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L’Etat ivoirien intensifie ses efforts pour favoriser l’employabilité des jeunes et des femmes à travers les technologies de l'information et de la communication (TIC). L'objectif est de réduire le chômage et de stimuler l'innovation technologique dans le pays.

L'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), en partenariat avec le ministère du Commerce et de l'Industrie et le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, a lancé le vendredi 14 juin les travaux pour l’élaboration de la Stratégie nationale Industrie 4.0 en Côte d’Ivoire. L’événement s'est déroulé lors d’un atelier dédié.

Cette stratégie en cours d’élaboration se concentrera entre autres sur le développement des compétences, l’appui à l’investissement et au financement, et le soutien aux écosystèmes d’innovation et de start-up pour apporter des solutions technologiques 4.0 adaptées aux besoins des entreprises. Elle repose également sur des partenariats, des alliances au sein de l’écosystème et la coopération internationale avec les partenaires techniques et financiers, ainsi que sur la sensibilisation…

L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Employment4Youth : L’Industrie 4.0 pour favoriser l’emploi des jeunes en Tunisie et en Côte d’Ivoire » mené par le gouvernement ivoirien et mis en œuvre par ONUDI. Lancé en 2022, ce projet ambitionne d’accroître l'emploi des jeunes et d’améliorer les conditions de travail en structurant et en consolidant un écosystème numérique, en particulier celui de l’Industrie 4.0. Le projet bénéficie du financement du ministère de la Coopération économique et du Développement de la République fédérale d’Allemagne (BMZ) dans le cadre de l'initiative spéciale « Emploi décent pour une transition juste ».

En Côte d’Ivoire, ce projet devrait permettre de créer 13 000 emplois, dont 3 000 directs, d’ici 2025, dans divers secteurs privés tels que la transformation sociale et écologique, les énergies renouvelables, les TIC et l’agro-industrie, pour un investissement total de 30 millions USD.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 18 juin 2024 17:07 Written by

Les infractions commises sur le cyberespace gagnent du terrain en Afrique. Le continent est présenté comme particulièrement vulnérable face à la cybercriminalité. En réponse, des mesures sont prises au niveau national pour freiner ce fléau croissant.

Le gouvernement nigérien a annoncé le mercredi 12 juin une nouvelle ordonnance modifiant la loi n° 2019-33 du 3 juillet 2019 sur la répression de la cybercriminalité. La loi promulguée quelques jours plus tôt par le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie au Niger, Abdourahamane Tiani vise à renforcer les sanctions contre les délits commis via des moyens de communication électronique au Niger.

Selon le ministère chargé de la Justice, cette modification a pour objectif de « rétablir l’équilibre entre la liberté d’expression et la protection des droits individuels et de préserver la tranquillité et la sécurité publique ».

Désormais, la diffusion de contenus troublant l’ordre public ou portant atteinte à la dignité humaine est punie d’une peine d’emprisonnement de deux à cinq ans et d’une amende de deux à cinq millions de francs CFA (soit environ 3 000 à 7 600 euros). La diffamation et les injures proférées par voie électronique sont quant à elles punies d’un an à trois ans de prison et d’une amende d’un à cinq millions de francs CFA.

Au Niger, comme dans de nombreux pays africains, la cybercriminalité prend une ampleur considérable. Lors de la Semaine du numérique, déroulée du 18 au 20 avril, un accent particulier a été mis sur la cybersécurité. A cette occasion, le ministre de la Communication, des Postes et de l'Economie numérique, Sidi Mohamed Raliou, avait dévoilé les ambitions du gouvernement, notamment la mise en place d'un Centre national de cybersécurité.

En durcissant la législation, le gouvernement nigérien espère lutter efficacement contre la propagation de fausses informations, les discours de haine et les contenus incitant à la violence. Cette initiative s'inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer la sécurité numérique et à protéger les citoyens contre les cybermenaces croissantes.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 14 juin 2024 17:17 Written by

Cinq ans après la signature du protocole pour sa conception, le premier satellite sénégalais se prépare à être mis en orbite. Le lancement de l’engin est annoncé pour bientôt.

Le satellite GAINDESAT-1A, le premier nanosatellite sénégalais est prêt pour son lancement. L’engin a été intégré avec succès dans un déployeur d'Exolaunch aux Etats-Unis. C’est ce qu’a révélé le Programme spatial sénégalais (Sensat) le jeudi 13 juin sur Linkedin.

Le nanosatellite de 10 cm d'arêtes sera envoyé dans l’espace dans les prochains jours à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX. Sa principale mission consistera à récupérer les données des agences étatiques de météorologie et de mesure des niveaux d’eau qui possèdent des stations aux quatre coins du pays.

GAINDESAT-1A aura également pour mission de capturer des images satellites du Sénégal à l'aide d'une caméra embarquée. Ces images seront utilisées comme matière première pour de futurs développements. Elles seront prises dès que le satellite survolera le pays, à raison de quatre fois par jour pendant six à sept minutes, et ce, pendant cinq ans.

Cette réalisation est le fruit d'une collaboration entre le gouvernement sénégalais et le Centre spatial de l'Université de Montpellier (CSUM), où le satellite a été conçu et fabriqué par des ingénieurs et techniciens sénégalais. Dès sa mise en orbite, il sera suivi et contrôlé depuis le Sénégal, à partir d'une grande salle de contrôle.

Avec le lancement de GAINDESAT-1A, le Sénégal deviendra le deuxième pays francophone subsaharien, après Djibouti, à disposer de son propre satellite. En Afrique, l'Egypte et l'Afrique du Sud ont été les premiers à se lancer dans l'aventure spatiale, en 1998 et 1999, suivis plus tard par une douzaine d'autres pays.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 14 juin 2024 17:02 Written by

Le commerce intra-africain est confronté à de nombreux défis, notamment en ce qui concerne la gestion du transport des marchandises. Pour promouvoir l'émergence d'un marché commun, il est urgent d'identifier les barrières existantes et de les surmonter.

Le ministère djiboutien des Infrastructures et de l'Equipement, en collaboration avec la Djibouti Ports Corridor Road (DPCR) et l'Union européenne, a inauguré le jeudi 13 juin, un système numérique de gestion de flotte de véhicules, baptisé « Fleet Management System ». Cette initiative vise à améliorer l'efficacité du transport de marchandises entre Djibouti et l'Ethiopie, et constitue une étape cruciale pour le commerce régional.

« Ce système moderne nous permettra de mieux planifier, gérer et assurer le flux efficace des marchandises, contribuant ainsi à notre vision de faire de Djibouti un centre logistique et économique de premier plan en Afrique », a déclaré Aboubaker Omar Hadi, le président de l'Autorité des ports et des zones franches de Djibouti (DPFZA).

Le lancement de ce nouveau système s’inscrit dans le cadre d'un partenariat stratégique entre l'Union européenne et la République de Djibouti, visant à soutenir le pays dans la mise en œuvre du Projet de corridor de transport Ethiopie-Djibouti. L'Union européenne a investi 32 millions d'euros dans l'un des programmes dont l'objectif est de promouvoir l'intégration économique régionale dans la Corne de l'Afrique. Il s'agit de contribuer à une réduction de 10 % des coûts commerciaux, de 15 % du temps de change et de 30 % des délais de dédouanement à certains points de passage frontaliers.

Le nouveau système, qui utilise la technologie d'identification par radiofréquence (RFID), devrait permettre un contrôle complet et instantané des itinéraires et des temps de transit des véhicules tout au long du corridor Djibouti-Ethiopie. Ce nouveau système devrait également permettre à toutes les parties prenantes de la logistique d’avoir une visibilité sur les mouvements des camions ce qui permettra d'optimiser les opérations logistiques et de réduire les temps d'attente dans les ports.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 14 juin 2024 16:12 Written by

Les pays africains accusent un retard significatif en matière de développement numérique, une situation attribuable à divers facteurs. Pour y remédier efficacement, il est essentiel de les identifier clairement.

Le ministre de la Communication, des Postes et de l'Economie numérique, Sidi Mohamed Raliou (photo), a procédé le mercredi 12 juin à Niamey au lancement officiel du Diagnostic de l'économie numérique du Niger (Niger DE4A). Cette initiative vise à évaluer de manière approfondie le degré de pénétration des services et des usages numériques dans le pays.

« Cette évaluation du développement de l’économie numérique au Niger fournira aux décideurs politiques des recommandations exploitables et hiérarchisées, susceptibles d’accélérer la transformation numérique de l’administration nigérienne ainsi que de son tissu socio-économique », a souligné le ministère chargé du Numérique.

Soutenu par la Banque mondiale, ce programme s’inscrit dans le cadre de ses initiatives visant à accompagner les gouvernements des pays africains dans la mise en œuvre de la Stratégie de transformation numérique de l'Union africaine. L'objectif est de garantir que chaque individu, acteur, entreprise et gouvernement africain possède les capacités numériques nécessaires pour contribuer à sortir le continent du sous-développement d'ici 2030.

Le diagnostic de l'économie numérique se déroulera en trois phases principales. D'abord, des consultations avec les parties prenantes seront menées pour collecter des données pertinentes. Ensuite, un rapport détaillant les défis et les opportunités existants sera élaboré. Enfin, des stratégies et des mesures concrètes seront proposées pour maximiser le potentiel de développement numérique du pays.

A terme, cette évaluation devrait permettre de déceler et d'atténuer les obstacles au développement du numérique au Niger. Parmi les principaux défis auxquels le pays est confronté, l'on compte l'insuffisance des infrastructures technologiques, le manque de compétences numériques au sein de la population, et les barrières réglementaires. En s'attaquant à ces problématiques, le Niger pourra non seulement améliorer l'efficacité de son administration, mais également stimuler l'innovation et la croissance économique.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 14 juin 2024 11:29 Written by

En Côte d’Ivoire, les talents du domaine numérique, notamment les analystes de données, sont parmi les plus recherchés sur le marché de l'emploi. Pour renforcer la main-d'œuvre dans ce secteur, Yango poursuit des initiatives de formation spécifiques.

Yango, un service international de réservation de taxis en ligne, a annoncé le mercredi 12 juin le lancement de la nouvelle phase de son programme Yango Education. Cette initiative vise à offrir aux Ivoiriens de 18 ans et plus, ayant terminé leur éducation de base, des cours en ligne d'introduction à l'analyse de données développés par les ingénieurs de Yango.

« Grâce à cette initiative, nous continuerons à offrir un accès gratuit aux cours et à les étendre au reste de la communauté, ce qui, nous l'espérons, aidera les individus à prospérer dans l'économie numérique. Chez Yango, nous croyons au pouvoir de l'éducation pour stimuler l'innovation et créer des opportunités de croissance », a déclaré Kadotien Soro, directeur national de Yango en Côte d'Ivoire.

La formation comporte un accès gratuit à un cours en ligne d'analyse de données en Python et SQL, d'une durée totale de 80 heures réparties sur un mois. Plus de 1 500 étudiants seront sélectionnés tout au long de l'année après examen des candidatures et entretiens personnels avec l'équipe de Yango. La priorité sera donnée à ceux qui souhaitent poursuivre leur éducation et faire carrière dans l'analyse de données. Les chauffeurs partenaires de l'entreprise, les coursiers et/ou leurs familles sont également éligibles aux programmes.

Cette initiative s'inscrit dans la continuité des actions de Yango visant à promouvoir l'entrepreneuriat en Afrique, en dotant les jeunes des connaissances nécessaires pour collecter, analyser et visualiser des données liées au développement des entreprises. La première promotion comprendra environ 250 bénéficiaires.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 13 juin 2024 15:24 Written by

Rendre l’administration moderne, performante capable de relever les défis de la nouvelle économie est l’une des préoccupations du président sénégalais. Bassirou Diomaye Faye entend à cet effet opérer des réformes pour optimiser l'efficacité gouvernementale.

Sénégal Numérique SA (Sénum SA), l’organisme public chargé de la gestion des infrastructures numériques de l’Etat sénégalais, accueille un nouveau directeur général. Isidore Diouf (photo, à droite) a pris ses fonctions le vendredi 7 juin, succédant ainsi à Cheikh Bakhoum (photo, au centre), qui a occupé ce poste pendant 9 ans et 11 mois.

Le nouveau dirigeant, chargé de mettre en œuvre la politique numérique définie par le président de la République Bassirou Diomaye Faye, a présenté les grandes lignes de sa vision stratégique. Considérant le numérique comme un moteur de développement à tous les niveaux (économique, industriel, sanitaire, éducatif, etc.), il place Sénégal Numérique, qualifié « d'entreprise stratégique de l’Etat », au cœur de cette transformation.

Pour réussir dans ses nouvelles missions, Isidore Diouf identifie plusieurs éléments clés : la construction d'une infrastructure numérique robuste et sécurisée, le rôle de tour de contrôle dans la coordination des programmes numériques de l'Etat, une approche inclusive avec les directions des systèmes d’information (DSI), et le partage de sa vision pour une meilleure collaboration avec les acteurs du domaine.

Les actions d'Isidore Diouf viendront compléter celles de son prédécesseur, dont les réalisations ont permis au Sénégal de se hisser à une place de choix dans le paysage numérique ouest-africain. Parmi ces réalisations figurent le projet Smart Sénégal, le déploiement de près de 4 400 km de fibres optiques, le câble sous-marin SHARE, la construction et la mise en service en 2021 du datacenter national de Diamniadio, ainsi que la dématérialisation de nombreuses procédures administratives.

Selon le nouveau directeur, l'objectif est donc de réduire la fracture numérique dans le pays et de diversifier les revenus de l’Etat. Il est à rappeler que l'économie numérique représente environ 3,3 % du PIB et que le taux de pénétration d'Internet s'élevait à environ 46 % selon les statistiques officielles de 2021. La stratégie Sénégal numérique 2025 (SN2025) vise à porter cette part à 10 %.

Samira Njoya

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Posted On jeudi, 13 juin 2024 11:58 Written by

Le Kenya a réalisé des avancées majeures dans la transformation numérique. Pour aller encore plus loin, le gouvernement souhaite établir une coopération avec la Malaisie, qui se distingue par ses performances remarquables dans le domaine du numérique.

Le secrétaire principal pour les Technologies de l'information, des Communications et de l'Economie numérique du Kenya, John Kipchumba Tanui, a entamé le lundi 10 juin une visite officielle en Malaisie, dans le cadre de la recherche de partenariats internationaux visant à renforcer les capacités et à accélérer les efforts de transformation numérique au Kenya.

Selon le Haut-Commissariat du Kenya, plusieurs événements ont marqué la visite de John Kipchumba Tanui en Malaisie, notamment une rencontre avec les dirigeants de la Malaysia Digital Economy Corporation (MDEC) à Bangsar South (Kuala Lumpur) et une autre avec ceux de l'Université Asie Pacifique (APU). Les deux institutions jouent des rôles essentiels dans la promotion de la technologie et de l’innovation en Malaisie. Ces discussions avaient pour but d’explorer les opportunités de collaboration dans le cadre des projets numériques en cours au Kenya.

John Kipchumba Tanui s’est également entretenu avec Ma. Sivanesan Marimuthu, secrétaire général adjoint du ministère malaisien du Numérique. En compagnie du Haut-Commissaire du Kenya en Malaisie, Ekitela Ronald John Moru, les différentes parties ont discuté des possibilités de coopération dans le domaine de l'économie numérique, y compris l'élaboration d'un cadre de coopération en matière de cybersécurité et d'industrie des semi-conducteurs.

La visite du secrétaire principal aux TIC s’inscrit dans le cadre du projet « d’autoroute numérique » du Kenya, une initiative vise à développer une économie numérique robuste grâce au déploiement de 100 000 kilomètres de fibres optiques dans le pays, de 25 000 points d'accès Wi-Fi et à la numérisation de 5 000 services administratifs, entre autres.

La Malaisie pourrait devenir un partenaire de choix pour accompagner le Kenya dans ces divers projets. En 2022, les exportations numériques de la Malaisie ont totalisé plus de 378 milliards de dollars, dont 20,4 % provenaient des exportations de circuits intégrés. Ces chiffres soulignent ainsi son avancée dans le secteur numérique.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 12 juin 2024 15:50 Written by

La transformation numérique occupe une place centrale dans les initiatives de développement du gouvernement burkinabé. Ouagadougou souhaite s'appuyer sur l'assistance de la Banque mondiale pour la réussite de sa stratégie numérique.

Le Burkina Faso s'apprête à franchir une étape décisive dans son processus de transformation numérique avec le lancement prochain du Projet d'accélération de la transformation digitale (PACTDIGITAL). L’Assemblée législative de Transition (ALT) a donné son accord le mardi 11 juin pour l’obtention d’un prêt de 150 millions de dollars de la Banque mondiale, via l’Association internationale de développement (IDA), pour la réalisation du projet.

Ce projet ambitieux vise à améliorer l’accessibilité et l’appropriation des services numériques à travers tout le pays, en particulier dans les zones rurales et auprès des groupes marginalisés.

« De manière spécifique, les principaux bénéficiaires directs du projet sont un nombre important d’individus, en particulier les femmes, les jeunes, les personnes handicapées, les personnes déplacées internes, les communautés d’accueil et les employés publics c’est-à-dire les fonctionnaires, enseignants et formateurs, les entreprises privées, les instituts de formation formels et informels, les incubateurs locaux et les associations. Le projet couvre l’ensemble du territoire national tout en tenant compte des impératifs sécuritaires », a expliqué la ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques, Aminata Zerbo/Sabane (photo, au centre).

Le PACTDIGITAL s’inscrit dans la continuité du Projet régional d'infrastructures de communication en Afrique de l'Ouest (PRICAO - BF) et du projet e-Burkina, récemment clôturés. Il s’appuiera sur leurs réalisations afin de développer les bases sur lesquelles d’autres initiatives dans le domaine du numérique pourront se greffer.

Le financement qui sera prochainement mis à disposition par l’IDA pour la mise en œuvre du projet devrait permettre de réduire significativement la fracture numérique encore élevée dans le pays. Selon les chiffres officiels, le Burkina Faso présentait un indice de connectivité mobile faible, estimé à 26,2 en 2018. Les taux de couverture du territoire en réseaux mobiles 3G et 4G, qui étaient respectivement de 64,3 % et de 41,5 % en 2022, sont également jugés bas comparés aux autres pays de la sous-région.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 12 juin 2024 12:17 Written by

Devenue une licorne en 2016, Jumia s’impose comme l’un des acteurs principaux du commerce électronique sur le continent. La start-up a décidé de soutenir sa croissance au Nigeria et au Maroc.

La plateforme de commerce en ligne Jumia a annoncé la semaine dernière l’ouverture de deux entrepôts intégrés dans les villes de Lagos au Nigeria et de Casablanca au Maroc. Ces infrastructures permettront à la licorne de mieux gérer sa croissance future et de répondre aux demandes toujours croissantes du marché africain.

A Casablanca, le nouvel entrepôt se construira sur une surface de 5 000 mètres carrés et sera en mesure de stocker plus de 300 000 produits. Quant à l’entrepôt de Lagos, il sera construit sur 30 000 mètres carrés. La licorne nigériane n’a pas donné de plus amples détails sur cette infrastructure.

La décision de construire ces deux entrepôts s’inscrit dans le cadre de la volonté de Jumia de s’imposer comme le leader local du commerce électronique sur le continent. Devenue la première licorne du continent en 2016, Jumia a depuis lors pris plusieurs décisions stratégiques pour se maintenir au sommet sur son segment. En 2023, elle a d’ailleurs mis fin à sa branche Jumia Food, lancée en 2019, car l’activité ne serait pas adaptée à l'environnement opérationnel et aux conditions macroéconomiques dans les sept pays où elle est présente.

Que ce soit sur le marché nigérian ou sur le marché marocain, les nouveaux entrepôts permettront d'accroître considérablement les opérations et d'améliorer l'efficacité, les économies de coûts et les délais de livraison. Pour rappel, les jeunes pousses africaines opérant dans le secteur du commerce électronique ont levé 298 millions $ en 2023, un recul de 53,29 % en comparaison à 2022, selon les données de Partech Africa.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 11 juin 2024 18:09 Written by
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