Dès 2050, plus de 2 milliards de femmes et d’hommes vivront sur le continent africain, où l’on verra éclore les prochaines mégapoles. Il est donc important que la jeunesse soit formée dès maintenant pour assurer le développement du continent.
Huawei, un fournisseur mondial d'équipements et d'infrastructures TIC, a ouvert le lundi 14 novembre un parc technologique dans la capitale angolaise, Luanda. Inauguré par le chef de l'Etat angolais, João Lourenço (photo, au centre), le parc aura pour objectif de former des ingénieurs locaux à la technologie Huawei, transformer le pays en hub technologique et accélérer la numérisation de la région.
« Avec des initiatives de ce type, nous contribuerons grandement au développement technologique du pays », a déclaré Mário Oliveira le ministre des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale.
« Nous contribuerons également au développement de services modernes dans les secteurs les plus variés de l'économie nationale, en mettant l'accent sur la modernisation des services publics, de l'industrie, de l'agriculture, des ressources minérales et pétrolières et autres, en vue de la transformation technologique du pays, au niveau des normes internationales, pour augmenter l'employabilité et réduire la pauvreté », a-t-il ajouté.
Construite sur une superficie de 32 000 mètres carrés, l'infrastructure comprend trois centres, dont le premier est destiné à la formation des talents et des ingénieurs angolais. Le second est orienté vers l'innovation, tandis que le troisième vers les expériences technologiques avancées. Il dispose également d'un centre de données et de solutions de téléphonie pour la 3G, la 4G et la 5G, ainsi que pour les panneaux solaires destinés aux particuliers et aux entreprises.
Il faut dire que l’Afrique demeure un continent où Huawei est en pleine expansion malgré les obstacles qu’il rencontre en Europe et aux Etats-Unis. Présent en Afrique depuis plus de 20 ans, le groupe chinois par la voix du vice-président en charge des relations publiques de Huawei Northern African, Adnane Ben Halima, a récemment réitéré son engagement à poursuivre l'accompagnement du continent africain dans son processus de transformation digitale. Le géant de la technologie prépare en ce moment le déploiement de la 5G dans plusieurs pays du continent.
A Luanda, le groupe a signé un protocole d'accord avec le ministère des Télécommunications, des Technologies de l'information et de la Communication sociale visant à former plus de 10 000 talents locaux dans le domaine des TIC au cours des cinq prochaines années. La formation se déroulera dans les académies du géant chinois en Angola, en Afrique du Sud et en Chine.
Samira Njoya
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Pour accroître le commerce agricole en l’Afrique, il devient nécessaire à l’ère du numérique d’apporter des changements pour moderniser les chaînes d’approvisionnement, et augmenter la productivité et les revenus des agriculteurs.
Le Bureau de transformation en Afrique (ATO) du groupe Microsoft a signé un accord de partenariat avec la Société financière internationale (SFI) pour soutenir la transformation numérique dans le secteur agricole en Afrique. Le communiqué, rendu public ce mardi 15 octobre, renseigne que des produits agricoles numériques seront introduits pour soutenir les entreprises agroalimentaires africaines et renforcer la sécurité alimentaire sur le continent.
« La technologie numérique peut améliorer le fonctionnement des principales chaînes d'approvisionnement du système alimentaire en stimulant la production, en améliorant les pratiques commerciales, en favorisant la traçabilité et en augmentant l'accès au financement. Cependant, l'utilisation des outils numériques dans le secteur agricole africain reste limitée, souvent en raison de problèmes d'infrastructure, d'accessibilité, de sensibilisation et de réglementation », a déclaré Henrik Elschner Pedersen, directeur de la SFI pour l'industrie manufacturière, l'agroalimentaire et les services en Afrique.
Malgré l'urbanisation rapide, les activités liées à l'agriculture constituent encore le moyen de subsistance d'environ 60 % de la population active du continent, représentent 15 % de la totalité du produit intérieur brut. Selon les prévisions des agences des Nations unies, les terres exploitées devraient s’étendre et la productivité s’accroître grâce à un meilleur usage des technologies et la mise en œuvre de techniques agricoles intelligentes et de précision.
Selon Microsoft, grâce à ce partenariat, les outils numériques, tels que son AgBot et les applications de formation communautaire, seront intégrés au programme de leadership en matière d'agrobusiness de la SFI afin de fournir de meilleures informations, des technologies plus récentes et une formation aux capacités de gestion des agrobusiness, des agriculteurs et des coopératives.
A long terme, la collaboration entre les deux organisations permettra aux agriculteurs de tirer véritablement parti de la puissance de l'économie numérique. Selon Kunle Awosika, directeur général de Microsoft ATO, par les canaux numériques, les informations agronomiques et commerciales sensibles sont livrées directement aux petits exploitants agricoles pour les aider à améliorer la productivité ainsi qu'à atténuer les risques liés au changement climatique et aux événements météorologiques inattendus.
« Combinés, les outils numériques encouragent des pratiques agricoles améliorées, plus durables et résilientes, ainsi qu'une plus grande efficacité dans l'utilisation des ressources », a-t-il déclaré.
Samira Njoya
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Le développement de solutions innovantes locales est au cœur de l’économie africaine. Cependant, l’accès au capital de démarrage reste et demeure une véritable difficulté pour les start-up du continent, d'où la mise en place de ce fonds.
Mardi 15 novembre, la Société financière internationale (IFC) a annoncé le lancement d’une nouvelle plateforme pour renforcer les écosystèmes de capital-risque en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie centrale et au Pakistan. Le fonds, d’une valeur de 225 millions $, vise à investir dans des entreprises en phase de démarrage qui relèvent les défis du développement grâce à des innovations technologiques dans les domaines du climat, des soins de santé, de l'éducation, de l'agriculture, du commerce électronique et d'autres secteurs.
“Support for entrepreneurship and the digital transformation is essential to economic growth, job creation, and resilience.” ~ @Diop_IFC
— IFC (@IFC_org) November 15, 2022
Learn about IFC’s new $225 million venture capital platform here: https://t.co/vG8ebntTH8 #IFCVCPlatform pic.twitter.com/BNPvxtoua9
« Le soutien à l'entrepreneuriat et à la transformation numérique est essentiel pour la croissance économique, la création d'emplois et la résilience. La plateforme de capital-risque de l'IFC aidera les entreprises technologiques et les entrepreneurs à se développer pendant une période de pénurie de capitaux, en créant des opportunités d'investissement évolutives et en soutenant les efforts des pays pour construire des écosystèmes technologiques transformateurs », a déclaré Makhtar Diop (photo), directeur général de l'IFC.
Les difficultés d'accès au capital, exacerbées parle ralentissement de l'investissement mondial en capital-risque, la pandémie de Covid-19, l'augmentation des coûts de l'alimentation et de la chaîne d'approvisionnement, la hausse des taux d'intérêt et la dépréciation des devises sont entre autres les problèmes auxquels les régions à faibles revenus ont été confrontées en 2021. Cependant, le potentiel de croissance est pourtant énorme dans ces régions. En Afrique, par exemple, l'économie numérique pourrait contribuer à hauteur de 712 milliards de dollars au produit intérieur brut (PIB) du continent d'ici 2050 selon un rapport publié le 9 juin 2022 par le réseau international d’entrepreneurs à fort impact Endeavor.
La future plateforme aura donc pour objectif de renforcer les marchés de capital-risque naissants des régions qui ont démontré un potentiel de croissance précoce, mais sont confrontés à des conditions économiques mondiales difficiles. L'IFC réalisera des investissements en fonds propres ou assimilés dans des start-up technologiques et les aidera à se développer pour devenir des entreprises évolutives capables d'attirer des financements classiques en fonds propres et en dette.
L'IFC utilisera également la plateforme pour collaborer avec d'autres équipes du Groupe de la Banque mondiale afin de créer et de soutenir les écosystèmes de capital-risque par le biais de réformes réglementaires, d'analyses sectorielles et d'autres outils.
La plateforme sera soutenue par 50 millions de dollars supplémentaires provenant de la facilité de financement mixte du guichet du secteur privé de l'Association internationale de développement, qui aide à réduire le risque des investissements dans les pays à faible revenus.
Samira Njoya
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Le numérique se présente comme une composante essentielle de la relance économique post-Covid-19 de l’Afrique et même de sa croissance future. Pour y arriver, il est nécessaire que toutes les zones géographiques disposent d’une connexion Internet de qualité.
La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé le jeudi 10 novembre qu’elle comptait investir 10 millions de dollars dans le cadre de sa coopération avec le Bandwidth & Cloud Services Group (BCS Group), une société spécialisée dans la fibre optique.
L’investissement vise à faire bénéficier à plus de 2,5 millions de personnes vivant dans des régions reculées de l'est de la République démocratique du Congo d'une connectivité numérique transformée grâce à un réseau de fibres optiques mis en place par la BCS.
« La Banque européenne d'investissement s'est engagée à accélérer la numérisation en Afrique et elle est heureuse de renforcer son partenariat avec BCS pour transformer les réseaux de fibre optique à haut débit en RDC. L'extension de la dorsale en fibre optique permettra aux communautés locales de bénéficier du haut débit mobile et aux hôpitaux et écoles d'être connectés au reste du monde », a déclaré Thomas Östros, vice-président de la Banque européenne d'investissement.
Si l’on s’en tient au rapport de l’Association mondiale des opérateurs de téléphonie (GSMA) intitulé « The State of Mobile Internet Connectivity 2020 », la RDC est l’un des pays du continent africain qui détient encore le plus grand écart de connectivité entre les zones rurales et urbaines. La demande en connectivité dans le pays s'est développée après la Covid-19 et pousse les entreprises locales et même internationales à y investir. Liquid Technologies, Facebook, CSquared se sont engagés à construire des réseaux de fibre optique dans le pays avec pour but d’améliorer l’accès des populations au haut débit et à des coûts plus abordables.
Le nouvel investissement de BCS, soutenu par la BEI, permettra de connecter des zones actuellement mal desservies par les télécommunications à haut débit. Le projet contribuera à la construction de 1 200 km de fibre qui font partie des 20 000 km que BCS prévoit de construire en Afrique australe, centrale et orientale au cours des 3 prochaines années.
Plusieurs résultats sont attendus à la fin du projet. Selon le communiqué de la BEI, une meilleure numérisation de la zone ouvrira de nouvelles opportunités pour les entrepreneurs locaux et soutiendra la création d'emplois et des connexions télécoms directes vers 319 écoles et 70 hôpitaux et centres de santé.
Samira Njoya
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La main-d'œuvre qualifiée sur laquelle l’Afrique doit compter pour réaliser son entrée dans la quatrième révolution industrielle fait encore défaut. Face à la lourdeur du système public de formation, des partenaires privés s’engagent au regard du besoin croissant en nouveaux profils professionnels.
Le 11e centre d'accompagnement et de développement des compétences numériques d’Orange en Afrique a officiellement ouvert ses portes au Botswana vendredi 11 novembre à Gaborone. Etablit sur une superficie de 390m², l’Orange Digital Center (ODC) du Botswana réunit comme les autres, quatre programmes stratégiques du groupe que sont : une école du code, un atelier de fabrication numérique (FabLab Solidaire) de la Fondation Orange, un accélérateur de start-up (Orange Fab), et Orange Ventures Afrique et Moyen Orient, le fonds d'investissement du groupe télécoms.
L’ensemble de ces programmes sont gratuits et ouverts à tous. Ils vont de la formation des jeunes au numérique dont 90% sont pratiques, à l’accompagnement pour les porteurs de projets, en passant par l’accélération de start-up et l’investissement dans ces dernières.
Jérôme Hénique, le directeur général Orange Afrique et Moyen Orient, a révélé que le lancement du 11e ODC d’Afrique au Botswana « fait partie d’un réseau de 32 Orange Digital Centers qui seront déployés non seulement en Afrique et au Moyen-Orient, mais aussi en Europe d’ici 2023. L’objectif est de démocratiser l’accès au numérique pour les jeunes, diplômés ou non diplômés, leur donner accès aux dernières compétences technologiques pour renforcer leur employabilité, et les préparer aux emplois de demain ».
Depuis 2014, le gouvernement botswanais œuvre au développement des compétences numériques au sein de la population. L’initiative pratique d’Orange vient enrichir cette action volontaire des autorités publiques qui est restée tout de même timide malgré des politiques fortes comme la politique nationale révisée en matière d'éducation de 1994, le plan stratégique du secteur de l'éducation et de la formation (ETSSP, 2015-20), le plan national de développement des ressources humaines, les directives générales d'utilisation acceptable des ressources TIC dans les écoles, le cluster e-Education de la politique nationale TIC (2020).
En plus de l’Orange Digital Center, Orange Botswana, en partenariat avec les universités, va former gratuitement les étudiants et déployer des Orange Digital Center Clubs dans certaines universités, étendre la portée de l’ODC aux régions afin d’offrir au plus grand nombre l’accès aux nouvelles technologies et les aider à les utiliser pleinement.
Fonctionnant en réseau avec les autres Orange Digital Centers d’Afrique, l’ODC du Botswana profitera de l’expérience et de l’expertises développées par les autres centres dans d’autres pays pour mûrir rapidement et offrir à ses usagers une approche simple et inclusive qui renforcera l’employabilité des jeunes, encouragera l’entrepreneuriat innovant et promouvra le tissu numérique local.
Muriel Edjo
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Un an après le premier financement, l’organisation internationale basée aux Etats-Unis va accorder des capitaux supplémentaires à deux associations qui travaillent pour l’inclusion numérique en Afrique.
Internet Society Foundation, l’organisation mondiale qui favorise l’accès à Internet à travers des projets et des financements, a annoncé, le mardi 8 novembre, l’octroi d’une troisième vague de subventions pour promouvoir l’inclusion numérique au Bangladesh, en Colombie et au Sénégal.
A travers son programme SCILLS (Strengthening Communities, Improving Lives and Livelihoods), l’organisation entend œuvrer au profit de cinq projets innovants dans les trois pays. « Le programme SCILLS traduit notre engagement à promouvoir une transformation numérique équitable par le développement des aptitudes à l’usage d’Internet. Nous sommes heureux de renouveler notre soutien à ces cinq projets qui promeuvent l’inclusion numérique au sein des communautés au Bangladesh, en Colombie et au Sénégal », a déclaré Sarah Armstrong, directrice exécutive de l’Internet Society Foundation.
Au Sénégal, la fondation va subventionner deux grands projets à hauteur de 400 000 $ environ. Le premier, CTIC (Croissance TIC) Dakar est un accélérateur de croissance qui recevra 249 493 dollars pour former 30 entrepreneurs en phase de démarrage et à fort potentiel de croissance en compétences entrepreneuriales et numériques et leur faciliter l’accès à un financement.
La fondation va également subventionner la SENUM (Synergie pour l’Education aux Numériques et aux Médias), une association qui a pour mission de former et sensibiliser les jeunes, leurs parents, et les enseignants sur l’usage pédagogique du numérique. Les 149 421 dollars octroyés à l’association seront utilisés pour former des enseignants à l’utilisation d’Internet afin d’améliorer la qualité de l’enseignement et aider les élèves à acquérir des compétences en TIC au moyen de « clubs tech » et de hackathons inter-lycées.
Le programme SCILLS, qui est établi dans un seul pays d’Afrique pour le moment, sera étendu au Ghana en 2023. Le nouveau financement accordé au Sénégal est le deuxième de la fondation. En 2021, l'Association Jeunesse Espoir, la Fondation Simplon et la SENUM avaient bénéficié de subventions l’Internet Society Foundation. Le financement avait permis d’aider des populations dans plusieurs villes du Sénégal à acquérir des compétences numériques indispensables à l’amélioration scolaire et économique.
Samira Njoya
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Alors les start-up innovantes naissent de plus en plus en Afrique, l’accompagnement technique (AT) et financier joue un rôle clé dans le développement d'une jeune pousse. Dans ce contexte d’innovation, les accélérateurs jouent un rôle important d’où la nécessité d’être formés.
La société de capital-risque 500 Global et la GIZ (coopération allemande) se sont associés pour former des accélérateurs de start-up d'Afrique à mieux répondre aux attentes de leur écosystème numérique respectif. Le programme qui débute le lundi 14 novembre a retenu quinze accélérateurs pour sa première édition. Il s'agit d'Orange Startup Studio,Westerwelle Startup Haus Kigali, Mountain Hub, Ennovate Ventures, WomHub, Africarise, Stanbic, Wennovation Hub, CTIC Dakar, Kosmos, Plug n Play, Norrsken Health Tech Africa, Venture Park, MEST Africa et Growth Africa.
« 500 Global est ravi de travailler aux côtés de la GIZ pour s'assurer que les accélérateurs africains disposent des outils dont ils ont besoin pour soutenir les start-up […] 500 Global investit dans des entreprises en Afrique depuis une décennie et continue d'être enthousiasmé par la croissance de l'écosystème technologique africain. Nous pensons que la prochaine phase de cette évolution sera menée par des accélérateurs locaux, comme ceux qui ont rejoint Bootcamp for Accelerator Managers (BAM) », a déclaré Mareme Dieng, responsable Afrique de 500 Global.
Le programme BAM s'appuiera sur un enseignement basé sur des projets et des scénarios réels, inspirés du travail de 500 Global, qui gère plus de 80 programmes d'accélération dans le monde, et sur l'expérience de la GIZ dans le domaine de l'innovation en Afrique. La formation se tiendra pendant cinq jours en présentiel au Kenya, suivie d'un programme virtuel d'un an.
L'économie numérique se développe en Afrique. L'innovation contribue de mieux en mieux à répondre aux problèmes locaux. Il devient nécessaire que les cadres de soutien aux innovateurs gagnent en maturité technique et opérationnelle pour accompagner efficacement le développement de l'écosystème tech africain et l'économie numérique.
Il faut signaler que les accélérateurs participant au BAM ont été choisis en fonction de leur expérience, de leur ancienneté, de leur position de leader sur leur marché et de leur palmarès. Pour Matthias Rehfeld, responsable du programme Make-IT in Africa de la GIZ, « ce programme représente une autre pierre angulaire des efforts de Make-IT in Africa pour soutenir l'innovation africaine à l'échelle locale, panafricaine et mondiale ».
Samira Njoya
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Après l’ouverture de son bureau à Dakar en mars dernier, la super plateforme d'application africaine va pouvoir s’entendre dans plusieurs autres marchés grâce à ce financement.
Yassir, la plateforme multiservices active au Maghreb, au Sénégal et en Côte d’Ivoire a annoncé, ce lundi 7 novembre, la clôture d’une levée de fonds de 150 millions de dollars en financement de série B. L’investissement mené par BOND, avec la participation de Y Combinator, et d’autres grands investisseurs, va permettre à la start-up algérienne de poursuivre son expansion africaine et mondiale.
« Sur les marchés où nous opérons, nous avons déjà un impact considérable sur la façon dont les gens gèrent leur vie quotidienne. Nous sommes impatients d’étendre notre présence dans d’autres zones géographiques pour devenir la première SuperApp à être adoptée en masse », a déclaré Noureddine Tayebi, fondateur et PDG de Yassir
Cette levée de fonds intervient un an exactement après l’obtention de sa première levée de fond d’une valeur 30 millions de dollars. Les capitaux levés avaient permis à l’entreprise de conquérir de nouveaux marchés en Afrique et de développer de nouveaux services. La start-up propose à ce jour une multitude de services à la demande tels que le covoiturage, la livraison de nourriture et d'épicerie, les achats et les paiements. Elle revendique plus de 8 millions d'utilisateurs et 100 000 partenaires composés de chauffeurs, de coursiers, de commerçants, de fournisseurs et de grossistes.
Yassir est déjà disponible dans 45 villes dans le monde donc 25 villes à travers l’Algérie, le Canada, la France, le Maroc et la Tunisie et plus récemment au Sénégal et en Côte d’ivoire. En juin, les responsables avaient annoncé l’arrivée imminente de l’entreprise au Bénin et au Togo. Selon Daegwon Chae, associé général de BOND, cet investissement va permettre la réorganisation de la relation des consommateurs avec les besoins quotidiens de transport, alimentation, services financiers, non seulement dans les pays développés, mais dans tous les coins du monde.
Samira Njoya
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Yango intensifie ses actions au Cameroun. En juillet, la société avait lancé un service de commande de courses à moto à Douala, faisant ainsi du Cameroun le premier marché à utiliser ce type de service.
Yango, le service international de réservation de taxis en ligne, ambitionne contribuer au développement de l’accès au numérique au Cameroun. Le service de covoiturage a annoncé, mercredi 2 novembre, qu’il apportera bientôt dans le pays le projet international d'enseignement des technologies de l'information Practicum.
Le projet Practicum fondé sur l'apprentissage pratique, avec en particulier la réalisation d'expériences, permettra aux Camerounais d’acquérir les connaissances nécessaires à l'exercice des professions modernes et recherchées telles que : informaticiens, codeurs, web développeurs, etc.
« En tant qu'application de covoiturage, Yango développe constamment la culture du numérique sur le marché. En donnant l’accès à cette plateforme en ligne, nous voulons poursuivre notre mission et élargir l'accès des Camerounais aux technologies et aux connaissances en offrant plus d'options d'apprentissage. Nous avons déjà travaillé avec succès avec Practicum dans d'autres régions dans divers domaines, notamment l'éducation, la rééducation et la formation avancée. Notre équipe est convaincue qu'elle obtiendra d'excellents résultats au Cameroun et fournira au marché local davantage de nouveaux experts en technologie pour stimuler son développement », a déclaré Didier Theze, Country Manager de Yango au Cameroun.
C’est le 15 novembre 2021 que le service Yango a fait son arrivée au Cameroun. Déjà très apprécié par la clientèle, le service veut monter d’un cran en offrant la possibilité aux Camerounais de collaborer avec Practicum, une plateforme en ligne basée aux Etats-Unis. Elle offre un programme de formation intensif à court terme et permet aux étudiants de tout niveau d'acquérir des compétences essentielles et de se rendre efficace pour le marché de l’emploi. En conséquence, 80 % de ses 5 000 diplômés dans le monde entier ont trouvé un emploi peu après avoir terminé le programme.
Si la date du lancement du projet n’a pas été révélée, l'on sait tout de même qu’il est prévu au Cameroun de proposer des programmes d'analyse de données et de développement web au sein de la plateforme, car ces professions sont parmi les plus demandées dans la région et contribuent à l'économie du pays. Les ingénieurs de Yango ont participé à l'élaboration des cours pour le Cameroun. Leur grande expertise dans le développement et l'intégration d'applications leur a permis de rendre les cours encore plus actuels et enrichissants.
Samira Njoya
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Seize ans après le lancement de la plateforme de micro-blogging, la société annonce qu'elle vient d’ouvrir un siège social au Ghana, le premier en Afrique.
Twitter, le géant américain du web a ouvert un siège à Accra, au Ghana. C’est ce qu’a annoncé, mardi 1er octobre, Kafui Sokpe, directeur associé principal de Twitter Afrique. Le nouveau siège permettra à la firme de coordonner toutes les activités de la plateforme pour l'Afrique.
A year ago Twitter entered Africa via Ghana. Today we officially opened Twitter’s Africa HQ in Accra, and for the first time all Tweeps in the region left their home desks and convened to work as #OneTeam . Worth celebrating amidst all the back to back news headlines ❤️ pic.twitter.com/O0hOpg4SLW
— Meistermind (@mistameister) November 1, 2022
« Il y a un an, Twitter est entré en Afrique par le Ghana. Aujourd'hui, nous avons officiellement ouvert le siège africain de Twitter à Accra et, pour la première fois, tous les tweeps [utilisateurs de Twitter] de la région ont quitté leur bureau et se sont réunis pour travailler en équipe. Cela mérite d'être célébré », peut-on lire dans le tweet.
Twitter avait annoncé le choix du pays subsaharien le 12 avril 2021 en le liant à la mise en œuvre de l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), le dispositif promu par l'Union africaine pour créer un marché libre sur le continent. « En tant que promoteur de la démocratie, le Ghana soutient la liberté d'expression, la liberté en ligne et l'Internet ouvert, dont Twitter est également partisan », avait indiqué le groupe dans une note, pour qui le choix d'Accra comme siège du secrétariat de la Zlecaf était conforme à son objectif global d'établir une présence dans la région.
Le groupe avait également annoncé l'embauche de 11 personnes au Ghana, avec l'intention de faire du pays d'Afrique de l'Ouest le siège de son expansion sur le continent.
Avec ce nouveau bureau, Twitter suit son plus grand rival, Facebook Inc, qui a ouvert son premier bureau africain à Johannesburg en 2015 et a annoncé en 2020 l’ouverture d’un deuxième bureau à Lagos. Il faut noter que cette initiative entre en ligne de compte avec la stratégie de croissance de Twitter, qui ambitionne de s’impliquer davantage dans les communautés qui alimentent les discussions quotidiennes à travers le continent.
Samira Njoya
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Le Maroc aspire à devenir l’une des destinations mondiales de l’ingénierie technologique. Pour ce faire, le pays développe le capital humain, à travers des partenariats et la formation des citoyens aux nouveaux métiers.
Mardi 2 novembre, le gouvernement du Maroc représenté par le ministère de l'Industrie et du Commerce, le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration, a annoncé la signature de deux mémorandums d’entente (MoU) avec Capgemini, une entreprise internationale spécialisée dans le conseil et la transformation numérique.
Les mémorandums signés visent à mettre en place les conditions nécessaires à la formation des talents en vue de continuer à développer l’ingénierie et offrir l’ensemble des atouts qui permettent de positionner le Maroc comme une destination technologique.
Dans une déclaration à la presse, le gouvernement a indiqué que ce MoU va concerner la création de 1 500 emplois supplémentaires hautement qualifiés, dans les prochaines années dans le secteur de l’ingénierie à l’horizon 2026. « Cet investissement incarne la confiance croissante dans les compétences marocaines et confirme l’attractivité du royaume en tant que destination technologique et d’ingénierie de choix pour l’outsoursing », a déclaré le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour (photo, à gauche).
Selon une étude financée par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et réalisée par le gouvernement du pays, le Maroc fait face depuis quelques années déjà à un déficit d'ingénieurs et de techniciens. Pour faire face à l’urgence, le gouvernement a engagé une série de partenariats avec des entreprises internationales afin de faire évoluer des capacités et compétences diversifiées dans plusieurs secteurs et domaines innovants. En avril, le pays a signé quatre autres MoU relatifs à des projets d’investissement dans le secteur de l’outsourcing avec à la clé plus de 5 000 emplois.
Le nouvel accord avec le groupe Capgemini viendra renforcer les efforts du gouvernement marocain dans sa volonté de positionner le Maroc comme un foyer d'inventions et d'innovations. Depuis l’installation du groupe au Maroc en 2007, il est devenu la plus grande entreprise technologique au niveau national. Selon Idriss Elasri (photo, à droite), le directeur général de Capgemini Engineering Maroc, en 2021, ses équipes se sont enrichies de 800 nouveaux talents et en 2022, 1 100 talents ont été recrutés.
A cet effet, le MoU a pour but de « mettre en place les conditions nécessaires à la formation des talents en vue de continuer à développer ce métier et offrir l'ensemble des atouts qui permettent de positionner le Maroc comme une destination technologique ».
Samira Njoya
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Selon le rapport « Data Center Market in Africa – Industry Outlook and Forecast 2020-2025 » (ReportLinker), le marché des datacenters en Afrique devrait progresser à un rythme annuel supérieur à 12 % au cours de la période 2020-2025 et devrait atteindre une valeur de 3 milliards USD.
Le Groupe Raxio continue d’étendre sa présence en Afrique. Le constructeur et exploitant de centres de données neutres a annoncé lundi 1er novembre dans un communiqué le lancement des travaux de construction de son premier centre de données à Grand-Bassam, à 30 km du centre-ville d’Abidjan en Côte d’Ivoire.
La pose de la première pierre de ce quatrième centre de données en Afrique est prévue pour le 3 novembre. « Notre mission première est de participer à fonder les bases de l'économie numérique africaine, à travers une technologie révolutionnaire afin d'offrir le niveau de performance, de sécurité et de service nécessaire et répondre ainsi aux besoins de sécurisation des systèmes d'information », explique le document.
C’est en octobre 2021 que Raxio Group a annoncé son intention de construire un centre de données en Côte d’ivoire. Une initiative qui rentre dans le cadre de son expansion continentale entamée en 2019, qui verra la construction de dix à douze centres de données sur le continent pour répondre à la demande croissante. La société exploite actuellement une installation de 1,5 MW à Kinshasa avec des installations en construction en Ethiopie, en Tanzanie, et en Ouganda.
Selon Raxio Group, la Côte d’Ivoire représente l’économie à la croissance la plus rapide en Afrique de l’Ouest francophone, raison pour laquelle le pays accueillera le premier data center de niveau 3, indépendant vis-à-vis des opérateurs du pays. Il fournira des services aux clients d’Abidjan et de l’UEMOA dans son ensemble, à une époque où la transformation numérique, la consommation de données et de contenu, et la connectivité affichent toutes des taux de croissance historiques.
Prévu pour être opérationnel au troisième trimestre 2023, Raxio Côte d’Ivoire sera installé au sein du Village des Technologies de l'Information et de la Biotechnologie (VITIB) de Grand-Bassam. Selon l'entreprise, Raxio Côte d’Ivoire proposera à ses clients un environnement optimisé pour leurs équipements informatiques au sein d’une installation modulaire de pointe, entièrement dotée des meilleurs équipements du secteur en matière de technologie, de sécurité, de compatibilité électrique CA/CC et de redondance.
Samira Njoya
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L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) voit la demande mondiale de pétrole croître jusqu’en 2035 tirée par les pays en développement d’Afrique, d’Inde et d’Asie. L’Algérie multiplie les initiatives dans ce sens pour stimuler l’intérêt des investisseurs pour son secteur énergétique.
Dimanche 31 octobre, l’Agence nationale algérienne pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a annoncé le lancement de EXALT (EXplore Algeria Today), une plateforme numérique qui génère des informations sur le potentiel pétrolier et gazier du sous-sol algérien, entre autres.
Selon Nour Eddine Daoudi, le président de l’Alnaft, la plateforme EXALT est « une opportunité sans précédent, dans l'histoire du marché énergétique algérien, qui permettra aux investisseurs d'explorer de nouveaux gisements, de prospecter et d'évaluer le potentiel du domaine national des hydrocarbure ».
Connue en tant qu’exportatrice d’hydrocarbure sur le plan international, l’Algérie fait partie des pays détenteurs des plus grandes réserves de pétrole et de gaz à l’échelle mondiale. Le Fonds monétaire international (FMI) a estimé, dans son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale publié le 11 octobre, que l’économie algérienne devrait enregistrer une croissance de 4,7 % en 2022, grâce notamment à la hausse des recettes des exportations d'hydrocarbures.
L’outil, « entièrement intégré » et développé par le fournisseur international de services pétroliers Schlumberger (SLB), va permettre de démontrer la valeur des opportunités nationales en amont et de promouvoir les ressources en hydrocarbures de l'Algérie dans le monde entier, y compris à travers de futurs appels d’offres.
Elle est conçue pour rendre accessible « à tout moment et n’importe où, l’ensemble des données du sous-sol algérien », a ajouté Nour Eddine Daoudi
Samira Njoya
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L'appel lancé au début de cette année s'adressait aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entreprises dirigées par des femmes en Egypte, qui offrent des services d'externalisation des technologies de l'information (ITO) et qui souhaitent améliorer leur position sur le marché de l'UE.
L'Agence égyptienne pour le développement de l'industrie des technologies de l'information (ITIDA) a publié, le mardi 25 octobre, la liste des 21 entreprises informatiques égyptiennes sélectionnées pour le programme de coaching lancé par le Centre pour la promotion des importations (CBI) du ministère néerlandais des Affaires étrangères.
L'objectif du programme est de répondre à la demande européenne élevée et croissante de professionnels des TIC qui ne peut être entièrement satisfaite en Europe. « Il vise principalement à soutenir les PME travaillant dans le secteur de la sous-traitance informatique dans leur démarche d'exportation vers les pays de l'Union européenne en leur offrant une assistance technique par le biais d'un accompagnement pratique à l'exportation », explique le communiqué de l’ITIDA.
L'appel à participation au projet ITO avait été lancé en janvier. A l’issue de plusieurs étapes de sélection, 21 entreprises locales ont été jugées qualifiées pour le programme et seront accompagnées pendant les trois prochaines années. Le coaching les aidera à renforcer leur responsabilité sociale d'entreprise (RSE) et fournira en outre une aide à l'orientation vers le marché et des opportunités d'exportation. Le CBI financera la plupart des coûts du projet tandis que les entreprises sélectionnées ne supporteront que les frais de voyage pour les activités d'entrée sur le marché européen, les investissements dans les offres de produits, les employés et la certification.
Le programme s'inscrit dans le cadre de l'accord de coopération signé par le CBI avec l'ITIDA, la Chambre des technologies de l'information et des communications (CIT), l'Association Eitesal et l'Université du Nil (NU). Il fait partie d'un « ensemble d'actions qui contribuent à la réalisation de notre stratégie ambitieuse visant à tripler la taille des exportations égyptiennes de BPO [Business process outsourcing] et d'ITO au cours des cinq prochaines années », a déclaré Amr Mahfouz, PDG d'ITIDA.
Samira Njoya
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