La start-up sud-africaine a franchi une étape monumentale en clôturant son cycle de financement. Elle avait précédemment levé des capitaux d'amorçage auprès d'éminents investisseurs providentiels sud-africains et un investissement providentiel d'un cadre de BVNK.
La plateforme sud-africaine de fitness Octiv a conclu le jeudi 31 août un tour de financement de série A. Le fonds mené par la société de capital-risque Knife Capital permettra à la start-up d'accélérer son expansion mondiale, d'améliorer ses produits et de développer son service clientèle pour suivre sa croissance agressive.
Very excited to back @mfawzy & team to invest alongside great Angel Investors in gym management software Startup: #Octiv Fitness! High-growth, capital efficient, recurring revenue SaaS business with clients in 27 countries already. Funding will accelerate global expansion. 🍾 pic.twitter.com/6HUrIt6BhQ
— Knife Capital 🔪 (@KnifeCap) September 1, 2022
Selon Mark Fawzy, le PDG et fondateur, l'une des principales ambitions d'Octiv « est de donner aux salles de sport et aux centres de remise en forme un bras numérique qui leur permette de gérer une activité transparente et plus rentable. Nous offrons à leurs membres l'ultime expérience de fitness personnalisée ».
Selon le rapport de Mordor Intelligence sur le marché des clubs de santé et de fitness, l'industrie mondiale de la santé était évaluée à 81 milliards USD en 2020, et elle devrait connaître un TCAC de 7,21 % au cours de la période de prévision 2021-2026. L'Europe est considérée comme l’un des marchés privilégiés pour le Fitness. Octiv, déjà présente dans cette région, pourra en profiter pour gagner des parts de marchés et fidéliser sa clientèle.
Fondée en 2014 et déjà présente dans 27 pays dans le monde, la plateforme Octiv possède plusieurs fonctionnalités telles que la gestion et la facturation des membres, l'intégration des passerelles de paiement, la gestion des leads, la programmation, la gestion des tâches, la paie, les rapports et l'intégration des sites web.
La start-up Octiv a évolué avec le temps. Elle a commencé comme une application de suivi d'entraînement pour devenir une vaste plateforme avec plus de 60 000 clients actifs.
Samira Njoya
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Les petites et moyennes entreprises représentent plus de 80 % des entreprises du marché ghanéen. Malgré le rôle important qu'elles jouent, elles sont confrontées à certains défis qui les empêchent de se développer de manière durable.
L'accélérateur MEST Scale Venture, en partenariat avec la fondation Mastercard, a lancé le dimanche 25 août un appel à candidatures pour son programme d’accélération pour les start-up axées sur la technologie au Ghana. À travers ce programme qui débute en janvier 2023, MEST Scale veut former les entrepreneurs ambitieux possédant des entreprises innovantes à forte croissance.
Pour être éligible au programme, les start-up doivent avoir au moins trois années de forte croissance des revenus et posséder un chiffre d'affaires annuel minimum de 150 000 $. Les entreprises dont les fondateurs sont des femmes ou dont le personnel est composé de femmes sont particulièrement encouragées à postuler.
Les six entreprises sélectionnées vont bénéficier d’un programme destiné à exploiter leur potentiel de croissance, à les positionner en vue d'une mise à l’échelle et d'augmenter leur attractivité, à accroître leur impact et les préparer à investir. MEST et la fondation Mastercard aideront ces entreprises à relever les principaux défis qui affectent leur capacité à se développer.
Pendant la formation MEST Scale fournira entre autres un soutien consultatif aux entreprises, un accompagnement en matière de leadership, l'amélioration de la technologie et des opportunités de financement et de partenariat.
Le programme se déroulera virtuellement avec des sessions occasionnelles à Accra. Les candidatures pour la prochaine cohorte sont recevables jusqu'au 7 octobre 2022 à travers le lien https://meltwater.org/mest-scale/.
Samira Njoya
Depuis 2016, le gouvernement a entamé la transformation digitale du pays qui repose sur une stratégie numérique. Conçue sur plusieurs axes, elle a été élaborée pour servir de catalyseur à la modernisation de l’économie et à l’amélioration de la compétitivité.
Le Sénégal compte créer 105 000 emplois d’ici 2025. C’est une déclaration du ministre l’Économie numérique et des Télécommunications, Yankhoba Diattara (photo), le mardi 30 août lors du lancement des activités du 3e Forum du numérique et de la 2e édition du grand prix du chef de l’État.
Il explique que c’est l’un des projets et réformes clés de la stratégie Sénégal Numérique 2025 (SN2025) qui « permettra sans nul doute la transformation structurelle de notre économie, un positionnement de hub du numérique en Afrique de l’Ouest, une augmentation de la contribution du numérique à hauteur de 10 % du PIB en 2025 ».
Pour atteindre cet objectif, le gouvernement à travers la stratégie a prévu un certain nombre d’actions qui soutiendront le numérique et seront source d’emplois. Le gouvernement envisage de garantir tout d’abord l’accès aux réseaux télécoms à toute la population sans quoi il n’y a pas d’économie numérique. Il prévoit à cet effet de porter entre autres le taux de couverture 4G à 90% de la population, de réduire de moitié les prix des tarifs d’accès au débit fixe et mobile.
Par ailleurs, en ce qui concerne la promotion du numérique dans les secteurs économiques, le gouvernement s’est déjà doté d’une loi sur la start-up pour faciliter l’éclosion des entreprises innovantes. Il a également prévu un financement et un accompagnement technique approprié pour garantir le développement de l’industrie de l’innovation.
Conscient qu'il reste beaucoup à faire pour l’atteinte de ces ambitieux objectifs en 2025 Yankhoba Diattara déclare : « ma confiance reste intacte, car le gouvernement a pris une option sérieuse pour développer l’économie numérique en injectant des ressources importantes pour renforcer les différentes structures de l’écosystème ».
Samira Njoya
En Afrique, les petites entreprises sont quotidiennement confrontées à des défis d 'accès à un crédit commercial abordable. Les levées de fonds des fintech de prêt sont une opportunité pour ces dernières d’acquérir des capitaux et développer leurs activités.
La plateforme de prêt numérique évolutive Pezesha a annoncé le mardi 30 août, l’obtention d’un investissement de présérie A de 11 millions $.
« Nous sommes ravis d'attirer des investisseurs institutionnels dirigés par le Women's World Banking Capital Partners (WWBCP II) pour soutenir nos plans de croissance et faire passer notre mission à la vitesse supérieure. Nous sommes également ravis que WWBCP II investisse intentionnellement dans les femmes, ce qui nous permet de cimenter l'inclusion dans nos plans de croissance comme une voie durable vers notre vision de construire l'infrastructure de prêt aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) d'Afrique », a déclaré Hilda Moraa, fondatrice de Pezesha.
📢 #Announcement! 📢
— Pezesha (means capital enabler) (@Pezesha_Africa) August 30, 2022
PRESS RELEASE: Pezesha raises Pre-series A of $11m led by Women’s World Banking Capital Partners II to grow its embedded finance platform.
Learn more here https://t.co/Vs46zttJDQ@womensworldbnkg @hildamoraa
Créée en 2017 au Kenya, Pezesha relie les petites et moyennes entreprises aux fonds de roulement grâce à une approche collaborative. La plateforme connecte les banques, les IMF (institution de microfinance) et autres institutions ou réseaux financiers avec des PME de qualité. Ce qui favorise « une inclusion financière significative et réduit toute inégalité dans l'accès aux services financiers formels », indique le site web de l’entreprise. Pezesha propose également des cours d'éducation financière et des conseils en matière d'endettement aux MPME qui ne remplissent pas les conditions requises pour obtenir un prêt, afin d'améliorer leur score de crédit et leur permettre d'emprunter de manière responsable au fur et à mesure de leur progression dans l'échelle financière de Pezesha.
Ces capitaux supplémentaires constitués de 6 millions $ de capitaux propres et 5 millions $ de prêts vont donner la possibilité à Pezesha d’accentuer ses opérations sur ses principaux marchés d’Afrique de l’Est mais aussi d’explorer des opportunités de développement sur de nouveaux marchés en Afrique subsaharienne.
La fintech revendique à ce jour plus de 200 000 partenaires et plus de 100 000 prêts attribués aux MPME au Kenya, en Ouganda et au Ghana.
Samira Njoya
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Au cours des cinq dernières années, cinquante start-up africaines ont bénéficié de l’accompagnement technique et financier de l’accélérateur. Les start-up bénéficiaires ont déjà levé plus de 150 millions $ en financement.
L'incubateur Startupbootcamp AfriTech a lancé lundi 29 août l’appel à candidatures pour la 3e cohorte d'ASIP Accelerator Program, son programme d’accélération pour start-up. Les candidatures sont recevables à l’adresse https://vc4a.com/startupbootcamp-africa/asip-2022-c3/ jusqu’au 11 novembre. Le programme d’accélération ira du 20 février au 25 mai 2023.
Pour être éligible, les start-up doivent être officiellement créées, avoir au moins deux personnes travaillant sur le projet et y consacrant au moins 50 % de leur temps, avoir des consommateurs ou clients qui utilisent les produits ou services, générer des revenus à partir des produits ou services.
Pour cette nouvelle édition d'ASIP Accelerator Program, les secteurs ciblés sont : AgriTech et chaîne d’approvisionnement ; FinTech, IoT et connectivité ; Machine Learning (Data Analytics) ; Cybersécurité ; CleanTech et RegTech.
Les dix start-up en phase de démarrage retenues au terme de la sélection bénéficieront d’un coaching intensif, d'opportunités pour les projets pilotes et de preuve de concept qui leur ouvriront les portes d'accords commerciaux à plus long terme.
Les partenaires associés à cette nouvelle cohorte sont la société néerlandaise de financement du développement (FMO), la Délégation générale à l'entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ) du Sénégal, l’opérateur télécoms Telecel Group et Enrich in Africa (EiA), financé par le programme Horizon 2020 de la Commission européenne.
Cinq start-ups sur les dix retenues pour le programme seront entièrement financées et soutenues par le projet EiA. Ces start-up recevront des avantages supplémentaires tels que l'accès à la communauté Euroquity, des événements de réseautage, un suivi, etc.
Les dix start-up recevront chacune 15 000 € en espèces ainsi que plus de 500 000 € de crédits et bénéficieront d'accords de partenariat exclusifs avec des fournisseurs de technologie de premier plan tels qu'AWS, Google, Miro, Hubspot et bien d'autres.
Muriel Edjo
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Zanzibar est réputé pour être l'une des meilleures destinations touristiques au monde. Le pays veut profiter de cette notoriété pour développer des partenariats et devenir un pôle d’innovation technologique par excellence en Afrique.
La plateforme de commerce électronique Wasoko a lancé le mardi 30 août à Fumba Town le « Wasoko Innovation Hub », un pôle d’innovation en partenariat avec le gouvernement de Zanzibar. L’entreprise a indiqué que le nouveau centre aura pour objectif d’attirer et relocaliser sur l'île des entreprises technologiques de toute l'Afrique.
« En tant qu'entreprise technologique panafricaine, Wasoko a cherché un endroit où nous pourrions réunir les meilleurs talents du continent et d'ailleurs pour innover et développer de nouveaux produits et services pour nos clients. Bien que nous ayons envisagé des endroits plus traditionnels tels que Dubaï et Londres, nous sommes restés fidèles à la conviction que la technologie pour l'Afrique doit être construite en Afrique », a déclaré Daniel Yu, PDG et fondateur de Wasoko.
“We are honoured to be a founding partner for Silicon Zanzibar, and expect Wasoko to be the first of many tech companies to establish a presence on the island.” Daniel Yu, Wasoko CEO.#WasokoinZanzibar#SiliconZanzibar#FumbaTown pic.twitter.com/RN4pz2YqC9
— Wasoko (@wasoko_official) August 30, 2022
Zanzibar a entamé depuis quelques années des initiatives pour accélérer la transformation numérique du pays et rattraper le retard accusé. La Silicon Zanzibar est l’une de ces initiatives gouvernementales. À travers le partenariat avec Wasoko, le gouvernement veut créer un cadre attractif pour les entreprises technologiques, les chercheurs et les professionnels de l'industrie.
Le Wasoko Innovation Hub se spécialisera dans le développement d'outils permettant de personnaliser l'expérience des clients, d'améliorer les paramètres de livraison, d'élargir les options des services financiers et de collecter des données et des informations clés sur l'ensemble de la chaîne de valeur.
La mise en œuvre de ce nouveau centre va permettre le réaménagement de la ville de Fumba Town, la création de nombreuses possibilités d'emploi et de carrière et va faire de l’île un centre de premier plan pour les entreprises technologiques panafricaines. Il va également permettre au pays d'obtenir des investissements d'une valeur de plus de 15 millions de dollars dans la prochaine décennie.
Le Wasoko Innovation Hub se concentrera sur l'élaboration de solutions technologiques de classe mondiale qui stimuleront le secteur du commerce électronique en Afrique. Selon le ministre de l'Investissement et du Développement économique de Zanzibar, Mudrick Soraga, ce centre doit être un cadre idéal et adapté « pour que toutes les entreprises technologiques et les membres de leurs équipes soient basés à Zanzibar ».
Samira Njoya
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Les start-up émergent considérablement au Nigeria et font de ce pays un moteur de la transition numérique en Afrique. Des partenariats se multiplient avec l’objectif de diversifier l’économie et l’espoir de créer des opportunités d’emplois pour la jeunesse.
Le gouverneur de l'État d'Ogun, Dapo Abioduna, a conclu un partenariat stratégique avec la plateforme panafricaine de services de capital-risque GetFundedAfrica. Dans une déclaration faite le vendredi 26 août par le chef de presse du gouverneur, Kunle Somorin, le partenariat va permettre d'augmenter le nombre de start-up technologiques dans le domaine des TIC, et d'exploiter une économie de l'innovation représentant 34 milliards de dollars pour construire la première « Silicon Valley » du Nigeria.
Poised to increase the number of Technology startups in the Information and Communication Technology (ICT), in the state and taping into the $34b innovation economy, the Ogun State government, has entered into a strategic partnership with GetFundedAfrica.
— Ogun State Government - OGSG (@OGSG_Official) August 27, 2022
Le partenariat devrait au cours des 3 prochaines années, développer pas moins de 400 start-up en Afrique pour aider Ogun à débloquer des millions de dollars en innovation. « Le premier lot de 20 start-up couvre les technologies Fintech, Agritech, Healthtech, le développement de logiciels, la formation et le recrutement de talents du Nigeria, de l'Ouganda, des Émirats arabes unis (EAU), du Kenya et de l'Allemagne », a déclaré Dapo Okubadejo le commissaire aux finances et conseiller économique en chef du gouverneur.
Ainsi, « GetFundedAfrica mettra à disposition la collecte de fonds, le mentorat, entre autres, tandis que l'État d'Ogun apportera son soutien en matière de visa, d'assurance, d'espaces de bureaux, de services publics, etc. », a ajouté Dapo Okubadejo.
À en croire le commissaire aux finances, le partenariat porte déjà ses fruits. Vingt start-up sont en train de déménager à Ogun TechHub dans la ville d’Abeokuta ce qui stimulerait d’ici peu le système socio-économique de l’Etat. À travers ce partenariat, l’Etat d’Ogun compte bénéficier d’énormes flux de capital-risque en Afrique.
La plateforme panafricaine GetFundedAfrica n’est pas à son premier partenariat en Afrique. En 2021, elle a aidé les start-up africaines à lever plus de 150 millions de dollars.
Samira Njoya
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Un an après le lancement de ses activités, la plateforme Grey obtient des capitaux supplémentaires qui serviront à étendre ses activités en Afrique de l’Est.
La start-up nigériane Grey, spécialisée dans les services bancaires numériques, a annoncé le lundi 29 août son premier tour de table d’un montant de 2 millions de dollars.
Ces fonds de démarrage permettront à la fintech de se lancer sur de nouveaux marchés et d'étendre sa gamme de produits aux envois de fonds, aux paiements de personne à personne et d'entreprise à entreprise, pour les paiements transfrontaliers africains avec des frais réduits.
Grey raises $2M to simplify cross-border payments across Africa @greyfinance #Africa #PaymentTechnology #Technology #Business #Finance #CrossBorderPayments #SeedFunding
— APO Group English (@APO_source) August 29, 2022
Read more: https://t.co/9pPIRFY2fp pic.twitter.com/H5D8MaZXi4
« Nous voulons faire un travail d'impact pour améliorer la façon dont l'Afrique en tant que continent interagit avec l'argent à travers ses frontières. Je suis ravi que nous ayons acquis une base d'utilisateurs étendue et farouchement fidèle », a indiqué Idorenyin Obong (photo, à gauche), cofondateur de Grey.
Lancée en 2021 sous le nom d'Aboki Africa, la start-up permet à ses utilisateurs de créer gratuitement un compte bancaire étranger en dollars américains, en livres sterling et en euros, d'envoyer de l'argent au Royaume-Uni et en Europe et de recevoir des paiements de plus de 88 pays.
« Nous porterons également à six le nombre total de devises locales prises en charge sur notre application. Cet ajout signifie que les clients de Grey au Nigeria et au Kenya peuvent envoyer de l'argent vers des comptes mobile money en Ouganda », a déclaré la structure.
Sur sa plateforme, Grey revendique environ 100 000 utilisateurs individuels. La société fait savoir que le volume de ses transactions a augmenté de 200 % depuis le début de l'année, ce qui l'a encouragée à créer Grey Business pour compléter cette croissance axée sur les consommateurs et étendre ses services au-delà des transferts de fonds et des paiements de personne à personne.
Notons que le tour de table d'amorçage a été mené par Y Combinator, Soma Capital, Heirloom Fund, True Culture Fund et plusieurs autres investisseurs de renom.
Samira Njoya
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Les relations quelque peu tendues des derniers mois entre la France et l’Algérie reviennent progressivement au beau fixe. Au-delà de la question mémorielle source de friction, les deux pays capitalisent sur les sujets de développement.
En visite de travail et d’amitié en Algérie du jeudi 25 au vendredi 26 août, le président de la République française, Emmanuel Macron (photo, au centre), a annoncé plusieurs projets de coopération entre les deux pays. Dans le segment du numérique en particulier, il a dévoilé le projet de création d’un incubateur franco-algérien. L’objectif selon le chef de l’Etat français est de mettre en commun le savoir et l’innovation des deux pays.
« Vous avez énormément de talents, nous en avons aussi ; beaucoup de nos binationaux ont ces talents. C'est pourquoi je souhaite que nous puissions développer ensemble […] des passerelles, la possibilité d'avoir des formations ici, de les développer, mais aussi de faciliter les échanges et les créations communes entre nos deux pays, mais dans toute la région ».
Hormis le cadre de formation des tech entrepreneurs et de maturation de leurs projets numériques innovants, le président Emmanuel Macron qui est conscient de l’importance du financement dans la croissance des entreprises numériques a aussi évoqué la création d’un fonds spécifique de soutien de 100 millions d’euros.
Il a indiqué que « la BPI [Banque publique d’investissement] aura ce rôle clé qui a été annoncé il y a quelques mois mais qui permettra à beaucoup, en particulier, de jeunes ou de moins jeunes de la diaspora, de pouvoir promouvoir des projets, les porter sur cette rive de la Méditerranée ».
Dans la coopération numérique entre la France et l’Algérie, l’homme d’affaires et patron de Free Xavier Niel, qui faisait partie de la délégation du chef de l’Etat français, apportera aussi sa contribution. Il a annoncé l’ouverture prochaine de l’école 42. L’école de codage informatique gratuite et accessible sans diplôme avait d’abord été annoncée il y a cinq ans. Cette nouvelle déclaration pourrait signifier une levée des obstacles qui entravaient sa mise en place depuis 2017.
Muriel Edjo
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Le futur projet de loi va propulser la RDC et son administration dans une ère numérique qui tranchera radicalement avec les réalités actuelles.
La République démocratique du Congo (RDC) aura dans les prochains jours un code numérique qui régira la transformation numérique des services du pays. C’est l’un des points instruits par le président de république Félix Tshisekedi (photo) lors du Conseil des ministres qui s’est déroulé le vendredi 26 août à Kinshasa.
Le président dans sa communication a donné l’ordre à son gouvernement d’adopter dans des délais courts un projet de loi portant sur la numérisation de tous les secteurs de l’administration publique. « Saluant les efforts notables déjà enregistrés dans ce domaine au sein de certains ministères, notamment la sécurisation des titres fonciers et immobiliers et la numérisation du Cadastre foncier, le président de la République a insisté sur la nécessité de couvrir tout le champ de l'administration publique », informe le compte rendu.
Le chef du gouvernement devra donc dans les prochains jours accélérer la mise en place d’un cadre légal pour assurer l’encadrement approprié de ce secteur. Il devra également veiller à ce qu’un projet de loi soit déposé à l’Assemblée nationale au courant de la session de septembre pour examen et adoption.
À travers cette nouvelle instruction du chef de l'État, la RDC renouvelle son engagement de mettre à jour son système de travail. Au début du mois d'août, le ministre des Affaires foncières, Aimé Molendo Sakombi, avait signé un contrat avec la société luxembourgeoise « eProseed » pour la mise en œuvre du projet « e-Foncier » relatif à la sécurisation du cadastre et la modernisation des services fonciers en RDC. Le projet de loi permettra de repenser en profondeur l'action publique à l'aune de la révolution industrielle et sociétale pour faire de la RDC une République numérique.
Toutes ces actions s’inscrivent dans le cadre du plan national du numérique « Horizon 2025 » qui a pour vocation de faire du numérique congolais un levier d'intégration, de bonne de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social.
Samira Njoya
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Le projet African Digital Hub veut profiter du positionnement géographique et géo-numérique de la Tunisie, au centre de la Méditerranée, pour créer un hub numérique mondial.
L’association Tunisian Smart Cities (TSC) a présenté le projet African Digital Hub dont l’objectif est de connecter l’Afrique au reste du monde. Le projet retenu et intégré dans le livre blanc élaboré par la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-japonaise (CCITJ) a été présenté lors de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD 8) qui s’est déroulée les 27 et 28 août en Tunisie.
Selon Akil Sadkaoui, le responsable du projet, cette infrastructure digitale africaine sera basée sur l’interconnexion des cardinaux numériques de l’Afrique avec les autres pays du monde à travers un maillage souverain des câbles sous-marins. Elle sera en mesure « d’irriguer en connectivité nos territoires et catalyser toutes les nouvelles chaînes de valeur qui s’offrent à nous […] Ceci est encore vrai à l’heure où l'e-commerce et le paiement mobile explosent, à l’heure où on ne cesse de parler d’I.A, de cryptomonnaie, et bientôt de quantique ».
African Digital Hub est un partenariat public-privé d’un coût d’investissement de 307 millions de dollars pour la première phase. Il reposera sur la construction des Green’s Data Cities. L’ensemble constituera une épine dorsale d’un vaste backbone, et d’autres villes alliées pourront plus facilement tirer parti de ces nouvelles autoroutes de l’information.
Le projet capable de créer 500 emplois s’inscrit dans une volonté de Green Deal sur la voie d’un numérique vert décarboné faisant appel à un couplage avec les productions d’énergies renouvelables adossé à un programme de recherche académique. La ville de Bizerte avec la Banque africaine de développement (BAD) a lancé une étude de faisabilité pour la première phase opérationnelle du projet.
Pour l’expert en connectivité Damien Bertrand « à l’échelle internationale, la Tunisie, à travers "African Digital Hub", devrait jouer un rôle de Gateway Nord de l’Afrique du futur souveraine et autonome, et Bizerte devrait être la première pierre de l’édifice ».
Samira Njoya
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L’Ouganda présente un taux d’accès à Internet assez avancé. Cependant, les tarifs liés à l'Internet sont encore élevés ce qui rend difficile l'accessibilité par toutes les couches sociales.
Le gouvernement ougandais envisage de réduire les coûts de l'Internet dans le pays d’ici la fin de l’année. L’objectif visé par cette initiative est de promouvoir l'utilisation des services financiers numériques et d'accroître l'inclusion financière des groupes vulnérables.
Selon Chris Baryomunsi, ministre des TIC et de l'Orientation nationale, le pays va réduire de plus de moitié le coût des données qu'il fournit par le biais de la fibre de l'infrastructure dorsale nationale, le faisant passer de 70 dollars par Mbps à 30 dollars.
« Nous parlons d'un Internet purement gouvernemental. Une fois que nous aurons réduit le coût auquel le gouvernement vend aux fournisseurs de services, ils réduiront automatiquement le coût que l'utilisateur final devra payer et nous pensons que cela contribuera à nos efforts pour numériser notre économie », a déclaré le ministre des TIC et de l'orientation nationale le mercredi 24 août.
La réduction des coûts d’Internet permettra de soutenir la croissance des innovations dans le domaine des TIC, des services financiers numériques, de la communication et des services administratifs en ligne, entre autres. Plusieurs projets à cet effet sont en cours et le plus important d’entre eux a été achevé. Il s’agit du projet portant sur l'infrastructure dorsale nationale de transmission de données et l'infrastructure d'administration en ligne dont le coût est estimé à 75 millions de dollars. Il va permettre de connecter toutes les grandes villes du pays à un réseau basé sur le câble à fibre optique et à connecter les ministères et les départements gouvernementaux au réseau d'administration en ligne.
Ces projets s’inscrivent dans le cadre du Programme d’accélération numérique de l’Ouganda qui a pour but de combler les lacunes de l’infrastructure actuelle et accélérer la pénétration de l’Internet dans le pays.
Samira Njoya
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La transformation numérique en marche au Congo va considérablement contribuer à gommer de nombreuses lacunes du système éducatif actuel et favoriser le développement d'un écosystème hautement performant.
Le ministère de l’Enseignement préscolaire primaire secondaire et de l’Alphabétisation de la République du Congo entreprend la transformation numérique du système éducatif. Il a identifié au préalable les axes majeurs à travers lesquels la mutation va s'opérer. Ils ont été dévoilés le jeudi 25 août à Brazzaville, lors de l’adoption des conclusions des consultations nationales sur la transformation de l’éducation tenues les 12 et 13 août.
Il s'agit entre autres de la formation des enseignants sur la pédagogie de l’apprentissage du numérique ; la maîtrise de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication ; et la gestion de l’enseignement à distance.
Partenaire du gouvernement dans cette opération, le système des Nations unies estime que les concertations de Brazzaville ont permis de cerner les mécanismes favorables à la construction d'un système éducatif plus fort, équitable, adaptable et plus résilient.
« Conscient des défis auxquels le système éducatif est confronté, les Nations unies réitère son engagement pour accompagner les pays du monde dans la redynamisation de leur système éducatif, afin d'atteindre l’objectif du développement durable 4 », a déclaré Chris Mburu, le coordonnateur du système des Nations unies au Congo.
Le secteur de l'éducation a été l'un des plus durement touchés par la Covid-19 au Congo. Sa faible préparation numérique a eu comme conséquence l'arrêt des cours pour plusieurs milliers d'élèves faute de capacité technique et humaine de l'Etat à assurer la continuité de l'apprentissage à distance.
La transformation numérique du système éducatif prévue par l’Etat congolais contribuera à préserver la capacité du gouvernement à dispenser le savoir en période de crise incluant les restrictions de mobilité des populations. Elle permettra également aux élèves et étudiants d’accéder facilement à une multitude de ressources.
Samira Njoya
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Depuis quelques années, plusieurs hôpitaux égyptiens optent pour la télémédecine. Selon les autorités du pays, elle présente un certain nombre d'aspects positifs, notamment la réduction de la surpopulation dans les hôpitaux ainsi que la réduction de la charge financière et sanitaire pour le patient.
L'Autorité générale des soins de santé égyptienne a annoncé dans un communiqué, le jeudi 4 août, la création d’un hôpital virtuel relié à des cliniques mobiles pour venir en aide aux communautés bédouines du Sinaï Sud et veiller à ce que les besoins en soins de santé des résidents du gouvernorat soient satisfaits.
Dans le communiqué, le chef de l'Autorité générale Ahmed el-Sobky déclare que la décision de créer l'hôpital virtuel se joint à l’essai du nouveau système d'assurance dans le gouvernorat du Sinaï Sud qui « vise à couvrir tous les besoins et services de santé pour tous les résidents du gouvernorat, en particulier dans les zones reculées, où il est difficile de se déplacer facilement ou en raison de leur éloignement des hôpitaux et des centres médicaux ».
L'hôpital virtuel disposera des médecins les plus compétents dans diverses spécialités, qui aideront à diagnostiquer les maladies et diriger les équipes médicales dans les cliniques mobiles, lorsque cela sera nécessaire. Ils apporteront également leur expertise sur le traitement des patients en cas de maladies graves.
Les services de soins de santé seront couverts pour les citoyens bénéficiant du nouveau système d'assurance maladie dans le sud du Sinaï à travers l'hôpital virtuel et 31 établissements de santé affiliés à l'Autorité générale des soins de santé dans le gouvernorat, dont 23 centres médicaux, une unité de médecine familiale et huit établissements publics.
Ces divers hôpitaux qui sont interconnectés par un système électronique seront reliés à l'hôpital virtuel, qui permettra de communiquer avec des médecins consultants dans l'hôpital ou à l'extérieur, ainsi qu'avec des experts étrangers spécialisés pour obtenir des conseils et discuter de cas rares et médicalement complexes, sans qu'il soit nécessaire de se déplacer à l'intérieur ou à l'étranger pour se faire soigner.
À en croire l’Autorité générale, ce type d’hôpital a déjà été mis en œuvre dans plusieurs pays notamment aux Émirats arabes unis, au Japon, en France et au Royaume-Uni. Son déploiement en Égypte a pour objectif d’offrir une couverture médicale complète à tous les citoyens qui bénéficient du nouveau système d'assurance maladie pour recevoir des services holistiques.
« L'hôpital virtuel sera relié aux soins médicaux dispensés aux patients à domicile, et grâce à ce service, nous pourrons atteindre le patient n'importe où », a expliqué M. Sobky
Samira Njoya
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