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Les transferts de fonds des migrants représentent une bouée de sauvetage économique pour les ménages qui les reçoivent sur le continent. Cependant, le coût de ces flux est un frein pour les populations des zones rurales bénéficiaires.

Le Fonds international de développement agricole (FIDA) des Nations unies va subventionner pour la première fois une société de paiements numériques. C'est la fintech panafricaine MFS Africa qui a été choisie pour bénéficier du don de 1,2 million d'euros financé par l’Union européenne dans le cadre du programme PRIME géré par le FIDA.

Dans un communiqué publié le lundi 12 septembre, l’organisation a déclaré que ce financement a pour objectif de promouvoir l'utilisation du mobile money dans les zones rurales marginalisées de cinq pays africains à savoir le Ghana, Kenya, Sénégal, Gambie et Ouganda. MFS Africa et ses partenaires cofinancent la subvention à hauteur de 0,64 million d'euros.

Selon Jyotsna Puri, la vice-Présidente adjointe en charge du département de la stratégie et des savoirs du FIDA, « ce don est un investissement afin de développer un modèle qui associe transferts de fonds mobiles et inclusion financière, et qui peut être diffusé dans toute l’Afrique et profiter non seulement aux familles qui envoient des fonds, mais aussi à leurs communautés destinataires ».

Selon les dernières estimations du FIDA, les envois mobiles représentent seulement 3% (15,7 milliards EUR) du total des fonds envoyés par les migrants à leurs familles. Le coût moyen des transferts de fonds vers les pays à revenu faible et intermédiaire est de 6%. Dans les pays africains, il est de 7,8% en moyenne, bien loin de la cible 10.C des objectifs de développement durable, qui vise à les ramener à moins de 3% d’ici 2030.

Grâce à cette subvention du FIDA qui durera 2 ans, MFS Africa permettra à ses partenaires (opérateurs de transferts dans les pays européens et africains) d'envoyer directement de l'argent par le biais des portefeuilles mobiles dans les pays africains sélectionnés en mettant un accent sur les bénéficiaires établis dans les zones rurales.

MFS Africa testera et développera également des produits de micro-assurance liés aux transferts de fonds et distribués par des partenaires sélectionnés. La subvention sera bénéfique à toutes les personnes et entreprises de la filière des envois de fonds, et permettra d’améliorer la transparence et d’encourager la concurrence, en particulier dans des couloirs souvent négligés par les opérateurs traditionnels de transferts d’argent en raison des volumes peu importants.

Pour Nika Naghavi, directrice exécutive de MFS Africa, ce financement va contribuer à « améliorer la résilience financière de la diaspora africaine et des familles dans les pays d’origine en surmontant les problèmes associés à la filière des envois de fonds, tant pour ce qui est de l’envoi que de la réception ».

Samira Njoya

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Posted On mardi, 13 septembre 2022 11:20 Written by

En Afrique, les femmes entrepreneures ont dû mal à obtenir des soutiens financiers, ce qui limitent fortement l’impact positif de l'entrepreneuriat féminin sur la croissance de l'économie du continent.

Janngo, la firme de capital-investissement basée à Abidjan en Côte d’Ivoire, a annoncé ce lundi 12 septembre sa première clôture à 34 millions d'euros d'engagements de capitaux. Le fonds est soutenu par des institutions financières mondiales ainsi que par des sociétés privées de premier plan.

La stratégie d’investissement de Janngo consistera à appuyer les start-up qui permettent aux Africains d’améliorer leur accès aux biens et services essentiels et aux petites et moyennes entreprises du continent, avec un accent particulier sur les femmes et les jeunes.

« Nous sommes fiers de diriger le plus grand fonds de capital-risque technologique d'Afrique et de voir les principaux investisseurs mondiaux se rallier à notre vision, qui consiste à soutenir les entrepreneurs qui créent des champions du numérique en Afrique », explique Fatoumata Bâ (photo), la fondatrice et présidente exécutive de Janngo.

Selon le communiqué de Janngo, les femmes africaines sont les plus entreprenantes du monde entier, avec un taux d'activité entrepreneuriale total de 26 %. Pourtant, elles sont confrontées à un déficit de financement de plus de 40 milliards d'euros et ont un accès très limité au capital de croissance.

En consacrant à travers ce fonds la moitié de ses ressources aux entreprises dirigées par des femmes, Janngo ambitionne d'œuvrer pour l’amélioration de l'accès au capital de départ pour les entrepreneurs technologiques de manière plus équitable, sur un continent. Les financements à allouer oscilleront « entre 50 000 et 5 millions EUR », explique Fatoumata Bâ.

La société de capital-risque, qui existe depuis quatre ans, porte un intérêt particulier à l'innovation en Afrique francophone et anglophone, dans des secteurs tels que la santé, la logistique, les services financiers, la vente au détail, l'alimentation, l'agriculture et la mobilité.

Janngo Capital revendique le financement de 11 start-up en Afrique parmi lesquelles, Sabi, une plateforme de commerce électronique B2B en phase de croissance qui a pour PDG une femme, et Jexport, un marché ivoirien de fret en ligne dirigé par une femme, tandis que d'autres start-up, comme la fintech Expensya, ont des fondateurs masculins.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 12 septembre 2022 14:45 Written by

En Afrique, le développement des compétences numériques est au cœur des préoccupations gouvernementales. Des initiatives sont mises sur pied dans le but d'accroître les compétences des jeunes en technologie numérique, de réduire le chômage et d’augmenter les capacités d’entrepreneuriat numérique.

L’Alliance Smart Africa Digital Academy (SADA) a lancé au Bénin, une académie numérique nationale, en vue de promouvoir les compétences numériques dans le pays. Un protocole d’accord a été signé à cet effet le jeudi 8 septembre entre le directeur général de Smart Africa, Lacina Koné (photo, à droite), et la ministre du Numérique et de la Digitalisation, Aurelie Adam Soule Zoumarou (photo, à gauche).

Selon Lacina Koné, « SADA est une réponse directe à la pénurie de compétences numériques à laquelle le Bénin et l'Afrique en général sont confrontés […] La SADA Bénin est là pour soutenir l’agenda visant à placer les compétences numériques au cœur du développement socio-économique actuel et futur de l’Afrique ».

Dans le cadre de ce partenariat, la formation de 40 formateurs dans les domaines de l'intelligence artificielle et de la cybersécurité a déjà été lancée. Ces formateurs formeront à leur tour d'autres formateurs afin de constituer un vivier de compétences numériques solides. Tout au long de ce partenariat, la SADA prévoit également des formations avancées en TIC à destination des cadres et des enseignants.

Grâce aux réformes et aux projets phares du Programme d’action du gouvernement, le Bénin a fait un bond de 20 places entre 2016 et 2020 dans le classement mondial des États qui placent le numérique au cœur de leur gouvernance. Il est aujourd’hui le numéro un ouest-africain de la fourniture de services publics en ligne, selon un sous-indicateur de l’indice onusien de développement de l’e-gouvernement (EGDI).

L'initiative SADA au Bénin sera donc un soutien essentiel à la stratégie du secteur numérique du Bénin, qui vise à transformer le pays en un hub de services numériques en Afrique de l'Ouest.  Pour le ministère du Numérique, l’alliance va « renforcer les initiatives qui ont été déjà prises par la République du Bénin dans le cadre de son programme d’action et ouvrir des perspectives sur d’autres domaines de coopération et de renforcement ».

C'est la 4e académie nationale lancée par la SADA depuis le début de l'année après le Congo, le Rwanda et le Ghana. L’alliance envisage lancer dans les prochains mois des académies similaires au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, en Tunisie, au Kenya et en République démocratique du Congo, à Djibouti et en Sierra Leone.

Depuis le début de ses activités en août 2020, en se concentrant sur le module de renforcement des capacités des décideurs (CBDM), SADA a formé environ 3 000 décideurs et responsables politiques à travers 26 pays sur des sujets liés à la transformation numérique et aux technologies émergentes en vogue. L'objectif est de former plus de 22 000 personnes d'ici 2023 dans les pays partenaires.

Samira Njoya

Lire aussi : Carnegie Mellon University et Mastercard signent un accord de 275,7 millions $ pour former les jeunes Africains aux tech

Posted On lundi, 12 septembre 2022 10:56 Written by

En Afrique, le faible accès des couches sociales défavorisées aux compétences technologiques fait craindre un accroissement des inégalités de chances sur le marché de l'emploi. À travers le continent, des partenariats se multiplient pour que l'économie numérique soit bénéfique à tous.

La Carnegie Mellon University Africa (CMU-A) basée à Kigali au Rwanda et la Fondation Mastercard, en partenariat avec le gouvernement rwandais, formeront 10 000 jeunes Africains issus de communautés économiquement défavorisées aux compétences numériques. Un accord de 275,7 millions $ a été signé à cet effet, jeudi 8 septembre, afin de mieux les outiller pour la transformation numérique du continent.

Financé par la Fondation Mastercard, le programme touchera un large public ainsi que des cibles particulières, notamment des jeunes femmes, des jeunes handicapés et des jeunes déplacés de force. Ils suivront des cursus supérieurs en technologies de l'information, en génie électrique et informatique et en intelligence artificielle. Plusieurs programmes de formation seront dispensés en ligne. 

Selon la Banque mondiale, plusieurs millions de jeunes Africains seront sur le marché de l'emploi d'ici 2030. Farnam Jahanian, le président de la Carnegie Mellon University, estime « qu'il est important de leur offrir un accès à l'éducation dans les domaines de haute technologie qui constituent le moteur des économies du futur ».

Pour Valentine Uwamariya, la ministre de l'éducation du Rwanda, « le partenariat stratégique avec la Carnegie Mellon University figure parmi les principaux investissements du gouvernement rwandais pour favoriser le développement d'une masse critique de compétences en sciences et technologies, notamment en TIC, indispensables à l'économie de la connaissance et pour soutenir l'accélération de la transformation socio-économique du Rwanda et de la région ».

L'accord entre la Carnegie Mellon  University Africa et la Fondation Mastercard s'appuie sur un précédent partenariat entre les deux parties, ainsi que sur une collaboration fructueuse de dix ans entre le gouvernement rwandais et l'institution académique. 

Sur l'argent apporté par la Fondation MasterCard, 175 millions $ serviront au financement de la CMU-A tandis que 100,7 millions $ seront investis pour la création du Centre pour la transformation numérique inclusive de l'Afrique de la CMU-Africa.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 09 septembre 2022 11:55 Written by

Quatre ans après son lancement, la start-up vient d’obtenir son tout premier tour de table mené par des grands investisseurs tels que NeoVision Ventures Ltd., DLF Family Office et Shadi Abdulhadi.

Mercredi 7 septembre, la plateforme nigériane NowNow a annoncé l’obtention de 13 millions de dollars de capitaux d'amorçage. La start-up spécialisée dans les systèmes bancaires numériques va utiliser ces fonds pour mettre sur pied de nouveaux produits sur le marché.

Dans un communiqué annonçant le financement, le PDG et cofondateur Sahir Berry a expliqué que « grâce au financement garanti, nous cherchons non seulement à fournir des services qui incluent tout le monde financièrement, mais aussi à développer notre écosystème agile qui garantit que notre offre multidimensionnelle reste leader du marché […] Aujourd'hui, nous annonçons que nous sommes passés à l'étape suivante de notre engagement à favoriser l'accès financier et l'autonomisation des Africains au dernier kilomètre ».

Selon l'enquête mondiale sur la littératie financière de Standard & Poor's, le pourcentage d'adultes ayant des connaissances financières dans les pays africains oscille entre 26 % (Nigeria) et 42 % (Afrique du Sud). Des chiffres très bas par rapport à ceux de l’Europe où le proportion est comprise entre 65 % et 75 %. Ce qui signifie que les adultes africains pourraient avoir plus de mal à créer et à maintenir leur richesse par rapport aux occidentaux.

Lancée en 2018, la plateforme propose des solutions qui permettent aux clients de mieux dépenser leur argent. La fintech dispose d'un produit grand public qui permet d'envoyer et de recevoir de l'argent, de payer des factures et d'accéder à des services à valeur ajoutée tels que l'assurance et le crédit via une carte de débit, et à un portefeuille via l’application de l’entreprise.

À ce jour, la société affirme servir jusqu'à 200 000 clients et espère porter ce nombre à 1 million d'ici décembre. Pour y arriver, la fintech va développer une technologie NFC qui donnera la possibilité aux clients d’utiliser des cartes virtuelles ou physiques avec un téléphone ou un point de vente compatible NFC et passer de portefeuille à portefeuille en utilisant deux téléphones.

Samira Njoya 

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Posted On jeudi, 08 septembre 2022 15:03 Written by

Le Nigeria dispose d'importantes ressources agricoles et les femmes représentent pratiquement la moitié des agriculteurs dans le pays. Des projets sont mis en œuvre pour leur permettre de devenir autonomes et profiter de l'économie numérique.

Les femmes rurales bénéficieront d’une plateforme numérique dans les prochains mois. La ministre fédérale des Affaires féminines, Pauline Tallen, l’a annoncé le mercredi 7 septembre lors de la visite de Beatrice Eyong, la nouvelle représentante de l'ONU Femmes au Nigeria et à la CEDEAO.

Pour la ministre, des projets basés sur l’autonomisation des femmes comme celui-ci devraient bénéficier de plus de ressources, car « une fois qu'une femme est autonome, le foyer et le mode de vie de sa famille changeront et la nation sera en meilleure santé et plus prospère […] Si le gouvernement pouvait se concentrer davantage sur l'autonomisation des femmes, cela ne changerait pas seulement la vie des femmes, mais relancerait l'économie ».

La future plateforme permettra aux agricultrices d'avoir une vue d’ensemble sur le cycle de vie d'une entreprise et fournira des équipements pour les aider à éviter les ventes de détresse, à recevoir des prix plus élevés et à réduire les pertes après récolte. Elle va également permettre de « renforcer les capacités économiques et financières des communautés rurales, de les initier à l'économie numérique et de mieux les préparer au changement climatique » a déclaré la représentante de l'ONU Femmes.

Selon la Banque mondiale, des différences importantes entre les zones rurales et urbaines dans la répartition des revenus ont un impact sur les femmes, en particulier les 54 des 80,2 millions de femmes nigérianes qui vivent et travaillent dans les zones rurales et fournissent 60 à 79 % de la main-d'œuvre rurale. Par conséquent, l'augmentation de la pauvreté rurale s'est traduite par une augmentation de la pauvreté féminine. 

Pour réduire ces chiffres, le ministère des Affaires féminines a lancé le projet d'autonomisation économique des femmes, soutenu par la Banque mondiale et connu sous le nom de « Nigeria for Women Project (NFWP) ». La plateforme numérique s’inscrit dans le cadre de ce projet national de cinq ans qui vise à garantir de meilleures opportunités de subsistance pour 324 000 femmes au Nigeria.

Selon Béatricre Eyong, le programme a été adopté par les agricultrices au Mali, au Sénégal et dans d'autres pays d'Afrique.

Samira Njoya

Lire aussi : La FAO prépare une carte numérique des sols et leur composition en Afrique subsaharienne

Posted On jeudi, 08 septembre 2022 09:39 Written by

La blockchain est devenue en quelques années l'un des éléments centraux du développement d'un large panel de solutions informatiques. Plusieurs jeux font ainsi l'actualité ces derniers mois en proposant des services « in-game » basés sur la blockchain, les cryptomonnaies et les NFT.

La plateforme nigériane de jeux blockchain Metaverse Magna (MVM) a annoncé, le lundi 5 septembre, l’obtention de 3,2 millions de dollars lors d'une première levée de fonds. Ces capitaux  seront utilisés pour construire la plus grande DAO de jeu d'Afrique et offrir aux joueurs l'accès à des opportunités de classe mondiale.

Justifiant l’importance du travail de MVM dans la région, Yele Bademosi, le PDG de Nestcoin, explique que « L’Afrique a la population de jeunes la plus élevée au monde. Mais plus de 60 % des jeunes du continent sont au chômage […] Le jeu offre une opportunité unique d’aider les jeunes Africains à gagner leur vie et à sortir eux-mêmes et leurs familles de la pauvreté. Le jeton de financement de démarrage de MVM garantit des opportunités à des millions de joueurs sur ces marchés émergents ».

Si l’on s’en tient au rapport de Newzoo, une société d'analyse de jeux, le cloud gaming devrait enregistrer une croissance significative au cours des trois prochaines années. Les joueurs en Afrique subsaharienne sont passés de 77 millions en 2015 à 186 millions en 2021.

Pendant l’étude du marché, MVM avait constaté le nombre sans cesse grandissant de joueurs sur le continent et l'absence de plateforme qui opère à l'intersection des crypto-monnaies et des jeux. En 2021, la start-up s’est lancée dans la création d’une communauté de joueurs sous la forme d'une guilde de jeu et offre des bourses play-to-earn à plus de 1 000 joueurs qui les utilisent pour des jeux de crypto-monnaies tels que Axie Infinity et Pegaxy.

À ce jour, l'entreprise revendique plus de 100 000 membres à travers ses produits et sa communauté. Elle envisage mettre sur pied une application de jeu social qui pourrait réduire le taux de chômage en Afrique et créer des opportunités pour les plus de 186 millions de joueurs du continent. « Dans une décennie, j'aimerais que nous ayons le même impact que Tencent sur l'industrie du jeu en Asie. Si nous pouvons faire jusqu'à 2 % de cela, ce sera incroyable », a déclaré Yele Bademosi.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 07 septembre 2022 15:41 Written by

Le programme d’accélération révèle que depuis son lancement en Afrique en 2021, il a déjà soutenu 50 start-up dans neuf pays africains. Plus de 87 millions $ ont déjà été décaissés, plus de 518 emplois ont déjà été créés.

Mardi 6 septembre, au Transcorp Hilton Hotel d’Abuja au Nigeria, la multinationale américaine Google a dévoilé la liste des soixante start-up  africaines retenues pour la seconde cohorte de son programme d’accélération Google for Startups Black Founders Fund. Elles sont vingt-trois nigérianes, douze kényanes, six rwandaises, cinq sud-africaines, quatre ougandaises, trois camerounaises, trois ghanéennes, deux éthiopiennes, une botswanaise et une sénégalaise.

Chaque start-up sélectionnée bénéficiera d’une formation de mise à niveau de six mois comprenant des ateliers sur mesure, des sessions de renforcement et l'accès à un réseau de mentors pour les aider à relever les défis qui leur sont propres. Chaque start-up recevra également entre 50 000 $ et 100 000 $ de financement sans contrepartie et jusqu'à 200 000 $ en crédit Google Cloud.

Selon Folarin Aiyegbusi, le directeur de l’écosystème start-up d’Afrique chez Google, « nous avons examiné trois facteurs clés lors de la sélection des start-up : l'adéquation produit-marché, l'adéquation start-up-programme et le potentiel du fondateur […] Les entreprises que nous avons sélectionnées sont celles qui ont trouvé un produit adapté au marché, le programme doit leur être bénéfique au-delà de l'argent et les fondateurs doivent être des personnes qui ont le potentiel de créer une valeur énorme ».

Muriel Edjo

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Posted On mercredi, 07 septembre 2022 14:14 Written by

Deux des plus grands acteurs du secteur du cloud computing, Amazon Web Services et Google ont renforcé ces derniers mois leur présence en Afrique du Sud. L’objectif est d’établir des centres de données sur le continent africain dans les prochaines années.

Dr Alistair Mokoena, directeur national de Google Afrique du Sud, a annoncé l'ouverture en 2023 d’un centre de données à Cape Town. Dans un entretien publié le vendredi 2 septembre sur le site d'information ITWeb, il affirme que ce centre local prendra en charge les clients de Google Cloud et hébergera des données provenant de tout le continent.

« Nous sommes à un point où le projet d'établir une région de centre de données en Afrique du Sud va se réaliser et ces choses prennent environ deux ans pour se concrétiser. Nous sommes en concurrence avec les meilleurs du monde, et une grande partie de la compétitivité consiste à investir dans les infrastructures », a expliqué le Dr Mokoena.

« Dans le type d'espace dans lequel nous opérons, nous devons disposer d'un centre de données ; nous traitons des données et nous avons des clients de l'informatique dématérialisée qui comptent sur nous pour des services liés aux données », a-t-il ajouté.

Plusieurs initiatives ont été lancées par Google en Afrique ces dernières années. Le géant de la technologie travaille actuellement sur son prochain centre de développement de produits à Nairobi, qui va créer des produits africains et exporter des logiciels de l'Afrique vers le reste du monde. Le 1er septembre, la société a officiellement lancé son nouveau câble Internet sous-marin Equiano, qui relie le Portugal à l'Afrique du Sud.

Ces initiatives sont mises sur pied simultanément avec celles d'Amazon Web Services (AWS). L'autre géant du cloud a ouvert un nouveau bureau à Johannesburg il y a quelques jours. Ce nouveau bureau s'inscrit dans la continuité des investissements croissants d'Amazon en Afrique du Sud, qui ont débuté en 2004. À travers cette nouvelle présence physique, la société veut répondre à la demande croissante des clients et poursuivre son investissement dans la nation arc-en-ciel.

Selon le rapport « Africa Data Center Market - Industry Outlook & Forecast 2022-2027 » de Research and Markets, l’adoption du cloud en Afrique du Sud devrait connaître une croissance annuelle de 25 % et générer jusqu’à 1,5 milliard USD d’ici 2024.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 06 septembre 2022 17:30 Written by

En Afrique, catalyser l'écosystème numérique et mobile local offre de grandes chances pour l’atteinte des objectifs de développement durable (ODD). En effet, au-delà de la création d’emplois, les tech innovateurs ont la capacité d’améliorer l’éducation, la santé, la gouvernance.

Dans le cadre du projet Mobile Innovation Hub, qu'elles mettent en oeuvre conjointement en Tunisie depuis 2020, l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) et l’Agence de coopération internationale allemande (GIZ) ont lancé un appel à candidatures pour leur programme d’accélération « les plateformes de demain ».

Son but est de soutenir les innovateurs de différents secteurs en Tunisie, qui opérationnalisent des plateformes numériques qui favorisent les connexions, la mise en relation et l’échange entre l’offre et la demande tout en facilitant le développement humain, social, économique. Les candidatures sont reçues à l’adresse https://www.f6s.com/platforms-for-tomorrow-2022/apply jusqu’au 25 septembre.

Sont particulièrement ciblés par le programme d’accélération de six mois (octobre 2022 à mars 2023), les promoteurs de solutions démontrant déjà une traction sous la forme d’utilisateurs actifs, de ventes précoces, de produits lancés. Des solutions à fort impact social et économique. Des solutions de mise en relation entre l’offre et la demande et s’appuyant sur les plateformes numériques. 

La GSMA et la GIZ sont aussi intéressées par des promoteurs de solutions avec un produit ou service potentiellement évolutif, avec un marché adressable total significatif ; des innovateurs désireux d’améliorer la qualité de la performance et du bien-être de leurs employés en proposant une formation dédiée ; des solutions au potentiel de synergie avec les opérateurs mobiles (télécoms).

En collaboration avec le gouvernement tunisien et l’écosystème numérique local, la GIZ et la GSMA soutiennent le développement de solutions numériques et mobiles en Tunisie, au regard des nombreuses opportunités qu'elles renferment pour l'amélioration des conditions de vie des populations, la création d’emplois et de richesses dans divers secteurs comme le transport et la logistique, le commerce, la santé, l’administration, etc.

Muriel Edjo

Lire aussi : Togo : la GiZ a démarré la cartographie de l’écosystème numérique national

Posted On lundi, 05 septembre 2022 16:32 Written by
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