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Au cœur de la transformation numérique africaine se trouve la nécessité d'assurer les compétences numériques de la main-d'œuvre actuelle et future du continent. La Banque mondiale et ses partenaires s'emploient à remplir cette mission.

Smart Africa Digital Academy (SADA), la branche de l'Alliance Smart Africa chargée du renforcement des capacités et du développement des compétences, a reçu une subvention de 20 millions de dollars de la Banque mondiale pour étendre ses activités à l'ensemble de l'Afrique, ceci dans le cadre du Programme régional d'intégration numérique de l'Afrique de l'Ouest (WARDIP).

Le financement de la Banque mondiale permettra de mettre sur pieds un projet qui exploitera les fondements déjà établis de la SADA et du programme AReg4DT pour former une nouvelle génération de décideurs politiques et de régulateurs africains, les préparant ainsi à tirer parti du potentiel de la transformation numérique verte et inclusive grâce à des approches innovantes en matière de politique et de réglementation.

« Le projet touchera 30 000 responsables politiques et décideurs de tous les pays d'Afrique, avec un taux de participation ciblé de 40 % pour les femmes. Compte tenu de l'engagement de la Banque mondiale en faveur de la transformation numérique en Afrique, cette subvention contribuera de manière significative à l'intégration régionale et à l'adoption rapide du marché numérique unique pour l'Afrique », indique le communiqué de Smart Africa.

Cette subvention s'inscrit dans la continuité des projets majeurs de la Banque mondiale en partenariat avec SADA pour soutenir le renforcement des capacités des décideurs et des responsables politiques africains en matière de transformation numérique. A titre d’exemple, la Banque mondiale a annoncé en novembre dernier, un investissement de 266,5 millions de dollars pour les mêmes objectifs, mais également pour améliorer l'accès à Internet dans plusieurs pays d'Afrique et promouvoir un marché numérique unique en Afrique de l'Ouest, entre autres.

Initialement lancée par l'Alliance Smart Africa avec un financement d'environ 30 000 $, SADA a déjà réalisé des progrès remarquables. Depuis août 2020, elle propose une formation en ligne pour les décideurs et les responsables politiques, contribuant ainsi à améliorer les compétences numériques et à promouvoir un écosystème d'apprentissage dynamique à travers l'Afrique.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 28 février 2024 14:28 Written by

Les autorités malgaches se sont engagées dans une transformation numérique visant à moderniser leur économie. Pour garantir le succès de cette démarche, elles collaborent avec des partenaires efficaces pouvant les accompagner dans ce projet.

Madagascar est désormais membre de la Smart Africa Trust Alliance (SATA), une initiative de Smart Africa qui vise à promouvoir l'utilisation transfrontalière des identités numériques et des données pour stimuler le commerce et les services en Afrique. L'accord a été signé le mardi 27 février à Barcelone, en marge du Mobile World Congress (MWC).

Cette décision s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par le gouvernement malagasy pour contribuer à l'harmonisation des politiques et réglementations en matière de paiement électronique, facilitant ainsi les échanges transfrontaliers et impulsant un marché numérique unique en Afrique.

En rejoignant la SATA, Madagascar bénéficiera d'une coopération régionale renforcée, lui permettant de collaborer avec d'autres pays africains partageant la même vision et les mêmes objectifs en matière d'intégration numérique et économique. Cette collaboration favorisera l'échange d'expériences, de bonnes pratiques et de connaissances, tout en offrant à Madagascar de nouvelles perspectives commerciales dans des domaines variés tels que le commerce électronique, les paiements numériques, la santé et l'éducation en ligne.

L'adhésion de Madagascar à la Smart Africa Trust Alliance devrait également contribuer à l'augmentation de l'utilisation et de la portée des services numériques nationaux, à l'intégration du secteur privé et à l'utilisation des plateformes numériques nationales, ainsi qu'à la génération de revenus supplémentaires... De plus, cela devrait renforcer les compétences, les savoir-faire et les solutions techniques pour accroître la capacité et l'adoption du gouvernement numérique national.

D'autres pays, tels que le Ghana, le Gabon, la Guinée, le Rwanda, le Zimbabwe et la Tunisie, ont également adhéré à cette alliance stratégique.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 28 février 2024 11:52 Written by

Pour aider les femmes africaines à saisir les opportunités de l’industrie technologique, She Code Africa va mettre en œuvre un programme de formation au développement et à la gestion des produits. Le programme financé par FedEx veut toucher 100 000 femmes d’ici 2030.

Le programme She Code Africa a annoncé un partenariat avec le transporteur de fret aérien FedEx visant à lancer un programme de formation dans les technologies destiné aux femmes africaines. She Code Africa, chargé de la mise en œuvre du programme, a lancé un appel à candidatures ouvert aux femmes de tous les pays du continent.

Le programme ne prend en compte que les femmes passionnées de technologies âgées de 18 à 45 ans. Il propose deux parcours de formation. Un parcours d’ingénierie de 2 à 3 mois qui comprend une gamme de cours techniques essentiels, du génie logiciel (Web et mobile) à l'ingénierie cloud, en passant par la science des données et l'analyse des données, ainsi que l'ingénierie matérielle telle que la robotique.

Le deuxième parcours comprend des bootcamps de formation complets de 2 à 3 mois spécialement conçus pour donner aux femmes africaines les connaissances et l'expertise dont elles ont besoin pour concevoir et gérer des produits.

Le programme financé par FedEx propose également un mentorat de carrière pour une orientation personnalisée, un stage rémunéré d'un mois pour une application réelle, et des opportunités d'embauche avec des entreprises technologiques de premier plan.

L’objectif du programme est de permettre aux femmes africaines de tirer profit de l’industrie technologique qui offre des opportunités professionnelles sur le continent. D’ici 2030, le programme entend former et insérer 100 000 jeunes filles et femmes.

L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 8 mars.

Plus d’informations

Vanessa Ngono Atangana

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Posted On mardi, 27 février 2024 18:13 Written by

En Afrique, l'inclusion numérique est essentielle pour le développement économique, l'éducation, l'accès aux soins de santé, entre autres. Des efforts sont déployés pour étendre l'accès à Internet et promouvoir l'alphabétisation numérique pour que tous bénéficient de la révolution numérique.

Le Bureau britannique des affaires étrangères du Commonwealth et du développement (FCDO) et l’Association internationale d'opérateurs de téléphonie mobile (GSMA) ont annoncé, le lundi 27 février, une nouvelle phase de leur partenariat en marge du Salon international du mobile (MWC) qui se tient actuellement à Barcelone. Ce partenariat stratégique, d'un montant de 37,3 millions de livres sterling (47,3 millions de dollars), vise à accélérer l'innovation numérique et à contribuer à éliminer les obstacles à l'inclusion numérique dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire, y compris en Afrique.

« Le renouvellement de ce partenariat est une formidable occasion de continuer à tirer parti de nos forces respectives pour accélérer l'impact de l'innovation numérique transformatrice et relever les défis socio-économiques locaux et le changement climatique. Nous sommes extrêmement reconnaissants de la direction éclairée de la FCDO et de sa collaboration de longue date », a déclaré Max Cuvellier, responsable de la téléphonie mobile pour le développement à la GSMA.

Ce partenariat, qui dure depuis plus de 10 ans, a déjà bénéficié à plus de 100 millions de personnes en créant des emplois et en stimulant les opportunités. Cette nouvelle phase du partenariat avec le Royaume-Uni vise à relever l’ambition, en atteignant 110 millions de personnes supplémentaires, dont 60 millions de femmes.

Les travaux actuels du programme commun « Mobile for Development » auront un impact sur l'accélération de la transition numérique et verte pour tous, tout en soutenant spécifiquement la contribution de la technologie émergente, en mettant l'accent sur l'IA. En Afrique, ils devraient permettre de surmonter les obstacles qui continuent de freiner les pays, les entreprises et les citoyens pour libérer pleinement la puissance des technologies numériques, notamment les défis liés à l'adoption de l'Internet mobile, tels que le manque d'accessibilité financière et le faible niveau de compétences numériques.

Selon la GSMA, le nombre d'abonnés uniques ne cesse d'augmenter en Afrique subsaharienne. En 2022, l'Afrique subsaharienne comptait près de 287 millions d'abonnés à l'Internet mobile. Au cours des six prochaines années, le nombre total d’abonnés pourrait atteindre près de 700 millions pour un taux de pénétration de la téléphonie mobile à 50 %, ceci grâce aux divers projets en cours dans le continent.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 27 février 2024 15:54 Written by

La stratégie de développement économique du Zimbabwe est en cours de déploiement. Pour atteindre ses objectifs variés, le gouvernement met en place plusieurs stratégies visant à attirer les investisseurs dans le pays.

L'agence de promotion des investissements zimbabwéenne a lancé, le jeudi 22 février, le tout premier système numérique d'octroi de licences du pays, baptisé Do-It-Yourself (DIY). L’initiative vise à favoriser l’affluence d'investissements en mettant à la disposition des investisseurs nationaux et internationaux un outil efficace en matière de mise en relation d’affaires.

S'exprimant lors du lancement de ce nouvel outil, le directeur général de l'Agence zimbabwéenne d'investissement et de développement (IDA), Tafadzwa Chinamo (photo),  a fait savoir que, « le lancement de ce portail incarne notre vision plus large d’un zimbabwe moderne, doté d’un pouvoir numérique. Il envoie un message clair à la communauté internationale, à savoir que nous sommes ouverts aux affaires, désireux d’adopter l’innovation, et déterminés à créer un environnement propice à l’esprit d’entreprise et à l’investissement ».

Le portail  disponible à l'adresse https://zidainvest.com/zida-diy-portal/  donnera la possibilité aux investisseurs potentiels, qu'ils soient nationaux ou internationaux, de soumettre leurs demandes de licences en ligne de n'importe où dans le monde et d'obtenir leurs licences numériques sans avoir à se rendre physiquement dans le pays. La plateforme offre des services tels que des études de marché, des études de faisabilité, et facilite l'obtention des permis et licences commerciales.

Cette initiative s'inscrit dans la stratégie économique du gouvernement visant à rationaliser les processus réglementaires, à supprimer les obstacles bureaucratiques, à renforcer les mécanismes de protection des investisseurs et à lutter contre la corruption.

Le nouveau portail devrait jouer un rôle majeur dans le délai de traitement des demandes de licence. Il passera de de sept jours ouvrables à deux à cinq jours ouvrables. Il permettra également de créer une voie plus rapide et beaucoup plus facile pour un investisseur dans n'importe quelle partie du monde pour accéder aux nombreuses opportunités d'investissement zimbabwéennes.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 27 février 2024 15:48 Written by

Pendant trois jours, les différents acteurs de la communauté mondiale des télécoms et de la tech vont une fois encore penser un monde toujours plus intelligent et connecté, en partageant leurs visions et leurs innovations.

Pour cette nouvelle édition, le salon international du mobile de Barcelone, en Espagne, fait une fois de plus foule. Près de 96 000 visiteurs et participants se sont inscrits pour prendre part à l'événement qui s’est ouvert le lundi 26 février, selon Mats Granryd, le directeur général de l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA), qui héberge cette rencontre de réflexion, d’exposition de savoir-faire, de promotion de la coopération. L’année dernière, ils étaient près de 90 000.

Le Mobile World Congress 2024 (MWC 2024) dont l’ouverture officielle a été effectuée par le roi Felipe VI met une fois encore l’accent sur la connectivité, mais également sur tous les segments connexes liés à cette connectivité. « A mesure que la connectivité nous rassemble, la technologie ouvre des possibilités — la connectivité entraînant une fusion de la technologie et des objectifs dans tous les secteurs, ouvrant la voie à de nouvelles possibilités. Cette semaine est consacrée à l'exploration du potentiel de l'avenir pour les entreprises et la société », a déclaré Mats Granryd.

L’Intelligence artificielle est le segment qui focalise le plus d’attention, lors de cette édition. Son adoption par le grand public a pris de l’ampleur depuis l’apparition de l’IA générative avec ChatGPT d’OpenAI en novembre 2022. Aujourd’hui, la communauté tech et les gouvernements réfléchissent aux diverses applications pratiques de l’IA générative, aux enjeux économiques liés, à une réglementation qui définit un usage éthique, et bien d’autres préoccupations sécuritaires.

Les voitures connectées et celles électriques, le cloud, la 5G et même la 6G, la transformation des opérateurs télécoms sont également quelques-unes des grandes thématiques abordées lors de ce nouveau salon.

Le MWC 2024, c’est aussi l'occasion de découvrir les derniers gadgets à la mode : smartphones bracelets, montres connectées, ordinateurs portables, tablettes, etc. Comme il est déjà de coutume, de grands acteurs de l’industrie du haut débit, à l’instar d’Orange, Vodafone, Telefonica, China Mobile sont présents. A leurs côtés, des entreprises de renom du secteur de la technologie comme Huawei, Samsung, Microsoft, Intel, Amazon, Infobip, Microsoft, Nokia.

L’écosystème start-up est également bien représenté avec un espace dédié aux tech entrepreneurs. Une délégation africaine y est présente, représentée par des sociétés comme le ghanéen Farmerline, le béninois FedaPay ou encore le sénégalais LAfricaMobile.

Ce rassemblement du monde des télécoms et de la tech, qui s’achève le 29 février, promet de multiples signatures de partenariat, aussi bien pour le développement de la connectivité que la transformation numérique dans le monde entre les acteurs du secteur privé, ceux du secteur public, et du public-privé.

Muriel Edjo

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Posted On mardi, 27 février 2024 10:25 Written by

Moove Africa, présente dans six marchés d'Afrique subsaharienne, poursuit ses levées de fonds et renforce ses opérations sur le continent. L'entreprise de mobilité est en pourparlers avec Uber pour un nouvel investissement qui pourrait la propulser encore plus loin.

Le géant américain du VTC Uber Technologies s’apprête à investir la somme de 100 millions de dollars dans la start-up africaine de financement de véhicules Moove dans le cadre d’un nouveau tour de table, a rapporté Bloomberg le vendredi 23 février.

Selon le média, la société américaine de covoiturage devrait rejoindre un groupe d'investisseurs dans le cadre de cette levée de fonds. Cela portera la valeur de l'entreprise Moove à environ 750 millions de dollars, contre 650 millions de dollars actuellement.

Cette autre levée intervient quelques mois après que Moove a clôturé un tour de table de 76 millions USD, auquel ont notamment participé la firme américaine de gestion d’actifs BlackRock et la société d’investissement émiratie Mubadala Investment Company. L’entreprise avait annoncé que ces fonds visaient à construire la plus grande plateforme de services financiers axée sur la technologie pour les entrepreneurs en mobilité.

Moove, déjà partenaire de financement d'Uber en Afrique et en Inde, ayant aussi ses activités au Royaume-Uni et aux Emirats arabes unis, verrait son partenariat se renforcer si l'investissement potentiel d'Uber d'un montant de 100 millions de dollars est confirmé, ce qui pourrait permettre un financement plus large de véhicules à l'échelle mondiale.

Aujourd'hui basée à Amsterdam, la start-up est présente dans plusieurs villes africaines (Lagos, Accra, Johannesburg, Le Cap, Nairobi, Ibadan, etc.) ainsi qu’à Londres, Dubaï et dans 3 grandes villes indiennes (Mumbai, Hyderabad et Bangalore).

Samira Njoya

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Posted On lundi, 26 février 2024 14:47 Written by

Favorisé par la pandémie de Covid-19, le commerce en ligne devrait croître de manière significative en Afrique au cours des dix prochaines années. Pour ce faire, il est urgent de mettre en place un cadre réglementaire favorable au e-commerce.

En marge de la treizième Conférence ministérielle (CM13) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui se tient à Abou Dhabi aux Emirats arabes unis, l’OMC et la Banque mondiale ont présenté le samedi 24 février un nouveau projet baptisé « Digital Trade for Africa ». Ce projet vise à aider les pays africains à profiter pleinement des avantages du commerce numérique, à améliorer leurs perspectives de développement afin de créer des emplois et faire reculer la pauvreté.

« Le commerce numérique est l'un des segments du commerce qui connaît la croissance la plus rapide dans le monde d'aujourd'hui. Les jeunes et les femmes du continent africain ont montré qu'ils étaient capables de tirer parti de ces opportunités. L'Afrique ne représente que 1 % du commerce des services numériques, mais je considère qu'il s'agit d'une opportunité à saisir pour le continent », a déclaré Ngozi Okonjo-Iweala, la directrice générale de l’OMC.

Le projet s'appuie sur une note d'orientation conjointe de la Banque mondiale et de l'OMC présentée aux responsables africains en juillet 2023. Intitulée « Faire du commerce numérique un catalyseur du développement africain », cette note appelle à la création d'un environnement réglementaire favorable au commerce numérique.

Ainsi dans le cadre du nouveau projet, la Banque mondiale et l’OMC veilleront à ce que l'infrastructure numérique, telle que la connectivité physique et les systèmes de paiement électronique, soit complétée par un cadre réglementaire complet dans plusieurs pays africains qui accusent du retard. Il sera également question d’identifier les obstacles à la participation au commerce numérique, recommander des actions politiques et concevoir des interventions financées par la Banque mondiale.

L’objectif est de permettre à l’Afrique de relever son économie grâce à l’e-commerce. Selon le cabinet de conseil en économie numérique TechCabal Insights dans un rapport publié le 12 octobre 2023, le chiffre d’affaires global des plateformes de commerce électronique actives en Afrique devrait atteindre 59,18 milliards de dollars en 2027 contre 32,49 milliards seulement en 2022 et 13,58 milliards en 2018.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 26 février 2024 11:41 Written by

La numérisation en cours en Afrique nécessite une collaboration étroite entre plusieurs acteurs, ceci pour accélérer le processus et profiter de l'expertise de chacun.

L’Organisation de Coopération du Sud (OCS) et le ministère éthiopien de l’Innovation et de la Technologie ont signé un protocole d’accord le mardi 20 février pour renforcer la coopération dans les domaines de la science, de la technologie, de l’innovation et de la numérisation. Cet accord marque le début d’un partenariat stratégique visant à accélérer la transformation numérique, renforcer les capacités, partager les connaissances et faciliter les programmes d’échange pour les jeunes.

Le protocole prévoit le développement de programmes de renforcement des capacités pour les experts et les fonctionnaires du ministère, grâce aux ressources et à l’expertise de l’OCS. Pour les jeunes, la coopération offrira de nouvelles opportunités grâce à des programmes éducatifs et des bourses, en particulier dans les domaines de la science et de la technologie.

Cette collaboration devrait contribuer de manière significative au développement de l’infrastructure numérique en Ethiopie, en améliorant les services publics et en renforçant les secteurs clés de l’économie grâce à la technologie. Cela représente une avancée majeure dans la réalisation de la stratégie numérique du pays, « Digital Ethiopia 2025 », qui vise à numériser plus de 300 services d’ici 2025.

Lors de la même cérémonie, le secrétaire général de l’OCS, Sheikh Manssour Bin Mussallam (photo, à droite), a officiellement lancé la plateforme numérique Greater South Learning Enrichment Resources Nexus (GreSLERN). Cette plateforme est un outil numérique open source, gratuit et personnalisable conçu pour aider les éducateurs des Etats membres et les centres de développement des programmes à mettre en œuvre une approche équilibrée et inclusive de l’éducation.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 23 février 2024 13:42 Written by

Huawei est un partenaire de choix des pays africains dans la transition numérique. La firme chinoise multiplie les partenariats stratégiques avec les pays et les entreprises du continent.

Wael Lotfy, président-directeur général d’Enppi, une compagnie pétrolière et gazière égyptienne, a signé deux protocoles d’accord avec le chinois Huawei lors de l’Egypt Energy Show qui s’est déroulé du lundi 19 au mercredi 21 février au Caire. L’objectif est de stimuler la transition vers une énergie numérique et verte.

« Nous considérons Huawei comme un partenaire majeur dans la fourniture des dernières solutions, des technologies numériques et des solutions intelligentes modernes pour accélérer le rythme de la transformation numérique dans le secteur de l'énergie, et améliorer la production d'énergie numérique et verte, conformément aux objectifs stratégiques du secteur de l'énergie avec la vision 2030 de l'Egypte », a déclaré Wael Lotfy.

Le premier document a été paraphé avec Huawei Egypt Digital Power Business, la filiale égyptienne du fournisseur chinois de produits et de solutions d'énergie numérique, qui fournira des solutions énergétiques intégrées telles que des centres de données à faible émission de carbone et des solutions d'énergie photovoltaïque. Quant au deuxième protocole d’accord, il a été signé avec la filiale locale de Huawei avec pour objectif de stimuler la transition numérique et technologique parmi les projets d'Enppi en fusionnant l'expertise et les technologies intelligentes proposées par la société chinoise.

La transition vers l’énergie propre est une composante importante dans le processus de développement. Il est important de prendre en compte cette variable et ces nouvelles dispositions vont permettre à l’Egypte de réduire de façon significative ses émissions de gaz à effet de serre dans les secteurs électrique et pétrolier.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 23 février 2024 12:10 Written by
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