Tech

Tech (945)

L’Ouganda présente un taux d’accès à Internet assez avancé. Cependant, les tarifs liés à l'Internet sont encore élevés ce qui rend difficile l'accessibilité par toutes les couches sociales.

Le gouvernement ougandais envisage de réduire les coûts de l'Internet dans le pays d’ici la fin de l’année. L’objectif visé par cette initiative est de promouvoir l'utilisation des services financiers numériques et d'accroître l'inclusion financière des groupes vulnérables.

Selon Chris Baryomunsi, ministre des TIC et de l'Orientation nationale, le pays va réduire de plus de moitié le coût des données qu'il fournit par le biais de la fibre de l'infrastructure dorsale nationale, le faisant passer de 70 dollars par Mbps à 30 dollars.

« Nous parlons d'un Internet purement gouvernemental. Une fois que nous aurons réduit le coût auquel le gouvernement vend aux fournisseurs de services, ils réduiront automatiquement le coût que l'utilisateur final devra payer et nous pensons que cela contribuera à nos efforts pour numériser notre économie », a déclaré le ministre des TIC et de l'orientation nationale le mercredi 24 août.

La réduction des coûts d’Internet permettra de soutenir la croissance des innovations dans le domaine des TIC, des services financiers numériques, de la communication et des services administratifs en ligne, entre autres. Plusieurs projets à cet effet sont en cours et le plus important d’entre eux a été achevé. Il s’agit du projet portant sur l'infrastructure dorsale nationale de transmission de données et l'infrastructure d'administration en ligne dont le coût est estimé à 75 millions de dollars. Il va permettre de connecter toutes les grandes villes du pays à un réseau basé sur le câble à fibre optique et à connecter les ministères et les départements gouvernementaux au réseau d'administration en ligne.

Ces projets s’inscrivent dans le cadre du Programme d’accélération numérique de l’Ouganda qui a pour but de combler les lacunes de l’infrastructure actuelle et accélérer la pénétration de l’Internet dans le pays.

Samira Njoya

Lire aussi :

Ouganda : Internet abordable, e-services… le programme régional d'infrastructures télécoms s’achève sur divers succès

Posted On vendredi, 26 août 2022 15:03 Written by

La transformation numérique en marche au Congo va considérablement contribuer à gommer de nombreuses lacunes du système éducatif actuel et favoriser le développement d'un écosystème hautement performant.

Le ministère de l’Enseignement préscolaire primaire secondaire et de l’Alphabétisation de la République du Congo entreprend la transformation numérique du système éducatif. Il a identifié au préalable les axes majeurs à travers lesquels la mutation va s'opérer. Ils ont été dévoilés le jeudi 25 août à Brazzaville, lors de l’adoption des conclusions des consultations nationales sur la transformation de l’éducation tenues les 12 et 13 août.

Il s'agit entre autres de la formation des enseignants sur la pédagogie de l’apprentissage du numérique ; la maîtrise de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication ; et la gestion de l’enseignement à distance.

Partenaire du gouvernement dans cette opération, le système des Nations unies estime que les concertations de Brazzaville ont permis de cerner les mécanismes favorables à la construction d'un système éducatif plus fort, équitable, adaptable et plus résilient.

« Conscient des défis auxquels le système éducatif est confronté, les Nations unies réitère son engagement pour accompagner les pays du monde dans la redynamisation de leur système éducatif, afin d'atteindre l’objectif du développement durable 4 », a déclaré Chris Mburu, le coordonnateur du système des Nations unies au Congo.

Le secteur de l'éducation a été l'un des plus durement touchés par la Covid-19 au Congo. Sa faible préparation numérique a eu comme conséquence l'arrêt des cours pour plusieurs milliers d'élèves faute de capacité technique et humaine de l'Etat à assurer la continuité de l'apprentissage à distance.

La transformation numérique du système éducatif prévue par l’Etat congolais contribuera à préserver la capacité du gouvernement à dispenser le savoir en période de crise incluant les restrictions de mobilité des populations. Elle permettra également aux élèves et étudiants d’accéder facilement à une multitude de ressources.

Samira Njoya

Lire aussi : Cameroun : l’enseignement supérieur et le secondaire s’unissent pour numériser leur système de façon concertée

Posted On vendredi, 26 août 2022 08:38 Written by

Depuis quelques années, plusieurs hôpitaux égyptiens optent pour la télémédecine. Selon les autorités du pays, elle présente un certain nombre d'aspects positifs, notamment la réduction de la surpopulation dans les hôpitaux ainsi que la réduction de la charge financière et sanitaire pour le patient.

L'Autorité générale des soins de santé égyptienne a annoncé dans un communiqué, le jeudi 4 août, la création d’un hôpital virtuel relié à des cliniques mobiles pour venir en aide aux communautés bédouines du Sinaï Sud et veiller à ce que les besoins en soins de santé des résidents du gouvernorat soient satisfaits.

Dans le communiqué, le chef de l'Autorité générale Ahmed el-Sobky déclare que la décision de créer l'hôpital virtuel se joint à l’essai du nouveau système d'assurance dans le gouvernorat du Sinaï Sud qui « vise à couvrir tous les besoins et services de santé pour tous les résidents du gouvernorat, en particulier dans les zones reculées, où il est difficile de se déplacer facilement ou en raison de leur éloignement des hôpitaux et des centres médicaux ».

L'hôpital virtuel disposera des médecins les plus compétents dans diverses spécialités, qui aideront à diagnostiquer les maladies et diriger les équipes médicales dans les cliniques mobiles, lorsque cela sera nécessaire. Ils apporteront également leur expertise sur le traitement des patients en cas de maladies graves.

Les services de soins de santé seront couverts pour les citoyens bénéficiant du nouveau système d'assurance maladie dans le sud du Sinaï à travers l'hôpital virtuel et 31 établissements de santé affiliés à l'Autorité générale des soins de santé dans le gouvernorat, dont 23 centres médicaux, une unité de médecine familiale et huit établissements publics.

Ces divers hôpitaux qui sont interconnectés par un système électronique seront reliés à l'hôpital virtuel, qui permettra de communiquer avec des médecins consultants dans l'hôpital ou à l'extérieur, ainsi qu'avec des experts étrangers spécialisés pour obtenir des conseils et discuter de cas rares et médicalement complexes, sans qu'il soit nécessaire de se déplacer à l'intérieur ou à l'étranger pour se faire soigner.

À en croire l’Autorité générale, ce type d’hôpital a déjà été mis en œuvre dans plusieurs pays notamment aux Émirats arabes unis, au Japon, en France et au Royaume-Uni. Son déploiement en Égypte a pour objectif d’offrir une couverture médicale complète à tous les citoyens qui bénéficient du nouveau système d'assurance maladie pour recevoir des services holistiques.

« L'hôpital virtuel sera relié aux soins médicaux dispensés aux patients à domicile, et grâce à ce service, nous pourrons atteindre le patient n'importe où », a expliqué M. Sobky

Samira Njoya

Lire aussi : Projets et ambitions numériques de William Ruto, le nouveau président kényan

Posted On jeudi, 25 août 2022 17:42 Written by

En Afrique, l’utilisation de la langue vernaculaire en milieu scolaire a considérablement diminué au fil des années. Cependant, des recherches montrent que l’enseignement en langue locale est la clé de la performance de certains étudiants.

La plateforme de streaming de contenu premium Ckrowd et le Centre pour l'avancement de l'éducation du Nigeria « School on Air » ont signé, mercredi 24 août au Nigeria, un protocole d'accord visant à proposer des cours numériques STEM en utilisant les langues locales nigérianes, notamment le yoruba, l'igbo, le haoussa, mais également le français.

Pour Kayode Adebayo (photo, à droite), PDG de Ckrowd, ce protocole d’accord est un point de départ pour « générer des synergies dans les domaines de l'éducation, de la technologie, de la diffusion et de la défense des connaissances ».

L’initiative intervient après les résultats de recherches qui ont démontré que de nombreux jeunes yoruba ont augmenté leur rétention des connaissances dans les sujets des sciences, technologie, ingénierie et mathématiques de 65 %, lorsqu'ils étudient dans leur langue maternelle. Même constat pour les étudiants houssa dont les connaissances ont augmenté de 250 % après avoir appris les STEM dans leur langue maternelle.

L’objectif de cet accord est donc de combler les lacunes en matière d'éducation sur le continent africain et d'offrir des opportunités qui aideront les étudiants à acquérir des compétences techniques, des connaissances professionnelles et l'attitude nécessaires pour exceller et fonctionner au niveau mondial, grâce à un programme d'études complet qui profitera à la prochaine génération.

Selon les parties prenantes, l'initiative touchera plus de 40 millions de jeunes Africains, en particulier en Afrique de l'Ouest, et permettra à des étudiants de différents milieux d'accéder à l'éducation, à des possibilités d'apprentissage et d'améliorer leurs moyens de subsistance. Tout cela contribuera à la réalisation de l'objectif de développement durable d'une éducation de qualité, inclusive et équitable et à la promotion des possibilités d'apprentissage tout au long de la vie pour tous.

Pour Kayode Adebayo, ce partenariat marque le début de plusieurs autres projets de Ckrowd « qui vont améliorer la vie des prochaines générations de jeunes Africains [...] et offrir une véritable valeur ajoutée aux jeunes de la diasporas et aux Africains du continent, en créant des solutions locales uniques et ad hoc et en innovant pour faire progresser les nations africaines et exploiter la nouvelle dynamique de l'ère numérique, de la création de contenus, de la technologie et de l'éducation ».

Samira Njoya

Lire aussi :

Burkina Faso : l’Agence universitaire de la francophonie forme les enseignants d’université en e-learning

En Tunisie, Class Quiz permet aux enfants d’apprendre de façon ludique

Posted On jeudi, 25 août 2022 11:21 Written by

Cet investissement intervient près de 3 ans après la dernière levée de fonds opérée par ArabyAds. Il permettra à la start-up de se rapprocher de sa vision de créer une entreprise durable avec une politique de prudence financière.

La plateforme égyptienne ArabyAds spécialisée dans la technologie publicitaire vient de lever 30 millions de dollars lors de son dernier tour de table. Le financement de pré-série B provient d'AfricInvest, une société d'investissement panafricaine qui gère des classes d'actifs alternatifs, notamment le capital-investissement, le capital-risque et le crédit privé, selon un communiqué de l’investisseur publié ce mardi 23 août.

Les fonds levés vont permettre à la plateforme d’étendre sa présence sur de nouveaux marchés en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne, investir davantage dans sa technologie et recruter de nouveaux employés qui stimuleront sa croissance.

Fondé en 2013 et très présente dans la région MENA, ArabyAds veut désormais cibler de nouveaux marchés et « tirer parti de ses plateformes évolutives, sécurisées de bout en bout pour aider les entreprises de commerce électronique à se développer sans effort dans le monde entier », a déclaré Mahmoud Fathy (photo, à gauche), directeur général et cofondateur d'ArabyAds.

En 2019, la start-up a obtenu un financement de série A de 6,5 millions de dollars de la part d'EQ2 Ventures, la branche d'investissement du groupe Choueiri, ce qui lui a permis d’ouvrir de nouveaux bureaux dans plusieurs pays. A ce jour, l’entreprise est présente aux Émirats arabes unis et possède des pôles technologiques en Égypte, en Tunisie et en Jordanie.

Spécialisée dans la publicité numérique, l'entreprise aide les annonceurs à mesurer leurs dépenses publicitaires et marketing de commerce électronique, elle emploie 300 personnes. Selon son site web, le nombre de transactions de commerce électronique alimentées par les plateformes d'ArabyAds a atteint près de 9,6 millions en 2022.

Samira Njoya

Lire aussi :

La société kényane d'agritech iProcure lève 10,2 millions $ pour s'étendre en Ouganda et en Tanzanie

La BAD octroie 460 000 $ au Nigeria pour l'acquisition d'un système automatique de surveillance du marché des capitaux

Posted On mercredi, 24 août 2022 15:21 Written by

Les détaillants informels d'Afrique fournissent à la population du continent une large gamme de biens de consommation et réalisent de plus en plus de bons résultats commerciaux. Cependant, des problèmes d'inefficacité et d’autres défis subsistent.

La start-up nigériane Omnibiz, spécialisée dans la technologie de la vente au détail, a annoncé le vendredi 19 août l’obtention d’un tour de financement de pré-série A de 15 millions de dollars pour accélérer sa croissance, la fidélisation des détaillants, et multiplier par quatre ses revenus.

Le tour de table a été mené par Timon Capital. Ventures Platform, LoftyInc Capital Management, Chapel Hill Denham, Chandaria Capital et Musha Ventures ont également participé à ce tour de table, qui était structuré en 5 millions de dollars de capitaux propres et 10 millions de dollars de dettes.

« Nous pensons que le détaillant informel intelligent est l'avenir du commerce de détail moderne en Afrique. En fournissant le capital, les outils et la logistique, nous permettrons aux détaillants de proposer un excellent merchandising à un prix abordable pour gagner la confiance de leurs clients. Ce financement nous permettra de quadrupler la rentabilité de nos détaillants, de construire une entreprise évolutive et rentable, et de nous rapprocher de la transformation du commerce de détail africain », a déclaré Deepankar Rustagi, cofondateur d'Omnibiz.

Le financement obtenu par Omnibiz permettra à la start-up de redoubler d'efforts afin de gagner la loyauté des clients de détail et de les fidéliser. Grâce à sa stratégie globale visant à devenir le principal système d'exploitation B2B pour les détaillants en les aidant dans la livraison du dernier kilomètre, l'approvisionnement, le fonds de roulement, la gestion des stocks et les outils opérationnels de suivi des ventes, des coûts, des prix et des bénéfices. La société commencera son expansion régionale ce mois d'août.

Fondée en juin 2019, la start-up Omnibiz permet aux détaillants de passer des commandes et de se faire livrer des marchandises à leur porte, sans frais de livraison. Les détaillants peuvent approvisionner leurs magasins en utilisant les applications mobiles de l'entreprise, le canal WhatsApp ou un numéro d'assistance dédié.

À ce jour, la plateforme de commerce électronique relie des détaillants du Nigeria et du Ghana à plus de 200 marques grâce à un réseau de plus de 70 partenaires logistiques. Grâce aux informations fournies par la plateforme, les détaillants peuvent visualiser les stocks en temps réel et éviter d'acheter des produits qu'ils pourraient avoir du mal à revendre. Plus de 3 000 détaillants utilisent Omnibiz chaque jour. 

Pour Nikos Katsaounis, partenaire de Timon Capital, « Omnibiz s'attaque à tous ces problèmes et les traite avec une couche logicielle efficace qui fournit des données indispensables sur ce marché et cette chaîne d'approvisionnement autrement obscurs ».

Samira Njoya

Lire aussi : La fintech ghanéenne Zeepay lève 10 millions $ pour accélérer son expansion en Afrique 

Posted On lundi, 22 août 2022 15:42 Written by

L'écosystème africain des start-up continue de prospérer malgré les crises économiques actuelles et les problèmes structurels de longue date liés à l'éducation et à la formation, au financement et aux infrastructures.

Le Bureau régional du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a lancé, le mercredi 17 août à Lagos au Nigeria, l’initiative Timbuktoo qui vise à stimuler l'esprit d'entreprise en Afrique et à stimuler la révolution des start-up sur le continent.

Cette initiative, à un milliard de dollars, sera financée par des capitaux publics et privés au cours de la prochaine décennie. Le PNUD Afrique a indiqué dans un communiqué que « L'organisation s'engageait avec un réseau d'acteurs privés et publics à établir huit hubs Timbuktoo à Casablanca, au Caire, à Accra, à Nairobi, au Cap-Vert, à Lagos, à Dakar et à Kigali. Ces hubs devraient être opérationnels en 2023 ».

Annoncée pour la première fois en 2021, l’initiative Timbuktoo a pour vision de galvaniser les start-up africaines dans le domaine des technologies et envisage d’atteindre plus de 1 000 start-up à une échelle significative.

Chaque centre Timbuktoo sera géré de manière privée et se concentrera sur un seul secteur vertical, notamment la fintech, agritech, healthtech, greentech, tradetech et logistique, les Villes intelligentes, la tourismtech. Chaque hub devrait accueillir un « venture builder » (fabrique de start-up) et un fonds de capital-risque.

Depuis sa création, Timbuktoo a réalisé d'importants progrès. Des pods d'innovation universitaires (UniPods) sont en création et devraient être prêts à être utilisés d'ici la fin de 2022 dans des pays à faible revenu tels que le Mali, le Togo, le Bénin, le Malawi, le Lesotho, la Guinée et le Tchad. Le but est d'encourager les étudiants à s'engager dans l'innovation et la réflexion sur la conception.  L’objectif final est d'étendre la portée de timbuktoo à 18 pays africains d'ici 2023.

Selon Eleni Gabre-Madhin, responsable de l'innovation pour le PNUD en Afrique, l’initiative Timbuktoo vise « à combler le vide actuel en matière de capital-risque à un stade précoce, et à mieux intégrer les acteurs de l'innovation en Afrique, des universités aux entreprises, en passant par les investisseurs, et va permettre aux jeunes entreprises de saisir l'opportunité du marché africain ».

L'approche de Timbuktoo s’inscrit directement dans plusieurs des 17 objectifs de développement durable (ODD) basés sur la recherche, le développement et la mise en place de solutions africaines proposées par les jeunes Africains.

Samira Njoya

Lire aussi :

Southbridge A&I, Salient Advisory et SCIDaR mobilisent 7 millions $ pour soutenir les HealthTech en Afrique

Le Rwanda et le Gabon s’associent pour offrir un meilleur écosystème aux start-up locales

Posted On lundi, 22 août 2022 10:09 Written by

Depuis quelques années, la Tunisie a placé les TIC au rang de priorité nationale. Le gouvernement envisage de digitaliser et simplifier les procédures administratives et de développer les services numériques destinés aux citoyens d'ici 2025.

La Tunisie avance sûrement vers la dématérialisation totale des actes d'état civil. Annoncé il y a quelques mois, l’acte de naissance électronique est depuis le mercredi 17 août officiel dans le pays. Un arrêté du ministre de l’Intérieur, de la ministre de la Justice et du ministre des Technologies de la communication du 16 août 2022 annonce l’effectivité de cette innovation.

Selon l’arrêté, le modèle de l’extrait de naissance sera désormais signé, cacheté par mode électronique et retiré en ligne conformément à la législation et la réglementation en vigueur, en matière de protection des documents.

« Ce document est délivré en ligne à travers la base de données centrale du système informatique de "l’état civil" », informe l’arrêté. Pendant les six prochains mois, la délivrance de l’extrait de naissance sera en phase expérimentale et les documents seront délivrés gratuitement à travers le portail numérique : www.e-bawaba.tn.

Ce nouveau projet mis en place par le gouvernement tunisien va mettre fin aux longues démarches administratives pour l’obtention d’un extrait de naissance. Avec un service de délivrance entièrement dématérialisé, et un délai d’obtention considérablement réduit.

C’est la deuxième réforme numérique de la Tunisie en un mois. Le 3 août, le ministre des Technologies de la communication a lancé le service « Mobile ID », un projet basé sur l’identité nationale numérique destiné aux citoyens via le téléphone portable.

Les deux projets mis en œuvre par le gouvernement tunisien s’inscrivent dans la stratégie nationale visant à numériser les services destinés aux citoyens dans le but de faciliter les services administratifs tout en réduisant les délais d’attente.

Samira Njoya

Lire aussi : La Tunisie déploie l’identité numérique mobile 

Posted On jeudi, 18 août 2022 12:24 Written by

Selon Danielle Biyoga, représentante du géant californien de la tech, le choix du Cameroun pour l’ouverture d'un iCenter est dû à « sa proximité avec le Nigeria et son bilinguisme. Le Cameroun est un marché test pour l’implémentation d’Apple en Afrique centrale. D’autres pays (RDC, Gabon) suivront ».

Le 12 août 2022, Apple a lancé au Douala Grand Mall son tout premier centre d’expérience agréé en Afrique centrale. « Depuis plus de 36 mois chez Apple, le déploiement d’un centre d’expérience de classe mondiale a soigneusement été planifié, pour permettre aux consommateurs d’entrer dans l’écosystème Apple », explique la firme dans le communiqué officiel.

Dans cette structure baptisée iCenter, relaie Investir au Cameroun, le client a accès à tous les produits de la marque et peut bénéficier de l’assistance d’un ingénieur certifié, afin de pouvoir vivre en live l’expérience de tous les produits Apple. « Le rôle du iCenter au Cameroun est aussi de commercialiser en gros à tous les revendeurs de la marque Apple, et d’établir des partenariats avec les différentes entreprises du pays. […] L’autre solution que nous comptons offrir aux entreprises, c’est la vente des téléphones », précise Danielle Biyoga, Apple Executive Representative.

Grâce au iCenter du Douala Grand Mall, apprend-on, Apple introduira pour la première fois en Afrique centrale, « la garantie prolongée premium, qui est un service de garantie Apple de 18 mois sur tous les produits et également une garantie de 6 mois sur les écrans de téléphones ».

L’ouverture du centre d’expérience agréé de Douala donnera aussi l’opportunité aux clients d’accéder à l’iPhone 14 dès sa sortie sur le marché, ainsi qu’à la vaste gamme de produits Apple (Mac, iPod, iPad, Apple Watch).

Posted On dimanche, 14 août 2022 14:02 Written by

L’absentéisme des enseignants est un problème croissant et l’un des principaux problèmes dans la recherche de la qualité de l’éducation au sein des écoles d’Afrique. Le système mis en place par la RDC pourrait être l’une des solutions à ce problème.

La République démocratique du Congo veut réduire le taux d’absentéisme des enseignants dans les salles de cours. Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba Kazadi (photo, à gauche), a lancé le jeudi 4 août dans la commune de Gombe la mise en œuvre d'un système de pointage numérique de la présence des agents de l’administration. Désormais, les établissements primaires et secondaires placés sous son autorité seront dotés des lecteurs de cartes biométriques afin de contrôler au quotidien l’assiduité des enseignants.

Selon Tony Mwaba Kazadi, « cette action s’inscrit dans le cadre des sanctions positives après une série des sanctions punitives qui restent indispensables pour redresser ce sous-secteur autrefois en manque d’un leadership fort et d’une gouvernance exemplaire ».

« Vous êtes désormais appelés à capitaliser sur cette réforme, placée dans le cadre des avancées technologiques [...] et qui permet au ministère d’éradiquer le fléau de l’absentéisme et nous fournir des données statistiques fiables en matière d’effectifs réels du personnel. Et ça, c’est pour renforcer la gestion de l’administration scolaire. En particulier, la direction des ressources humaines est appelée aussi à nous fournir des statistiques des présences, des effectifs fiables pouvant nous permettre d’améliorer notre rendement professionnel », a ajouté le ministre.

Désormais pour certifier leur présence dans les salles de cours et dans les bureaux, les agents et cadres de l’administration devront utiliser des cartes biométriques à usage personnel qui leur ont été remises. L'objectif de ce système est de lutter contre les maux qui minent le secteur, parmi lesquels l’absentéisme et les doublons. Il permettra également de moderniser l'administration par l'usage des nouvelles technologies.

Cette réforme initiée par le chef de l’État a pour but de viabiliser l’administration publique autrefois dans la précarité. Le gouvernement de la RDC compte sur cette innovation pour en finir définitivement avec l’absentéisme prononcé des enseignants qui serait l'une des causes de la baisse du niveau intellectuel des élèves ces dernières années.

Samira Njoya

Lire aussi : Burkina Faso : l’Agence universitaire de la francophonie forme les enseignants d’université en e-learning

Posted On lundi, 08 août 2022 18:40 Written by
Page 56 sur 68

Please publish modules in offcanvas position.