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L’Afrique reste la région du monde où les enjeux de santé sont les plus importants et critiques. Une bonne utilisation du numérique dans ce domaine pourrait constituer une chance pour le développement des systèmes de santé sur le continent.

Les Seychelles veulent accélérer la numérisation de leurs services de santé. Le pays a décidé d'évaluer la maturité de son système de santé numérique par un outil développé en partenariat par le Secrétariat du Commonwealth, le Commonwealth Centre for Digital Health (CWCDH), et l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’information a été révélée lors d'un récent atelier de quatre jours tenu à Mahé en présence des responsables de la santé du pays, des représentants du Commonwealth et des partenaires internationaux.

S’exprimant sur le sujet, la ministre de la Santé des Seychelles, Peggy Vidot, a fait savoir que l’outil permet de mesurer les progrès de la transformation numérique du secteur. « En cette ère marquée par des progrès technologiques rapides, l'intégration de solutions de santé numérique apparaît comme un impératif critique. Les Seychelles s'engagent dans un voyage de transformation, en tirant parti de la puissance de l'innovation numérique pour renforcer notre système de santé ».

Les premières conclusions de l'évaluation, ont déterminé entre autres que le gouvernement des Seychelles a réalisé des progrès significatifs dans ses efforts visant à renforcer les systèmes de santé numériques, notamment en investissant dans un système d'information sur la santé électronique.

Les résultats ont également souligné qu’il reste beaucoup à faire, notamment mettre en place des systèmes de feedback des utilisateurs et des patients dans les solutions numériques, adopter des normes pour l’infrastructure réseau et la formation,  veiller à ce que le suivi et l’évaluation fassent partie de la mise en œuvre des projets, cartographier les solutions, politiques et lignes directrices numériques existantes dans une stratégie de santé numérique, mettre en place une législation en matière de stockage et de sécurité des données.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 10 novembre 2023 15:18 Written by

Après de nombreuses années d’instabilité politique, la Somalie fait de plus en plus parler d’elle pour les actions des autorités visant à développer le pays. Elles sont particulièrement concrètes dans le secteur technologique.

Le ministère somalien des Communications et de la Technologie a annoncé le mardi 7 novembre la signature d’un mémorandum d’entente avec l’Union internationale des télécommunications lors de l’édition 2023 du Forum régional de développement de l’UIT pour les Etats arabes à Manama au Bahreïn. L’objectif est de faire progresser le développement numérique, les politiques en matière de TIC, la cybersécurité, le renforcement des capacités, le renforcement de l'infrastructure numérique et la connectivité dans le pays.

« Le gouvernement de Somalie renforce la coopération de l'UIT, cet accord est utilisé pour promouvoir le processus de modernisation et de changement en Somalie, qui vise à construire et développer le changement qui conduit au développement durable de la technologie et du numérique », a indiqué Jama Hassan Khalif, ministre somalien des Communications et de la Technologie.

Malgré un contexte politico-sécuritaire difficile, la Somalie fait le nécessaire pour s’accrocher au train de la révolution numérique en cours sur le continent. Le pays multiplie les actions depuis quelques années, conformément à sa Politique et Stratégie TIC 2019-2024, et divers partenaires techniques et financiers accourent pour soutenir les efforts des autorités locales.

En octobre 2022, l'Union européenne, Expertise France (EF), l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ) et l’International and Ibero-American Foundation for Administration and Public Policies (FIIAPP) ont lancé le programme « Digital for Development – D4D » d’un budget de 11 millions d’euros pour soutenir la transformation numérique de plusieurs pays de la Corne de l’Afrique, dont la Somalie. En septembre dernier, elle a lancé une consultation pour le futur déploiement de l’Internet de cinquième génération dans le pays et a lancé son système d'identification national.

Avec moins de 2 millions d’utilisateurs d’Internet et un taux de pénétration de 9,8%, ce nouvel accord devrait permettre, entre autres, de réduire la fracture numérique et de favoriser le progrès technologique du pays. Notons que le pays fait toujours partie des mauvais élèves du continent en matière d’e-gouvernement, selon l’édition 2022 du rapport « E-Government Survey 2022 The Future of Digital Government » du département des questions économiques et sociales des Nations unies (UN DESA).

Adoni Conrad Quenum

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Posted On vendredi, 10 novembre 2023 13:41 Written by

Lors du sommet Etats-Unis - Afrique en décembre 2022, Cisco Systems avait annoncé une contribution en nature de 200 millions de dollars en Afrique. Un an après cette annonce, les retombées sont déjà visibles.

La multinationale technologique Cisco a récemment inauguré un sixième centre d’incubation de petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique du Sud, en partenariat avec Mafikeng Digital Innovation Hub (MDIHub), un centre techno innovant de coworking basé à Mahikeng.

Le nouveau hub baptisé EDGE Centre pour Experience, Design, GTM (Go to Market), and Earn a pour objectif de soutenir le développement des PME à l'ère numérique, en les aidant à accéder aux technologies de pointe en matière de connectivité et de mise en réseau.

« Il est essentiel d'apporter l'expérience Cisco EDGE aux régions, y compris le Nord-Ouest, pour donner aux Sud-Africains une chance de participer à l'économie numérique mondiale. Chez Cisco, nous pensons que la technologie joue un rôle essentiel dans la construction d'un avenir inclusif pour tous. En connectant les personnes et les entreprises via l'écosystème et les plateformes Cisco, nous créons un impact réel et aidons à préparer le pays à un avenir numérique », a expliqué Clayton Naidoo, directeur principal de l'accélération numérique au niveau national chez Cisco Afrique.

Le nouveau centre lancé par Cisco s’inscrit dans le cadre de son programme nommé Country Digital Acceleration (CDA), introduit en Afrique du Sud en 2019.  Le programme mondial a pour but de mettre en place des centres EDGE ayant pour objectif de contribuer à la transformation numérique sécurisée des gouvernements et des entreprises.

Le centre servira d'espace de partage de connaissances commerciales pour stimuler l'innovation des entreprises. Il proposera également une formation aux compétences numériques par l'intermédiaire de la Cisco Networking Academy, un programme de formation à l'informatique et à la cybersécurité qui s'associe à des établissements d'enseignement dans le monde entier.

Soulignons qu’en Afrique du Sud, Cisco a déjà formé près de 260 000 apprenants dans le cadre de ce programme, avec un fort taux de participation féminine de 50 %.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 10 novembre 2023 12:33 Written by

Depuis quelques années, la plupart des pays africains sont en transition numérique. Ils prennent des décisions stratégiques et lancent des outils numériques à cette fin.

Bola Tinubu (photo), le président de la République fédérale du Nigeria, a lancé le lundi 6 novembre à Abuja le système électronique d’enregistrement des faits d’état civil et de statistiques vitales (e-CRVS). C’est le fruit de la collaboration entre de la Commission nationale de la population (NPC), l’Organisation des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et Barnksforte Technologies Limited, une entreprise spécialisée dans la fourniture de solutions technologiques en Afrique et dans le monde.

Ce nouvel outil technologique devrait contribuer à l’atteinte de l'objectif de développement durable (ODD) 16.9.2 relatif à l'identité légale pour tous. Outre l’e-CRVS, le Référentiel national de données géospatiales et le Comité national de coordination sur le système d'enregistrement des faits d'état civil ont été également lancés lors du même événement.

« La numérisation de l'état civil au Nigeria va au-delà de la technologie ; c'est un engagement envers les générations futures. Maintenant l'existence de chaque enfant sera reconnue, marquant une nouvelle ère où chaque événement important de la vie informe le développement de notre Nation », a indiqué Cristian Munduate, représentante de l'UNICEF au Nigeria.

En octobre 2022, les ministres africains chargés de l’état civil se sont réunis à Addis-Abeba pour réfléchir aux progrès et accélérer les efforts vers 2030 grâce à des systèmes réformés. La conférence visait à fournir une plateforme dynamique pour l’éducation, la sensibilisation, le partage de connaissances et d’expériences sur le CRVS, les processus et produits d’identité juridique. C’est dans ce cadre que les autorités nigérianes ont pris les devants pour la mise en place de leur e-CRVS, ce qui permettra entre autres de recueillir des informations telles que l'enregistrement des naissances, l'enregistrement des enfants mort-nés, l'attestation de naissance, l'adoption, la notification de mariage, la notification de divorce, la migration ou encore les actes de décès.

« Il s'agit d'accélérer l'amélioration des systèmes d'enregistrement de l'état civil et de statistiques vitales au Nigeria sur une période de dix ans, de 2023 à 2030, afin d'atteindre l'objectif de développement durable 16.9.2 — l'identité légale pour tous, y compris l'enregistrement des naissances », explique Nasir Isa Kwarra, président de la Commission nationale de la population.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On jeudi, 09 novembre 2023 12:50 Written by

Alors que la transformation numérique s’accélère en Afrique, il devient plus qu’important de former tous les acteurs aux compétences nécessaires pour cette mutation. Des partenariats se multiplient dans ce sens dans le continent.

Le ministère zimbabwéen chargé des TIC, des Services postaux et des Services de messagerie a signé un protocole d'accord avec la Computer Society of Zimbabwe (CSZ), un organisme professionnel regroupant des professionnels des TIC.

L’accord signé en marge du sommet annuel  CSZ 2023, qui s’est tenu du mercredi 1er au dimanche 5 novembre, vise à s’assurer que tous les fonctionnaires obtiennent la certification internationale d’informatique ICDL.

« L'objectif du protocole d'accord est de faire en sorte que les fonctionnaires maîtrisent le numérique, ce qui permettra à l'avenir de disposer d'une population numérique. Ce protocole d'accord garantit des améliorations. Il garantit l'amélioration de la culture numérique dans le secteur public, ce qui se traduira par une nation numériquement qualifiée à l'avenir », a déclaré Viola Dondo, la directrice exécutive de CSZ.

Dans le cadre de l’accord, la CSZ aidera le ministère des TIC à veiller à ce que la certification ICDL soit mise en œuvre. L’objectif est de faire en sorte que tous les fonctionnaires soient certifiés dans les modules ICDL recommandés par la CSZ.

Le certificat comporte une série de programmes qui répondent aux exigences du monde numérique d'aujourd'hui. Le module ICDL Workforce par exemple permettra aux fonctionnaires d'atteindre la norme numérique requise sur leur lieu de travail.

Cette nouvelle initiative s’inscrit dans le cadre des ambitions de transformation numérique du gouvernement zimbabwéen. L’objectif est de faire participer tous les acteurs à la numérisation en cours dans le pays.

« Mon ministère s'attend à ce que la CSZ continue à participer au projet "Smart Zimbabwe 2030", qui met l'accent sur le partage des infrastructures, le renforcement des compétences et des capacités, les politiques et les réglementations », a déclaré Tatenda Matevera (photo), ministre des TIC.

Samira Njoya

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Posted On mercredi, 08 novembre 2023 14:41 Written by

Les fournisseurs de centres de données multiplient les investissements sur le marché africain. Un acteur local essaye de renforcer sa présence sur le continent en annonçant une expansion.

MainOne, un fournisseur nigérian de centres de données, a annoncé le lundi 6 novembre la mise en service d’un nouveau centre de données au Village des Technologies de l’Information et de la Biotechnologie (VITIB) situé dans la ville de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire. L’objectif est, entre autres, de répondre aux demandes croissantes de services numériques, de connectivité et de stockage de données en Côte d'Ivoire et en Afrique de l'Ouest francophone.

« Avec le lancement de notre nouveau datacenter en Côte d'Ivoire, nous entrons dans une phase passionnante de transformation digitale pour les entreprises, car il offre une excellente opportunité pour accueillir plus de clients dans notre riche écosystème numérique qui est interconnecté aux principaux acteurs du digital de la région offrant une connectivité à Internet 100 % disponible », a déclaré Etienne Kouadio Doh, directeur général de la filiale ivoirienne de MainOne.

Comme de nombreux fournisseurs de services cloud, MainOne surfe sur le caractère prometteur du marché africain. Le fournisseur nigérian, qui a implanté son premier centre de données sur le continent en 2019, veut soutenir son expansion et le choix de la nation éburnéenne n’est pas anodine, puisque c’est le terrain de jeu favori de nombreuses compagnies de renommée mondiale en Afrique occidentale. Le groupe français Orange et l’américain Oracle ont signé en octobre 2021 un partenariat pour la construction de plusieurs régions cloud africaines incluant la Côte d'Ivoire. En novembre 2022, le fournisseur de centres de données neutres Raxio Group a annoncé la construction de sa première infrastructure à Grand-Bassam. Il a pour but d’en construire plus d’une dizaine avant 2025 sur le continent.

 « Nous nous attendons à ce que ces infrastructures numériques de pointe deviennent un catalyseur de l'innovation digitale, en fournissant une plateforme robuste permettant aux entreprises de prospérer tout en renforçant davantage la position de la Côte d'Ivoire comme plaque tournante du numérique de l'Afrique de l'Ouest francophone », a indiqué Etienne Kouadio Doh.

Pour rappel, MainOne est une filiale d’Equinix, un fournisseur mondial d'infrastructures numériques qui dispose de plus de 240 centres de données dans le monde dans 32 pays, sur cinq continents.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On mardi, 07 novembre 2023 14:06 Written by

Durant ces vingt dernières années, une quarantaine de satellites africains ont été mis en orbite et ont permis de favoriser l'accès aux télécommunications ou la surveillance des territoires. Plusieurs autres sont en préparation et seront lancés dans les prochains mois.

Le Conseil mauricien de la recherche et de l'innovation (MRIC) et l'Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) ont signé le mercredi 1ᵉʳ novembre, un protocole d’accord visant à développer, lancer et exploiter un satellite d'observation de la Terre pour Maurice.

Le partenariat, qui s’étale sur une période de 15 mois, prend également en compte la formation d'ingénieurs du MRIC dans les installations de l'ISRO en Inde pour la conception et développement de la plateforme satellite, ainsi que ses systèmes associés et sa charge utile primaire.

Le nouveau protocole d’accord intervient après une récente visite à Bengaluru du ministre mauricien des Technologies de l'information, de la Communication et de l'Innovation (MITCI), Darsanand Balgobin (photo, à droite), et du président du conseil d'administration du MRIC le Dr Kaviraj Sharma Sukon. La délégation avait rencontré les responsables de l’ISRO et discuté des détails techniques et des possibilités d'application pour la mise en orbite d'un satellite commun.

Ainsi, le futur microsatellite commun sera conçu pour la télédétection à partir de l'orbite terrestre basse (LEO). Il permettra de renforcer les capacités d’observation terrestre de Maurice et contribuera à prévenir et mieux combattre les feux de brousse, les inondations, l’érosion, et à développer l’agriculture, entre autres. A son achèvement, toutes les opérations en orbite correspondantes seront menées conjointement par l'ISRO et le MRIC en utilisant la station au sol du MRIC.

Signalons que choix de l’Inde comme partenaire technique n’a pas été fait au hasard. Il y a plusieurs années, l'Inde a signé des accords de coopération technologique avec quatre pays africains, parmi lesquels l'île Maurice. Le pays s’est engagé à apporter un soutien substantiel au développement scientifique et technologique desdits pays.

Samira Njoya

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Posted On mardi, 07 novembre 2023 09:59 Written by

Dans un souci de commodité, d’efficacité et de rapidité, la finance mondiale s’est numérisée. Un choix qui a eu un impact bénéfique sur plusieurs secteurs dont le commerce. En Afrique, les professionnels de la finance ont également entamé la mutation. Mais des défis persistent.

Sous le thème « Fintech et commerce : façonner le commerce africain », la cinquième édition du Next Fintech Forum se tiendra à Abidjan, en Côte d’Ivoire, les 16 et 17 novembre. Organisé au Radisson Blu par l’Africa Fintech Forum, l’évènement de deux jours réunira plusieurs experts, entrepreneurs et passionnés de la finance électronique, du commerce, du financement, de la logistique et de bien d’autres secteurs connexes.

Ils discuteront de l’impact de la fintech sur le commerce africain. Ils partageront leurs connaissances, leurs idées et leurs expériences dans l'utilisation des technologies financières pour stimuler la croissance des entreprises, améliorer l'expérience client et renforcer la compétitivité du commerce africain à l'échelle mondiale.

S’exprimant sur les objectifs du Next Fintech Forum, Alex Sea, le président - directeur général d’Africa Fintech Forum, affirme que « les dernières années ont vu l’émergence de nouveaux modèles d’affaires, de technologies révolutionnaires et des expériences client qui dynamisent les secteurs financiers internationaux. La Fintech, un terme faisant référence à l’utilisation de la technologie pour offrir des solutions financières innovantes, est en plein essor ».

« Un secteur attractif et dynamique qui a besoin d’être développé et structuré, particulièrement en Afrique francophone. Conscients du gap qui existe entre un secteur dynamique en pleine croissance et des structures locales non outillées, qui par conséquent ne peuvent pas profiter pleinement du potentiel qu’offre la fintech, nous voulons inverser la donne », soutient-il.

Au cours des cinq dernières années, la fintech est le secteur qui a le plus suscité l’intérêt des entreprises de capital-risque et des investisseurs providentiel en Afrique. Sur les 6,5 milliards $ mobilisés par les start-up africaines en 2022, en croissance de 8% par rapport à 2021 selon Partech Africa, le secteur de la fintech a mobilisé à lui seul 1,9 milliard $ (29,23% de l’ensemble des fonds).  Mais les fintech n’ont pas véritablement gagné en crédibilité ou fait évoluer suffisamment leurs services pour répondre aux nouveaux besoins des marchés africains.

Dans son rapport « Les limites à l’expansion des fintechs africaines », Idriss Linge, journaliste économique et rédacteur en chef de l’Agence Ecofin, explique que les fintech doivent relever un certain nombre de défi pour espérer prospérer davantage sur le continent : aller au-delà du transfert d’argent, du paiement ou encore du petit crédit.

Avec la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) qui a officiellement démarré ses activités en janvier 2021, de nombreuses opportunités commerciales et financières naissent sur le continent. Des opportunités auxquelles les fintechs pourraient répondre avec efficacité à travers des solutions innovantes qui stimuleront la croissance des entreprises, renforceront la compétitivité du commerce africain à l’échelle mondiale.

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Posted On lundi, 06 novembre 2023 18:03 Written by

Grâce à un partenariat public-privé, les autorités kényanes ont récemment mis en place une usine d’assemblage de smartphones. Dans le cadre d’une activité du ministère de la Santé, l’exécutif se tourne vers cette usine.

William Ruto, président du Kenya, et Nakhumicha S. Wafula, ministre de la Santé, se sont rendus le lundi 30 octobre à Mavoko, dans le comté de Machakos, pour la réception des smartphones assemblés localement pour le compte des agents du système électronique d’informations sur la santé communautaire (eCHIS, une application mobile). La cargaison est exclusivement composée des modèles « Neon Ultra » et « Neon Smarta ».

« Mon ministère collabore avec Safaricom pour équiper chaque promoteur de la santé communautaire d'un smartphone intégré au système électronique d'information sur la santé communautaire », explique Nakhumicha S. Wafula.

En effet, le ministère kényan de la Santé a mis en place un programme pour évaluer l’écosystème de la santé communautaire. Les agents utilisent des smartphones pour entre autres collecter des données, établir des rapports ou encore communiquer entre eux sur le terrain. Les résultats de ces enquêtes contribueront à l'élaboration d'une stratégie nationale de numérisation de la santé communautaire. Avec les smartphones locaux, le ministère de la Santé espère baisser sa facture et en doter toutes ses équipes communautaires.

Pour rappel, dans sa politique pour mettre le numérique au cœur de l’économie kényane, William Ruto a procédé au lancement officiel de l’usine d’assemblage de smartphones locaux le lundi 30 octobre. Elle devrait fournir annuellement entre 1,2 et 1,4 million de smartphones à des prix accessibles. Equiper les agents de l'Etat de ces smartphones permettra d’augmenter le capital confiance des populations vis-à-vis de ces appareils assemblés localement.

Adoni Conrad Quenum

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Posted On lundi, 06 novembre 2023 16:33 Written by

En préparation depuis l'année dernière, le fonds Norrsken22 ciblant des entreprises africaines à une phase essentielle de leur parcours a été lancé et a même réalisé une première levée de fonds.

La société de capital-risque Norrsken22 a annoncé, le vendredi 3 novembre, la première clôture de son fonds de croissance technologique Norrsken22. Ce véhicule d’une taille de 205 millions de dollars investira dans des start-up à forte croissance en Afrique.

Ce fonds d’investissement qui visait un objectif initial de 200 millions $ a été financé par un consortium de 30 fondateurs de licorne dans le monde, dont le PDG de Flutterwave, Olugbenga Agboola, le cofondateur de Skype, Niklas zennstrom, le cofondateur d'iZettle, Jacob de Geer, et le cofondateur de Delivery Hero, Niklas Ostberg.

Norrsken22 investira dans une vingtaine d’entreprises d'environ 10 millions de dollars avec des possibilités d’aller jusqu'à 16 millions de dollars. Le fonds se concentrera sur des secteurs de croissance tels que la fintech, l'edtech, la technologie médicale et les solutions de commercialisation, notamment les marchés interentreprises et les entreprises de gestion des stocks.

Lancé en janvier 2022, Norrsken22 reçoit également le soutien du Fonds de pensions du groupe SEB et d'autres acteurs, qui partagent la vision de Norrsken22 d'un esprit d'entreprise évolutif en tant que moteur d'une croissance économique durable et à long terme dans toute l'Afrique.

« Avec trois partenaires généraux dans les économies phares de l’Afrique subsaharienne : le Nigeria, le Kenya et l’Afrique du Sud, nous avons pu fournir aux entreprises des personnes et des réseaux sur le terrain, et nous comprenons également les nuances de croissance et d’opportunités sur chacun de nos marchés », a déclaré l'associée gérante Natalie Kolbe sur la stratégie d’investissement de Norrsken22.

Samira Njoya

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Posted On vendredi, 03 novembre 2023 18:47 Written by
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