Starlink a signé la semaine dernière avec Paratus un accord en tant que distributeur de service Internet à haut débit. Elle s’associe à une autre entité pour continuer, tant bien que mal, son expansion sur le continent.
La plateforme de commerce électronique Jumia a annoncé, le lundi 2 octobre, un partenariat avec le fournisseur américain d’Internet haut débit par satellite Starlink pour étendre ses services en Afrique. Le but est de commercialiser les kits et terminaux de Starlink dans les onze pays où elle opère en commençant par le Nigeria et le Kenya.
Collaboration between @Starlink and #jumia to Expand Internet Service in #Africa 🛰️🌍 #Nigeria #Kenya @JumiaNigeria pic.twitter.com/h9ElPbKzuk
— Jumia Group (@Jumia_Group) October 2, 2023
« Nous avons vu Starlink réaliser ce type d'opérations en Asie du Sud-Est et en Amérique du Sud, et maintenant l'Afrique aura également la possibilité d'accéder aux services Internet à haut débit. Nous prévoyons de commencer à vendre par l'intermédiaire de nos sites et de nos agents au Nigeria ce mois-ci, puis au Kenya », a expliqué Hisham El Gabry, directeur commercial de Jumia.
Présent au Nigeria, au Rwanda, au Mozambique, au Kenya, et au Malawi, le fournisseur américain multiplie les partenariats pour faciliter l’accès à ses kits et terminaux d’accès à Internet. Jumia, avec ses 8,4 millions de consommateurs actifs et son milliard de visites en 2022, peut s’avérer un partenaire de choix d’autant plus qu’il permettra également d’atteindre des régions où les adresses officielles et la cartographie des villes sont limitées, inexploitables et/ou économiquement non rentables pour les fournisseurs traditionnels tels que les opérateurs mobiles.
« Nous avons dû établir nos propres modèles d'entreprise et notre réseau de transport, et même cartographier dans une certaine mesure lorsque nous avons commencé à créer une entreprise africaine de commerce électronique », ajoute Hisham El Gabry.
Par ailleurs, à l’aube du quatrième trimestre de l’année, Starlink est présent dans seulement 5 pays africains sur les 23 annoncés pour cette année. Il faut souligner que le retard du déploiement de Starlink est dû, entre autres, au facteur chronophage des procédures d'obtention des licences d'exploitation dans plusieurs pays.
Adoni Conrad Quenum
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L’Egypte mise sur la coopération internationale pour accélérer la réalisation sa stratégie de transformation numérique dénommée « Digital Egypt 2030 ». Dans ses actions, le pays est accompagné par des partenaires de choix qui travaillent en coalition dans le pays.
La filiale égyptienne de la société technologique américaine Microsoft et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en Egypte ont signé, le samedi 28 septembre, un mémorandum d’entente pour la coopération commune dans les efforts visant à faire progresser le développement durable et à promouvoir l’innovation numérique en Egypte.
Dans le cadre de cet accord, le PNUD et Microsoft collaboreront pour promouvoir les compétences numériques et l'amélioration des compétences pour les emplois futurs et l'employabilité, en mettant entre autres l'accent sur l'autonomisation des femmes et des filles.
“The partnership between UNDP EG and @MicrosoftEgypt, marks a pivotal addition in the areas of technology and development. Driven by UNDP’s commitment to sustainable development,and Microsoft expertise in harnessing the 💪 of technology for positive change.”🎤H.E.@raniaalmashat pic.twitter.com/DuBcgglsbm
— UNDP Egypt (@UNDPEgypt) September 28, 2023
« Nous sommes ravis de conclure ce partenariat stratégique avec Microsoft Egypte. Cette collaboration témoigne de notre engagement commun à exploiter le pouvoir de l'innovation numérique et de la technologie au service du développement durable en Egypte. En combinant notre expertise et nos ressources, nous visons à autonomiser la jeunesse égyptienne, à promouvoir l'égalité des sexes », a déclaré Alessandro Fracassetti (photo, au centre), le représentant résident du PNUD en Egypte.
Selon le communiqué du PNUD, l'accord souligne également les progrès de l'agro-technologie et la transformation du système alimentaire. Dans ce sens, l’accord permettra de mettre en œuvre des solutions agritech qui répondent aux défis de la sécurité alimentaire et promeuvent des pratiques agricoles durables en Egypte. Les deux parties partageront également l'expertise et les meilleures pratiques pour soutenir la transformation numérique du secteur public, améliorer la prestation de services et les processus de gouvernance. Le partenariat vise également à faire progresser les programmes de transformation numérique dans le secteur public, y compris l'intégration de l'IA.
La signature de ce protocole d’accord vient ainsi en complément aux actions engagées par le gouvernement égyptien pour réaliser sa stratégie de transformation numérique dénommée « Digital Egypt 2030 ». A en croire Rania Al-Mashat, la ministre de la Coopération internationale, le portefeuille de coopération au développement du ministère comprenait 34 projets dans le domaine de l’innovation, de la numérisation et de l’entrepreneuriat, d’une valeur d’un milliard de dollars, représentant 4% du portefeuille total.
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Depuis son accession à la tête du Kenya le 13 septembre 2022, le nouveau chef de l’Etat déploie ses ambitions numériques. Il multiplie les investissements dans divers sous-segments, dont le haut débit ou encore la cybersécurité, et nouent des partenariats stratégiques.
Jeudi 28 septembre, à Nairobi, le président de la République du Kenya, William Ruto (photo), a invité les entreprises internationales du numérique à investir dans son pays. Il a affirmé que le gouvernement est déterminé à assurer l'avenir de la nation en déployant la technologie pour fournir des solutions qui enrichissent l'expérience humaine et le bien-être ; maintiennent l'économie compétitive, diversifiée et robuste ; et renforcent la résilience et la sécurité des communautés et du pays contre toutes les menaces.
S’exprimant lors de la cérémonie de célébration du 10e anniversaire d'IBM Research-Africa Labs, à l'université catholique d'Afrique de l'Est, il a également profité de l’occasion pour vanter les points forts actuels du Kenya dans le domaine du numérique. Il a présenté le pays comme atout géostratégique sur lequel il faut capitaliser au regard du rôle qu’il joue en tant que porte d’entrée vers la sous-région Afrique de l’Est et le continent. Il a également souligné l’opération en cours de numérisation des services publics visant à garantir l'efficacité, et à éliminer la corruption et le gaspillage des ressources publiques.
Ce nouvel appel de William Ruto à l’endroit des investisseurs internationaux pour le numérique intervient quelques jours après sa visite aux Etats-Unis entre le 16 et 23 septembre dernier. Au cours de ce séjour, il a échangé avec Tim Cook, le président-directeur général d’Apple, Patrick Gelsinger, le président-directeur général d’Intel, Ruth Porat, la directrice financière d'Alphabet la maison mère de Google, Brad Smith, le directeur des opérations de Microsoft et bien d'autres. Il leur a assuré que le gouvernement examinerait attentivement et répondrait à toutes leurs préoccupations afin d'accroître leur confiance dans le Kenya.
Le 28 septembre, le gouvernement a exhorté IBM à intensifier sa collaboration et à ouvrir des laboratoires dans les universités kényanes ainsi que dans les ministères, départements et agences gouvernementales qui ont besoin de recherches. Dario Gil, vice-président principal et directeur d'IBM Research, a affirmé l’engagement de l’organisation à travailler en étroite collaboration avec le Kenya pour transformer l'économie grâce à la technologie.
« Nous sommes prêts à atténuer les défis du changement climatique avec d'autres parties prenantes et à exploiter les opportunités disponibles afin que le pays réponde aux besoins technologiques de sa population », a-t-il déclaré.
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La maintenance des câbles sous-marins est primordiale, notamment pour assurer la qualité d’Internet à haut débit. Orange, positionné sur ce marché avec sa filiale Orange Marine, y investit davantage.
La firme Orange a annoncé le vendredi 22 septembre l’acquisition d’un nouveau navire câblier. Baptisé « Sophie Germain », il renforcera la capacité de dépannage des fibres optiques sous-marines et pourra opérer pendant plus de 40 ans.
« Le Groupe Orange réaffirme à travers ce baptême son rôle central dans la pose et maintenance des câbles sous-marins, une industrie méconnue et pourtant socle essentiel au développement de la connectivité dans le monde. A la pointe de la technologie et grâce à une empreinte environnementale réduite, le Sophie Germain contribue à la démarche d’innovation durable du Groupe pour répondre aux grands défis de notre temps », explique Christel Heydemann, directrice générale d'Orange.
L’acquisition d’un tel navire intervient dans un contexte marqué par une demande croissante en connectivité à haut débit. Les acteurs du secteur multiplient les investissements dans des infrastructures telles que les câbles à fibre optique, dont plus de 486 sillonnent le fond des mers de nos jours, ce qui représente environ 1,3 million de kilomètres (soit 33 fois le tour de la Terre).
Par ailleurs, ces câbles nécessitent une maintenance constante et peuvent subir des dommages qui perturbent la qualité des communications téléphoniques, des transferts de données ou encore la qualité d’Internet. En août dernier, un glissement de terrain sous-marin dans le canyon du Congo a endommagé les câbles sous-marins West African Cable System (WACS) et South Atlantic 3 (SAT-3) entraînant un ralentissement des services Internet dans plusieurs pays d’Afrique.
Adoni Conrad Quenum
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Au moment où la transformation numérique du continent s’accélère, l’intérêt pour les services cloud s’intensifie. Alors que les autres continents ont réalisé des avancées considérables dans le domaine, l’Afrique possède à peine 1 % des datacenters installés dans le monde.
Le géant chinois de la tech Huawei investira 200 millions de dollars pour la création du premier centre de cloud public d'Afrique, il offrira plus de 200 services cloud. Terry HE, le président de Huawei Northern Africa (Afrique du Nord, de l’Ouest et centrale), l’a fait savoir lors de l’ouverture de la 8e édition du « Huawei Connect » qui s’est tenue du 20 au 22 septembre dernier à Shanghai en Chine.
« Chaque évolution technologique est le fruit de la persévérance, de l’exploration et de l’investissement », a déclaré Terry HE (photo), avant d’ajouter que « pour accélérer encore davantage l’intelligence régionale, Huawei continuera d’investir dans la technologie, les écosystèmes et le développement des talents ».
Les 200 millions de dollars annoncés par Huawei pour la création du premier centre de cloud public en Afrique représente une partie des 430 millions que l'entreprise a prévu d'investir sur le continent au cours des cinq prochaines années. Huawei mettra donc à disposition 200 millions de dollars supplémentaires pour soutenir 200 partenaires logiciels locaux et renforcer 1 300 partenaires de distribution. Les 30 millions de dollars restant seront injectés pour former 10 000 développeurs locaux et 100 000 professionnels du numérique, créant ainsi une main-d'œuvre qualifiée pour stimuler la transformation intelligente dans la région.
Cette initiative s’inscrit dans la nouvelle stratégie de Huawei visant à accompagner l’Afrique vers un « avenir intelligent » et connecté. Outre la rapide capacité de déploiement, la réduction des coûts et le stockage sécurisé des données, le cloud public de Huawei fournira également des services à même de soutenir une couverture numérique étendue, efficace et de qualité, tout en diminuant les émissions carbones.
Rappelons que la part du marché du cloud en Afrique reste relativement marginale au regard du marché mondial qui s’élevait à 445 milliards de dollars en 2021. Selon le rapport « Global Cloud Computing Market (2021 to 2028) » qui a révélé l'information, il devra tripler d’ici 2028 pour atteindre 1 200 milliards $. La possibilité d'accroître sensiblement la contribution de l'Afrique repose sur les investissements dans le secteur.
Samira Njoya
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Alors que la healthtech a pu attirer environ 45 millions $ et a signé des partenariats stratégiques avec divers partenaires, elle se retrouve à prendre une décision difficile, 4 ans après sa création.
Depuis plusieurs jours, le site web de la start-up 54gene est inaccessible. Selon des sources proches de l'entreprise que cite le média nigerian Techcabal, la société est en cours de cessation d'activité. Le processus lancé en juillet 2023 est intervenu suite à des difficultés financières et des dissensions internes.
En début d’année 2023, la figure de proue de la healthtech spécialisée dans la recherche génomique, Abasi Ene-Obong, a présenté sa démission suite à des accusations de malversation financière. Même son remplaçant, Ron Chiarello, nommé président-directeur général en mars 2023, est finalement parti trois mois plus tard. Il déclarait d’ailleurs en juillet dernier que la société ne pouvait plus continuer à fonctionner financièrement.
Fondée en 2019 par Abasi Ene-Obong, Damilola Oni, Gatumi Aliyu et Ogochukwu Francis Osifo, 54gene avait une grande ambition : combler le fossé de la recherche génomique en Afrique dans le but de découvrir de nouvelles solutions de soins de santé pour les populations du continent et d’ascendance africaine. Des collaborations stratégiques ont d’ailleurs été initiées à cet effet.
En mai 2022, 54gene avait signé un protocole d’accord avec l’Académie nationale des sciences et techniques du Sénégal (ANSTS), le service de génétique humaine de la Faculté de médecine, de pharmacie et d'odonto-stomatologie de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. L’objectif de la collaboration était une meilleure compréhension des maladies héréditaires et un meilleur suivi médical des populations sénégalaises.
SEN-GENOME, une étude du patrimoine génétique des populations était prévue dès juillet 2022. Elle devait permettre de retracer l’histoire des populations sénégalaises et d’identifier des facteurs génétiques de risque des maladies telles que les cancers, les maladies cardiovasculaires, certaines maladies infectieuses et les maladies génétiques rares. Ses premiers résultats étaient annoncés pour décembre 2023.
La poursuite de cette recherche devrait finalement être menée par le Sénégal lui-même à moins qu’Abasi Ene-Obong, l’ancien président-directeur général de 54gene qui avait matérialisé cette coopération ne la récupère. Le 15 septembre, il a annoncé le lancement de sa nouvelle entreprise Syndicate Bio sur les réseaux sociaux. Cette société est aussi focalisée sur la recherche génomique et la médecine de précision.
Adoni Conrad Quenum
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L’agent conversationnel basé sur l’IA révolutionne le secteur technologique depuis son lancement. OpenAI, l’entreprise propriétaire de la technologie, continue d’améliorer son joyau.
OpenAI, une firme californienne spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA), a annoncé le mercredi 27 septembre que son produit phare ChatGPT, un agent conversationnel utilisant l’IA, peut désormais naviguer sur Internet et fournit des informations en temps réel. Cette fonctionnalité est disponible grâce à Browse with Bing, le fruit de sa collaboration avec Microsoft.
ChatGPT can now browse the internet to provide you with current and authoritative information, complete with direct links to sources. It is no longer limited to data before September 2021. pic.twitter.com/pyj8a9HWkB
— OpenAI (@OpenAI) September 27, 2023
« ChatGPT peut désormais parcourir l'Internet pour vous fournir des informations actuelles et fiables, accompagnées de liens directs vers les sources. Il n'est plus limité aux données antérieures à septembre 2021. Depuis le lancement initial de la navigation en mai, nous avons reçu des commentaires utiles.[...] La navigation est disponible dès aujourd'hui pour les utilisateurs Plus et Enterprise, et nous l'étendrons bientôt à tous les utilisateurs. Pour l'activer, choisissez Browser with Bing dans le sélecteur sous GPT-4 », explique OpenAI sur les réseaux sociaux.
OpenAI, grâce à divers partenariats stratégiques, renforce sa position sur le marché avec cette évolution. Dans le déploiement de plusieurs fonctionnalités pour ChatGPT, OpenAI a également annoncé le lundi 25 septembre que son agent conversationnel peut voir, entendre et parler.
« Nous déploierons la fonctionnalité vocale et les images dans ChatGPT pour les utilisateurs Plus et Enterprise au cours des deux prochaines semaines. La fonctionnalité vocale sera disponible sur iOS et Android (à activer dans vos paramètres) et les images seront disponibles sur toutes les plateformes », indique OpenAi sur sa plateforme.
Adoni Conrad Quenum
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Alors que la transformation numérique s’accélère en Afrique, il devient plus qu’important de former les citoyens aux compétences nécessaires pour cette mutation. Des partenariats se multiplient dans ce sens au Kenya.
MaMa Doing Good, une organisation non gouvernementale dirigée par la première dame du Kenya, Rachel Ruto, a annoncé avoir signé un protocole d’accord avec le chinois Huawei pour fournir des compétences numériques à plus de 14 000 groupes de femmes à travers le pays grâce à un programme de Huawei.
Le partenariat entre les deux institutions englobe plusieurs domaines clés, notamment la réduction du fossé numérique, l’amélioration des compétences numériques, le plaidoyer pour l'alphabétisation numérique, et la communication et la documentation sur le programme et son impact.
MaMa Doing Good has signed a Memorandum of Understanding with Huawei Kenya to support the MaMa Doing Good digital transformation program. pic.twitter.com/Plp6zgVED8
— MaMa Doing Good (@MamaDoingGood) September 21, 2023
« Nous sommes ravis d'unir nos forces à celles de MaMa Doing Good pour donner aux femmes les compétences numériques dont elles ont besoin pour s'épanouir dans la société et prospérer dans le monde d'aujourd'hui. Grâce à cette collaboration, nous visons à combler le fossé numérique et à créer un avenir meilleur pour les femmes dans le monde d’aujourd’hui », a déclaré Steven Zhang, directeur général adjoint de Huawei Kenya.
Pour le Kenya, le nouveau partenariat symbolise un engagement commun à construire une société équitable où chaque individu, en particulier les femmes, peut mener une vie profondément transformée grâce aux TIC. Il s’inscrit à cet effet dans la Vision 2030 du Kenya, qui souligne l'importance primordiale de la culture numérique et de l'autonomisation économique du pays à travers le numérique.
A en croire John Chumo (photo, au centre), le PDG de MaMa Doing Good, l’investissement dans l'autonomisation économique des femmes ouvrira la voie à l'égalité des sexes, à l'éradication de la pauvreté et à une croissance économique inclusive. L'équipement et les compétences numériques seront un catalyseur de changement qui améliorera profondément leur vie.
Samira Njoya
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Après avoir permis aux start-up nigérianes de lever des capitaux en son sein, la NGX passe à la vitesse supérieure avec la bénédiction du gouvernement fédéral.
Les autorités nigérianes veulent que les start-up locales soient cotées à la Nigerian Exchange Limited (NGX), la principale bourse du pays. C’est ce qu’a déclaré Bosun Tijani, ministre nigérian des Communications, de l'Innovation et de l'Economie numérique, lors d'un événement technologique intitulé « Invest in Africa’s Future - Let’s talk about exits » qui s’est déroulé la semaine dernière, à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.
L’objectif est de stimuler la cotation des start-up avec l’indice NGX Technology Board. « Nous voulons donner la priorité à la capacité de nos entreprises technologiques à exporter des produits et nous visons d'abord l'Afrique avant de commencer à vendre au reste du monde », explique le ministre.
Cette décision s’inscrit dans le cadre de la diversification de l’économie nigériane puisque le pays, très dépendant des rentes pétrolières, peut miser sur son secteur technologique très porteur et dynamique. Selon les statistiques de Partech Africa, les jeunes pousses nigérianes ont capté 1,2 milliard $ des 6,5 milliards $ mobilisés sur le continent en 2022, 1,8 milliard $ sur 6 milliards $ en 2021, 307 millions $ sur 1,43 milliard $ en 2020 et 747 millions $ sur les 2 milliards $ de 2019.
Outre le fait que les start-up nigérianes attirent d’importants capitaux, 4 (Chipper Cash, Flutterwave, Interswitch, Opay) des 8 licornes du continent sont nigérianes. D’ailleurs, un cofondateur de Flutterwave, Olugbenga Agboola, présent à l’événement, explique qu’il misera sur ce projet et que sa fintech cherche à exploiter les opportunités créées par les marchés pour évoluer et apporter davantage de valeur à ses clients et investisseurs.
« Nous continuerons à faire beaucoup d'efforts pour attirer les capitaux locaux et le jour où les start-up technologiques viendront à la bourse, nous sommes convaincus qu'il y aura une très bonne audience d'investisseurs qui voudront posséder quelques-unes de leurs actions. C'est ce que nous faisons à la NGX en supprimant toutes les barrières pour que cela se produise », indique Temi Popoola, directeur général de la NGX.
Adoni Conrad Quenum
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Le gouvernement tchadien multiplie les initiatives dans le cadre de ses ambitions de transformation numérique. Le choix de partenaires clés est primordial pour la réalisation desdites ambitions.
Le secrétaire général du ministère des Télécommunications et de l’Economie numérique du Tchad, Mahamat Saleh Ibrahim, et le vice-président, directeur général de Huawei zone CEMAC, Léo Lingyu Kong, ont signé le samedi 23 septembre à Shanghai un protocole d'accord en marge du Huawei Connect 2023.
Dans le cadre de cet accord, Huawei s’engage à devenir un partenaire clé du gouvernement tchadien et à l’accompagner dans sa mission de construction d’un écosystème favorable pour l’éclosion des talents numériques au Tchad.
« A l’ère de l’économie numérique, les talents numériques sont la clé et Huawei s’engage à transférer et à partager les connaissances et les compétences en matière de TIC, à améliorer continuellement les compétences numériques et à soutenir le développement des économies numériques locales et des industries émergents », informe le ministère dans une note publiée sur les réseaux sociaux.
Cette initiative, apprend-on, s’inscrit dans le cadre du Projet de modernisation nationale des TIC financé par un prêt concessionnel accordé par le gouvernement chinois au gouvernement tchadien. Dans sa première phase toujours en cours, le gouvernement a bénéficié de l’accompagnement de Huawei et d’autres partenaires tels que les opérateurs télécoms Moov et Airtel.
Le projet lancé en 2020 est divisé en plusieurs volets, à savoir la construction d’un Centre de données national, la réalisation d’un réseau à fibre optique sur une distance de 1 200 km traversant le pays du sud à l’est, le maillage de la ville de N’Djamena par la fibre optique sur une boucle de 50 km, la modernisation du réseau du groupe Sotel Tchad par la construction de 200 sites 2G/3G/4G, et l’extension de la capacité en nombres d’abonnés de 300 000 à 1 000 000.
Toutes ces initiatives en cours dans le pays ont été passées en revue à Shangaï par la délégation tchadienne et le vice-président de Huawei Richard Jin au cours d’une réunion. La deuxième phase du projet a également été évoquée.
Samira Njoya
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Etablie pour faciliter le développement des Etats africains, la BAD se lance dans des partenariats stratégiques pour permettre à tous les pays du continent de s’accrocher au wagon de la révolution technologique en cours dans le monde.
La Banque africaine de développement (BAD) et le géant américain de la technologie Google ont annoncé, le jeudi 21 septembre, la signature d’une lettre d’intention lors de la Global Africa Business Initiative à l'Assemblée générale de l’ONU à New York. Le but est d’exploiter les technologies émergentes, d’étendre et d'améliorer les infrastructures technologiques et de perfectionner les talents et les compétences pour accélérer la transformation numérique sur le continent.
« Notre parcours, d'une pénétration de la téléphonie de 2 % en 1998 à l'ère actuelle de la 4G, de la 5G et de l'IA, signifie d'immenses progrès. Avec 70 % des Africains subsahariens âgés de moins de 30 ans, nous nous attachons à catalyser les entreprises pour qu'elles créent des emplois et proposent des solutions innovantes », a déclaré Akinwumi Adesina (photo, au centre), président de la BAD.
Les gouvernements des pays africains accélèrent la transformation numérique avec la mise en place de divers programmes et projets. Ils multiplient les partenariats à cet effet et tous les secteurs d’activités sont positivement impactés. La mise en place d’écosystèmes et de réglementations pour favoriser la prolifération et l’émergence de start-up est aussi au cœur des actions de nombreux gouvernants, ce qui favorise la collaboration avec les géants mondiaux de la technologie comme Google, Huawei ou encore Microsoft.
En collaboration avec la BAD qui a déjà injecté plus de 1,9 milliard $ dans divers projets liés au numérique sur le continent, la firme de Mountain View offrira entre autres « une assistance technique pour aider les entrepreneurs et les petites et moyennes entreprises à numériser leurs activités, à obtenir des financements, à maîtriser le marketing numérique et à faire progresser le développement du secteur privé ».
Adoni Conrad Quenum
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Après Port-Saïd en Egypte, Pointe-Noire au Congo et Nacala au Mozambique, le câble 2Africa atteint un autre pays d’Afrique.
Le câble sous-marin à fibre optique 2Africa a été posé le jeudi 21 septembre à Muanda dans la province du Kongo-Central en République démocratique du Congo par un consortium éponyme composé des opérateurs télécoms China Mobile International, Bayobab, Orange, Center3, Telecom Egypt, Vodafone et WIOCC. Cet atterrissage est le fruit de la collaboration entre les filiales locales d’Orange et d’Airtel à travers leur joint-venture Mawezi RDC SA. L’opération a été financé par Meta, maison-mère du réseau social Facebook.
« Ce câble sous-marin reliera plus de trois milliards de personnes sur trois continents (Afrique, Asie et Europe), offrant un potentiel économique qui devrait à terme être décuplé, stimulant le transfert de données et développant des opportunités commerciales en République démocratique du Congo et dans toute l'Afrique », peut-on lire dans le communiqué.
La RDC multiplie les actions dans le but d’accélérer sa transformation numérique. Hormis les nombreux partenariats signés avec entre autres l’Estonie ou encore la Chine, la mise en place d’infrastructures est nécessaire pour atteindre les objectifs du Plan national du numérique « Horizon 2025 » à travers le Programme de Transformation Numérique (PTNRDC) mis en œuvre par le ministère du Numérique. Selon Freddy Mpinda, conseiller du ministre congolais du Numérique, la RDC a besoin de 50 000 km de fibre optique pour connecter le maximum de Congolais.
En juin dernier, le pays a d’ailleurs reçu le câble de Liquid Dataport, une filiale de Liquid Intelligent Technologies spécialisée dans la connectivité internationale de gros, reliant l’Afrique de l’Ouest à l’Afrique de l’Est. Laetitia Molasoko N'Singa, directrice générale de Mawezi RDC SA, explique que 2Africa « permettra d'améliorer l'accès à l'Internet haut débit et d'accélérer les ambitions du Plan national du numérique de son Excellence M. Felix Antoine Tshisekedi ».
Adoni Conrad Quenum
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Après avoir sélectionnée 31 start-up pendant sa première cohorte, Investing in Innovation revient avec une nouvelle sélection de jeunes pousses africaines opérant dans les technologies de la santé, en particulier dans les chaînes d'approvisionnement en produits de santé.
Investing in Innovation (i3), une initiative panafricaine pour les start-up opérant dans la distribution de produits de soins de santé, a annoncé le mardi 19 septembre sa deuxième cohorte. Elle est composée de 29 start-up issues de dix pays africains et elles participeront les 14 et 15 novembre à l'événement annuel « Accès au Marché » qui se tiendra à Nairobi au Kenya.
« Les start-up sélectionnées reçoivent une subvention de 50 000 dollars et un soutien personnalisé en matière de préparation à l'investissement de la part des principaux accélérateurs tels que Villgro Africa, IMPACT Lab, Startupbootcamp Afritech et CcHUB, ainsi que la mise en relation avec des entreprises, des bailleurs de fonds et des gouvernements susceptibles d'être des clients potentiels de premier plan », indique le communiqué.
Il faut souligner que 38 % des jeunes pousses sélectionnées pour cette deuxième cohorte sont dirigées par des femmes et 17 % sont actives au sein de l'Afrique francophone, une région « moins attrayante » pour les investisseurs étrangers. Dans un contexte où les levées de fonds des start-up en Afrique sont au ralenti, ces divers programmes montrent que le secteur technologique africain est toujours attrayant.
Selon Kieran Daly, directeur des agences et fonds de santé mondiaux à la Fondation Bill & Melinda Gates, le programme, soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates et parrainé entre autres par Cencora ou encore Microsoft, complète les initiatives étatiques et internationales pour améliorer les résultats en matière de santé et renforcer les systèmes de santé locaux. Il aide à comprendre, à soutenir et à adopter des solutions technologiques qui émergent en Afrique, conjointement avec nos partenaires.
Adoni Conrad Quenum
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Le tourisme en Namibie constitue un secteur d'activité majeur de l'économie. Si le gouvernement peine à mettre totalement en valeur les merveilles du pays, des solutions numériques pourraient contribuer aux projets touristiques en cours dans le pays.
LEFA Transportation Services, une solution d’e-mobilité namibienne, qui connecte les conducteurs et les passagers via sa plateforme numérique, a annoncé le lundi 18 septembre un partenariat avec Google Maps, le service mondial de cartographie en ligne développé par Google.
Le partenariat vise à faire découvrir les vastes étendues de la Namibie sur Google Street View, un service de navigation virtuelle qui complète les services Google Maps et Google Earth en permettant de visualiser des panoramas à 360° de lieux situés sur des voies publiques urbaines ou rurales.
👏 Exciting times as we embark on an incredible journey to map Namibia's breathtaking landscapes, towns, and cities, which will feature on Google Street View in partnership with global tech titan Google Maps!
— LEFA Transportation Services Namibia (@LEFA_Namibia) September 18, 2023
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« En rendant les merveilles naturelles, les sites historiques et les paysages urbains de la nation accessibles d'un simple clic, les touristes potentiels peuvent être incités à découvrir la beauté de la Namibie de première main », a déclaré Melkies Ausiku, fondateur et directeur général de LEFA Transportation Services.
Dans le cadre de ce projet ambitieux qui s'étend sur 17 000 km, Google Maps effectuera une importante mise à jour sur la Namibie. A terme, les habitants et les visiteurs découvriront une plus grande précision sur les noms des rues et des nouvelles routes cartographiées.
Selon Melkies Ausiku, le projet permettra une représentation numérique authentique et complète de la Namibie. La représentation numérique servira ainsi d'outil de marketing innovant, ouvrant aux entreprises la possibilité d'attirer une clientèle mondiale. Les entreprises locales, qu'il s'agisse d'hébergements de charme, de restaurants, de sites culturels ou de voyagistes, pourront ainsi bénéficier d'une visibilité inégalée.
Samira Njoya
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