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Le marché de la grande distribution présente de belles marges de progression en Égypte. Il représente un segment porteur pour diverses offres financières comme le microcrédit ou le prêt à la consommation. Une aubaine à saisir pour des investisseurs en quête de nouvelles sources de revenus.

La fintech égyptienne MNT-Halan, spécialisée dans la fourniture de solutions de paiements numériques et de microcrédits aux populations non bancarisées, a procédé à l’acquisition de la start-up d’e-commerce business-to-business Talabeyah. L’annonce a été faite le dimanche 26 juin par Karim Nassef, le président-directeur général et cofondateur de Talabeyah. Le montant de l’opération n’a pas été dévoilé.

Justifiant la cession de son entreprise, Karim Nassef a expliqué qu'en « faisant équipe avec MNT-Halan, nous bénéficions d'un grand nombre de talents et d'une puissance technologique et financière qui nous permettront de développer rapidement nos opérations ».

Pour Mounir Nakhla, le président-directeur général de MNT-Halan, cette association est bénéfique pour la fintech, car elle « permet de continuer à étendre notre offre de produits aux détaillants égyptiens et à développer davantage notre portefeuille de prêts et nos marges ».

Fondée en juillet 2020 par Karim Nassef, Amr Abbas, Khaled Hussein et Adel Hodroj, Talabeyah permet aux commerçants de détail de commander des marchandises en un clic, directement sur son application mobile et web. La start-up, qui collabore avec plusieurs fournisseurs de produits de grande consommation, donne aux commerçants à travers sa solution numérique un moyen de mieux gérer leurs stocks.

En octobre 2021, Talabeyah avait levé 1,1 million $ auprès de divers investisseurs pour faire évoluer ses opérations, développer davantage sa technologie et tirer parti de l'utilisation de l'intelligence artificielle et des algorithmes d'apprentissage automatique pour améliorer l'expérience client, accroître l'efficacité tout au long de la chaîne de valeur et développer son équipe pour mieux servir le marché. 

Ruben Tchounyabé

Lire aussi : En 3 ans, Mounir Nakhla et Ahmed Mohsen ont fait d’une solution de covoiturage une Fintech à succès

Posted On mardi, 28 juin 2022 16:43 Written by

Face au e-commerce qui se développe au Nigeria, une nouvelle tendance de marché prend de l’ampleur dans le pays. Le commerce social mise sur l’esprit de communauté pour encourager l’interaction entre les personnes et susciter de bonnes affaires.

La plateforme de commerce social et de paiement PocketApp a obtenu de la Banque centrale du Nigeria (CBN) un accord de principe pour l’acquisition d’une licence d’opérateur Mobile Money. L’annonce a été faite le lundi 27 juin par la société de services financiers Piggytech Global Limited,qui a développé PocketApp. Cet accord marque la première étape avant l’obtention définitive de la licence, après respect de certaines conditions stipulées par la CBN.

Pour cette évolution stratégique de PocketApp, Patricia Adoga (sa directrice d’exploitation) explique « qu’au cours des 18 derniers mois, nous nous sommes concentrés sur la construction de l'infrastructure de base qui permettra un commerce social sécurisé et des paiements à grande échelle ».  

« Nous croyons que le commerce social prospérera mieux dans un environnement plus fiable. Nous avons donc ajouté l'entiercement à notre infrastructure de paiement, protégeant les acheteurs et les vendeurs, et de nombreuses autres fonctionnalités, garantissant une expérience d'achat fluide sur l'application », a-t-elle ajouté.

Lancée en 2021 sous le nom Abeg App, l’application qui n’offrait que des services d’envoi et de réception d’argent s’est développée au fil des mois pour devenir une application connectant acheteurs et vendeurs à travers le Nigeria. Elle cible l’Afrique et envisage de proposer d’autres fonctionnalités. Elle compte près de 2 millions d’utilisateurs à ce jour.

La licence d'opérateur de Mobile Money permettra à PocketApp d'exercer entre autres des activités de création et de gestion de portefeuille, d'émission de monnaie électronique, ainsi que le recrutement et la gestion d'agents, la collaboration avec des commerçants pour le paiement marchand, l'acquisition de cartes et toute autre activité pouvant être autorisée par la CBN.

Selon le cabinet Research And Markets, l'industrie du commerce social au Nigeria devrait croître de 82,4 % sur une base annuelle pour atteindre 1 003,8 millions $ fin 2022. En 2028, sa valeur devrait atteindre 23 817,4 millions $. 

Muriel Edjo

Lire aussi : La plateforme namibienne d’e-commerce Jabu lève 15 millions $ pour s’étendre en Afrique australe 

Posted On mardi, 28 juin 2022 08:19 Written by

La pandémie Covid-19 a démontré la capacité des innovateurs africains à tirer parti des solutions tech pour transformer la fourniture de soins de santé et des médicaments sur le continent. Avec les investissements adéquats, ils peuvent révolutionner l’ensemble du secteur de la santé.

La société Southbridge A&I, spécialisée dans le conseil stratégique, opérationnel et financier des opérateurs économiques et sociaux ; en partenariat avec Salient Advisory, orientée dans la mise en œuvre des approches transformatrices dans le secteur de la santé et SCIDaR, une organisation à but non lucratif de conseil et de mise en œuvre de systèmes de santé ; a lancé le programme « Investing in Innovation » (i3). Il s’agit d’un fonds de 7 millions $ destiné à soutenir 30 entreprises technologiques de la santé par an sur deux ans.

Les candidatures pour la première cohorte de 30 entreprises sont ouvertes depuis le mercredi 22 juin et seront clôturées le 14 août ;  le programme débutera le 19 septembre. L'adresse pour candidater est http://www.innovationsinafrica.com.

Le programme I3 cible des innovateurs en phase de démarrage ou de croissance sur tout le continent, ayant un impact tangible sur la santé publique que ce soit en matière de disponibilité, d’accessibilité, de qualité ou de transparence des flux des produits de santé publique. Les entreprises sélectionnées auront droit à une subvention systématique de 50 000 $, ainsi qu’un programme d’accès aux marchés grâce à des évènements organisés sur tout le continent.  

L’accélérateur Impact Lab a été sélectionné pour coordonner le processus de sélection et suivre les entreprises tout au long du programme en  Afrique francophone.  Startupbootcamp AfriTech s’occupera de l’Afrique Australe, Villgro Africa de l’Afrique de l’Est et Co-creation Hub (CcHUB) de l’Afrique de l’Ouest. 

La Fondation Bill et Melinda Gates, l’Agence de développement de l'Union africaine (AUDA NEPAD), la branche africaine de l’Organisation mondiale de la santé Afro (WHO AFRO), le groupe allemand de recherche et de fabrication biopharmaceutique Merck (MSD) et l’entreprise américaine de développement et de commercialisation de produits de santé AmerisourceBergen sponsorisent le programme. 

Muriel Edjo

Lire aussi : L’Angleterre débloque 3,6 millions $ pour le développement de diagnostics numériques de santé dans 7 pays d’Afrique

Posted On lundi, 27 juin 2022 18:39 Written by

Orange, groupe télécoms français opérant dans 18 pays de la zone MEA, s’implique dans la transformation numérique du continent à travers diverses actions. C’est à Madagascar que le groupe a récemment mené à bien quelques projets.

L’association Orange Solidarité Madagascar a inauguré, mercredi 22 juin, la 41e maison digitale pour les femmes à Madagascar. L’infrastructure, située à Fort-Dauphin, ville située au sud-est de l'île, a été réalisée en partenariat avec la direction régionale du ministère de la Population, l’association Manarina, le Comité 8 mars, l’Unesco, l'Association des femmes journalistes et la direction des impôts de la région Anosy. Frédéric Debord, directeur général d’Orange Madagascar, et Benja Arson, président d’Orange Solidarité Madagascar, étaient présents à la cérémonie.

Les maisons digitales, installées un peu partout sur l'île, forment les femmes sans emploi et sans qualification dans le secteur du numérique. C’est une formation longue durée où elles apprennent, entre autres, les usages d’Internet et certains logiciels professionnels.

La 173e école numérique, la 4e de la région, a été également inaugurée ce jour-là à Fort-Dauphin. Il s’agit de l’EPP Bazar Centre qui va accueillir jusqu’à 400 élèves chaque année. L’école a reçu les différents kits numériques et les enseignants ont été formés par les « salariés bénévoles » de la filiale malgache d’Orange.

À travers ces actions, Orange s’engage à contribuer à la participation du continent à la révolution technologique dans le monde. Avec la crise de la Covid-19, la plupart des pays africains ont accéléré leur transformation numérique. De nombreuses actions pour soutenir, entre autres, l’inclusion numérique, améliorer la fracture numérique ou encore favoriser l’égalité des chances en matière d’éducation numérique se sont multipliées sur le continent. Les accélérateurs de start-up et les prix récompensant les innovations technologiques sont autant d’actions qui contribuent à l’accélération de l’alphabétisation numérique en Afrique. D'ailleurs, plus de 9 000 femmes malgaches ont été formées depuis 2013 dans le cadre du programme Maisons digitales pour les femmes.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 27 juin 2022 17:10 Written by

Au-delà de la connectivité et des services dématérialisés, le succès de l’économie numérique en Afrique requiert aussi d’authentifier l’identité des populations. C’est une nécessité pour garantir l’accès de tous aux services publics, assurer la prise en compte des tous par les politiques de développement. 

Le ministère de l’Économie numérique et des Télécommunications du Sénégal a lancé, vendredi 24 juin, le projet d’identité numérique nationale (INN). Dotée d’un budget de 3,2 milliards FCFA (5,1 millions $), l’INN qui doit être achevée d’ici 2024 facilitera l’authentification des citoyens, améliorera la capacité des systèmes d’information de l’État et les échanges de données sur les personnes et les entreprises, afin de favoriser l’inclusion de tous les citoyens, réaliser les objectifs de développement durable, ainsi que la création de richesses.

Achime Malick Ndiaye (photo, au centre), le directeur des TIC au ministère de l’Économie numérique et des Télécommunications, a expliqué que « l’INN s’appuie sur la souveraineté nationale des données numériques et englobera les technologies de pointe comme l’Intelligence artificielle ou les objets connectés ».

Mise en œuvre avec l’appui du Pnud, l’INN constitue l’un des débouchés du Projet d’appui à la gouvernance numérique (Pagnum) et fait partie des projets prioritaires de la Stratégie nationale du numérique à l’horizon 2025 (SN2025) initiée par le président Macky Sall dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE) en vue d’un numérique inclusif et créateur de valeurs pour une meilleure qualité de vie des populations. La SN2025 ambitionne de faire du numérique un moteur de développement économique et social à l’horizon 2025, avec comme recommandation phare « la mise en place d’un identifiant numérique unique ».

Achime Malick Ndiaye a souligné que l’INN contribuera à accélérer « la numérisation et de la modernisation de l’administration sénégalaise avec l’interopérabilité des différents systèmes d’informations de l’État et l’utilisation de guichets uniques pour faciliter les démarches administratives aux populations ».

Ruben Tchounyabe

Lire aussi : L’Éthiopie enregistrera 70 millions de citoyens avec une identité numérique d’ici 2025

Posted On lundi, 27 juin 2022 16:31 Written by

En Afrique, l’entrepreneuriat représente actuellement le plus grand segment créateur d’emplois. Mais un grand nombre de porteurs de projets échouent encore à viabiliser leur entreprise. Plusieurs raisons justifient cette situation à laquelle les États tentent d’apporter des solutions.  

L’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (APME) du Cameroun a présenté, lundi 20 juin, deux applications numériques dédiées à l’accompagnement des porteurs de projets. La première, « Notapme », est un système de notation qui évalue la santé financière des PME. La seconde, « MyOBus », est spécialisée dans l’élaboration de plans d’affaires en ligne.

Selon Jean Marie Louis Badga, le directeur général de l’APME, ces applications sont utiles pour l’Agence et ses unités opérationnelles déconcentrées à plusieurs niveaux, « notamment pour améliorer la "bancabilité" des projets des cibles accompagnées par l’Agence, en leur fournissant une assistance didactique dans la conception de leurs business plans, d’une part, et en émettant un avis basé sur un ensemble d’éléments mesurables et factuels, sur leur risque de crédit, d’autre part ».

Pour les porteurs de projets, les deux applications numériques donnent la possibilité de simuler en temps réel et à leur rythme, les hypothèses de création ou de développement de leurs affaires ; en bénéficiant interactivement d’une assistance à distance, en impactant positivement sur les critères généralement exigés par les institutions financières ; en ayant à tout moment une photographie sur leur niveau de crédibilité et donc sur leurs chances d’obtenir des crédits formels ; et en ayant des retours concrets leur permettant d’améliorer leur situation financière.

« Notapme » et « MyOBus » rentrent dans le cadre du repositionnement stratégique que conduit actuellement l’APME dans le but de renforcer son dispositif d’accompagnement vers les PME ciblées sur l’ensemble du territoire national. Elles élargissent la gamme de services d’accompagnement non financier aux PME proposée par l’agence publique.

Le DG de l’APME considère que pour les banques et les sociétés d’investissements, ces applications fourniront des informations additionnelles sur la crédibilité et la santé financière des entreprises en situation de demande, tout en contribuant à améliorer leur gestion des risques et en tirant profit de la diversité des projets présentés pour améliorer leur offre de services financiers aux PME.

Pour les partenaires au développement / bailleurs de fonds, elles amélioreront leurs stratégies d’intervention en renforçant les capacités opérationnelles de leurs programmes ; en augmentant leurs commandes en provenance des PME locales, ce qui devrait contribuer à accroître la capacité des PME à se développer à l’international.

« Ces deux plateformes numériques constituent désormais une partie de notre écosystème entrepreneurial et ouvrent de meilleures perspectives aux PME camerounaises », a affirmé le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l'Économie sociale et de l'Artisanat, Achille Bassilekin III (photo, au centre). 

Ruben Tchounyabe

Lire aussi : Cameroun : le ministère de la Fonction publique signe avec Camtel pour garantir l’accessibilité de ses e-services

Posted On samedi, 25 juin 2022 15:45 Written by

Les Nations unies considèrent la transformation numérique comme le prochain moteur du développement économique et social du monde. L’organisation exige cependant que personne ne demeure invisible et rate les avantages de cette révolution.

Très confiant quant au succès du programme d’identification numérique (NIDP), encore en phase pilote en Éthiopie, Yodahe Zemichael (photo, à gauche), son directeur exécutif, s’est dit très confiant dans l’enrôlement de 70 millions de citoyens d’ici 2025. Il s’est exprimé sur le sujet lors de l'Assemblée générale augmentée ID4Africa 2022 qui s’est tenue les mardi 15 et mercredi 16 juin à Marrakech, au Maroc. Elle sera suivie par une assemblée virtuelle en ligne les 28 et 30 juin.

D’après Yodahe Zemichael, 70 000 personnes avaient déjà une identité numérique avant la participation du pays à ID4Africa. « Nous avons atteint ce nombre en moins de deux mois », a-t-il expliqué. Selon le directeur exécutif du programme d’identification numérique, la phase pilote sera achevée d'ici la fin du mois de juillet. Le gouvernement espère atteindre 100 000 personnes identifiées.

Il a indiqué « qu’au dernier trimestre 2022, nous prévoyons d'atteindre 500 000 personnes auxquelles nous aurons délivré une identification numérique. D'ici le début de 2023, et dans les deux prochaines années, ce sera une phase de déploiement national intensif où nous prévoyons d'augmenter réellement notre production quotidienne, mensuelle et annuelle ».

L’identification numérique de la population est l’un des prérequis formulés par le gouvernement éthiopien pour réussir la transformation numérique nationale. Elle est inscrite dans la stratégie Digital Ethiopia 2025. L’opération est guidée par les principes d'identification pour le développement durable qui mettent l'accent sur l'inclusion universelle.

Yodahe Zemichael a confié que « l'un des plus grands défis souvent sous-estimé n'est pas la finance ou la technologie. C'est l'adoption. Les gens se demandent parfois pourquoi ils doivent donner leurs données biométriques telles que leur iris et leurs empreintes digitales ». L’identification numérique de la population permettra au gouvernement éthiopien d’authentifier et sécuriser avec efficacité tout accès aux services publics en cours de numérisation. Elle contribuera aussi à doter les pouvoirs publics de données de qualité indispensable à la mise en œuvre de diverses politiques de développement. 

Muriel Edjo

Lire aussi : Éthiopie : Cardano entamera le projet d’identification numérique des élèves par la blockchain dans deux mois

Posted On vendredi, 24 juin 2022 15:51 Written by

Dans beaucoup de pays africains où le tourisme représente un secteur fort de l’économie, diverses mesures incitatives sont engagées depuis l’année dernière pour relancer le secteur. Au Maroc, le gouvernement s’active pour faire retrouver au pays son attractivité d’avant la Covid-19.

Le roi du Maroc, Mohammed VI, a instruit la délivrance du visa électronique pour les étrangers à partir du 10 juillet. L’annonce a été faite à l'issue du Conseil de gouvernement du 23 juin par Mustapha Baitas, le porte-parole du gouvernement. Grâce à cette mesure, les étrangers en provenance de 49 pays pourront obtenir leur titre d’entrée sur le territoire directement depuis chez eux, sur la plateforme web mise en oeuvre à cet effet et gérée par le ministère marocain des Affaires étrangères.

Mustapha Baitas  a expliqué que « les étrangers qui veulent visiter le Maroc ne sont plus obligés de se déplacer aux consulats pour récupérer un visa papier ». Pour la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, cette mesure permettra au pays d’être plus compétitif sur la scène touristique internationale. « Nous attendions depuis longtemps ce catalyseur qui nous ouvrira l’accès à davantage de marchés », a soutenu Fatim-Zahra Ammor qui a déclaré que la facilité d’obtention de visa est un critère déterminant dans le choix d’une destination. 

La dématérialisation de la procédure de demande et de délivrance du visa aux étrangers rentre dans le cadre des actions engagées depuis l’année dernière par le Maroc pour favoriser le retour des touristes étrangers. Le pays a notamment supprimé en mai 2022 l’obligation du test PCR pour entrer sur son territoire. Le tourisme représente près de 7 % du produit intérieur brut (PIB).

Le visa électronique concerne trois catégories d’étrangers : les ressortissants assujettis au visa pour entrer au Maroc résidents de l'Union européenne, des États-Unis, du Canada, du Royaume-Uni, du Japon, de la Suisse, de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie. La résidence dans l’un de ces pays ne doit pas être inférieure à 180 jours. Il y a aussi les étrangers détenteurs d'un visa Schengen ou des USA, d'Australie, du Canada, du Royaume-Uni, d'Irlande et de la Nouvelle-Zélande, valable pour une durée minimum de 90 jours ; et les ressortissants de pays bénéficiant de facilités d'entrée aux États-Unis et dans la zone Schengen comme la Thaïlande et Israël.

La durée de validité de ce visa électronique est de 30 jours, avec possibilité de prolongation à 60 jours avec entrées multiples. D’autres pays intègreront progressivement la liste des 49 nationalités éligibles au e-Visa marocain. 

Ruben Tchounyabe

Lire aussi : Maroc : le gouvernement ouvre le marché de l’assurance à l’InsurTech dès le 1er juillet

Posted On vendredi, 24 juin 2022 13:19 Written by

Par le passé, la centralisation des données sur la population et l’habitat collectées sur papier prenait du temps. Les technologies de l’information et de la communication ont contribué à améliorer leur extraction et leur exploitation par les différentes agences publiques des États.

Le Mali a lancé, mercredi 15 juin, le cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5). La particularité de cette nouvelle opération est qu’elle sera effectuée de manière numérique. Finis les registres volumineux en papier. Tout se déroulera sur des tablettes informatiques.

D’après Dr Arouna Sougané, le directeur général de l’Institut national des statistiques (Instat), la numérisation va améliorer la qualité de la collecte des données sur les populations. Elle va également améliorer la durée de traitement des données et leur mise à disposition. Les premiers résultats sont attendus au quatrième trimestre de l’année.

Pour mener à bien le RGPH5, l’État malien a mobilisé la somme de 25 milliards FCFA (40,2 millions $) avec le soutien de la Banque mondiale et d’autres partenaires. Au-delà de la mobilisation de ces ressources financières, le gouvernement a également déployé 26 327 agents recenseurs auprès des ménages, coordonnés par 4 504 chefs d’équipes soutenus par 866 contrôleurs technologiques.

Ce 5e recensement général que mène l’État malien intervient après ceux de 1976, 1987, 1998, et 2009. Le RGPH est réalisé généralement tous les dix ans, conformément aux dispositions de la Commission statistique des Nations unies.

Pour le directeur général de l’Instat, l’objectif du RGPH est de connaître l’effectif de la population, sa structure et sa répartition géographique. La base de données obtenue servira dans la planification avec efficacité des actions de développement du pays, l’évaluation des progrès réalisés dans l’atteinte des programmes de développement, non seulement au niveau national, mais aussi aux niveaux sous régional et international. 

Ruben Tchounyabé

Lire aussi : Mali : Danew Talla Electronics installera une usine d’assemblage d’ordinateurs et de tablettes à Bamako

Posted On jeudi, 23 juin 2022 14:37 Written by

Il y a 4 ans, l’intérêt des investisseurs pour le segment de l’assurance via les TIC était timide avec 9 millions $ attirés sur 1,163 milliard $. En 2021, il n’a toujours pas fait d’émules, mais l’intérêt va croissant. Divers acteurs y gardent un œil.

Le marché de l’assurance au Maroc s’ouvre à l’Insurtech. Dès le 1er juillet, les entreprises d’assurances et de réassurance, les intermédiaires d’assurance et autres entités habilitées à présenter au public des produits d’assurances pourront les vendre en ligne. L’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) a signé une instruction à cet effet le mercredi 8 juin.

L’Autorité précise que pour la vente en ligne de leurs contrats d’assurance, les entreprises du secteur devront mettre des dispositifs électroniques à disposition des clients. Par dispositif électronique, le gouvernement définit tout outil qui utilise le réseau Internet pour proposer à la vente des produits d’assurance, qu’il permette ou non la signature électronique des contrats.

L’Insutech est un segment du marché de l’assurance qui se développe rapidement à travers le monde et en Afrique. Le nombre de start-up qui y investissent va croissant dans certains pays du continent. Dans son rapport « 2021 AFRICA TECH VENTURE CAPITAL », Partech révèle que le segment de l’Insurtech a attiré 36 millions $ de fonds. Une croissance non négligeable pour une branche qui était balbutiante il y a deux ans.

Au Nigeria, la Commission nationale des assurances (NAICOM) s’est associée à FSD Africa pour lancer BimaLab le 9 février. Le programme d’accélération contribuera à stimuler l’innovation numérique et à développer l’adoption des technologies de l’information et de la communication dans le secteur de l’assurance.

Au Maroc, l’ACAPS a dû se mettre à la page parce que la vente des produits d’assurance en ligne montre des signes d’éclosion. Cette nouvelle offre de service séduit progressivement grâce à son côté pratique, flexible et aux nouvelles polices qu’elle contribue à développer. 

Muriel Edjo

Lire aussi : L’insurtech kenyane Lami rachète son concurrent Bluewave et s’ouvre à 7 nouveaux pays africains

Posted On jeudi, 23 juin 2022 08:05 Written by
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