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Chipper Cash poursuit son expansion en Afrique. La fintech compte à ce jour plus de 5 millions d'utilisateurs et prépare son expansion en Zambie dans les prochains mois.

Chipper Cash, la fintech nigériane spécialisée dans la fourniture de solutions de paiements transfrontaliers, a annoncé le jeudi 17 novembre son projet d'acquisition du groupe Zoona, une société de services financiers opérant en Zambie.

Selon le communiqué de la fintech, l'acquisition proposée accélérera l'expansion de Chipper Cash à travers l'Afrique et favorisera l'innovation et le développement des offres de l’entreprise dans le domaine des services de paiement, de transfert de fonds, ainsi que des produits complémentaires tels que les API, les décaissements et les solutions de transfert.

« Zoona et Chipper partagent la même vision : fournir des solutions de paiement et de transfert innovantes et fiables aux clients en Afrique. En travaillant ensemble, nous pouvons combiner notre expertise pour connecter les consommateurs et les entreprises à travers le continent, en nous positionnant comme le fournisseur de services financiers de premier choix pour les populations d'Afrique », a déclaré Brett Magrath, cofondateur et PDG de Zoona. 

A en croire la Banque mondiale, les transferts de fonds de la diaspora africaine en direction de leurs pays d’origine d’Afrique subsaharienne sont devenus la principale source de financement extérieur de ces pays en voie de développement. Ces transferts volumineux sont néanmoins très coûteux. La base de données de la Banque mondiale sur les coûts des transferts dans le monde renseigne que c’est en Afrique subsaharienne que le tarif d’envoi de fonds est le plus élevé (8 %) et en Asie du Sud que le tarif est le plus bas (4,6 %).

Fondée en 2018 pour offrir des paiements personnels et transfrontaliers sans frais à l'Afrique, Chipper Cash est disponible dans plusieurs pays d’Afrique, ainsi qu'au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Grâce à cette acquisition, la fintech envisage élargir sa gamme de produits pour inclure des services en ligne supplémentaires et un réseau d'agents afin d'accélérer la réalisation de son ambition première qui est de fournir les produits financiers les plus fiables et les plus accessibles aux personnes vivant en Afrique et au-delà.

L’entreprise pourra compter sur l’expérience de Zoona, qui a été l'un des pionniers de l'écosystème technologique zambien lors de sa création en 2008, en développant le service Tilt qui permet aux particuliers et aux entreprises de payer et de transférer des fonds à des fournisseurs de services bancaires et de téléphonie mobile dans le pays par le biais d'espèces, de son canal numérique ou de son réseau de plus de 450 agents interopérables.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 21 novembre 2022 13:02 Written by

Les technologies numériques sont une priorité pour le développement économique et social de l’Afrique. L’Union africaine à travers l’agenda 2063 a dressé un ensemble de programmes et initiatives clés jugés essentiels pour accélérer la croissance économique et le développement du continent.

La Commission de l'Union africaine (CUA) et la Banque africaine de développement (BAD) ont signé le jeudi 17 novembre au siège de la CUA à Addis-Abeba, en Éthiopie, un accord de subvention pour la mise en œuvre la première phase du projet « Upstream » pour le développement du marché numérique en Afrique.

D’une valeur de 9,73 millions de dollars, le financement de la BAD vise à soutenir la mise en œuvre par la CUA des projets d'économie numérique visant à renforcer un marché numérique continental unique. Il soutient également la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine et de la Stratégie de transformation numérique pour l'Afrique.

« La pandémie de Covid-19 a souligné l'importance des technologies numériques et de l'économie numérique dans son ensemble, et à cet égard, l'Afrique devrait voir grand en ce qui concerne le développement numérique, l'économie numérique et les grandes opportunités d'intégration et de croissance économique », a déclaré Albert M. Muchanga (photo, à droite), commissaire au développement économique, au commerce, au tourisme, à l'industrie et aux minéraux de la CUA.

Le projet Upstream mis en place par la Commission de l'Union africaine a été pensé pour combler les lacunes mises en évidence dans l'écosystème de l'économie numérique africaine pendant la Covid-19. La première phase, qui s’étendra de 2023 à 2026, se concentrera sur trois composantes principales, à savoir : les catalyseurs numériques ; l'adoption du commerce numérique et du commerce électronique ; et les actions de soutien. Plus précisément, le projet contribuera à renforcer les cadres (stratégique, politique, réglementaire et conceptuel) et les dimensions transversales (genre, changement climatique et résilience) pour le développement de l'économie numérique africaine. Ces cadres constituent un substrat essentiel pour guider la mise en place d'un marché numérique unique à travers le continent africain d'ici 2030.

A terme, le projet contribuera à la mise en œuvre de facilitateurs numériques (accès universel à l'infrastructure à large bande, cloud africain souverain, marché numérique africain, etc.), de programmes de promotion du commerce électronique et numérique pour les moyennes, petites et microentreprises et les start-up. Il contribuera également à créer un écosystème propice à la confiance numérique, aux compétences et aux réseaux d'experts africains.

Selon Abul B. Kamara (photo, à gauche), le directeur général adjoint de la BAD pour la région de l'Afrique de l'Est, le projet permettra également de créer des opportunités d'emploi pour des millions de jeunes Africains, ce qui est essentiel pour la stabilité et la prospérité du continent. Il assurera également la transformation numérique des économies et offrira de nouvelles opportunités pour accroître le commerce intra-africain et stimuler la croissance économique.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 21 novembre 2022 09:45 Written by

Le réchauffement climatique est toujours au cœur d’importants débats économiques. Bien que le continent soit celui qui émet le moins de gaz à effet de serre, des pays comme le Kenya prennent des dispositions en opérant des choix intéressants avec l’adoption progressive des énergies renouvelables.

BasiGo, start-up kényane spécialisée dans les transports, a annoncé mardi 15 novembre la réussite d’un tour de financement d’un montant de 6,6 millions $. L’objectif de la firme est de lancer la livraison des bus électriques fabriqués localement et de mettre en place les infrastructures de recharge.

Y ont participé Mobility54, la branche de capital-risque d'entreprise de Toyota Tsusho ; Trucks VC, un fonds de capital-risque axé sur les transports dans la Silicon Valley ; Novastar Ventures, un fond de capital-risque mondial soutenant les entrepreneurs qui transforment les marchés en Afrique ; Moxxie Ventures ; My Climate Journey (MCJ) ; Susquehanna Foundation ; Keiki Capital et OnCapital.

Selon Jit Bhattacharya, PDG de BasiGo, « plus de 90 % de l'électricité du Kenya provient déjà des énergies renouvelables. Pourtant, le secteur des transports kenyan dépend entièrement des carburants pétroliers importés. En électrifiant les transports publics kenyans, nous pouvons réduire immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, assainir l'air de nos villes et soulager les propriétaires de bus du coût croissant du diesel ».

La start-up a été lancée en 2021 dans le but de fournir aux populations kényanes des bus électriques fabriqués dans le pays. Ce sont des alternatives aux bus diesel, un carburant qui voit son prix augmenter jour après jour dans le pays. D’ailleurs les bus de BasiGo ont déjà fait leurs preuves en transportant 140 000 passagers et parcourant 110 000 kilomètres dans le cadre d’une opération de séduction avec deux compagnies de transport de la ville de Nairobi.

Cette opération a impacté positivement le quotidien des Kényans puisque selon les chiffres de la jeune pousse, elle a évité l’émission de 53,2 tonnes de dioxyde de carbone et l’utilisation de 22 000 tonnes de diesel. De plus, des compagnies de bus ont lancé une réservation de 100 bus, et pour cela la start-up a signé des partenariats avec deux banques du pays, KCB Bank et Family Bank.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 18 novembre 2022 15:17 Written by

Dès 2050, plus de 2 milliards de femmes et d’hommes vivront sur le continent africain, où l’on verra éclore les prochaines mégapoles. Il est donc important que la jeunesse soit formée dès maintenant pour assurer le développement du continent.

Huawei, un fournisseur mondial d'équipements et d'infrastructures TIC, a ouvert le lundi 14 novembre un parc technologique dans la capitale angolaise, Luanda. Inauguré par le chef de l'Etat angolais, João Lourenço (photo, au centre), le parc aura pour objectif de former des ingénieurs locaux à la technologie Huawei, transformer le pays en hub technologique et accélérer la numérisation de la région.

« Avec des initiatives de ce type, nous contribuerons grandement au développement technologique du pays », a déclaré Mário Oliveira le ministre des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale.

« Nous contribuerons également au développement de services modernes dans les secteurs les plus variés de l'économie nationale, en mettant l'accent sur la modernisation des services publics, de l'industrie, de l'agriculture, des ressources minérales et pétrolières et autres, en vue de la transformation technologique du pays, au niveau des normes internationales, pour augmenter l'employabilité et réduire la pauvreté », a-t-il ajouté.

Construite sur une superficie de 32 000 mètres carrés, l'infrastructure comprend trois centres, dont le premier est destiné à la formation des talents et des ingénieurs angolais. Le second est orienté vers l'innovation, tandis que le troisième vers les expériences technologiques avancées. Il dispose également d'un centre de données et de solutions de téléphonie pour la 3G, la 4G et la 5G, ainsi que pour les panneaux solaires destinés aux particuliers et aux entreprises.

Il faut dire que l’Afrique demeure un continent où Huawei est en pleine expansion malgré les obstacles qu’il rencontre en Europe et aux Etats-Unis. Présent en Afrique depuis plus de 20 ans, le groupe chinois par la voix du vice-président en charge des relations publiques de Huawei Northern African, Adnane Ben Halima, a récemment réitéré son engagement à poursuivre l'accompagnement du continent africain dans son processus de transformation digitale. Le géant de la technologie prépare en ce moment le déploiement de la 5G dans plusieurs pays du continent.

A Luanda, le groupe a signé un protocole d'accord avec le ministère des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale visant à former plus de 10 000 talents locaux dans le domaine des TIC au cours des cinq prochaines années. La formation se déroulera dans les académies du géant chinois en Angola, en Afrique du Sud et en Chine.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 18 novembre 2022 12:53 Written by

Pour accroître le commerce agricole en l’Afrique, il devient nécessaire à l’ère du numérique d’apporter des changements pour moderniser les chaînes d’approvisionnement, et augmenter la productivité et les revenus des agriculteurs.

Le Bureau de transformation en Afrique (ATO) du groupe Microsoft a signé un accord de partenariat avec la Société financière internationale (SFI) pour soutenir la transformation numérique dans le secteur agricole en Afrique. Le communiqué, rendu public ce mardi 15 octobre, renseigne que des produits agricoles numériques seront introduits pour soutenir les entreprises agroalimentaires africaines et renforcer la sécurité alimentaire sur le continent.

« La technologie numérique peut améliorer le fonctionnement des principales chaînes d'approvisionnement du système alimentaire en stimulant la production, en améliorant les pratiques commerciales, en favorisant la traçabilité et en augmentant l'accès au financement. Cependant, l'utilisation des outils numériques dans le secteur agricole africain reste limitée, souvent en raison de problèmes d'infrastructure, d'accessibilité, de sensibilisation et de réglementation », a déclaré Henrik Elschner Pedersen, directeur de la SFI pour l'industrie manufacturière, l'agroalimentaire et les services en Afrique.

Malgré l'urbanisation rapide, les activités liées à l'agriculture constituent encore le moyen de subsistance d'environ 60 % de la population active du continent, représentent 15 % de la totalité du produit intérieur brut. Selon les prévisions des agences des Nations unies, les terres exploitées devraient s’étendre et la productivité s’accroître grâce à un meilleur usage des technologies et la mise en œuvre de techniques agricoles intelligentes et de précision.

Selon Microsoft, grâce à ce partenariat, les outils numériques, tels que son AgBot et les applications de formation communautaire, seront intégrés au programme de leadership en matière d'agrobusiness de la SFI afin de fournir de meilleures informations, des technologies plus récentes et une formation aux capacités de gestion des agrobusiness, des agriculteurs et des coopératives.

A long terme, la collaboration entre les deux organisations permettra aux agriculteurs de tirer véritablement parti de la puissance de l'économie numérique. Selon Kunle Awosika, directeur général de Microsoft ATO, par les canaux numériques, les informations agronomiques et commerciales sensibles sont livrées directement aux petits exploitants agricoles pour les aider à améliorer la productivité ainsi qu'à atténuer les risques liés au changement climatique et aux événements météorologiques inattendus.

« Combinés, les outils numériques encouragent des pratiques agricoles améliorées, plus durables et résilientes, ainsi qu'une plus grande efficacité dans l'utilisation des ressources », a-t-il déclaré.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 17 novembre 2022 08:45 Written by

Le développement de solutions innovantes locales est au cœur de l’économie africaine. Cependant, l’accès au capital de démarrage reste et demeure une véritable difficulté pour les start-up du continent, d'où la mise en place de ce fonds. 

Mardi 15 novembre, la Société financière internationale (IFC) a annoncé le lancement d’une nouvelle plateforme pour renforcer les écosystèmes de capital-risque en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie centrale et au Pakistan. Le fonds, d’une valeur de 225 millions $, vise à investir dans des entreprises en phase de démarrage qui relèvent les défis du développement grâce à des innovations technologiques dans les domaines du climat, des soins de santé, de l'éducation, de l'agriculture, du commerce électronique et d'autres secteurs.

« Le soutien à l'entrepreneuriat et à la transformation numérique est essentiel pour la croissance économique, la création d'emplois et la résilience. La plateforme de capital-risque de l'IFC aidera les entreprises technologiques et les entrepreneurs à se développer pendant une période de pénurie de capitaux, en créant des opportunités d'investissement évolutives et en soutenant les efforts des pays pour construire des écosystèmes technologiques transformateurs », a déclaré Makhtar Diop (photo), directeur général de l'IFC.

Les difficultés d'accès au capital, exacerbées parle ralentissement de l'investissement mondial en capital-risque, la pandémie de Covid-19, l'augmentation des coûts de l'alimentation et de la chaîne d'approvisionnement, la hausse des taux d'intérêt et la dépréciation des devises sont entre autres les problèmes auxquels les régions à faibles revenus ont été confrontées en 2021. Cependant, le potentiel de croissance est pourtant énorme dans ces régions. En Afrique, par exemple, l'économie numérique pourrait contribuer à hauteur de 712 milliards de dollars au produit intérieur brut (PIB) du continent d'ici 2050 selon un rapport publié le 9 juin 2022 par le réseau international d’entrepreneurs à fort impact Endeavor.

La future plateforme aura donc pour objectif de renforcer les marchés de capital-risque naissants des régions qui ont démontré un potentiel de croissance précoce, mais  sont confrontés à des conditions économiques mondiales difficiles. L'IFC réalisera des investissements en fonds propres ou assimilés dans des start-up technologiques et les aidera à se développer pour devenir des entreprises évolutives capables d'attirer des financements classiques en fonds propres et en dette.

L'IFC utilisera également la plateforme pour collaborer avec d'autres équipes du Groupe de la Banque mondiale afin de créer et de soutenir les écosystèmes de capital-risque par le biais de réformes réglementaires, d'analyses sectorielles et d'autres outils.

La plateforme sera soutenue par 50 millions de dollars supplémentaires provenant de la facilité de financement mixte du guichet du secteur privé de l'Association internationale de développement, qui aide à réduire le risque des investissements dans les pays à faible revenus.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 16 novembre 2022 17:46 Written by

Le numérique se présente comme une composante essentielle de la relance économique post-Covid-19 de l’Afrique et même de sa croissance future. Pour y arriver, il est nécessaire que toutes les zones géographiques disposent d’une connexion Internet de qualité.

La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé le jeudi 10 novembre qu’elle comptait investir 10 millions de dollars dans le cadre de sa coopération avec le Bandwidth & Cloud Services Group (BCS Group), une société spécialisée dans la fibre optique.

L’investissement vise à faire bénéficier à plus de 2,5 millions de personnes vivant dans des régions reculées de l'est de la République démocratique du Congo d'une connectivité numérique transformée grâce à un réseau de fibres optiques mis en place par la BCS.

« La Banque européenne d'investissement s'est engagée à accélérer la numérisation en Afrique et elle est heureuse de renforcer son partenariat avec BCS pour transformer les réseaux de fibre optique à haut débit en RDC. L'extension de la dorsale en fibre optique permettra aux communautés locales de bénéficier du haut débit mobile et aux hôpitaux et écoles d'être connectés au reste du monde », a déclaré Thomas Östros, vice-président de la Banque européenne d'investissement.

Si l’on s’en tient au rapport de l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) intitulé « The State of Mobile Internet Connectivity 2020 », la RDC est l’un des pays du continent africain qui détient encore le plus grand écart de connectivité entre les zones rurales et urbaines. La demande en connectivité dans le pays s'est développée après la Covid-19 et pousse les entreprises locales et même internationales à y investir. Liquid Technologies, Facebook, CSquared se sont engagés à construire des réseaux de fibre optique dans le pays avec pour but d’améliorer l’accès des populations au haut débit et à des coûts plus abordables.

Le nouvel investissement de BCS, soutenu par la BEI, permettra de connecter des zones actuellement mal desservies par les télécommunications à haut débit. Le projet contribuera à la construction de 1 200 km de fibre qui font partie des 20 000 km que BCS prévoit de construire en Afrique australe, centrale et orientale au cours des 3 prochaines années.

Plusieurs résultats sont attendus à la fin du projet. Selon le communiqué de la BEI, une meilleure numérisation de la zone ouvrira de nouvelles opportunités pour les entrepreneurs locaux et soutiendra la création d'emplois et des connexions télécoms directes vers 319 écoles et 70 hôpitaux et centres de santé.

Samira Njoya

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Posted On lundi, 14 novembre 2022 10:57 Written by

La main-d'œuvre qualifiée sur laquelle l’Afrique doit compter pour réaliser son entrée dans la quatrième révolution industrielle fait encore défaut. Face à la lourdeur du système public de formation, des partenaires privés s’engagent au regard du besoin croissant en nouveaux profils professionnels.

Le 11e centre d'accompagnement et de développement des compétences numériques d’Orange en Afrique a officiellement ouvert ses portes au Botswana vendredi 11 novembre à Gaborone. Etablit sur une superficie de 390m², l’Orange Digital Center (ODC) du Botswana réunit comme les autres, quatre programmes stratégiques du groupe que sont : une école du code, un atelier de fabrication numérique (FabLab Solidaire) de la Fondation Orange, un accélérateur de start-up (Orange Fab), et Orange Ventures Afrique et Moyen Orient, le fonds d'investissement du groupe télécoms.

L’ensemble de ces programmes sont gratuits et ouverts à tous. Ils vont de la formation des jeunes au numérique dont 90% sont pratiques, à l’accompagnement pour les porteurs de projets, en passant par l’accélération de start-up et l’investissement dans ces dernières.

Jérôme Hénique, le directeur général Orange Afrique et Moyen Orient, a révélé que le lancement du 11e ODC d’Afrique au Botswana « fait partie d’un réseau de 32 Orange Digital Centers qui seront déployés non seulement en Afrique et au Moyen-Orient, mais aussi en Europe d’ici 2023. L’objectif est de démocratiser l’accès au numérique pour les jeunes, diplômés ou non diplômés, leur donner accès aux dernières compétences technologiques pour renforcer leur employabilité, et les préparer aux emplois de demain ».

Depuis 2014, le gouvernement botswanais œuvre au développement des compétences numériques au sein de la population. L’initiative pratique d’Orange vient enrichir cette action volontaire des autorités publiques qui est restée tout de même timide malgré des politiques fortes comme la politique nationale révisée en matière d'éducation de 1994, le plan stratégique du secteur de l'éducation et de la formation (ETSSP, 2015-20), le plan national de développement des ressources humaines, les directives générales d'utilisation acceptable des ressources TIC dans les écoles, le cluster e-Education de la politique nationale TIC (2020).

En plus de l’Orange Digital Center, Orange Botswana, en partenariat avec les universités, va former gratuitement les étudiants et déployer des Orange Digital Center Clubs dans certaines universités, étendre la portée de l’ODC aux régions afin d’offrir au plus grand nombre l’accès aux nouvelles technologies et les aider à les utiliser pleinement.

Fonctionnant en réseau avec les autres Orange Digital Centers d’Afrique, l’ODC du Botswana profitera de l’expérience et de l’expertises développées par les autres centres dans d’autres pays pour mûrir rapidement et offrir à ses usagers une approche simple et inclusive qui renforcera l’employabilité des jeunes, encouragera l’entrepreneuriat innovant et promouvra le tissu numérique local.

Muriel Edjo

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Posted On vendredi, 11 novembre 2022 17:38 Written by

Un an après le premier financement, l’organisation internationale basée aux Etats-Unis va accorder des capitaux supplémentaires à deux associations qui travaillent pour l’inclusion numérique en Afrique.

Internet Society Foundation, l’organisation mondiale qui favorise l’accès à Internet à travers des projets et des financements, a annoncé, le mardi 8 novembre, l’octroi d’une troisième vague de subventions pour promouvoir l’inclusion numérique au Bangladesh, en Colombie et au Sénégal.

A travers son programme SCILLS (Strengthening Communities, Improving Lives and Livelihoods), l’organisation entend œuvrer au profit de cinq projets innovants dans les trois pays. « Le programme SCILLS traduit notre engagement à promouvoir une transformation numérique équitable par le développement des aptitudes à l’usage d’Internet. Nous sommes heureux de renouveler notre soutien à ces cinq projets qui promeuvent l’inclusion numérique au sein des communautés au Bangladesh, en Colombie et au Sénégal », a déclaré Sarah Armstrong, directrice exécutive de l’Internet Society Foundation. 

Au Sénégal, la fondation va subventionner deux grands projets à hauteur de 400 000 $ environ. Le premier, CTIC (Croissance TIC) Dakar est un accélérateur de croissance qui recevra  249 493 dollars pour former 30 entrepreneurs en phase de démarrage et à fort potentiel de croissance en compétences entrepreneuriales et numériques et leur faciliter l’accès à un financement.

La fondation va également subventionner la SENUM (Synergie pour l’Education aux Numériques et aux Médias), une association qui a pour mission de former et sensibiliser les jeunes, leurs parents, et les enseignants sur l’usage pédagogique du numérique. Les 149 421 dollars octroyés à l’association seront utilisés pour former des enseignants à l’utilisation d’Internet afin d’améliorer la qualité de l’enseignement et aider les élèves à acquérir des compétences en TIC au moyen de « clubs tech » et de hackathons inter-lycées.

Le programme SCILLS, qui est établi dans un seul pays d’Afrique pour le moment, sera étendu au Ghana en 2023. Le nouveau financement accordé au Sénégal est le deuxième de la fondation. En 2021, l'Association Jeunesse Espoir, la Fondation Simplon et la SENUM avaient bénéficié de subventions l’Internet Society Foundation. Le financement avait permis d’aider des populations dans plusieurs villes du Sénégal à acquérir des compétences numériques indispensables à l’amélioration scolaire et économique.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 09 novembre 2022 12:31 Written by

Alors les start-up innovantes naissent de plus en plus en Afrique, l’accompagnement technique (AT) et financier joue un rôle clé dans le développement d'une jeune pousse. Dans ce contexte d’innovation, les accélérateurs jouent un rôle important d’où la nécessité d’être formés.

La société de capital-risque 500 Global et la GIZ (coopération allemande) se sont associés pour former des accélérateurs de start-up d'Afrique à mieux répondre aux attentes de leur écosystème numérique respectif. Le programme qui débute le lundi 14 novembre a retenu quinze accélérateurs pour sa première édition. Il s'agit d'Orange Startup Studio,Westerwelle Startup Haus Kigali, Mountain Hub, Ennovate Ventures, WomHub, Africarise, Stanbic, Wennovation Hub, CTIC Dakar, Kosmos, Plug n Play, Norrsken Health Tech Africa, Venture Park, MEST Africa et Growth Africa.

« 500 Global est ravi de travailler aux côtés de la GIZ pour s'assurer que les accélérateurs africains disposent des outils dont ils ont besoin pour soutenir les start-up […] 500 Global investit dans des entreprises en Afrique depuis une décennie et continue d'être enthousiasmé par la croissance de l'écosystème technologique africain. Nous pensons que la prochaine phase de cette évolution sera menée par des accélérateurs locaux, comme ceux qui ont rejoint Bootcamp for Accelerator Managers (BAM) », a déclaré Mareme Dieng, responsable Afrique de 500 Global.

Le programme BAM s'appuiera sur un enseignement basé sur des projets et des scénarios réels, inspirés du travail de 500 Global, qui gère plus de 80 programmes d'accélération dans le monde, et sur l'expérience de la GIZ dans le domaine de l'innovation en Afrique. La formation se tiendra pendant cinq jours en présentiel au Kenya, suivie d'un programme virtuel d'un an.

L'économie numérique se développe en Afrique. L'innovation contribue de mieux en mieux à répondre aux problèmes locaux. Il devient nécessaire que les cadres de soutien aux innovateurs gagnent en maturité technique et opérationnelle pour accompagner efficacement le développement de l'écosystème tech africain et l'économie numérique.

Il faut signaler que les accélérateurs participant au BAM ont été choisis en fonction de leur expérience, de leur ancienneté, de leur position de leader sur leur marché et de leur palmarès. Pour Matthias Rehfeld, responsable du programme Make-IT in Africa de la GIZ, « ce programme représente une autre pierre angulaire des efforts de Make-IT in Africa pour soutenir l'innovation africaine à l'échelle locale, panafricaine et mondiale ».

Samira Njoya

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Posted On mardi, 08 novembre 2022 11:01 Written by
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