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Les nouvelles technologies numériques ont permis aux pays africains d’apporter des innovations dans tous les domaines d’activité. Au Nigeria, des cartes multifonctions feront leur apparition dans l'Etat de Lagos.

La marque internationale de cartes de paiement et de jetons numériques en Afrique, Verve, et l'État de Lagos ont signé, mercredi 20 juillet, un partenariat pour l’émission des cartes d'identité biométriques des résidents de l'État de Lagos. Cette nouvelle carte à puce est la version améliorée de la carte de séjour produite par l'Agence d'enregistrement des résidents de l'État de Lagos (LASRRA).

« La relance d'aujourd'hui est née de la nécessité d'adopter le changement et de s'aligner sur les meilleures pratiques mondiales. Nous avons transformé la carte de séjour ordinaire, en plastique, à des fins d'identification uniquement, en une carte intelligente et polyvalente qui combine l'identification biométrique avec d'autres fonctionnalités et avantages qui recoupent des domaines tels que la sécurité, les services financiers, la mobilité et l'accès aux services et équipements gouvernementaux », a déclaré Babajide Sanwo-Olu, le gouverneur de l’Etat de Lagos.

La carte dénommée « LAG ID » est une première du genre dans le pays. Elle offrira à ses titulaires la possibilité d'effectuer des transactions n'importe où et à tout moment, tout en bénéficiant du double avantage de vérifier leur identité et de pouvoir accéder facilement aux divers équipements sociaux fournis par le gouvernement.

Cette carte va également résoudre les problèmes liés à la traçabilité des résidents de Lagos. Elle va contribuer à rendre plus fiables la planification et la fourniture de services du gouvernement visant à sécuriser les vies et les biens. La carte est livrée avec un porte-monnaie électronique qui pourra contenir des fonds et être utilisé pour les transactions quotidiennes afin de soutenir le programme sans numéraire des autorités monétaires. 

Le partenariat entre Verve et l’Etat de Lagos s'inscrit dans la poursuite de l'objectif de Verve de créer un système d'identification numérisé pour les Nigérians. En effet, la firme s'est récemment associée à la Commission nationale de gestion de l'identité (NIMC) pour créer un cadre de numérisation pour une gestion appropriée de l'identité des Nigérians. 

Samira Njoya

Posted On vendredi, 22 juillet 2022 18:12 Written by

Au cours des cinq dernières années, l’industrie start-up d’Afrique a enregistré une croissance dans le volume des investissements captés. Le Nigeria a toujours occupé la première place. Le pays veut se donner tous les moyens pour faire plus.

Mercredi 20 juillet, le Sénat de la République fédérale du Nigeria a approuvé le projet de loi sur les start-up, introduit au Parlement en mars dernier par la présidence de la République et l’écosystème tech innovant national. Désormais, il ne manque plus que l’accord de la Chambre des représentants à qui le texte juridique est déjà soumis pour sa validation. Après, le chef de l'Etat n'aura plus qu'à le signer.

A travers le projet de loi sur les start-up, l’objectif est de « fournir un environnement propice à l'établissement, au développement et à l'exploitation d'une start-up au Nigeria. Favoriser le développement et la croissance des talents liés à la technologie et positionner l'écosystème de start-up du Nigeria comme principal pôle de technologie numérique en Afrique, disposant d'excellents innovateurs dotés de compétences de pointe et d'une capacité exportable », explique le gouvernement.

C’est depuis octobre 2021 que le gouvernement s’est lancé dans la mise en place d’un cadre réglementaire propice à l’éclosion des entreprises tech innovantes. Actuellement, les start-up nigérianes sont celles qui attirent le plus d’investissements en Afrique. Elles ont réussi à prospérer dans un environnement d’affaires bâti à coups de batailles de longue haleine, menées par le secteur privé. Aujourd’hui, au regard de l’impact sur la croissance économique des Etats que plusieurs analystes attribuent aux start-up à l’ère du numérique, le secteur public est décidé à leur fournir un cadre d’expression plus favorable.

Dans son projet de loi sur les start-up en gestation, le Nigeria a prévu plusieurs facilités qui contribueront à accélérer leur maturité. Parmi celles-ci, figure un label qui accordera aux entreprises qui l’obtiendront des incitations fiscales, des facilités financières à travers un fonds dédié à l’amorçage, des facilités douanières. Le gouvernement accorde aussi une grande attention à la formation.

Une fois le projet de loi adopté, le Nigeria rejoindra la liste des quelques Etats africains qui se sont déjà dotés d’une réglementation spécifique aux start-up. Y figurent le Sénégal, la Tunisie ou encore le Mali.

Muriel Edjo 

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Le gouvernement nigérian s’est doté d’un plan pour accélérer la numérisation de son économie d’ici 2025

Posted On vendredi, 22 juillet 2022 17:26 Written by

Plusieurs pays d’Afrique ont accéléré leur transformation numérique depuis 2020. Le développement de l’accès à Internet, la numérisation des services sont mis à l’honneur. Mais tous ces investissements sont vains si les populations ne sont pas en sécurité lors de leur utilisation.

Le Niger accélère la cadence pour protéger ses systèmes d’information et son cyberespace. Il se rapproche à cet effet de plus en plus de l’adoption de sa Stratégie nationale de cybersécurité (SNC). L’avant-projet relatif à cette réglementation a été validé, mercredi 20 juillet, au cours d’un atelier qui s’est tenu au Palais des congrès de Niamey.

Justifiant le bien-fondé de cette stratégie nationale, le ministre de la Poste et des Nouvelles technologies de l’Information du Niger, Hassane Barazé Moussa, a déclaré qu’elle servira à protéger « la numérisation de la société nigérienne ».

Selon lui, la cybersécurité « n’est pas un privilège, elle s’impose à nous face aux enjeux du cyberespace. […] La définition d’une Stratégie nationale de cybersécurité est une étape importante pour assurer la transformation numérique de la société nigérienne ».

C’est en juin 2018 que le gouvernement avait initié l’élaboration de sa Stratégie nationale de cybersécurité. Quatre ans plus tard, le document achevé, passé au crible, et conforme à l'esprit du Programme de développement économique et social (PDES 2022-2026), fait partie intégrante de la Politique de sécurité nationale. Il est également en harmonie avec les objectifs de la Stratégie régionale de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et ceux de la Convention de l'Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel.

Hassane Barazé Moussa a affirmé que « la cybersécurité est indispensable dans presque toutes les activités humaines. Elle est devenue une priorité pour les entreprises, mais aussi pour les Etats à qui incombe l’obligation de protéger les populations et leurs biens ».

Samira Njoya

Posted On vendredi, 22 juillet 2022 15:02 Written by

Le Nigeria est en tête des pays qui établissent les règles et réglementent l'espace des actifs numériques en Afrique. Le financement de ce nouveau projet va permettre au Nigeria de maintenir cette place pendant les années à venir.

La Banque africaine de développement (BAD) et la Securities and Exchange Commission (SEC) du Nigeria ont signé, lundi 18 juillet, un accord de subvention de 460 000 dollars pour financer l'assistance technique et le renforcement des capacités pour le développement des marchés de capitaux. Les fonds alloués devront soutenir l'acquisition, l'installation et le développement d'un système automatique qui surveille en temps réel le marché  des capitaux nigérians.

« L'introduction d'un système de surveillance renforcera la surveillance de la négociation de titres sur toutes les plateformes de négociation existantes et futures et sur tous les titres et produits négociables par la SEC. Il préservera donc l'intégrité du marché des valeurs mobilières, renforcera la confiance des investisseurs et renforcera l'inclusion financière, entre autres résultats attendus », a déclaré M. Lamin Barrow, directeur général du bureau de la BAD au Nigeria.

Pour assurer la réussite du projet, la première étape prévoit la conception d’un programme d'assistance technique qui intégrera des activités de formation pour renforcer la capacité des utilisateurs du système de surveillance du marché des valeurs mobilières, la préparation de manuels opérationnels pertinents, le traitement des flux de travail et la gestion des documents pour la solution de surveillance.

Le système de surveillance sera mis en œuvre dans deux ans pour un coût inférieur à 1 million de dollars, avec plus de 500 000 dollars à apporter par la SEC. Le reste du montant viendra des fonds alloués par la BAD qui proviennent du Fonds fiduciaire pour le développement des marchés de capitaux (CMDTF). C’est un fonds fiduciaire multidonateurs administré par la BAD et soutenu par le ministère des Finances du Luxembourg et le ministère du Commerce extérieur et de la Coopération des Pays-Bas. 

Pour M. Lamido Yuguda, directeur général de la SEC, l’acquisition de ce système de surveillance du marché est d’une importance capitale pour le pays. Il va aider la SEC à détecter et à traiter les abus de marché aussi rapidement et efficacement que possible afin de prévenir les infractions. Il va également renforcer le rôle de la commission dans la protection des investisseurs et va garantir un marché transparent, équitable et ordonné afin de réduire les risques systémiques. « La solution contribuera à la création d'emplois, encouragera l'épargne et facilitera la création de richesse ainsi que l'augmentation des investissements dans l'économie grâce aux investissements directs étrangers (IDE) », a-t-il déclaré.    

Samira Njoya

Lire aussi : La Banque mondiale préconise au Burkina Faso de développer les services numériques pour mieux résister aux crises

Posted On jeudi, 21 juillet 2022 11:01 Written by

La demande en connectivité à haut débit s’accélère en Afrique. Les opérateurs de télécommunications renforcent leurs infrastructures à haut débit pour mieux y répondre.

L’opérateur de télécommunications Sonatel, filiale sénégalaise du groupe français Orange, a annoncé le mardi 19 juillet avoir obtenu le marché de la station de raccordement du Sénégal à un 5e câble sous-marin de fibre optique. Il s’agit de 2Africa de Meta. L’annonce a été faite lors de la première visite en Afrique de la nouvelle directrice générale du groupe Orange, Christel Heydemann (photo, à gauche).

C’est en mai 2020 que le projet 2Africa a été officiellement lancé en réponse à l’explosion de la demande en connectivité à haut débit en Afrique. Il avait initialement été annoncé en février par un consortium composé de Meta (alors Facebook), China Mobile International, MTN GlobalConnect, Orange, STC, Telecom Egypt, Vodafone et WIOCC. La construction et la pose de l’infrastructure sont assurées par la société Alcatel Submarine Networks.

Le nouveau câble viendra s’ajouter aux 4 infrastructures de ce type déjà exploitées par Sonatel au Sénégal. Il s’agit de SAT-3, ACE, Atlantis-2 et SHARE. À cela s’ajoute le centre de données de Sonatel à Rufisque que la société a récemment modernisé en y ajoutant une deuxième salle. Ces investissements s’inscrivent dans le cadre de l’ambition de la filiale d’Orange à fournir des services de la plus haute qualité au Sénégal. La société ambitionne d’apporter la 4G partout au Sénégal d’ici fin 2023.

Long de 45 000 kilomètres, 2Africa est prévu pour être opérationnel en 2023/2024. Sa mise en service devrait permettre à Sonatel d’augmenter considérablement ses capacités en matière de connectivité à haut débit pour satisfaire à la demande croissante. La nouvelle infrastructure devrait également faciliter le déploiement de la 4G, de la 5G et l’accès haut débit fixe. 

Isaac K. Kassouwi

Posted On jeudi, 21 juillet 2022 08:30 Written by

La pandémie de la Covid-19 a accéléré la transformation numérique dans la plupart des pays d’Afrique. Les investissements, qui ont longtemps été concentrés sur les zones urbaines, ciblent de plus en plus les villages qui abritent encore la majorité de la population du continent.

Hassane Baraze Moussa, le ministre nigérien de la Poste et des Nouvelles technologies de l’information, a présidé le lundi 18 juillet la cérémonie d’ouverture de la première édition du Forum de l’innovation des villages intelligents (FIVI). La rencontre, qui se tient jusqu’au 22 juillet sous le thème : « la technologie au service du développement à travers le covoiturage du développement », sert de cadre de réflexion à la transformation numérique des zones rurales.

Selon le ministre, cette réflexion veut à terme matérialiser les engagements pris par le gouvernement de « connecter le monde rural, à travers l’accompagnement des structures et Institutions de l’État, à la réalisation de leurs stratégies ; désenclaver numériquement les villages administratifs du Niger, promouvoir l’usage des e-services en zones urbaines et rurales pour booster notamment l’inclusion financière ; créer un environnement favorable au développement local du contenu numérique et à l’accompagnement des start-ups locales ».

La transformation numérique des zones rurales que prépare le Niger est cohérente avec les engagements de la déclaration de politique générale du gouvernement qui tire son essence du programme de renaissance Acte III du président de la République, Mohamed Bazoum. Elle prévoit dans son axe 4 la modernisation du monde rural à travers le développement de la production, l’inclusion financière, le développement humain que les technologies de l’information et de la communication ont le pouvoir d’accélérer.

En 2021, le Niger enregistrait encore un faible taux de pénétration d’Internet, avoisinant les 30% ainsi qu’un faible niveau de numérisation des services publics. Le pays occupait la 188e place en 2020, selon les données des Nations unies. Développer la connectivité à haut débit qui soutient les services numériques et l’information est l’une des conditions essentielles que devra remplir le gouvernement du Niger pour voir se concrétiser son ambition de « villages intelligents ».

« Le pays a une population majoritairement jeune vivant en zone rurale. […] Notre jeunesse est notre principale richesse. En favorisant sa formation et en lui permettant d’accéder à l’information et à la connaissance, nous créons les meilleures conditions pour atteindre nos objectifs de développement », a affirmé Hassane Baraze Moussa. 

Adoni Conrad Quenum

Lire aussi : La BAD lance le programme « ambassadeurs du numérique » pour créer 50 millions d'emplois d'ici 2025

Posted On mercredi, 20 juillet 2022 16:25 Written by

Depuis l’année dernière, le segment du Mobile Money est en proie à une rude concurrence en Côte d’Ivoire. L’entrée sur le marché d’un nouvel acteur, qui a lancé une agressive guerre des prix, a suscité divers ajustements stratégiques des uns et des autres. Au grand bonheur des consommateurs.

Les abonnés Orange de Côte d’Ivoire ne sont plus les seuls consommateurs qui peuvent installer et utiliser l’application Orange Money Afrique sur leur téléphone. La société télécoms l’a rendue accessible à tous, indépendamment du réseau utilisé, dans un souci d’inclusion financière. Elle a ainsi unifié sur une seule interface la réalisation des différentes transactions financières que sont amenées à réaliser les millions d’Ivoiriens détenteurs de plusieurs cartes SIM.

Mariame Diaby Touré, la directrice générale d’Orange Money Côte d’Ivoire, explique que « la souscription au service est autonome, pas besoin de se rendre en agence ». Le consommateur affilié à un autre réseau télécoms télécharge l’application sur son mobile et suit les étapes jusqu’à la validation de son compte Mobile Money. Dès lors que c’est fait, il peut effectuer des dépôts et des retraits d’argent, transférer des fonds, effectuer des paiements marchands, régler des factures directement depuis l’application.

À travers cette ouverture de l’application Orange Money Afrique à tous les consommateurs, Orange Côte d’Ivoire matérialise l’interopérabilité des services Mobile Money prônée par le gouvernement ivoirien depuis 2020. « C’est un pas de plus vers l’inclusion financière », soutient Mariame Diaby Touré.

Actuellement présent sur un marché de la finance mobile âprement disputé avec trois concurrents que sont Wave, MTN Money et Moov Money, Orange Côte d’Ivoire multiplie les innovations pour demeurer leader. Avec ses 41 000 kiosques à travers le territoire national, la société a réussi à se rapprocher au plus près des clients. Elle a aussi investi davantage dans le réseau pour garantir un service de qualité partout. L’application Orange Money Afrique est de ce fait accessible même dans les zones éloignées.

« Nous avons la chance d’appartenir au groupe Orange qui a une vision sur le réseau. La 3G et 4G est quasiment partout dans le pays », déclare la directrice générale d’Orange Money Côte d’Ivoire.

Lire aussi : La SFI et Orange Bank Africa s’accordent pour développer les services financiers numériques en Afrique de l’Ouest 

Posted On mardi, 19 juillet 2022 15:15 Written by

La pénurie d’eau touche 40 % de la population mondiale. Pour remédier à ces problèmes d’eau, le bureau des affaires spatiales des Nations unies a conçu le système mondial d’observation du cycle hydrologique qui fonctionne avec des satellites. Il améliore l’usage de l’eau.

Le Ghana utilisera la technologie spatiale pour surveiller et protéger ses ressources en eau afin de maintenir leur valeur et leur quantité. Le vice-président de la République du Ghana, Mahamudu Bawumia, l’a affirmé le jeudi 14 juillet lors de la 5e conférence internationale des Nations unies sur l’utilisation des technologies spatiales pour la gestion des ressources en eau. La rencontre se tient à Accra.

« La gestion des ressources en eau fait partie intégrante du développement national et il existe une possibilité d’utiliser les technologies spatiales pour surveiller et évaluer les ressources en eau », a déclaré le vice-président. Selon lui, la question devient urgente, car l’abondante ressource hydrique qu’enregistre le pays est de plus en plus mise à mal par diverses activités humaines dangereuses pour le futur.

Pour parvenir à ses fins de surveillance et de protection de son potentiel hydrique, le gouvernement ghanéen a prévu de soumettre bientôt au Parlement un projet de loi sur la politique spatiale. Il élargira les missions de l’Institut ghanéen de sciences et technologies spatiales et le transformera en véritable agence de surveillance. Le gouvernement compte beaucoup sur la technologie spatiale pour combattre plus efficacement l’exploitation sauvage des ressources en eau qui nuisent à leur qualité.

Selon l'USAID et Sustainable Water Partnership, le Ghana est riche en ressources hydriques. Le pays est au-dessus du stress hydrique. Mais ce capital est de plus en plus mis en danger. Plusieurs menaces s’intensifient parmi lesquelles les « galamsey », des mines aurifères illégales qui contaminent les sources d'eau municipales avec des métaux lourds, en particulier dans le bassin de Pra. Les déchets municipaux, domestiques et industriels contaminent également 60 % des eaux de surface et dégradent les écosystèmes et la biodiversité, notamment en aval de Kumasi et d'Accra.

Le gouvernement souhaite à travers la protection de ses ressources en eau garantir leur quantité, mais également leur qualité afin d’éviter aux populations des problèmes de pénuries. C’est aussi l’assurance que le gouvernement ne dépensera pas davantage pour traiter les eaux destinées à la grande consommation. 

Samira Njoya

Lire aussi : Orange teste le réseau télécoms spatial d’AST SpaceMobile pour connecter les populations des zones reculées d’Afrique

Posted On vendredi, 15 juillet 2022 16:17 Written by

Le taux de pénétration d'Internet en Afrique est le plus faible dans le monde avec seulement 22 % du continent actuellement connecté. Des solutions pour remédier à ce retard sont discutées par les États africains.

La Banque africaine de développement (BAD) et le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA) ont signé une lettre d'accord de subvention pour l'analyse du marché dans le cadre du projet COMESA Africa Cloud Ecosystem (ACE), le mercredi 13 juillet à Lusaka. L'accord a été signé par le directeur national de la BAD Zambie, le Dr Raubil Durowoju, et le secrétaire général adjoint du COMESA, le Dr Kipyego Cheluget.

« Le projet Africa Cloud Ecosystem sera le premier du genre, jetant les bases pour aider le continent africain à entreprendre ce changement dans les secteurs clés de l'économie, de l'éducation, du gouvernement, de l'agriculture et de la santé grâce à la fourniture d'un écosystème fiable de centres de données », a déclaré le Dr Durowoju.

La subvention apportée par la BAD pour le COMESA Africa Cloud Ecosystem est estimée à 550 000 USD. Elle soutiendra la première phase du projet qui comprend l’Analyse de marché (étude de pré-investissement), la bancabilité du projet, y compris l'essai du concept dans la région du COMESA. Le projet ACE sera pionnier dans le secteur des mégadonnées en Afrique avec pour objectif de contribuer à la mise en œuvre d'une installation de pointe qui offrira des services d'infrastructure TIC essentiels et durables aux 21 États membres du COMESA et au continent africain.

Il devrait également faciliter l'intégration régionale en tirant pleinement parti des technologies et en jetant les bases d'une zone hors taxes et sans quotas qui va au-delà des seuls aspects liés aux données. Son développement devrait également accroître la durabilité et la viabilité de l'information et fournir un moyen essentiel de faire passer la communauté africaine à une communauté économique numérique.

En plus de réduire considérablement le coût des services d'hébergement, identifié comme l'une des principales raisons pour lesquelles les entreprises africaines hébergent leurs services à l'étranger, le projet supprimera également les obstacles auxquels elles sont confrontées en promouvant le commerce intra-régional et en stimulant l'innovation.

Le projet ACE est étudié et lancé, l’Afrique occupera une place de choix en matière de TIC dans le monde. Pour Chileshe Kapwepwe, la secrétaire générale du COMESA, une fois que le projet sera terminé, il améliorera la compétitivité sur la scène mondiale en favorisant la connectivité régionale et en approfondissant l'intégration régionale sur le continent.

Samira Njoya

Lire aussi : Le Mauritanien Ibrahim Ba pilote les projets de connectivité à haut débit de Meta en Afrique

Posted On vendredi, 15 juillet 2022 11:11 Written by

Le secteur technologique est en plein essor dans la plupart des pays africains. Pour augmenter l’impact de leurs secteurs tech sur le continent, deux pays ont décidé d’unir leurs forces pour conquérir les autres marchés.

Yeetah Kamikazi (photo, à droite), directrice générale de kLab, et Yannick Ebibie Nze (photo, à gauche), directeur général de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING), ont signé le mercredi 13 juillet un protocole d’accord entre leurs deux entités. L’objectif est de mettre en place des programmes d’échange pour soutenir l’écosystème des start-up dans les deux pays et de trouver des sources innovantes de financement pour atteindre rapidement des résultats probants.

Yannick Ebibie Nze explique que « nous pouvons apprendre de l'impact que kLab a eu au Rwanda ces dernières années en tant qu'organisation à but non lucratif. Au Gabon, nous avions un modèle différent (modèle à but lucratif), et maintenant je pense qu'il est intéressant pour kLab de savoir également comment ils peuvent obtenir des financements supplémentaires en dehors des voies traditionnelles comme le gouvernement ou les partenaires internationaux ».

Quant à la directrice du kLab, elle met plutôt l’accent sur l’exiguïté du marché rwandais et voit le Gabon comme une porte de sortie pour les start-up de son pays. En effet, selon elle, le pays dirigé par Ali Bongo a besoin du savoir-faire rwandais dans les secteurs du transport en ligne et de l’e-gouvernance. Dans cet accord, la SING facilitera le processus, elle qui a soutenu jusqu’alors 53 start-up dont 8 ont connu une croissance phénoménale, d’après Yannick Ebibie Nze.

Au-delà de la volonté politique de faire du Rwanda une place forte des TIC en Afrique, de nombreux hubs technologiques sont déjà présents dans la capitale Kigali depuis plusieurs années. En décembre 2021, la fondation Norrsken s’y est également installée avec pour objectif d’accueillir un millier d’entrepreneurs d’ici 2022. Quant aux start-up du pays, elles ont déjà levé près de 23 millions $, mieux que les 17 millions $ de l’an dernier.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 14 juillet 2022 15:23 Written by
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