.

Sa carrière professionnelle a réellement commencé en 2016 chez Meta. Il y a travaillé dans le bureau d’Irlande où il était le directeur de la clientèle au Royaume-Uni. Il était chargé d’établir les relations de partenariat avec certains des plus grands annonceurs britanniques de Facebook.

Son travail avec Chipper Cash lui a permis d’être sélectionné, par l’organisation internationale de journalisme à but non lucratif Rest of World, parmi les 100 faiseurs de changement de la technologie mondiale en 2022.

Ancien nageur, Ham Serunjogi a compéti pendant plusieurs années. Il a représenté l’Ouganda aux Jeux olympiques de la jeunesse de 2010 à Singapour. Il a, d’ailleurs, été nommé athlète de l’année 2010-2011 par The Aga Khan Academy de Mombasa.

Melchior Koba

Lire aussi :

L’Ougandais Paul Kirungi donne aux employés plus de flexibilité dans leurs finances mensuelles avec Zofi Cash

Published in Tech Stars

C’est la troisième et la plus importante levée de fonds réalisée par la start-up sud-africaine depuis le lancement de ses activités en 2018. Ce financement la place en bonne position pour explorer les opportunités à l'étranger.

La Société financière internationale (SFI), l'institution allemande de financement du développement DEG, et les firmes Hollard et Yellowwoods ont annoncé, le mercredi 15 février, un investissement conjoint dans Naked, une plateforme sud-africaine d'assurance entièrement numérique qui offre une couverture complète pour les voitures, les maisons et les articles autonomes.

Le financement dirigé par la SFI soutiendra la stratégie de Naked qui vise à étendre son offre d'assurance numérique, notamment à un plus grand nombre de primo-accédants, et lui permettra de continuer à innover pour améliorer l'expérience client.

« Nous pensons que Naked est bien placée pour favoriser la transformation numérique et l'inclusion dans le secteur de l'assurance sud-africain en raison de sa technologie unique et de son modèle commercial innovant », a déclaré Ingo Schultz, vice-président chez DEG Insuretech Global Markets.

Depuis son lancement la start-up Naked développe une solution d'assurance automobile alimentée par l'intelligence artificielle (IA). La plateforme a attiré à cet effet de nombreux investisseurs venus de plusieurs pays du monde pour l’accompagner dans la construction de son infrastructure numérique.

Cette mobilisation de capitaux, considérée comme l’un des plus grands cycles de financement d’insurtech jamais réalisés en Afrique, devrait contribuer à élargir l'accès aux produits d'assurance automobile, habitation et autres en Afrique du Sud, leader du marché des assurances en Afrique.

Selon un rapport du Swiss Re Institute,la branche de recherche de l'assureur Swiss Re, l'Afrique du Sud a atteint 51,215 milliards USD de parts de marché en 2021 dans l'assurance africaine, soit 69,03 %. Le pays est suivi par le Maroc, l’Egypte et le Kenya qui représentent respectivement 7,2 %, 3,79 % et 3,26 % du total des primes souscrites en Afrique en 2021.

Samira Njoya

Lire aussi :

Madagascar et la SFI s’associent pour former 6 000 malgaches aux compétences informatiques

Published in Finance

Expert-comptable, il a travaillé dans des entreprises financières de renommée mondiale. Dans le but d’aider les entreprises sud-africaines à se développer, il a fondé Lulalend qui rend l’accès au financement des entreprises rapide et transparent.

Trevor Gosling (photo) est un comptable agréé sud-africain diplômé de l’université de Pretoria où il a étudié de 2000 à 2004. Egalement entrepreneur, il a cofondé, en 2014, la start-up de technologie financière Lulalend qui fournit aux entreprises d’Afrique du Sud les fonds dont elles ont besoin pour se développer.

Lulalend offre un financement allant jusqu'à 280 000 dollars aux entreprises qui sont en activité depuis au moins un an et qui réalisent un chiffre d’affaires mensuel de 2 200 dollars environ. La start-up a mis au point un système qui utilise divers points de données pour analyser la santé financière, le modèle d’entreprise et le potentiel de trésorerie d’un demandeur de prêt, afin de pouvoir prendre des décisions judicieuses en matière de solvabilité. 

En février 2023, la start-up réalise une levée de fonds de série B d’un montant de 35 millions de dollars. Le financement permettra à Lulalend d’étendre ses activités en Afrique du Sud et de commercialiser de nouveaux produits pour mieux financer les plus de 2 millions de petites et moyennes entreprises (PME) formelles et informelles du pays.

« Grâce à ce capital supplémentaire et au soutien de nos investisseurs, nous sommes plus que jamais en mesure de concrétiser notre vision de l’inclusion financière et d’agir comme un catalyseur de croissance dans le secteur des PME […] Je suis très enthousiaste quant à l’avenir de Lulalend et à l’impact positif que nous pouvons avoir sur les PME sud-africaines qui, comme nous le savons, sont essentielles au développement économique du pays », a déclaré Trevor Gosling.

Avant Lulalend, en 2012, Trevor Gosling a fondé 5 ounces, une entreprise de commerce électronique qui commercialise du vin et des produits gastronomiques en Afrique du Sud. L’entreprise a été acquise par Naspers Group en mai 2013, mais l’entrepreneur a continué à y travailler en tant que PDG jusqu’en 2014.

Trevor Gosling a commencé sa carrière professionnelle en 2005 au sein de KPMG où il été comptable sénior. En 2008, il devient banquier d’affaires à la Rand Merchant Bank, une division de FirstRand Bank Limited. En 2009, il est nommé au même poste à Goldman Sachs avant de revenir à la Rand Merchant Bank en 2010 pour travailler dans le domaine des financements structurés.

Melchior Koba

Lire aussi :

Le Sud-Africain Chad Marthinussen investit dans des solutions technologiques de l’industrie médicale

Published in Tech Stars

La lutte contre l’exclusion financière est toujours au cœur des débats en Afrique. Les institutions financières traditionnelles ont du mal avec certaines couches de la population, ce qui permet aux fintech de proposer diverses alternatives de services financiers.

FairMoney est une solution fintech développée par une start-up nigériane. Elle permet à ses utilisateurs d’accéder à des crédits en quelques minutes sans aucune garantie. La fintech a été fondée en 2017 par Laurin Hainy, Nico Berthozat et Matthieu Gendreau. Elle a pour but de construire la principale banque mobile sur les marchés émergents du continent.

« Les banques sont restées à l'écart de ce marché inexploité en raison du manque d'expertise en matière de technologie numérique pour servir les personnes aux revenus limités dans les zones reculées. […] Nous avons atteint un volume de décaissement de 93 millions de dollars US en 2020, malgré la Covid-19 qui a impacté les entreprises de prêt », a indiqué Laurin Hainy.

La solution dispose d’une application mobile accessible uniquement sur Android. Pour accéder aux services de la fintech, il faut télécharger l’application depuis le Play Store ou scanner le code QR avec l’appareil photo de votre smartphone et y créer un compte. En remplissant le formulaire d’inscription, veillez à ce que le numéro de téléphone utilisé soit celui lié à votre BVN, numéro de vérification bancaire mis en place par la Banque centrale du Nigeria pour freiner ou réduire les transactions bancaires illégales dans le pays.

Après cette étape, il suffira de connecter une carte bancaire ou un compte bancaire à votre compte puis il est possible de recevoir un prêt. La fintech ne demande pas de documents ni de garanties pour vous permettre d’accéder aux crédits. Néanmoins, il faut souligner qu’avec le BVN, elle vous « tient ». De plus, la jeune pousse « collecte et traite en toute sécurité les données de votre téléphone (SMS, détails de l'appareil, emplacement, répertoire) pour prendre une décision de prêt. Ces données nous sont nécessaires pour approuver votre prêt en temps réel sans vous demander de paperasse encombrante ». FairMoney a attiré de nombreux utilisateurs depuis son lancement. L’application mobile a déjà été téléchargée plus de 10 millions de fois d’après le Play Store.

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : Au Nigeria, Anchor fournit des interfaces de programmation aux entreprises pour faciliter la création de produits bancaires

Published in Solutions
Page 31 sur 54

Please publish modules in offcanvas position.